Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
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MichelT
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Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Pierre Hillard retrace l’histoire d’un courant idéologique qui imprime sa marque aux actuelles tentatives de regroupement d’Etats au sein de blocs régionaux et tente de les orienter vers une forme de gouvernance mondiale. Son objectif n’est pas de prévenir les conflits, mais d’étendre la puissance financière et commerciale du monde anglo-saxon. Il théorise et revendique le projet d’un « Nouvel ordre mondial » érigé sur les ruines des Etats-nations. Bien sûr, il ne s’agit pas d’assimiler tous les efforts visant à mettre fin aux divisions nationales à une volonté de domination. Mais il est indispensable d’étudier ce projet de globalisation politique afin de ne pas le laisser transformer l’idéal de l’unité humaine en un cauchemar totalitaire.
Avec la ratification du Traité de Lisbonne par les 27 Etats européens, l’élection d’Herman van Rompuy à la présidence du Conseil européen et de Catherine Ashton comme Haut-représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, le 19 novembre 2009, marque un tournant décisif dans les ambitions mondialistes. L’Union européenne (l’UE) se voit dotée progressivement d’un visage politique et d’un « numéro de téléphone » pour reprendre l’expression d’Henry Kissinger. Certes, de nouveaux réglages — une forme de rodage — s’avèrent nécessaires afin de véritablement asseoir cette union régionale. En effet, des rivalités continuent à perdurer entre le président du Conseil européen, le président de la Commission européenne et la présidence tournante de six mois. Cette situation agace profondément l’administration Obama [1]. Cependant, dotée de la personnalité juridique et d’une complète primauté du droit européen sur le droit national, l’Union européenne peut prétendre (réussir ?) devenir un acteur de la scène internationale. Il serait faux d’affirmer que cette nouvelle vocation se fera dans une complète indépendance par rapport au reste du monde. En fait, les élites européistes soutenues par l’oligarchie financière avancent en liaison et en communion d’esprit avec toutes les autres formes d’unions régionales en cours d’élaboration sur la planète.
En effet, l’Union européenne n’est qu’une composante d’un vaste programme conduisant à l’émergence de blocs continentaux dotés chacun d’une monnaie, d’une citoyenneté, d’un parlement unique, etc ; l’ensemble de ces blocs étant appelé à constituer une gouvernance mondiale. Nous pouvons relever les unions régionales suivantes en formation :
- La Communauté Economique Eurasiatique (CEEA ou Eurasec pour Eurasian Economic Community) [2] : créée en octobre 2000 et réunissant plusieurs pays de l’ancien bloc soviétique (Russie, Kazakhstan, Biélorussie, …), elle poursuit l’objectif de créer une union douanière [3] à partir de 2010 avec l’idée d’une monnaie régissant l’ensemble appelé « evraz » [4] ou « euras » ou encore « eurasia » (le nom de cette monnaie peut encore changer) [5].
- L’Union des nations sud-américaines (UNASUR) [6] : créée en mai 2008, elle entend passer d’une logique sub-régionale à une identité régionale en fusionnant en une seule organisation le Mercosur et la Communauté andine, c’est-à-dire en réunissant tous les Etats du continent sud-américain (à l’exception de la Guyane française, et des îles britanniques Sandwich et Malouines). L’idéal poursuivi est de réussir la mise sur pied d’un parlement, d’une monnaie unique [7] et d’une citoyenneté commune. L’UNASUR entretient des liens privilégiés avec son modèle européen dans le cadre d’une assemblée parlementaire euro-latino américaine appelée EUROLAT [8].
- Le Système d’intégration centre-américain (SICA) [9] : créé en décembre 1991, ce groupe de pays centre-américains poursuit les mêmes objectifs cités ci-dessus, en particulier la création d’une monnaie unique suite au 33è congrès tenu à San Pedro Sula (Honduras) en décembre 2008.
- Le lancement de « l’Organisation de l’Unité Africaine » (OUA) [10] en 1963 a permis de passer à la vitesse supérieure, à partir des années 1999-2000, avec la création de l’Union Africaine (l’UA, à Durban en juillet 2002) et du « Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique » (NEPAD) [11]. Les objectifs (commission, parlement panafricain, cour africaine des droits de l’homme, etc) se calquent sur le modèle européen [12].
- Le Conseil de coopération du Golfe (Golf cooperation council, GCC) [13] : créé en 1981, il tend à une union de plus en plus étroite entre les Etats du Golfe (Bahrein, Koweït, Oman, Qatar, Arabie Saoudite et Emirat arabes unis). Une monnaie commune est prévue vers 2010/2011. Le nom avancé par certains est « Khaleeji ». Cependant, même si le principe d’unité monétaire est retenu, l’appellation de cette monnaie n’est pas assurée [14].
- Une union Nord-américaine a été lancée en mars 2005 au Texas (Waco) entre les chefs d’Etat états-unien, canadien et mexicain dans le cadre du PSP (Partenariat pour la Sécurité et la prospérité) [16]. L’objectif déclaré est d’aboutir, théoriquement au cours de l’année 2010, à l’instauration d’un périmètre politique, économique et militaire unifié entre les trois Etats [17]. Une unité monétaire appelée « amero » ou « dollar nord-américain » (la désignation de cette nouvelle monnaie n’est pas assurée) doit remplacer le dollar US et canadien ainsi que le peso mexicain [18]. Cette mutation passe par un effondrement du dollar et, par ricochet, du système financier et monétaire mondial. Cette crise systémique globale (politique, financière, monétaire et géopolitique) se renforce en ce début de l’année 2010 afin de favoriser l’arrivée de ce nouvel ordre mondial tant désiré par les thuriféraires du système.
Enfin, il est prévu théoriquement pour 2015 l’instauration d’un bloc euro-atlantique unifié politique, économique et militaire [19]. Nous pouvons signaler que le Parlement européen a adopté une résolution, le 26 mars 2009, traitant de « l’état des relations transatlantiques après les élections qui ont eu lieu aux Etats-Unis ». Cette résolution a le mérite de rappeler tous les accords politiques, économiques et militaires conclus de part et d’autre des rives de l’Atlantique afin d’aboutir à une union transatlantique [20].
Cette liste ne serait pas complète sans évoquer un événement majeur passé sous silence par la presse française. En effet, lors du sommet de l’Aquila en Italie (8-10 juillet 2009), les chefs d’Etat ont traité divers dossiers (crise économique, climat, …). Cependant, lors d’une rencontre avec les journalistes, le président russe Medvedev s’est plu à présenter un prototype de monnaie mondiale sous la forme d’une pièce fabriquée en Belgique sur laquelle était gravée en anglais « unité dans la diversité » [21]. Cette présentation constitue un tournant majeur. Pour la première fois, un chef d’Etat a présenté un exemplaire d’une monnaie en mesure d’être la référence unique de l’humanité toute entière [22]. Ce geste complète les propos d’Herman van Rompuy qui, lors de son discours de remerciements après sa nomination au poste de président du Conseil de l’Union européenne, n’a pas hésité à prononcer ces paroles lourdes de sens : « 2009 est aussi la première année de la gouvernance mondiale avec l’instauration du G20 en plein crise financière » [23].
Cette affirmation — juste de la part d’un partisan de la gouvernance mondiale — doit nous amener à réfléchir et à nous poser la question suivante : comment en est-on arrivé là ? En effet, la description de ces diverses unions régionales plus ou moins avancées dans le cadre d’une autorité unique — avec éclatement interne des Etats qui les composent [24] — n’est pas le fruit du hasard. En fait, cette mutation résulte d’un très long travail de fond de la part des oligarchies financières [25] et de groupes élitistes politiques dans le cadre de think tanks ou de fondations.
L’oligarchie anglo-saxonne et ses princes
Le public francophone est malheureusement ignorant des vrais acteurs de la politique mondiale, ces derniers exerçant leurs talents plus dans les coulisses que sur la scène politicienne. Pour mieux comprendre la situation désastreuse dans laquelle les défenseurs de la cause nationale se trouvent en ce début de XXIè siècle, il est nécessaire de rappeler dans ses grands traits le rôle éminemment important de la puissance financière et aristocratique anglo-saxonne. Celle-ci a toujours constitué un Etat dans l’Etat. On peut situer sa prise du pouvoir suite à l’instauration de la « Grande Charte » du 15 juin 1215. Après la défaite du roi Jean Sans Terre d’Angleterre, le 27 juillet 1214 à Bouvines face au roi Philippe Auguste, les barons anglais ont arraché des privilèges politiques et financiers. Désormais, la couronne britannique est obligée de composer et de collaborer avec une caste qui allie force, puissance financière et ambitions commerciales. Dès cette époque, une élite avide, revendicatrice et orgueilleuse est née. Elle est à l’origine de l’existence de ces groupes de pressions (ou lobbies) qui, par des voies aussi diverses que la finance, le renseignement ou les médias, exercent des pressions sur le pouvoir politique. Ce dernier dépendant largement d’appuis et de monnaie sonnante et trébuchante pour son maintien au pouvoir est dans l’obligation absolue de tenir compte des avis et des conseils émanant de cette caste. Les think tanks (« instituts de recherche » ; la traduction est cependant impropre), fondations et groupes élitistes sont la suite logique d’un état d’esprit élitiste et mercantile. Ces cénacles sont devenus les centres incontournables d’une minorité active conditionnant l’avenir du monde anglo-saxon puis, de proche en proche, de l’univers entier. Contrairement à la conception politique française qui soumet toute activité à celle de l’Etat, ces organisations politico-commerciales ne dépendent plus d’une autorité nationale. Très tôt, elles ont exercé leurs talents. Dès le Moyen-Âge, des compagnies comme les London Staplers, les London Mercers Company ou encore la British East India Company (la BEIC au 17è siècle) ont été les fers de lance de l’impérialisme britannique. Ainsi, l’aristocratie commerciale s’est transmises le flambeau de la conquête et de la maîtrise des richesses de génération en génération. « Toujours plus » pour reprendre une expression de François de Closets.
