Soudaineté des événements - première venue, seconde venue
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Soudaineté des événements - première venue, seconde venue
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 4,18-22.
Comme Jésus marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père, en train de préparer leurs filets. Il les appela.
Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Curieusement, aujourd'hui, ce passage me rappelle la "soudaineté de l'événement" de la seconde venue de Jésus. Ici, les barques me font penser à l'arche que montait Noé, et l'appel de Jésus: "Venez derrière moi", m'a rappelé : "En ce Jour-là, que celui qui sera sur la terrasse et aura ses affaires dans la maison, ne descende pas les prendre et, pareillement, que celui qui sera aux champs ne retourne pas en arrière." Mais en réalité, quand j'y réfléchis, ce n'est pas si étrange que cela. Simon et André étaient à leur travail, ils avaient même jeté leurs filets, mais à l'appel de Jésus, ils ont tout abandonné et ils l'ont suivi. Matthieu a fait de même: à l'appel de Jésus, il s'est levé de son siège de collecteur d'impôts et il a suivi.
Jésus devait donc être, comment dirai-je, très "reconnaissable" pour ceux dont l'âme était prête. Si je considère mon propre cas, le matin de ma conversion, c'est simple: parvenu à bout de toutes mes argumentations, je m'étais mis à genoux devant un crucifix, j'avais reconnu toutes mes erreurs et mes errances, et je suppliais le Seigneur de venir me sauver : inutile de dire que lorsqu'il s'est manifesté à moi, je ne lui ai pas demandé: "Est-ce bien Toi ?"
Outre ces concordances d'états des âmes, quelle autre conclusion tirer ? J'ai envie de dire: il faut que je me demande chaque jour, au moins à mon réveil: et maintenant, suis-je toujours prêt à suivre ? Suis-je présomptueux de dire oui ? Voici plus d'une semaine que je vis avec un fort sentiment de déracinement. Tout ce qui fut "de ma famille", une partie de moi, je suis occupé de m'en détacher. Ce n'est pas vraiment mon effort, cela se fait tout seul à cause de mon consentement. Ce n'est pas douloureux. Dans la soirée d'hier encore, j'ai porté au home, à ma mère, l'image redécouverte de l'église de Butare où je fus baptisé et j'ai souri quand elle a dit: "Je la reconnais ! Mais le clocher n'avait pas de cloches, car les Noirs employaient les grands tambours, le dimanche matin, et çà s'entendait à des kilomètres dans les collines ! (*) Ce fut donc une heureuse visite à Léa, et nous étions tous deux, j'en suis sûr, dans le même état-de-l'âme que Simon, André, Jacques, Jean et Matthieu, et tous les croyants qui sont nés de leurs témoignages.
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Comme Jésus marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père, en train de préparer leurs filets. Il les appela.
Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Curieusement, aujourd'hui, ce passage me rappelle la "soudaineté de l'événement" de la seconde venue de Jésus. Ici, les barques me font penser à l'arche que montait Noé, et l'appel de Jésus: "Venez derrière moi", m'a rappelé : "En ce Jour-là, que celui qui sera sur la terrasse et aura ses affaires dans la maison, ne descende pas les prendre et, pareillement, que celui qui sera aux champs ne retourne pas en arrière." Mais en réalité, quand j'y réfléchis, ce n'est pas si étrange que cela. Simon et André étaient à leur travail, ils avaient même jeté leurs filets, mais à l'appel de Jésus, ils ont tout abandonné et ils l'ont suivi. Matthieu a fait de même: à l'appel de Jésus, il s'est levé de son siège de collecteur d'impôts et il a suivi.
Jésus devait donc être, comment dirai-je, très "reconnaissable" pour ceux dont l'âme était prête. Si je considère mon propre cas, le matin de ma conversion, c'est simple: parvenu à bout de toutes mes argumentations, je m'étais mis à genoux devant un crucifix, j'avais reconnu toutes mes erreurs et mes errances, et je suppliais le Seigneur de venir me sauver : inutile de dire que lorsqu'il s'est manifesté à moi, je ne lui ai pas demandé: "Est-ce bien Toi ?"
Outre ces concordances d'états des âmes, quelle autre conclusion tirer ? J'ai envie de dire: il faut que je me demande chaque jour, au moins à mon réveil: et maintenant, suis-je toujours prêt à suivre ? Suis-je présomptueux de dire oui ? Voici plus d'une semaine que je vis avec un fort sentiment de déracinement. Tout ce qui fut "de ma famille", une partie de moi, je suis occupé de m'en détacher. Ce n'est pas vraiment mon effort, cela se fait tout seul à cause de mon consentement. Ce n'est pas douloureux. Dans la soirée d'hier encore, j'ai porté au home, à ma mère, l'image redécouverte de l'église de Butare où je fus baptisé et j'ai souri quand elle a dit: "Je la reconnais ! Mais le clocher n'avait pas de cloches, car les Noirs employaient les grands tambours, le dimanche matin, et çà s'entendait à des kilomètres dans les collines ! (*) Ce fut donc une heureuse visite à Léa, et nous étions tous deux, j'en suis sûr, dans le même état-de-l'âme que Simon, André, Jacques, Jean et Matthieu, et tous les croyants qui sont nés de leurs témoignages.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Soudaineté des événements - première venue, seconde venue
La visite du Seigneur en nos vies provoque souvent des changements qui nous semblent étranges ou douloureux inutilement vue de nos sens bien imparfaits, mais la lumière divine pour rayonner pleinement doit chasser les ténèbres et cet état de fait se fait bien souvent par des moments douloureux et quelquefois aussi par des passages plus joyeux. Le seul et unique moyen est de s'en remettre à Dieu en le Lui disant quotidiennement par des mots du coeur, ««Seigneur, modèle mon âme à ta main. Amen!»»
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