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Les erreurs de la Russie - L`école de Francfort et son influence en occident

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Les erreurs de la Russie - L`école de Francfort et son influence en occident Empty Les erreurs de la Russie - L`école de Francfort et son influence en occident

Message par MichelT Sam 28 Aoû 2010 - 13:58

Les erreurs de la Russie

« La Russie répandra ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties... » (Fatima - 13 juillet 1917).

Abbé Benoît Wailliez1

Après les deux guerres mondiales annoncées par Notre-Dame, après la chute du mur de Berlin et l'ouverture des frontières de l'ancien bloc de l'Est en 1989, il semble que cette question relève du passé.

Quel que soit le jugement que l'on porte sur l'évolution de la Russie, force est de constater que bien des changements y sont intervenus : les persécutions brutales contre les catholiques ont disparu. Les opposants ne sont plus envoyés dans les goulags. L'empire soviétique a disparu et le système économique collectiviste a été démantelé. La Russie ne semble plus à même de répandre ses erreurs, de provoquer des guerres et des persécutions. La peur a disparu et la paix paraît s'être imposée. L'ultra-libéralisme triomphe en maître.

Nous voulons dans cette brève étude voir quelles sont les erreurs profondes du communisme et voir dans quelle mesure le reste du monde en a été infecté.

Nous n'essayerons pas d'établir que toute erreur se rapprochant de près ou de loin des idées marxistes vient nécessairement directement d'elles ni, dans l'affirmative, que la diffusion de ces erreurs a été pensée et voulue dans tous ses détails. Nous nous livrerons à une étude plus pragmatique pour déterminer si le monde moderne est oui ou non pétri d'idées communistes à l'origine ; en d'autres termes, si la Russie a bien répandu ses erreurs dans le monde.

Le communisme est une hydre à plusieurs têtes. Au sujet de la religion, il prêche l'athéisme : l'homme ne doit pas s'occuper de Dieu, qui n'existe pas. Au sujet de la philosophie, il enseigne le marxisme : la pensée vient de la matière et évolue par dialectique contradictoire (thèse, antithèse, synthèse). En histoire, le communisme considère la vie passée des hommes selon la dialectique marxiste. En sociologie et en politique, il prétend à l'abolition de la propriété privée affirmant le totalitarisme où les hommes sont des unités juxtaposées au service de l'État, lequel prend en charge les besoins des individus pour les gérer et les organiser. En économie, le communisme préconise le collectivisme d'État, où les hommes sont de simples moyens de production asservis au service de l'État totalitaire.

Athéisme

Le communisme est le refus total de tout ce qui est de Dieu ou conduit à Dieu. Voici quelques-unes de ses directives.

« La formation d'une conception scientifique du monde est la tâ­che idéologique la plus combative qui soit. Sa réussite implique notamment le développement le plus large possible de l'éducation athéiste. Lutter contre la religion, c'est lutter non pas contre les croyants, mais contre l'idéologie religieuse. La propagande athéiste doit être fondée sur la dénonciation du caractère anti-scientifique de l'idéologie religieuse : cette idéologie constitue un danger permanent qui tient aux idées. Notre propagande antireligieuse2 ne sera réellement efficace que si elle tient compte de tous les aspects de la religion [...] La voie du succès est celle du travail éducatif systématique, intéressant, varié dans ses formes, conçu en tenant compte des particularités des divers groupes de la population, englobant tous les aspects de la vie des hommes. Il ne faut laisser aux ecclésiastiques aucune faille qui leur permette d'atteindre les âmes. Il faut [...] exercer une influence athéiste sur l'homme dès son plus jeune âge [...] » (Rapport du président de la « Commission idéologique près le Comité central du Parti Communiste de l'Union Soviétique », les 25-26 nov. 1963).

Le communisme entend limiter la sphère de l'Église et promouvoir une éducation athée. La doctrine de la laïcisation des sociétés (et donc de la séparation de l'Église et de l'État), le contrôle des programmes d'éducation des écoles catholiques dans les pays "démocratiques" réalisent pleinement le plan communiste.