La défaite française en Amérique du Nord conduisant au Traité du 10 février 1763 peut être considéré comme l’acte de naissance de la montée en puissance de l’oligarchie britannique. En effet, la perte de la Nouvelle France donne à la Couronne britannique tout un continent aux richesses inouïes et presque vide d’habitants. L’incapacité de la monarchie française à peupler ces vastes territoires et à les intégrer à la sphère de la civilisation gréco-romaine fait basculer tout cet espace sous la coupe anglo-saxonne. Mâtinées d’un tour d’esprit messianique, les élites conquérantes américaines en liaison avec leurs homologues britanniques sont prêtes à imposer leur modèle au monde entier. Après les guerres de la Révolution et la défaite de Napoléon I en 1815, la puissance anglo-saxonne n’a plus de rival sur les mers. Puissance démographique, peuplement de vastes territoires en Amérique du Nord, en Afrique australe, en Australie et en Nouvelle-Zélande, contrôle de points stratégiques partout dans le monde (Gibraltar, Hong Kong, …), mainmise de territoires sur presque tous les continents, technologie de pointe et secteur bancaire performant permettent à ces aristocraties commerciales de Londres et de New-York de rêver à un contrôle du monde sous les auspices de la City et de Wall Street. Un homme a été la figure de proue de cet idéal : Cecil Rhodes.
Cecil Rhodes (1853-1902) [26]
Ce grand défenseur de l’Empire britannique émigre en Afrique australe où sa personnalité et ses qualités intellectuelles hors normes lui permettent de faire fortune dans le diamant. Il est à l’origine de la création de l’industrie diamantaire De Beers en liaison et avec l’appui de Nathaniel Mayer Rothschild (1840-1915). Sa fortune colossale lui ouvrant les portes de la colonie britannique, Cecil Rhodes pose les jalons permettant à l’Etat Sud-africain (dominion de l’Empire britannique) de prendre forme quelques années après sa mort en 1910. Son influence financière et politique lui permet de contrôler des territoires à qui il donne son nom : la Rhodésie. Divisés plus tard en Rhodésie du Nord et Rhodésie du Sud, ces Etats sont devenus la Zambie et le Zimbabwe. Cependant, sa grande idée coloniale est de réaliser une immense voie de chemin de fer partant du Cap jusqu’au Caire. Dans sa défense de l’Empire britannique, les voies de communications constituent un enjeu capital pour la mise en valeur des richesses de toute sorte. Le développement des voies de communications (sous toutes ces formes [27]) est le passage obligatoire pour le bon fonctionnement de tout Empire. Ce précepte est d’une très grande actualité en ce début de XXIè siècle [28]. Les voies de communications constituent les artères irriguant l’empire commercial et politique.
Au-delà du bon fonctionnement de l’Empire britannique, un idéal supérieur taraude Cecil Rhodes. En effet, convaincu de la supériorité de la « race » anglo-saxonne, il conçoit une politique afin d’assurer cette prééminence : l’union de tous les pays anglo-saxons ou, plus exactement, l’instauration d’un bloc réunissant l’Empire britannique et les Etats-Unis d’Amérique. L’ensemble doit constituer pour lui le socle permettant la naissance d’un Etat mondial animé des principes et de la philosophie de l’aristocratie commerciale anglo-saxonne. Afin d’y parvenir, il estime nécessaire de recruter des personnalités supérieures au sein des universités qui, animées du même idéal, seront soutenues pour occuper les postes clefs et aussi divers que l’économie, la finance, l’armée, l’éducation, le renseignement ou encore le journalisme. Ainsi, pareil à un corps d’armée, ces différentes personnes véritables jésuites du mondialisme convergeront vers le même but afin de former les esprits dans leurs pays respectifs tout en développant les structures politico-économiques conduisant à l’émergence de cet Etat commercial mondial. Dans son esprit, cette ambition titanesque et de très longue haleine passe par la création des « bourses d’études Cecil Rhodes » (Rhodes Scholarships). Cecil Rhodes n’a pas eu le temps de voir la concrétisation de cet idéal de son vivant. Ce n’est qu’en 1904 que ses proches collaborateurs lancent les premières bourses d’études portant son nom à l’université d’Oxford. Le sociologue français, Auguste Comte, disait que « les morts gouvernent les vivants ». Cette formule peut largement s’appliquer à Cecil Rhodes. Ses concepts ont forgé le monde du XXè siècle et du début XXIè siècle. Sans tous les citer, nous pouvons relever parmi les bénéficiaires des bourses d’études Cecil Rhodes : le Premier ministre australien Bob Hawke (1981/1993) ; James Wolsey, directeur de la CIA (1993/1995) ; Wesley Clarke, patron de l’OTAN au cours de la décennie 1990 et acteur majeur de la destruction de la Yougoslavie en mars 1999 ; le président Bill Clinton (promotion 1968) ou encore James William Fullbright (sénateur de l’Arkansas et grande figure de la politique états-unienne) [29].
La politique de Cecil Rhodes n’aurait pas pu prendre l’ampleur que l’on sait sans l’action de ses proches collaborateurs. Là aussi, nous ne pouvons pas citer la liste fort conséquente à la lecture d’Anglo-American Etablishment de Carroll Quigley. Les hommes entourant Cecil Rhodes se caractérisent par un fait majeur ; ils occupent les secteurs clefs de la société britannique dans la deuxième moitié du XIXè siècle [30]. Ils ont déterminé l’avenir du monde d’une manière implacable. Dans cette longue liste, nous retiendrons trois personnages.
Une des figures de proue, successeur et fils spirituel de Cecil Rhodes s’appelait Alfred Milner (1854-1925, appelé aussi Lord Milner). Parmi ses nombreuses activités comme par exemple directeur de la London Joint Stock Bank, il fut le chef du cabinet de guerre du Premier ministre Lloyd George durant le conflit de 1914-1918. Durant cette guerre mondiale, un événement déterminant pour les générations futures se joua en novembre 1917. En effet, la « Déclaration Balfour » (Arthur James Balfour, homme politique britannique) affirmait sous l’égide du gouvernement britannique la reconnaissance d’un foyer juif en Palestine. Cette reconnaissance fut officialisée directement par une lettre adressée à Walther Rotschild qui était un intermédiaire avec le mouvement sioniste en Grande-Bretagne. En réalité, le véritable rédacteur de cette déclaration était Alfred Milner. Comme l’explique Carroll Quigley, la « Déclaration Balfour » devrait en fait s’appeler la « Déclaration Milner » [31].
Philipp Kerr (1882-1940, devenu lord Lothian) fut le secrétaire privé de Lloyd George. Autant dire qu’il était au cœur des échanges politiques autour du Premier ministre anglais et était une courroie de transmission pour l’ensemble du « groupe Milner » [32]. Par la suite, il fut ambassadeur du Royaume-Uni à Washington.
Enfin, nous pouvons évoquer Lionel Curtis (1872-1955). Outre sa participation aux travaux du Traité de Versailles, il est l’auteur de l’expression « Commonwealth of nations » dont l’application date de 1948. Comme le révèle Carroll Quigley, cette expression est le résultat de travaux dont le but était de préparer l’Empire britannique aux mutations politiques conduisant à une organisation mondiale. Ces travaux appelant à un Commonwealth remontent à 1916 [33]. Enfin, précisons que Lionel Curtis a joué un rôle déterminant, en 1919, dans la création du think tank anglais, le Royal Institute of International Affairs (RIIA appelé aussi Chatham House).
La compréhension de la mécanique mondialiste se doit d’être étudiée comme un immense puzzle. Il faut passer en revue chaque pièce de ce puzzle puis ensuite les réunir afin d’avoir une vue d’ensemble. C’est pourquoi, nous passons à un autre pan du système en rappelant au lecteur qu’il doit conserver à l’esprit ces différents éléments afin de reconstituer ensuite le tout. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut comprendre la « Bête ».
La société fabienne (Fabian society) [34]
La société fabienne [35] est un institut qui a vu le jour à Londres en 1884 sous l’impulsion de politique anglais comme Sydney Webb (1859-1947) et de son épouse, Béatrice Webb, ou encore de l’écrivain irlandais George Bernard Shaw (1856-1950). L’avant-garde de cette société se fit sous l’influence de promoteur du socialisme comme Robert Owen (1771-1858) [36] qui transmit ses idées à John Ruskin (1819-1900, professeur à l’université d’Oxford [37] et qui influença Cecil Rhodes) [38]. D’autres personnes imprégnées d’un idéal socialiste chrétien comme Frederik Derrison Maurice (1805-1872) ont posé les jalons au cours du XIXè siècle ouvrant la voie à la fondation de la société fabienne. Le choix de « fabien » (fabian) s’explique puisqu’il se réfère au général romain de l’époque des guerres puniques (vers – 200 av - JC), Fabius Cunctator (c’est-à-dire le « temporisateur »). Face au général carthaginois Hannibal, le militaire romain pratiquait la politique de guérilla qui consistait à ne pas brusquer les choses afin d’atteindre son but. C’est cette méthode de changement en douceur mais implacable qui est la marque de fabrique de la société fabienne. Celle-ci défend le principe d’une société sans classe devant conduire à la synthèse du socialisme (l’Etat providence) et du capitalisme (les lois du marché), le tout devant aboutir à la mise en forme d’une économie monopolistique dans un cadre étatique mondial. Afin de répondre aux ambitions de cette société, ses dirigeants estiment qu’il faut y aller pas à pas ou, selon leur expression, par « graduation ». L’influence de cette société est immense car de nombreux politiques anglais ont été membres de la société fabienne [39]. Cependant, cette influence a été d’autant plus importante que cette société a été à l’origine de la création de la London School of Economics (LES) en 1895 sous l’impulsion de Sydney Webb. Cette prestigieuse école de formation économique qui s’est diversifiée par la suite a formé, dans un esprit fabien, des générations de dirigeants anglais, mais aussi de nombreux étudiants de part et d’autre de la planète. Ceux-ci sont souvent devenus par la suite des acteurs majeurs de la vie politique et économique de leurs pays. Ainsi, l’ancien président de la Commission européenne, Romano Prodi ; le président John Kennedy ; la reine du Danemark Margarethe II ; Pierre Trudeau (Premier ministre canadien) ; le lobbyiste et membre de plusieurs think tanks Richard Perle (« le prince des ténèbres ») ; le financier George Soros (fondateur des instituts Open Society) ; l’ancien conseiller de François Mitterrand, Erik Orsenna et même le chanteur des Rolling stones, Mike Jagger (il n’a fait qu’un an ! [40]), ont fréquenté les bancs de cette école. Cette dernière grâce à l’action de la société fabienne a contribué au formatage de nombreux esprits de part le monde. Cependant, l’influence de cette société a été variée, entre autres grâce à l’action d’un de ses membres, l’écrivain Herbert George Wells (1866-1946).
