L’euthanasie et le suicide au cœur des préoccupations
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L’euthanasie et le suicide au cœur des préoccupations
L’euthanasie et le suicide au cœur des préoccupations
Deux sondages confirment l’intérêt des Québécois pour les questions d’euthanasie, de suicide assisté et de suicide La Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité poursuit ses audiences
Selon le sondage Léger Marketing-Le Devoir, 55 % des répondants souhaiteraient passer leurs derniers jours à la maison, contre 32 % qui préféreraient l’hôpital.
Le Barreau d’accord avec l’euthanasie
Euthanasie et suicide assisté: le débat public est lancé
Le Collège des médecins refuse de trancher sur l’euthanasie
Les omnipraticiens en faveur d’un cadre législatif pour l'euthanasie
Les Québécois sont en faveur de l’euthanasie et considèrent avec sérieux la problématique du suicide, selon les résultats de deux sondages publiés mardi. Un premier coup de sonde, mené pour le compte du Devoir, a révélé que 71 % des Québécois se disaient d’accord avec la légalisation de l’euthanasie et que 73 % de la population souhaitait que le gouvernement du Québec fasse des pressions sur Ottawa afin que la loi soit assouplie.
Une autre enquête, commandée par l’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic (AQRP), a indiqué que 85 % des Québécois sont sensibles à la problématique du suicide. «Pour nous, les deux sondages ne se contredisent pas, a expliqué par voie de communiqué la présidente de l’AQRP, Madelaine Michaud. Ils sont plutôt l’illustration de la complexité du débat sur la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté. C’est un débat qui compte plusieurs dimensions.»
L’AQRP a ainsi demandé aux gouvernements d’assurer la disponibilité des soins palliatifs appropriés. Selon elle, les personnes en fin de vie, qui ont accès à des soins de qualité, sont moins portées à vouloir mettre fin à leurs jours. La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) et l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), qui présentaient mardi leur mémoire à la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, ont lancé un appel semblable, disant souhaiter que le développement des soins palliatifs et des soins de fin de vie soit considéré dans le débat sur l’euthanasie et le suicide assisté.
«Un examen de conscience collectif s'impose concernant les conditions d'accompagnement et de soins actuels des personnes en fin de vie ou de celles qui sont confrontées à des maladies ou à des conditions imposant des souffrances parfois atroces, a soutenu le président de la Fédération, le Dr Louis Godin. Ce n'est qu'une fois cet exercice accompli que la société québécoise sera en mesure de déterminer comment elle peut permettre à chacun de mourir dans la dignité et, s'il y a lieu, de modifier les lois qui régissent l'euthanasie et l'aide au suicide.»
Une opinion partagée par l’Ordre des infirmières. «Il serait prématuré de légaliser l'euthanasie et le suicide assisté alors qu'il reste tant à faire dans le domaine des soins en fin de vie», a précisé la présidente de l’OIIQ, Gyslaine Desrosiers. Les audiences de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité se poursuivent mercredi et jeudi. La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) présentera mercredi midi sa position.
Deux sondages confirment l’intérêt des Québécois pour les questions d’euthanasie, de suicide assisté et de suicide La Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité poursuit ses audiences
Selon le sondage Léger Marketing-Le Devoir, 55 % des répondants souhaiteraient passer leurs derniers jours à la maison, contre 32 % qui préféreraient l’hôpital.
Le Barreau d’accord avec l’euthanasie
Euthanasie et suicide assisté: le débat public est lancé
Le Collège des médecins refuse de trancher sur l’euthanasie
Les omnipraticiens en faveur d’un cadre législatif pour l'euthanasie
Les Québécois sont en faveur de l’euthanasie et considèrent avec sérieux la problématique du suicide, selon les résultats de deux sondages publiés mardi. Un premier coup de sonde, mené pour le compte du Devoir, a révélé que 71 % des Québécois se disaient d’accord avec la légalisation de l’euthanasie et que 73 % de la population souhaitait que le gouvernement du Québec fasse des pressions sur Ottawa afin que la loi soit assouplie.
Une autre enquête, commandée par l’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic (AQRP), a indiqué que 85 % des Québécois sont sensibles à la problématique du suicide. «Pour nous, les deux sondages ne se contredisent pas, a expliqué par voie de communiqué la présidente de l’AQRP, Madelaine Michaud. Ils sont plutôt l’illustration de la complexité du débat sur la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté. C’est un débat qui compte plusieurs dimensions.»
L’AQRP a ainsi demandé aux gouvernements d’assurer la disponibilité des soins palliatifs appropriés. Selon elle, les personnes en fin de vie, qui ont accès à des soins de qualité, sont moins portées à vouloir mettre fin à leurs jours. La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) et l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), qui présentaient mardi leur mémoire à la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, ont lancé un appel semblable, disant souhaiter que le développement des soins palliatifs et des soins de fin de vie soit considéré dans le débat sur l’euthanasie et le suicide assisté.
«Un examen de conscience collectif s'impose concernant les conditions d'accompagnement et de soins actuels des personnes en fin de vie ou de celles qui sont confrontées à des maladies ou à des conditions imposant des souffrances parfois atroces, a soutenu le président de la Fédération, le Dr Louis Godin. Ce n'est qu'une fois cet exercice accompli que la société québécoise sera en mesure de déterminer comment elle peut permettre à chacun de mourir dans la dignité et, s'il y a lieu, de modifier les lois qui régissent l'euthanasie et l'aide au suicide.»
Une opinion partagée par l’Ordre des infirmières. «Il serait prématuré de légaliser l'euthanasie et le suicide assisté alors qu'il reste tant à faire dans le domaine des soins en fin de vie», a précisé la présidente de l’OIIQ, Gyslaine Desrosiers. Les audiences de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité se poursuivent mercredi et jeudi. La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) présentera mercredi midi sa position.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: L’euthanasie et le suicide au cœur des préoccupations
Le Québec est-il une société du vide et de la mort.... seul Dieu donne et prend la vie.
Sachez donc que c'est moi qui suis Dieu, Et qu'il n'y a point de dieu près de moi; Je fais vivre et je fais mourir, Je blesse et je guéris, Et personne ne délivre de ma main. Deutéronome 32.39
L`insensé dit en son coeur: Il n`y a point de Dieu (Ps 14,1)
Meme Voltaire disait: Le monde m`embarasse, et je ne puis songer que cette horloge existe, et n`ait point d`horloger.
Sachez donc que c'est moi qui suis Dieu, Et qu'il n'y a point de dieu près de moi; Je fais vivre et je fais mourir, Je blesse et je guéris, Et personne ne délivre de ma main. Deutéronome 32.39
L`insensé dit en son coeur: Il n`y a point de Dieu (Ps 14,1)
Meme Voltaire disait: Le monde m`embarasse, et je ne puis songer que cette horloge existe, et n`ait point d`horloger.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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