Force est de constater que l'athéisme a envahi le monde : la religion a été évacuée au profit de la science, qui est censée tout expliquer. Aux dogmes catholiques ont été substitués les nouveaux dogmes scientifiques du big-bang, de l'évolution des espèces, etc. II faut exercer une influence athéiste sur l'homme dès son plus jeune âge et ce n'est pas par hasard que l'on cherche à soustraire les enfants dès l'âge de 4 ans à leurs parents pour les confier à l'enseignement étatique et laïque. Les matières scientifiques, mais encore l'histoire et la littérature sont sous contrôle

sévère du ministère de l'éducation et s'éloignent toujours de plus en plus du sens chrétien de l'histoire et la littérature chrétienne. Est-ce un hasard qu'André Breton, chef de file du mouvement surréaliste, et figure majeure de l'art et de la littérature au XXe siècle, ait adhéré au parti communiste (après avoir débuté comme dadaïste, freudien et nihiliste)...3 La culture est devenue, conformément aux idées du révolutionnaire italien Gramsci, l'un des fers de lance de la Révolution.

Matérialisme

Le communisme est essentiellement matérialiste.

Le Front Populaire de 1936, en France, a inventé les congés payés, dissociés du travail. (Dans l'Ancien Régime, les nombreuses fêtes d'obligation religieuses qui étaient toutes chômées, étaient réparties à travers l'année). Une mentalité de plaisir et de consumérisme s'en est immanquablement suivie.


Diviniser la nature, sacraliser la Terre, voilà désormais l'objectif : « La Terre avait une âme. La retrouver,la ressusciter, telle est l'essence de Rio. » (Boutros-Ghali, Conférence de Rio, 1992) « Paradoxalement, la présente crise écologique nous offre l'opportunité de créer une théologie œcuménique, fondée sur un sentiment de respect de l'environnement renouvelé, qui pourrait servir de dénominateur commun et de point de ralliement à une coopération entre les principales religions. » (1996 Final report, State of the World Forum, fondé par Gorbatchev). L'écologie moderne devient le socle de la nouvelle religion ; la morale se définit comme le respect de la nature. Une "spiritualité globale", écologique et païenne émerge et doit informer toutes les religions. On retrouve naturellement le messianisme communiste cherchant à réaliser le paradis sur terre et niant la grâce. Le salut terrestre est universel, œcuménique et nie la nécessité de la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Révolution permanente

Karl MarxLe marxisme est dialectique dans son essence ; tout est en devenir. Le choc constant des idées, les révolutions, les luttes font progresser la cause révolutionnaire.

Le marxisme prône la destruction de l'ordre établi, que ce soit de la famille traditionnelle (et donc du mariage entre un homme et une femme) ou des institutions civiques (au profit du pouvoir du peuple ouvrier). Il prône la destruction de l'autorité parentale, de l'autorité de l'éducateur, de l'autorité du patron. D'où les grèves, la formation de syndicats revendicateurs perpétuels (parce que dialecticiens), la lutte des classes...

Le marxisme prône la révolution politique (qui compte près de 100 millions de morts4) ; ou au moins la révolution culturelle (comme la "révolution tranquille" du Québec, destructrice intégrale de toutes les valeurs du christianisme).

Mgr Tony Anatrella est psychanalyste, spécialiste en psychiatrie sociale et consulteur du Conseil pontifical pour la famille et du Conseil pontifical pour la pastorale des services de la santé. Il déclarait tout récemment : « La "théorie du genre" présente les relations entre les hommes et les femmes en termes de pouvoir, de rivalité et d'opposition là où, d'une façon réaliste, elles se conçoivent dans la solidarité, la coopération et la complémentarité. Cette théorie désolidarise l'homme de la femme et prétend que les hommes ont, de tout temps, dominé les femmes. [...] La "théorie du genre" est une idéologie sociologisante dans laquelle on retrouve des aspects de la dialectique marxiste. La différence sexuelle est devenue la nouvelle caractéristique de la lutte des classes sexuelles dont il faut se libérer. Il faut même délivrer la société de ses normes hétérosexuelles afin de faire droits aux revendications des personnes homosexuelles ». Et de citer le code civil québécois et espagnol qui, pour favoriser le mariage entre personnes de même sexe, a remplacé les notions de "père" et de "mère" par des notions étranges et confuses.

La destruction de la famille, et de la notion même d'autorité, la puissance des syndicats révolutionnaires et ouvertement marxistes surtout depuis l'épuration (œuvre des communistes, en 1945) ne sont-elles pas une preuve patente que la Russie a bien répandu ses erreurs ?

D'après le marxisme, la vérité n'existe pas. Elle se fabrique, selon le processus d'évolution continuelle qui est la marche de l'homme vers le progrès. Parce qu'il est essentiellement dialectique, le marxisme est prêt à toutes les adaptations nécessaires, à tous les mensonges, à tous les reniements, à tous les compromis. Un jour il collabore avec le nazisme, le lendemain il est son ennemi farouche.