Imprégné de l’idéal fabien, H.G Wells a su développer ses vues dans de nombreux livres. Auteur à succès comme L’Homme invisible, La Machine à remonter le temps ou encore La Guerre des mondes, cet écrivain anglais a su répandre ses convictions dans un ouvrage paru en 1928, Open conspiracy (« conspiration ouverte ») [41] , prônant un Etat mondial sans classe, contrôlant tout (« une nouvelle communauté humaine » selon son expression), encourageant la réduction drastique de la population mondiale et la pratique de l’eugénisme. En fait, dès le début, H.G Wells a présenté ses théories dans un ouvrage méconnu et dont le titre correspond exactement à la formule maçonnique Ordo ab chao : La Destruction libératrice. Paru en 1914, cet ouvrage raconte l’histoire d’une guerre généralisée aboutissant à la création d’un Etat mondial constitué en 10 blocs (« 10 circonscriptions » selon la formule de l’auteur [42]). C’est dans ce livre – rappelons-le paru en 1914 – que l’on retrouve l’expression « Nouvel ordre mondial » [43]. Par la suite, H.G Wells a récidivé en publiant un livre en 1940 au titre sans équivoque : Le Nouvel ordre mondial [44].
Tous ses représentants fabiens fréquentaient et collaboraient de près ou de loin avec l’équipe de Cecil Rhodes puis de Lord Milner. Un véritable esprit de corps en faveur d’un but commun, un Etat mondial, animait ces différentes personnes. Ces élites anglo-saxonnes, qui ne sont que la suite logique de ces aristocraties commerciales du Moyen-Âge, ont continué à rassembler leurs forces au sein d’autres clubs comme la Pilgrim Society en 1902 à Londres et à New York [45]. La vitesse supérieure fut atteinte, en 1910, avec la création de la Round Table.
La Round Table et ses « enfants » [46]
La création de la Round Table [47], qui n’est finalement que l’héritière d’un passé multiséculaire de traditions mystiques, financières et élitistes, fut une étape décisive dans les préparatifs devant mener à un Etat mondial. En effet, sous l’impulsion de Lord Milner et de ses proches, cet institut haut de gamme fut créé en liaison avec les élites financières américaines afin d’assurer la prééminence du monde anglo-saxon devant aboutir à la création d’un Etat mondial. D’autres Round Tables furent créées dans tous les dominions de l’Empire britannique mais aussi aux Etats-Unis. Prenant la suite des ambitions de Cecil Rhodes, des financiers de renom encadraient l’équipe de Lord Milner comme Alfred Beit (1853-1906), Sir Abe Bailey (1864-1940) et la famille Astor. D’autres groupes se sont ajoutés au berceau du mondialisme animée par la Round Table : J.P Morgan [48], la banque Lazard ou encore les familles Rockefeller et Whitney [49].
Avant de continuer dans l’étude des « bonnes œuvres » de la Round Table, il s’avère nécessaire de faire le point suivant. Ces grandes familles du mondialisme, même animées par une finalité commune, n’en sont pas moins déchirées par des dissensions internes. On peut en relever essentiellement deux. La première est aussi vieille que le monde ; elle s’appelle rivalités internes. Les rivalités d’ambitions et d’ambitieux cherchant plus de pouvoir, plus d’influence et plus de richesses afin d’occuper les meilleurs places ont émaillées l’histoire de cette aristocratie commerciale. Ce phénomène est aussi vieux que l’histoire humaine. En revanche, le deuxième point est propre à la Round Table. En effet, sous l’apparente unité de vue se cachent deux courants de pensée. Dans les deux cas, ces courants poursuivent le même but : l’Etat mondial. Cependant, dans un cas, un courant défend le principe de la constitution d’un bloc anglo-saxon unifié (Empire britannique associé aux Etats-Unis) ; ce socle anglo-américain représentant la colonne vertébrale permettant au reste du monde de s’y agréger. Dans le deuxième cas, l’autre courant estime qu’il n’est pas nécessaire de privilégier la naissance d’un Empire anglo-saxon comme point d’ancrage à un monde unifié. Il prône plutôt l’émergence d’un monde où aucun pays ne serait en mesure d’imposer sa loi ou sa philosophie politique. Il s’agit pour les tenants de la deuxième voie de créer une sorte de « purée » générale unifiant l’humanité entière en un seul bloc et sans distinction aucune. Nous avons là l’opposition entre les tenants du mondialisme anglo-saxon à celui des partisans du mondialisme planétarien.
La Première Guerre mondiale fut une bascule d’un monde à un autre. Même s’il n’est pas possible d’évoquer dans le détail le rôle essentiel des élites anglo-américaines durant ce conflit [50], nous pouvons relever la mission déterminante du suédois Olof Aschberg (1877-1960) à la tête de la banque Nya Banken de Stockholm. Il fut le grand financier servant d’intermédiaire entre les élites de Wall Street et de la City d’un côté et les dirigeants bolcheviques de l’autre. Son surnom était le « banquier de la Révolution mondiale ». Comme le rappelle Antony Sutton, la banque d’Olof Aschberg avait une filiale à Londres, la Bank of North Commerce, dont le président Earl Grey appartenait tout simplement à l’équipe de Cecil Rhodes et de Lord Milner [51]. Ce dernier joua aussi un rôle capital au sein de l’oligarchie anglo-saxonne. En effet, outre son activité susmentionnée, c’est Lord Milner qui sut convaincre le Premier ministre Lloyd George de soutenir fermement la révolution bolchevique. Cette évolution capitale pour l’avenir du monde s’est faite suite à la visite à Londres, à la fin de l’année 1917, de William Boyce Thompson (1869-1930) accompagné d’un représentant de JP Morgan, Thomas W. Lamont (1870-1948) [52]. Membre du comité directeur de la Banque fédérale US (la Fed), W.B Thompson fut un agent au service de l’oligarchie au sein de la Croix-Rouge états-unienne présente à Petrograd en 1917. Cette couverture lui permit de fournir entre autres la somme énorme pour l’époque d’un million de dollars aux bolcheviques [53]. Sur le chemin du retour vers New York, il fit une halte à Londres pour soumettre un mémorandum à Lloyd George appelant au soutien de la révolution bolchevique. Lord Milner, grand admirateur de Karl Marx, ne fit qu’appuyer William Boyce Thompson dans sa démarche afin de faire plier Lloyd George. La révolution bolchevique n’aurait pas pu voir le jour sans l’action déterminante de l’oligarchie commerciale anglo-américaine [54].
La fin de la Première Guerre mondiale s’ouvrit sous les auspices des puissances commerciales anglo-saxonnes victorieuses et d’une France humainement et financièrement exsangue. Le Traité de Versailles n’assura pas la sécurité de la France face à une Allemagne amoindrie et dépendante largement des prêts anglo-saxons accordés à son économie. La paralysie de la France face aux grands argentiers anglo-saxons s’aggrava lorsque ces derniers accordèrent des prêts via les plans Dawes (1924) et Young (1928) qui, tout en plaçant l’économie allemande sous la dépendance des banques londoniennes et new-yorkaises [55], furent déterminants dans le renforcement de la puissance industrielle germanique. En effet, de gigantesques combinats de l’acier et de la chimie, indispensables pour faire la guerre, virent le jour (IG Farben et Vereinigte Stahlwerke) au cours de la décennie 1920. La défaite française en 1940 trouve son origine en partie à l’action des financiers anglo-saxons en faveur du redressement économique et technique de l’Allemagne (en particulier l’acier, l’essence synthétique et le caoutchouc) [56].