" Parce qu'il est essentiellement dialectque, le marxisme est prêt à toutes les adaptations nécessaires, à tous les mensonges, à tous les reniements, à tous les compromis. "

D'un bout à l'autre du monde, on n'entend plus parler que de démocratie, de nouvel ordre mondial (nouveau visage de l'internationale communiste), de globalisation et de village planétaire. Avec perspicacité, Pascal Bernardin note : « Observé de haut, le système mondial peut se décrire ainsi : un système économique international ultralibéral qui réalise précisément les objectifs économiques socialistes : transferts massifs de richesses, de technologies et d'hommes. Au niveau national, le libéralisme est cerné de toutes parts, mis au service du collectivisme politique et social. Nous n'assistons donc nullement au triomphe de l'ultralibéralisme mais à l'instrumentalisation du libéralisme par le socialisme, à l'expansion du socialisme de marché. La perestroïka répondait à la nécessité d'étendre la Révolution à l'ensemble de la planète5 et de relever le défi économique lancé par l'Occident. La diffusion de l'informatique, le développement des télécommunications et leur convergence inéluctable, l'explosion des moyens de transport et plus généralement la supériorité économique et technologique de l'Occident appelaient à l'évidence à de profondes réformes en URSS. En sens inverse, les modes de contrôle social toujours plus puissants qui se développaient en Occident (médias, finance, école, disparition de la famille remplacée par l'État, etc.) exigeaient eux aussi une réévaluation de leurs potentialités révolutionnaires »6. Belle synthèse hégélienne entre socialisme et libéralisme...

Socialisation de la vie

Le socialisme, c'est la socialisation complète de toutes les activités humaines, leur contrôle complet par la société, c'est-à-dire par l'État. Au contraire, le libéralisme (économique) se caractérise par la liberté d'entreprendre (dans le domaine économique) sans ingérence extérieure. Mais cette opposition n'est qu'apparente. Le libéralisme économique qui règne à peu près sur toute la terre s'accompagne presque partout d'un dirigisme politique, social et économique toujours croissant.

Les médias modernes permettent des manipulations que Marx ne pouvait même imaginer : manipulations de la culture, de la morale, de la psychologie des peuples allant jusqu'à leur faire accepter des lois contre-nature.

Le contrôle des écoles et des systèmes éducatifs assure que nul n'échappera au formatage idéologique. Les lois iniques sur la "liberté de la presse" réduisent toujours plus l'expression de la vérité et garantissent qu'arrivé à l'âge adulte personne ne parviendra à s'échapper des prisons mentales.

Nous vivons dans une société totalement socialisée, la gestion de sommes prélevées pour les retraites et la sécurité sociale étant entièrement aux mains de l'État et des "partenaires sociaux", qui en disposent comme bon leur semblent. Le poids toujours croissant des institutions internationales retire à chacun les miettes d'influence politique qui pouvaient lui rester au niveau national. Bruxelles contrôle tout, jusqu'au diamètre des œufs. Au-dessus des nations on place l'Europe aujourd'hui, et, demain, le monde, l'ONU. L'OMS est déjà là à décider de tout en matière de santé.

Opposer libéralisme et socialisme relève donc d'une illusion tenace qu'il importe de dissiper : nos gouvernements montrent qu'un socialisme politique, financier, culturel, éducatif, etc. peut fort bien intégrer un certain libéralisme économique.

La Perestroïka visait à l'établissement d'une "maison commune" en Europe où se seraient retrouvées toutes les nations européennes. Le projet faisait sourire il y a vingt ans... Depuis, le président Bush promulgua le Nouvel ordre mondial, mot d'ordre répété souvent depuis, notamment par Nicolas Sarkozy prétextant de la crise économique. La Perestroïka a donc précipité et élargi l'intégration européenne et a permis l'expansion du mondialisme à qui elle a laissé la place.

Historique

Dans les jours qui suivirent la Révolution bolchevique en Russie, on a cru que la révolution de travailleurs déferlerait sur l'Europe et, à terme, vers les États-Unis. Mais cela ne s'est pas produit. Vers la fin de 1922, l'Internationale communiste (Komintern) a commencé à examiner quelles en étaient les raisons. À l'initiative de Lénine, une réunion fut organisée à l'Institut Marx-Engels de Moscou. L'objectif de la réunion était de clarifier la notion de révolution culturelle marxiste et de la concrétiser. Parmi les personnes présentes se trouvait Georg Lukacs, aristocrate hongrois, fils d'un banquier, devenu communiste pendant la Première Guerre mondiale.

Theodor Adorno Durant l'été 1924, pour cause de dissension marxiste, Lukacs déménage en Allemagne, où il préside à la première réunion d'un groupe de sociologues communistes, un rassemblement qui devait aboutir à la fondation de l'École de Francfort. (En bon théoricien marxiste, il développera l'idée de "Révolution et Eros" -instinct sexuel- utilisée comme un instrument de destruction).

Bannie d'Allemagne sous le nazisme, exilée aux États-Unis où elle fait des petits, l'École retourne à Francfort dans les années 50. Dans les années 60, l'Ecole comptait parmi ses gourous Herbert Marcuse et Theodor Adorno (qui sera dépassé par son aile gauche et jugé trop bourgeois par ses élèves lors de l'insurrection universitaire de 1968 !)



Idées maîtresses

L'une des idées maîtresses de l'école de Francfort était d'exploiter l'idée de Freud de "pansexualisme": la recherche du plaisir, l'exploitation des différences entre les sexes, le renversement des rapports traditionnels entre les hommes et les femmes. L'École croyait en deux types de révolution: politique et culturel.

Herbert MarcuseÀ la suite de Karl Marx, l'École soulignait comment la "personnalité autoritaire" est un produit de la famille patriarcale ; c'est Marx qui a écrit avec tellement de dédain contre l'idée de la famille comme cellule de base de la société. Tout cela a préparé la voie à la guerre contre le genre masculin promu par Marcuse, sous le couvert de "libération des femmes" et par le mouvement gauchiste des années 60. Les révolutionnaires savaient exactement ce qu'ils voulaient faire et comment le faire. Ils y ont réussi.

Dans un écrit paru en 1992 dans Fidelio Magazine et intitulé L'École de Francfort et le politiquement correct, Michael Minnicino observe comment les héritiers de Marcuse et Adorno dominent maintenant complètement les universités : le "marxisme culturel", qui a depuis pénétré nos écoles et universités, le "politiquement correct", qui a détruit nos liens familiaux, notre tradition religieuse et toute notre culture, viennent de l'École de Francfort.

Ce sont ces intellectuels marxistes qui, plus tard, pendant les manifestations anti-Vietnam, inventeront l'expression « faire l'amour, pas la guerre ». Leur mantra : « If it feels good, do it » (« Si ça vous fait du bien, faites-le »).

"les héritiers de Marcuse et Adorno dominent maintenant complètement les universités : le "marxisme culturel", qui a depuis pénétré nos écoles et universités, le "politiquement correct", qui a détruit nos liens familiaux, notre tradition religieuse et toute notre culture, viennent de l'École de Francfort."

Dans un discours prononcé à l'Académie navale des États-Unis en août 1999, Gerald L. Atkinson a fait une présentation sur l'École de Francfort, en rappelant à son auditoire que c'était elle qui avait lancé les techniques de "formation à la sensibilité" ("sensitivity training") utilisées dans toutes les écoles publiques et même par l'armée américaine. On apprend aux enseignants à ne pas enseigner mais à "faciliter" l'apprentissage. Les salles de classe sont devenues des centres d'examen de conscience où les enfants parlent de leur subjectivité. Cette technique a été conçue pour convaincre les enfants qu'ils étaient la seule autorité dans leur propre vie.


Le réseau marxiste


Dans son livre Sex & Social Engineering (Family Education Trust, 1994) Valerie Riches observe comment, dans la fin des années 60 et au début des années 70, il y avait d'intenses campagnes parlementaires émanant d'un certain nombre d'organisations impliquées dans le domaine du contrôle des naissances. Une enquête plus approfondie a révélé que ce réseau s'impliquait dans l'eugénisme, le contrôle de la population, la contraception, la sexualité et les réformes du droit familial, le sexe et l'éducation sanitaire. Ses tentacules s'étendaient aux maisons d'édition, aux établissements médicaux, éducatifs et de recherche et aux organisations féminines. « Au cours de nos investigations, un porte-parole d'un Symposium d'éducation sexuelle à Liverpool a dit ceci : « Si nous ne nous occupons pas d'éducation sexuelle, les enfants vont simplement suivre les mœurs de leurs parents ». Le fait que l'éducation sexuelle était le véhicule pour les colporteurs de l'humanisme laïque est vite devenu apparent.