Parallèlement à cette politique, les élites anglo-américaines décidèrent de préparer dès les années 1918-1919 une mutation de la Round Table. En effet, pour des raisons de plus grande efficacité, il fut décidé de créer deux think tanks de part et d’autre des rives de l’Atlantique chargés d’être les moteurs de la politique étrangère des deux pays. Côté anglais, ce fut la création en 1919 sous l’égide de Lionel Curtis et collaborateur de Lord Milner du Royal Institute of International Affairs (RIIA, appelé aussi Chatham House) [57]. C’est ce même Lionel Curtis qui prônait un Commonwealth fédératif capable peu à peu d’intégrer différents pays du globe [58]. Ces objectifs étaient défendus aux Etats-Unis par Clarence Streit (1896-1986) [59], correspondant du New York Times auprès de la Société des Nations (bourse d’études Cecil Rhodes, promotion 1920) et le représentant états-unien du « groupe Milner », Frank Aydelotte [60]. Côté américain, il fut créé le Council on Foreign Relations (CFR) [61]en 1921 sous l’égide d’un personnage central, le colonel Edward Mandell House (1854-1938). Conseiller intime du président Wilson [62], ce personnage fut la plaque tournante entre le groupe Milner et les « grands » de Wall Street (JP Morgan, Vanderlip, Rockefeller, Warburg, …). Dans cette liste incomplète, nous pouvons relever le nom important de Paul Warburg qui fut à la tête de la réserve fédérale US (la Fed) dès sa création en 1913. Cette banque privée, indépendante du pouvoir central et responsable de l’émission monétaire [63], est un Etat dans l’Etat. Or, c’est le même Paul Warburg qui dirigea le CFR dès sa création. Nous avons affaire à un enchevêtrement de responsabilités de premier ordre au sein de l’oligarchie anglo-saxonne d’autant plus que nous serons obligé d’évoquer encore Paul Warburg dans le paragraphe suivant consacré à la Paneurope.
L’action du colonel House est à compléter en citant une œuvre maîtresse dans la mystique mondialiste, son livre intitulé Philip Dru, administrator [64]. Ecrit en 1912, cet ouvrage évoque un coup d’Etat par un officier de West Point (Philip Dru) qui impose une dictature aux Etats-Unis tout en supprimant la constitution du pays. A l’instar de Lord Milner, le colonel House n’hésite pas à évoquer ses convictions profondes en affirmant que son héros met en place « un socialisme tel que l’aurait rêvé Karl Marx ». Il évoque même dans le chapitre 52 l’idéal d’unification de tout le bloc Nord-américain. C’est chose acquise depuis le lancement officiel du projet à Waco au Texas en mars 2005 comme nous le présentions au début de ce texte. Force est de constater que ces élites ont annoncé la couleur des événements il y a plus de cent ans. La toile mondialiste a su renforcer son influence grâce à la naissance d’un institut appelé à jouer un rôle de premier plan dans la construction européenne : la Paneurope.
La Paneurope, tremplin du mondialisme
La création de la Paneurope est due à l’action d’un aristocrate autrichien née d’une mère japonaise, Richard de Coudenhove-Kalergi (1894-1972). L’objectif déclaré de Coudenhove était d’empêcher les horreurs de la Première Guerre mondiale de se reproduire. Cette intention louable n’était que l’arbre qui cachait la forêt. En effet, très tôt, Coudenhove indiqua clairement la direction prise par son mouvement en élaborant un rapport à la SDN présenté en 1925. Son but était d’unifier l’Europe afin de l’intégrer dans le cadre d’une organisation politique mondiale unifiée. Pour cela, il évoquait dans son rapport la nécessité de créer des « continents politiques », l’ensemble devant constituer une fédération de fédérations dans la pensée de l’auteur [65]. Ses affirmations fédéralistes rejoignent largement celles de la société fabienne. Continuant sur sa lancée, Coudenhove organise en 1926 le premier congrès paneuropéen à Vienne sous l’égide de son président d’honneur, le président du conseil Aristide Briand (1862-1932) [66]. C’est lors de ce congrès réunissant plusieurs nationalités [67] qu’il fut décidé de choisir un hymne européen, l’Ode à la joie de Beethoven [68], qui est devenu par la suite l’hymne de l’Union européenne. Les objectifs de la Paneurope sont clairement affichés dans le cadre des « Principes fondamentaux » qui stipulent entre autres : « (…) L’union paneuropéenne se déclare attachée au patriotisme européen, couronnement des identités nationales de tous les Européens. A l’époque des interdépendances et des défis mondiaux, seule une Europe forte et politiquement unie peut garantir l’avenir de ses peuples et entités ethniques. L’union paneuropéenne reconnaît l’autodétermination des peuples et le droit des groupes ethniques au développement culturel, économique et politique (…) » [69].
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, R. de Coudenhove-Kalergi réfugié aux Etats-Unis put enseigner dans le cadre d’un séminaire — Research for a postwar european federation (« recherche pour une fédération européenne d’après-guerre ») — favorable au fédéralisme européen à la New York University. De retour en Europe en 1946, il contribua largement à la création de l’Union parlementaire européenne permettant par la suite la création, en 1949, du Conseil de l’Europe [70]. Renforçant son influence sur tous les Etats, cette organisation européenne chapeaute des représentations nationales chargées de diffuser l’idéal de son fondateur [71] qui, après avoir reçu en 1950 la plus haute distinction européiste le Prix Charlemagne [72], a passé le relais à Otto de Habsbourg en 1972 puis à Alain Terrenoire.
On peut mieux comprendre l’impact de la Paneurope en s’intéressant au nerf de la guerre : l’argent. Les sources de financement de cet institut expliquent les profondes connivences de son dirigeant avec les autres acteurs du mondialisme. En effet, outre des mécènes industriels et financiers, R. de Coudenhove-Kalergi bénéficia du soutien du banquier Max Warburg, représentant de la banque allemande à Hambourg. Comme nous l’avons vu ci-dessus, son frère Paul (la branche états-unienne) était à la tête de la Fed et du CFR. On comprend tout de suite que R. de Coudenhove-Kalergi eut carte blanche pour coopérer avec les milieux financiers de Wall Street et leurs homologues londoniens. Cette connivence entre le fondateur de la Paneurope et les autres milieux mondialistes était d’autant plus grande que Max Warburg était membre du comité directeur d’IG Farben Allemagne tandis que son frère, Paul Warburg, était membre de la branche US d’IG Farben [73].
L’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir, comme l’explique Antony Sutton, s’explique par les nombreux soutiens des industriels et financiers anglo-saxons via leurs homologues allemands. Dans cette affaire, le directeur de la Reichsbank, Hjalmar Schacht (1877-1970), fut un intermédiaire de première main. Son action fut d’autant plus profonde qu’il fut le ministre de l’Economie du IIIè Reich de 1934 à 1939. Le relèvement économique de l’Allemagne dû à son action permit à Hitler de poursuivre une politique qu’il n’aurait jamais pu exercer sans la remise à niveau du pays. De tels méfaits auraient dû le conduire à la peine de mort lors du procès de Nuremberg. Il n’en fut rien puisqu’il fut acquitté. En fait, Hjalmar Schacht était lié fortement à l’aristocratie commerciale anglo-saxonne. Son père, l’Etats-unien William Schacht, avait travaillé 30 ans au sein de la filiale d’Equitable Life Assurance de Berlin [74]. Son fils était donc dès sa naissance dans le sérail du système mondialiste. Ceci est encore plus renforcé lorsqu’on sait que Hjalmar Schacht était depuis 1918 au comité directeur de la Nationalbank für Deutschland (« Banque nationale d’Allemagne »), au côté du banquier Emil Wittenberg qui était en même temps membre du comité directeur de la première banque soviétique créée en 1922, la Ruskombank [75]. Celle-ci était dirigée par le banquier suédois … Olof Aschberg [76] précédemment vu. Pour continuer dans le tournis, nous pouvons préciser que le directeur de la section étrangère Ruskombank, l’Etats-unien Max May [77], était le vice-président de Guaranty Trust Company, une filiale d’un des piliers de Wall Street, JP Morgan [78]. Dans cette affaire, un haut représentant américain de Wall Street travaillait donc au sein de l’élite bancaire soviétique. Pour compléter le tout, la collaboration d’Hjalmar Schacht avec ce milieu était renforcée par ses liens d’amitié avec le patron de la banque d’Angleterre Norman Montagu. On comprend mieux qu’Hjalmar Schacht [79] n’ait pas été vraiment inquiété au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Le soutien apporté par cette aristocratie commerciale et apatride anglo-saxonne au communisme, au nazisme ainsi qu’à la prise du pouvoir par Franklin Delano Roosevelt [80], relaté dans la trilogie Wall Street d’Antony Sutton, était aussi des formes d’expériences de laboratoires agissant dans un cadre local (Union soviétique, Allemagne nazie et Etats-Unis [81]). Sous une appellation différente, Antony Sutton en conclut que ces idéologies, appelées diversement « socialisme soviétique », « socialisme collectif » (pour le national-socialisme) et « socialisme de la nouvelle donne » (New Deal), n’étaient que des mises en forme d’un socialisme monopolistique ; idéal d’organisation qui doit désormais voir le jour à l’échelle planétaire dans le cadre du « nouvel ordre mondial ». La guerre de 1939-1945 résultant de tout ce travail d’arrière-fond permit le basculement vers un autre monde ; l’instauration de deux blocs apparemment antagonistes obéissant parfaitement au principe hégélien de la thèse et de l’antithèse. Cependant, ces deux mondes étant irrigués par les mêmes sources financières, il était possible de poser les jalons devant permettre la réalisation de l’Etat mondial.
L’après 1945, des lendemains qui chantent
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, nous pouvons relever trois dates essentielles dans l’immédiate après-guerre : 1946 ; 1947 et 1948. C’est le Premier ministre britannique, Winston Churchill qui a relancé l’idée d’unification de l’Europe dans un discours prononcé à Zürich, le 19 septembre 1946. En effet, il n’hésita pas à affirmer : « Il nous faut édifier une sorte d’Etats-Unis d’Europe » [82]. Ces propos ravirent Richard de Coudenhove-Kalergi qui était soutenu par Churchill. Le fondateur de la Paneurope s’activant de son côté à la relance de l’idéal européen exposa l’histoire de son oeuvre et des projets à accomplir dans un ouvrage intitulé J’ai choisi l’Europe. Dans ce livre, Coudenhove bénéficia de la préface de … Winston Churchill.
La deuxième étape avec la réunion à Montreux en Suisse, en août 1947, constitue un passage décisif vers le renforcement des fondations de l’Etat mondial en préparation. En effet, divers représentants européens [83] et états-uniens [84] acquis aux principes d’un fédéralisme mondial se sont accordés pour créer deux instituts, sous l’égide du juriste suisse Max Habicht [85], dont l’efficacité se fait largement sentir : le « Mouvement fédéraliste mondial » (World federalist movement, WFM) et l’ « Union des fédéralistes européens » (Union of European Federalists, UEF).
Le WFM a présenté sa magna carta, lors de la réunion de Montreux, favorable à l’établissement de principes clefs afin d’instaurer un Etat mondial à base fédérative. Force est de constater que 63 ans après leurs formulations, leurs vœux sont largement exaucés. Il est, en effet, affirmé que « Nous, fédéralistes mondiaux, sommes convaincus que la création de la confédération mondiale est le problème capital de notre temps. Tant qu’il n’aura pas été résolu, toutes les autres questions — nationales ou internationales — resteront sans réponses valables. Ce n’est pas entre la libre entreprise et l’économie dirigée, le capitalisme et le communisme qu’il s’agit de choisir, c’est entre le fédéralisme et l’impérialisme ». Dans la foulée, cette Déclaration propose entre autres les principes suivants : « limitation des souverainetés nationales » avec « transfert à la Confédération des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire », « création d’une force armée supra-nationale » ; en précisant en particulier ce fait d’une très grande actualité en ce début de XXIè siècle qu’ « une juste perspective fédéraliste doit intégrer les efforts faits sur les plans régional et fonctionnel. La formation d’unions régionales (ndlr : souligné par nous) — dans la mesure où elles ne constituent pas une fin en soi et ne risquent pas de se cristalliser en blocs — peut et doit contribuer au bon fonctionnement de la Confédération mondiale ». A la fin de cette Déclaration, il est précisé de favoriser la création d’une « Assemblée constituante mondiale » [86].
Parallèlement à la création du WFM, l’Union des fédéralistes européens (UEF) vit le jour à Montreux. Cependant, des travaux d’avant-garde avaient déjà préparé le terrain. En effet, sous l’influence de la Paneurope de R. de Coudenhove-Kalergi, il fut fondé en 1934 Europa Union défendant l’idéal d’une Europe unifiée selon le principe fédéral et inspiré du modèle suisse [87]. Quatre ans plus tard, en novembre 1938, fut créée sous l’influence des fabiens Lord Lothian et Lionel Curtis, Federal Union [88]. Cette dernière est une branche de l’UEF au même titre que le sont les différentes « filiales » française (l’UEF France), allemande (Europa Union Deutschland), italienne (UEF Italie) etc. Précisons que, pareil au principe des poupées russes, l’UEF est une branche du World Federalist Movement (WFM) [89]. Par conséquent, nous avons là un institut européen oeuvrant en faveur du fédéralisme et qui épouse en même temps les travaux du WFM mais à l’échelle planétaire. Pourquoi est-il si important d’évoquer la mission de l’UEF ? Cet institut fédéraliste est dirigé par l’Anglais Andrew Duff, député au Parlement européen sous l’étiquette des « démocrates libéraux » [90]. Il est membre aussi du European Council on Foreign Relations (l’ECFR, « Conseil européen des relations étrangères ») [91] créé en 2007 [92], jumeau européen du CFR états-unien fondé en 1921. Andrew Duff est aussi celui qui, en collaboration étroite avec la Fondation Bertelsmann et le député autrichien Johannes Voggenhuber, a permis la relance du projet de constitution européenne après l’échec des référendums français et hollandais en 2005 [93]. Le Traité de Lisbonne n’aurait pas pu voir le jour — du moins plus difficilement — sans l’appui et les convictions d’Andrew Duff. Par ailleurs, force est de constater que l’influence outre-tombe d’un Cecil Rhodes et d’un Lord Milner s’est faite sentir lors de l’élaboration de la constitution européenne (dite « Constitution Giscard » prélude au Traité de Lisbonne) en 2003-2004. En effet, le « groupe Milner » et les fabiens ont toujours été favorables à l’unification de l’Europe à condition que cela se fasse sous direction anglo-saxonne. Au cours des deux guerres mondiales, les tentatives d’unité européenne sous direction allemande, puissance terrestre, ne pouvaient pas être acceptées par Londres et par Washington car la thalassocratie anglo-saxonne se retrouvait exclue des affaires du vieux continent. Richard de Coudenhove-Kalergi l’avait parfaitement compris à la lecture de son discours en 1950. Par conséquent, il est utile de s’intéresser au secrétaire général chargé de téléguider les travaux de la « Constitution Giscard », l’Anglais John Kerr. Son Curriculum vitae révèle qu’il est à la tête d’une compagnie pétrolière, la Royal Dutch Shell, et qu’il a été aussi ambassadeur de Grande-Bretagne aux Etats-Unis. Ses liens avec l’aristocratie commerciale anglo-saxonne révèlent aussi qu’il est membre du comité directeur chargé du recrutement des élites dans le cadre des « bourses d’études Cecil Rhodes » [94]. Comme on peut le constater, la réussite de l’entreprise mondialiste est une affaire de temps ; mais ils y arrivent.
Enfin, le Congrès de la Haye (7-10 mai 1948) sous la présidence d’honneur de Winston Churchill et réunissant près de 800 militants pro-européens [95] a posé les premiers fondements d’une Europe unifiée. La figure de proue de ce Congrès fut le secrétaire général Joseph Retinger (1888-1960). Les vrais acteurs de l’histoire sont souvent dans les coulisses. C’est le cas de Retinger travaillant au service du CFR et du RIIA dont l’action fut déterminante dans le développement des structures mondialistes [96]
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Pierre Hillard est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.
Avec la ratification du Traité de Lisbonne par les 27 Etats européens, l’élection d’Herman van Rompuy à la présidence du Conseil européen et de Catherine Ashton comme Haut-représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, le 19 novembre 2009, marque un tournant décisif dans les ambitions mondialistes. L’Union européenne (l’UE) se voit dotée progressivement d’un visage politique et d’un « numéro de téléphone » pour reprendre l’expression d’Henry Kissinger. Certes, de nouveaux réglages — une forme de rodage — s’avèrent nécessaires afin de véritablement asseoir cette union régionale. En effet, des rivalités continuent à perdurer entre le président du Conseil européen, le président de la Commission européenne et la présidence tournante de six mois. Cette situation agace profondément l’administration Obama [1]. Cependant, dotée de la personnalité juridique et d’une complète primauté du droit européen sur le droit national, l’Union européenne peut prétendre (réussir ?) devenir un acteur de la scène internationale. Il serait faux d’affirmer que cette nouvelle vocation se fera dans une complète indépendance par rapport au reste du monde. En fait, les élites européistes soutenues par l’oligarchie financière avancent en liaison et en communion d’esprit avec toutes les autres formes d’unions régionales en cours d’élaboration sur la planète.
En effet, l’Union européenne n’est qu’une composante d’un vaste programme conduisant à l’émergence de blocs continentaux dotés chacun d’une monnaie, d’une citoyenneté, d’un parlement unique, etc ; l’ensemble de ces blocs étant appelé à constituer une gouvernance mondiale. Nous pouvons relever les unions régionales suivantes en formation :
- La Communauté Economique Eurasiatique (CEEA ou Eurasec pour Eurasian Economic Community) [2] : créée en octobre 2000 et réunissant plusieurs pays de l’ancien bloc soviétique (Russie, Kazakhstan, Biélorussie, …), elle poursuit l’objectif de créer une union douanière [3] à partir de 2010 avec l’idée d’une monnaie régissant l’ensemble appelé « evraz » [4] ou « euras » ou encore « eurasia » (le nom de cette monnaie peut encore changer) [5].
- L’Union des nations sud-américaines (UNASUR) [6] : créée en mai 2008, elle entend passer d’une logique sub-régionale à une identité régionale en fusionnant en une seule organisation le Mercosur et la Communauté andine, c’est-à-dire en réunissant tous les Etats du continent sud-américain (à l’exception de la Guyane française, et des îles britanniques Sandwich et Malouines). L’idéal poursuivi est de réussir la mise sur pied d’un parlement, d’une monnaie unique [7] et d’une citoyenneté commune. L’UNASUR entretient des liens privilégiés avec son modèle européen dans le cadre d’une assemblée parlementaire euro-latino américaine appelée EUROLAT [8].
- Le Système d’intégration centre-américain (SICA) [9] : créé en décembre 1991, ce groupe de pays centre-américains poursuit les mêmes objectifs cités ci-dessus, en particulier la création d’une monnaie unique suite au 33è congrès tenu à San Pedro Sula (Honduras) en décembre 2008.
- Le lancement de « l’Organisation de l’Unité Africaine » (OUA) [10] en 1963 a permis de passer à la vitesse supérieure, à partir des années 1999-2000, avec la création de l’Union Africaine (l’UA, à Durban en juillet 2002) et du « Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique » (NEPAD) [11]. Les objectifs (commission, parlement panafricain, cour africaine des droits de l’homme, etc) se calquent sur le modèle européen [12].
- Le Conseil de coopération du Golfe (Golf cooperation council, GCC) [13] : créé en 1981, il tend à une union de plus en plus étroite entre les Etats du Golfe (Bahrein, Koweït, Oman, Qatar, Arabie Saoudite et Emirat arabes unis). Une monnaie commune est prévue vers 2010/2011. Le nom avancé par certains est « Khaleeji ». Cependant, même si le principe d’unité monétaire est retenu, l’appellation de cette monnaie n’est pas assurée [14].