Dans leur livre Mind Siege, (Thomas Nelson, 2000), Tim La Haye et David A. Noebel ont confirmé les conclusions de Riches sur ce réseau international d'influence : « Parmi les organisations de soutien financier se trouvent l'École de Francfort, l'aile gauche du Parti démocrate, le Democratic Socialists of America, l'Université de Harvard, l'Université de Yale, l'Université du Minnesota, l'Université de Californie (Berkeley), et deux mille autres collèges et universités ».

Quelqu'un comme Daniel Cohn-Bendit ("Dany le Rouge"...), principal instigateur de mai 68 en France, montre l'influence de la pensée marxiste sur la société moderne, et aussi son adaptation au mondialisme. Il ne s'agit certes pas d'un marxisme pur et orthodoxe, mais le marxisme ne profite-t-il pas de ces divisions et de ces luttes internes pour s'étendre davantage ? Anarchiste, favorable au libre choix en matières sexuelles (y compris pour les mineurs), favorable à la libéralisation des drogues douces, Cohn-Bendit s'est depuis recyclé dans la promotion de l'Europe de Bruxelles et de la nouvelle religion écologique.


Quelles que soient les intentions véritables de tous ces artisans du marxisme planétaire et ceux pour qui ils travaillent, une fois de plus il est bien démontré que la Russie, d'une manière ou d'une autre, par dessein ou par chance, grâce à ses suppôts et à des imbéciles libertaires, a réussi magnifiquement à répandre ses erreurs dans le monde entier : un monde sans Dieu, où la religion n'est plus qu'affaire privée et où l'éducation façonne les enfants à penser et à vivre sans Dieu ; un monde matérialiste qui n'a plus pour spiritualité que la défense de la Mère Terre ; un monde en révolution perpétuelle contre l'autorité, révolution tantôt sanglante, tantôt de tendance "peace and love" ; un monde qui se soumet de plus en plus à de nouveaux maîtres, les maîtres du Nouvel Ordre Mondial, grâce à la grande manipulation des médias et du "politiquement correct"; monde qui avait pourtant juré : "Ni Dieu, ni maître"...

La Russie a répandu ses erreurs.



NOTES



1 Cette étude s'inspire largement des quatre articles suivants : « La Russie répandra ses erreurs dans le monde » de Pascal Bernardin, in Le Sel de la terre n° 53, été 2005 ; « Pourquoi consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie » du Père Patrick Duverger, in Le Saint-Pie n° 175 de juin 2009; « Notre-Dame et le dragon rouge » de M. l'abbé Philippe Lovey, in Sonnailles de mai-juin 2009 et « The Frankfurt School: Conspiracy to corrupt », par Timothy Matthews.


2 En janvier 2007, l'ancien général des services secrets roumains, Ion Mihai Pacepa, a révélé au National Review Online que la pièce de théâtre « Le Vicaire » de Rolf Hochhuth, avait été écrite et utilisée par le KGB pour discréditer le pape Pie XII. Interrogé par Zenit, le Père Peter Gumpel, rapporteur de la cause de béatification de Pie XII, a rappelé qu'Erwin Piscator, un habile metteur en scène et producteur, était venu en aide à Hochhuth pour écrire cette pièce mensongère. « Au Vatican, on savait depuis longtemps que la Russie bolchevique était à l'origine de cette campagne de discrédit contre Pie XII. (...) Dans les pays occupés par les communistes après la seconde guerre mondiale, ‘Le Vicaire' de Hochhuth était obligatoirement représenté au moins une fois par an dans toutes les grandes villes ». Le Père Gumpel affirme encore que les quotidiens et les revues communistes comme l'Unità en Italie et l'Humanité en France, ont fait et continuent de faire une grande propagande à l'œuvre de Hochhuth.




3 L'action de Dada fut une révolte permanente de l'individu contre l'art, la morale et la société ; et les surréalistes rejetaient non seulement toute religion et toute autorité mais même toute pensée rationnelle, au profit du rêve, du subconscient, et de l'écriture automatique.




4 Cf. Le livre noir du communisme, Collectif, chez Robert Laffont, 1997.




5 « Ceux qui, à l'Ouest, s'attendent à nous voir abandonner le socialisme en seront pour leurs frais » (Mikhaïl Gorbatchev, Perestroïka, vues neuves sur notre pays et le monde, Paris, Éd. « J'ai lu », 1987).




6 Pascal Bernardin, in Le Sel de la terre n° 53, été 2005.


MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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