- Une union Nord-américaine a été lancée en mars 2005 au Texas (Waco) entre les chefs d’Etat états-unien, canadien et mexicain dans le cadre du PSP (Partenariat pour la Sécurité et la prospérité) [16]. L’objectif déclaré est d’aboutir, théoriquement au cours de l’année 2010, à l’instauration d’un périmètre politique, économique et militaire unifié entre les trois Etats [17]. Une unité monétaire appelée « amero » ou « dollar nord-américain » (la désignation de cette nouvelle monnaie n’est pas assurée) doit remplacer le dollar US et canadien ainsi que le peso mexicain [18]. Cette mutation passe par un effondrement du dollar et, par ricochet, du système financier et monétaire mondial. Cette crise systémique globale (politique, financière, monétaire et géopolitique) se renforce en ce début de l’année 2010 afin de favoriser l’arrivée de ce nouvel ordre mondial tant désiré par les thuriféraires du système.
Enfin, il est prévu théoriquement pour 2015 l’instauration d’un bloc euro-atlantique unifié politique, économique et militaire [19]. Nous pouvons signaler que le Parlement européen a adopté une résolution, le 26 mars 2009, traitant de « l’état des relations transatlantiques après les élections qui ont eu lieu aux Etats-Unis ». Cette résolution a le mérite de rappeler tous les accords politiques, économiques et militaires conclus de part et d’autre des rives de l’Atlantique afin d’aboutir à une union transatlantique [20].
Cette liste ne serait pas complète sans évoquer un événement majeur passé sous silence par la presse française. En effet, lors du sommet de l’Aquila en Italie (8-10 juillet 2009), les chefs d’Etat ont traité divers dossiers (crise économique, climat, …). Cependant, lors d’une rencontre avec les journalistes, le président russe Medvedev s’est plu à présenter un prototype de monnaie mondiale sous la forme d’une pièce fabriquée en Belgique sur laquelle était gravée en anglais « unité dans la diversité » [21]. Cette présentation constitue un tournant majeur. Pour la première fois, un chef d’Etat a présenté un exemplaire d’une monnaie en mesure d’être la référence unique de l’humanité toute entière [22]. Ce geste complète les propos d’Herman van Rompuy qui, lors de son discours de remerciements après sa nomination au poste de président du Conseil de l’Union européenne, n’a pas hésité à prononcer ces paroles lourdes de sens : « 2009 est aussi la première année de la gouvernance mondiale avec l’instauration du G20 en plein crise financière » [23].
Cette affirmation — juste de la part d’un partisan de la gouvernance mondiale — doit nous amener à réfléchir et à nous poser la question suivante : comment en est-on arrivé là ? En effet, la description de ces diverses unions régionales plus ou moins avancées dans le cadre d’une autorité unique — avec éclatement interne des Etats qui les composent [24] — n’est pas le fruit du hasard. En fait, cette mutation résulte d’un très long travail de fond de la part des oligarchies financières [25] et de groupes élitistes politiques dans le cadre de think tanks ou de fondations.
L’oligarchie anglo-saxonne et ses princes
Le public francophone est malheureusement ignorant des vrais acteurs de la politique mondiale, ces derniers exerçant leurs talents plus dans les coulisses que sur la scène politicienne. Pour mieux comprendre la situation désastreuse dans laquelle les défenseurs de la cause nationale se trouvent en ce début de XXIè siècle, il est nécessaire de rappeler dans ses grands traits le rôle éminemment important de la puissance financière et aristocratique anglo-saxonne. Celle-ci a toujours constitué un Etat dans l’Etat. On peut situer sa prise du pouvoir suite à l’instauration de la « Grande Charte » du 15 juin 1215. Après la défaite du roi Jean Sans Terre d’Angleterre, le 27 juillet 1214 à Bouvines face au roi Philippe Auguste, les barons anglais ont arraché des privilèges politiques et financiers. Désormais, la couronne britannique est obligée de composer et de collaborer avec une caste qui allie force, puissance financière et ambitions commerciales. Dès cette époque, une élite avide, revendicatrice et orgueilleuse est née. Elle est à l’origine de l’existence de ces groupes de pressions (ou lobbies) qui, par des voies aussi diverses que la finance, le renseignement ou les médias, exercent des pressions sur le pouvoir politique. Ce dernier dépendant largement d’appuis et de monnaie sonnante et trébuchante pour son maintien au pouvoir est dans l’obligation absolue de tenir compte des avis et des conseils émanant de cette caste. Les think tanks (« instituts de recherche » ; la traduction est cependant impropre), fondations et groupes élitistes sont la suite logique d’un état d’esprit élitiste et mercantile. Ces cénacles sont devenus les centres incontournables d’une minorité active conditionnant l’avenir du monde anglo-saxon puis, de proche en proche, de l’univers entier. Contrairement à la conception politique française qui soumet toute activité à celle de l’Etat, ces organisations politico-commerciales ne dépendent plus d’une autorité nationale. Très tôt, elles ont exercé leurs talents. Dès le Moyen-Âge, des compagnies comme les London Staplers, les London Mercers Company ou encore la British East India Company (la BEIC au 17è siècle) ont été les fers de lance de l’impérialisme britannique. Ainsi, l’aristocratie commerciale s’est transmises le flambeau de la conquête et de la maîtrise des richesses de génération en génération. « Toujours plus » pour reprendre une expression de François de Closets.
La défaite française en Amérique du Nord conduisant au Traité du 10 février 1763 peut être considéré comme l’acte de naissance de la montée en puissance de l’oligarchie britannique. En effet, la perte de la Nouvelle France donne à la Couronne britannique tout un continent aux richesses inouïes et presque vide d’habitants. L’incapacité de la monarchie française à peupler ces vastes territoires et à les intégrer à la sphère de la civilisation gréco-romaine fait basculer tout cet espace sous la coupe anglo-saxonne. Mâtinées d’un tour d’esprit messianique, les élites conquérantes américaines en liaison avec leurs homologues britanniques sont prêtes à imposer leur modèle au monde entier. Après les guerres de la Révolution et la défaite de Napoléon I en 1815, la puissance anglo-saxonne n’a plus de rival sur les mers. Puissance démographique, peuplement de vastes territoires en Amérique du Nord, en Afrique australe, en Australie et en Nouvelle-Zélande, contrôle de points stratégiques partout dans le monde (Gibraltar, Hong Kong, …), mainmise de territoires sur presque tous les continents, technologie de pointe et secteur bancaire performant permettent à ces aristocraties commerciales de Londres et de New-York de rêver à un contrôle du monde sous les auspices de la City et de Wall Street. Un homme a été la figure de proue de cet idéal : Cecil Rhodes.
Cecil Rhodes (1853-1902) [26]
Ce grand défenseur de l’Empire britannique émigre en Afrique australe où sa personnalité et ses qualités intellectuelles hors normes lui permettent de faire fortune dans le diamant. Il est à l’origine de la création de l’industrie diamantaire De Beers en liaison et avec l’appui de Nathaniel Mayer Rothschild (1840-1915). Sa fortune colossale lui ouvrant les portes de la colonie britannique, Cecil Rhodes pose les jalons permettant à l’Etat Sud-africain (dominion de l’Empire britannique) de prendre forme quelques années après sa mort en 1910. Son influence financière et politique lui permet de contrôler des territoires à qui il donne son nom : la Rhodésie. Divisés plus tard en Rhodésie du Nord et Rhodésie du Sud, ces Etats sont devenus la Zambie et le Zimbabwe. Cependant, sa grande idée coloniale est de réaliser une immense voie de chemin de fer partant du Cap jusqu’au Caire. Dans sa défense de l’Empire britannique, les voies de communications constituent un enjeu capital pour la mise en valeur des richesses de toute sorte. Le développement des voies de communications (sous toutes ces formes [27]) est le passage obligatoire pour le bon fonctionnement de tout Empire. Ce précepte est d’une très grande actualité en ce début de XXIè siècle [28]. Les voies de communications constituent les artères irriguant l’empire commercial et politique.
Au-delà du bon fonctionnement de l’Empire britannique, un idéal supérieur taraude Cecil Rhodes. En effet, convaincu de la supériorité de la « race » anglo-saxonne, il conçoit une politique afin d’assurer cette prééminence : l’union de tous les pays anglo-saxons ou, plus exactement, l’instauration d’un bloc réunissant l’Empire britannique et les Etats-Unis d’Amérique. L’ensemble doit constituer pour lui le socle permettant la naissance d’un Etat mondial animé des principes et de la philosophie de l’aristocratie commerciale anglo-saxonne. Afin d’y parvenir, il estime nécessaire de recruter des personnalités supérieures au sein des universités qui, animées du même idéal, seront soutenues pour occuper les postes clefs et aussi divers que l’économie, la finance, l’armée, l’éducation, le renseignement ou encore le journalisme. Ainsi, pareil à un corps d’armée, ces différentes personnes véritables jésuites du mondialisme convergeront vers le même but afin de former les esprits dans leurs pays respectifs tout en développant les structures politico-économiques conduisant à l’émergence de cet Etat commercial mondial. Dans son esprit, cette ambition titanesque et de très longue haleine passe par la création des « bourses d’études Cecil Rhodes » (Rhodes Scholarships). Cecil Rhodes n’a pas eu le temps de voir la concrétisation de cet idéal de son vivant. Ce n’est qu’en 1904 que ses proches collaborateurs lancent les premières bourses d’études portant son nom à l’université d’Oxford. Le sociologue français, Auguste Comte, disait que « les morts gouvernent les vivants ». Cette formule peut largement s’appliquer à Cecil Rhodes. Ses concepts ont forgé le monde du XXè siècle et du début XXIè siècle. Sans tous les citer, nous pouvons relever parmi les bénéficiaires des bourses d’études Cecil Rhodes : le Premier ministre australien Bob Hawke (1981/1993) ; James Wolsey, directeur de la CIA (1993/1995) ; Wesley Clarke, patron de l’OTAN au cours de la décennie 1990 et acteur majeur de la destruction de la Yougoslavie en mars 1999 ; le président Bill Clinton (promotion 1968) ou encore James William Fullbright (sénateur de l’Arkansas et grande figure de la politique états-unienne) [29].
La politique de Cecil Rhodes n’aurait pas pu prendre l’ampleur que l’on sait sans l’action de ses proches collaborateurs. Là aussi, nous ne pouvons pas citer la liste fort conséquente à la lecture d’Anglo-American Etablishment de Carroll Quigley. Les hommes entourant Cecil Rhodes se caractérisent par un fait majeur ; ils occupent les secteurs clefs de la société britannique dans la deuxième moitié du XIXè siècle [30]. Ils ont déterminé l’avenir du monde d’une manière implacable. Dans cette longue liste, nous retiendrons trois personnages.
Une des figures de proue, successeur et fils spirituel de Cecil Rhodes s’appelait Alfred Milner (1854-1925, appelé aussi Lord Milner). Parmi ses nombreuses activités comme par exemple directeur de la London Joint Stock Bank, il fut le chef du cabinet de guerre du Premier ministre Lloyd George durant le conflit de 1914-1918. Durant cette guerre mondiale, un événement déterminant pour les générations futures se joua en novembre 1917. En effet, la « Déclaration Balfour » (Arthur James Balfour, homme politique britannique) affirmait sous l’égide du gouvernement britannique la reconnaissance d’un foyer juif en Palestine. Cette reconnaissance fut officialisée directement par une lettre adressée à Walther Rotschild qui était un intermédiaire avec le mouvement sioniste en Grande-Bretagne. En réalité, le véritable rédacteur de cette déclaration était Alfred Milner. Comme l’explique Carroll Quigley, la « Déclaration Balfour » devrait en fait s’appeler la « Déclaration Milner » [31].
Philipp Kerr (1882-1940, devenu lord Lothian) fut le secrétaire privé de Lloyd George. Autant dire qu’il était au cœur des échanges politiques autour du Premier ministre anglais et était une courroie de transmission pour l’ensemble du « groupe Milner » [32]. Par la suite, il fut ambassadeur du Royaume-Uni à Washington.
Enfin, nous pouvons évoquer Lionel Curtis (1872-1955). Outre sa participation aux travaux du Traité de Versailles, il est l’auteur de l’expression « Commonwealth of nations » dont l’application date de 1948. Comme le révèle Carroll Quigley, cette expression est le résultat de travaux dont le but était de préparer l’Empire britannique aux mutations politiques conduisant à une organisation mondiale. Ces travaux appelant à un Commonwealth remontent à 1916 [33]. Enfin, précisons que Lionel Curtis a joué un rôle déterminant, en 1919, dans la création du think tank anglais, le Royal Institute of International Affairs (RIIA appelé aussi Chatham House).
La compréhension de la mécanique mondialiste se doit d’être étudiée comme un immense puzzle. Il faut passer en revue chaque pièce de ce puzzle puis ensuite les réunir afin d’avoir une vue d’ensemble. C’est pourquoi, nous passons à un autre pan du système en rappelant au lecteur qu’il doit conserver à l’esprit ces différents éléments afin de reconstituer ensuite le tout. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut comprendre la « Bête ».
La société fabienne (Fabian society) [34]
La société fabienne [35] est un institut qui a vu le jour à Londres en 1884 sous l’impulsion de politique anglais comme Sydney Webb (1859-1947) et de son épouse, Béatrice Webb, ou encore de l’écrivain irlandais George Bernard Shaw (1856-1950). L’avant-garde de cette société se fit sous l’influence de promoteur du socialisme comme Robert Owen (1771-1858) [36] qui transmit ses idées à John Ruskin (1819-1900, professeur à l’université d’Oxford [37] et qui influença Cecil Rhodes) [38]. D’autres personnes imprégnées d’un idéal socialiste chrétien comme Frederik Derrison Maurice (1805-1872) ont posé les jalons au cours du XIXè siècle ouvrant la voie à la fondation de la société fabienne. Le choix de « fabien » (fabian) s’explique puisqu’il se réfère au général romain de l’époque des guerres puniques (vers – 200 av - JC), Fabius Cunctator (c’est-à-dire le « temporisateur »). Face au général carthaginois Hannibal, le militaire romain pratiquait la politique de guérilla qui consistait à ne pas brusquer les choses afin d’atteindre son but. C’est cette méthode de changement en douceur mais implacable qui est la marque de fabrique de la société fabienne. Celle-ci défend le principe d’une société sans classe devant conduire à la synthèse du socialisme (l’Etat providence) et du capitalisme (les lois du marché), le tout devant aboutir à la mise en forme d’une économie monopolistique dans un cadre étatique mondial. Afin de répondre aux ambitions de cette société, ses dirigeants estiment qu’il faut y aller pas à pas ou, selon leur expression, par « graduation ». L’influence de cette société est immense car de nombreux politiques anglais ont été membres de la société fabienne [39]. Cependant, cette influence a été d’autant plus importante que cette société a été à l’origine de la création de la London School of Economics (LES) en 1895 sous l’impulsion de Sydney Webb. Cette prestigieuse école de formation économique qui s’est diversifiée par la suite a formé, dans un esprit fabien, des générations de dirigeants anglais, mais aussi de nombreux étudiants de part et d’autre de la planète. Ceux-ci sont souvent devenus par la suite des acteurs majeurs de la vie politique et économique de leurs pays. Ainsi, l’ancien président de la Commission européenne, Romano Prodi ; le président John Kennedy ; la reine du Danemark Margarethe II ; Pierre Trudeau (Premier ministre canadien) ; le lobbyiste et membre de plusieurs think tanks Richard Perle (« le prince des ténèbres ») ; le financier George Soros (fondateur des instituts Open Society) ; l’ancien conseiller de François Mitterrand, Erik Orsenna et même le chanteur des Rolling stones, Mike Jagger (il n’a fait qu’un an ! [40]), ont fréquenté les bancs de cette école. Cette dernière grâce à l’action de la société fabienne a contribué au formatage de nombreux esprits de part le monde. Cependant, l’influence de cette société a été variée, entre autres grâce à l’action d’un de ses membres, l’écrivain Herbert George Wells (1866-1946).
Imprégné de l’idéal fabien, H.G Wells a su développer ses vues dans de nombreux livres. Auteur à succès comme L’Homme invisible, La Machine à remonter le temps ou encore La Guerre des mondes, cet écrivain anglais a su répandre ses convictions dans un ouvrage paru en 1928, Open conspiracy (« conspiration ouverte ») [41] , prônant un Etat mondial sans classe, contrôlant tout (« une nouvelle communauté humaine » selon son expression), encourageant la réduction drastique de la population mondiale et la pratique de l’eugénisme. En fait, dès le début, H.G Wells a présenté ses théories dans un ouvrage méconnu et dont le titre correspond exactement à la formule maçonnique Ordo ab chao : La Destruction libératrice. Paru en 1914, cet ouvrage raconte l’histoire d’une guerre généralisée aboutissant à la création d’un Etat mondial constitué en 10 blocs (« 10 circonscriptions » selon la formule de l’auteur [42]). C’est dans ce livre – rappelons-le paru en 1914 – que l’on retrouve l’expression « Nouvel ordre mondial » [43]. Par la suite, H.G Wells a récidivé en publiant un livre en 1940 au titre sans équivoque : Le Nouvel ordre mondial [44].
Tous ses représentants fabiens fréquentaient et collaboraient de près ou de loin avec l’équipe de Cecil Rhodes puis de Lord Milner. Un véritable esprit de corps en faveur d’un but commun, un Etat mondial, animait ces différentes personnes. Ces élites anglo-saxonnes, qui ne sont que la suite logique de ces aristocraties commerciales du Moyen-Âge, ont continué à rassembler leurs forces au sein d’autres clubs comme la Pilgrim Society en 1902 à Londres et à New York [45]. La vitesse supérieure fut atteinte, en 1910, avec la création de la Round Table.
La Round Table et ses « enfants » [46]
La création de la Round Table [47], qui n’est finalement que l’héritière d’un passé multiséculaire de traditions mystiques, financières et élitistes, fut une étape décisive dans les préparatifs devant mener à un Etat mondial. En effet, sous l’impulsion de Lord Milner et de ses proches, cet institut haut de gamme fut créé en liaison avec les élites financières américaines afin d’assurer la prééminence du monde anglo-saxon devant aboutir à la création d’un Etat mondial. D’autres Round Tables furent créées dans tous les dominions de l’Empire britannique mais aussi aux Etats-Unis. Prenant la suite des ambitions de Cecil Rhodes, des financiers de renom encadraient l’équipe de Lord Milner comme Alfred Beit (1853-1906), Sir Abe Bailey (1864-1940) et la famille Astor. D’autres groupes se sont ajoutés au berceau du mondialisme animée par la Round Table : J.P Morgan [48], la banque Lazard ou encore les familles Rockefeller et Whitney [49].
Avant de continuer dans l’étude des « bonnes œuvres » de la Round Table, il s’avère nécessaire de faire le point suivant. Ces grandes familles du mondialisme, même animées par une finalité commune, n’en sont pas moins déchirées par des dissensions internes. On peut en relever essentiellement deux. La première est aussi vieille que le monde ; elle s’appelle rivalités internes. Les rivalités d’ambitions et d’ambitieux cherchant plus de pouvoir, plus d’influence et plus de richesses afin d’occuper les meilleurs places ont émaillées l’histoire de cette aristocratie commerciale. Ce phénomène est aussi vieux que l’histoire humaine. En revanche, le deuxième point est propre à la Round Table. En effet, sous l’apparente unité de vue se cachent deux courants de pensée. Dans les deux cas, ces courants poursuivent le même but : l’Etat mondial. Cependant, dans un cas, un courant défend le principe de la constitution d’un bloc anglo-saxon unifié (Empire britannique associé aux Etats-Unis) ; ce socle anglo-américain représentant la colonne vertébrale permettant au reste du monde de s’y agréger. Dans le deuxième cas, l’autre courant estime qu’il n’est pas nécessaire de privilégier la naissance d’un Empire anglo-saxon comme point d’ancrage à un monde unifié. Il prône plutôt l’émergence d’un monde où aucun pays ne serait en mesure d’imposer sa loi ou sa philosophie politique. Il s’agit pour les tenants de la deuxième voie de créer une sorte de « purée » générale unifiant l’humanité entière en un seul bloc et sans distinction aucune. Nous avons là l’opposition entre les tenants du mondialisme anglo-saxon à celui des partisans du mondialisme planétarien.
La Première Guerre mondiale fut une bascule d’un monde à un autre. Même s’il n’est pas possible d’évoquer dans le détail le rôle essentiel des élites anglo-américaines durant ce conflit [50], nous pouvons relever la mission déterminante du suédois Olof Aschberg (1877-1960) à la tête de la banque Nya Banken de Stockholm. Il fut le grand financier servant d’intermédiaire entre les élites de Wall Street et de la City d’un côté et les dirigeants bolcheviques de l’autre. Son surnom était le « banquier de la Révolution mondiale ». Comme le rappelle Antony Sutton, la banque d’Olof Aschberg avait une filiale à Londres, la Bank of North Commerce, dont le président Earl Grey appartenait tout simplement à l’équipe de Cecil Rhodes et de Lord Milner [51]. Ce dernier joua aussi un rôle capital au sein de l’oligarchie anglo-saxonne. En effet, outre son activité susmentionnée, c’est Lord Milner qui sut convaincre le Premier ministre Lloyd George de soutenir fermement la révolution bolchevique. Cette évolution capitale pour l’avenir du monde s’est faite suite à la visite à Londres, à la fin de l’année 1917, de William Boyce Thompson (1869-1930) accompagné d’un représentant de JP Morgan, Thomas W. Lamont (1870-1948) [52]. Membre du comité directeur de la Banque fédérale US (la Fed), W.B Thompson fut un agent au service de l’oligarchie au sein de la Croix-Rouge états-unienne présente à Petrograd en 1917. Cette couverture lui permit de fournir entre autres la somme énorme pour l’époque d’un million de dollars aux bolcheviques [53]. Sur le chemin du retour vers New York, il fit une halte à Londres pour soumettre un mémorandum à Lloyd George appelant au soutien de la révolution bolchevique. Lord Milner, grand admirateur de Karl Marx, ne fit qu’appuyer William Boyce Thompson dans sa démarche afin de faire plier Lloyd George. La révolution bolchevique n’aurait pas pu voir le jour sans l’action déterminante de l’oligarchie commerciale anglo-américaine [54].
La fin de la Première Guerre mondiale s’ouvrit sous les auspices des puissances commerciales anglo-saxonnes victorieuses et d’une France humainement et financièrement exsangue. Le Traité de Versailles n’assura pas la sécurité de la France face à une Allemagne amoindrie et dépendante largement des prêts anglo-saxons accordés à son économie. La paralysie de la France face aux grands argentiers anglo-saxons s’aggrava lorsque ces derniers accordèrent des prêts via les plans Dawes (1924) et Young (1928) qui, tout en plaçant l’économie allemande sous la dépendance des banques londoniennes et new-yorkaises [55], furent déterminants dans le renforcement de la puissance industrielle germanique. En effet, de gigantesques combinats de l’acier et de la chimie, indispensables pour faire la guerre, virent le jour (IG Farben et Vereinigte Stahlwerke) au cours de la décennie 1920. La défaite française en 1940 trouve son origine en partie à l’action des financiers anglo-saxons en faveur du redressement économique et technique de l’Allemagne (en particulier l’acier, l’essence synthétique et le caoutchouc) [56].
Parallèlement à cette politique, les élites anglo-américaines décidèrent de préparer dès les années 1918-1919 une mutation de la Round Table. En effet, pour des raisons de plus grande efficacité, il fut décidé de créer deux think tanks de part et d’autre des rives de l’Atlantique chargés d’être les moteurs de la politique étrangère des deux pays. Côté anglais, ce fut la création en 1919 sous l’égide de Lionel Curtis et collaborateur de Lord Milner du Royal Institute of International Affairs (RIIA, appelé aussi Chatham House) [57]. C’est ce même Lionel Curtis qui prônait un Commonwealth fédératif capable peu à peu d’intégrer différents pays du globe [58]. Ces objectifs étaient défendus aux Etats-Unis par Clarence Streit (1896-1986) [59], correspondant du New York Times auprès de la Société des Nations (bourse d’études Cecil Rhodes, promotion 1920) et le représentant états-unien du « groupe Milner », Frank Aydelotte [60]. Côté américain, il fut créé le Council on Foreign Relations (CFR) [61]en 1921 sous l’égide d’un personnage central, le colonel Edward Mandell House (1854-1938). Conseiller intime du président Wilson [62], ce personnage fut la plaque tournante entre le groupe Milner et les « grands » de Wall Street (JP Morgan, Vanderlip, Rockefeller, Warburg, …). Dans cette liste incomplète, nous pouvons relever le nom important de Paul Warburg qui fut à la tête de la réserve fédérale US (la Fed) dès sa création en 1913. Cette banque privée, indépendante du pouvoir central et responsable de l’émission monétaire [63], est un Etat dans l’Etat. Or, c’est le même Paul Warburg qui dirigea le CFR dès sa création. Nous avons affaire à un enchevêtrement de responsabilités de premier ordre au sein de l’oligarchie anglo-saxonne d’autant plus que nous serons obligé d’évoquer encore Paul Warburg dans le paragraphe suivant consacré à la Paneurope.
L’action du colonel House est à compléter en citant une œuvre maîtresse dans la mystique mondialiste, son livre intitulé Philip Dru, administrator [64]. Ecrit en 1912, cet ouvrage évoque un coup d’Etat par un officier de West Point (Philip Dru) qui impose une dictature aux Etats-Unis tout en supprimant la constitution du pays. A l’instar de Lord Milner, le colonel House n’hésite pas à évoquer ses convictions profondes en affirmant que son héros met en place « un socialisme tel que l’aurait rêvé Karl Marx ». Il évoque même dans le chapitre 52 l’idéal d’unification de tout le bloc Nord-américain. C’est chose acquise depuis le lancement officiel du projet à Waco au Texas en mars 2005 comme nous le présentions au début de ce texte. Force est de constater que ces élites ont annoncé la couleur des événements il y a plus de cent ans. La toile mondialiste a su renforcer son influence grâce à la naissance d’un institut appelé à jouer un rôle de premier plan dans la construction européenne : la Paneurope.
La Paneurope, tremplin du mondialisme
La création de la Paneurope est due à l’action d’un aristocrate autrichien née d’une mère japonaise, Richard de Coudenhove-Kalergi (1894-1972). L’objectif déclaré de Coudenhove était d’empêcher les horreurs de la Première Guerre mondiale de se reproduire. Cette intention louable n’était que l’arbre qui cachait la forêt. En effet, très tôt, Coudenhove indiqua clairement la direction prise par son mouvement en élaborant un rapport à la SDN présenté en 1925. Son but était d’unifier l’Europe afin de l’intégrer dans le cadre d’une organisation politique mondiale unifiée. Pour cela, il évoquait dans son rapport la nécessité de créer des « continents politiques », l’ensemble devant constituer une fédération de fédérations dans la pensée de l’auteur [65]. Ses affirmations fédéralistes rejoignent largement celles de la société fabienne. Continuant sur sa lancée, Coudenhove organise en 1926 le premier congrès paneuropéen à Vienne sous l’égide de son président d’honneur, le président du conseil Aristide Briand (1862-1932) [66]. C’est lors de ce congrès réunissant plusieurs nationalités [67] qu’il fut décidé de choisir un hymne européen, l’Ode à la joie de Beethoven [68], qui est devenu par la suite l’hymne de l’Union européenne. Les objectifs de la Paneurope sont clairement affichés dans le cadre des « Principes fondamentaux » qui stipulent entre autres : « (…) L’union paneuropéenne se déclare attachée au patriotisme européen, couronnement des identités nationales de tous les Européens. A l’époque des interdépendances et des défis mondiaux, seule une Europe forte et politiquement unie peut garantir l’avenir de ses peuples et entités ethniques. L’union paneuropéenne reconnaît l’autodétermination des peuples et le droit des groupes ethniques au développement culturel, économique et politique (…) » [69].
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, R. de Coudenhove-Kalergi réfugié aux Etats-Unis put enseigner dans le cadre d’un séminaire — Research for a postwar european federation (« recherche pour une fédération européenne d’après-guerre ») — favorable au fédéralisme européen à la New York University. De retour en Europe en 1946, il contribua largement à la création de l’Union parlementaire européenne permettant par la suite la création, en 1949, du Conseil de l’Europe [70]. Renforçant son influence sur tous les Etats, cette organisation européenne chapeaute des représentations nationales chargées de diffuser l’idéal de son fondateur [71] qui, après avoir reçu en 1950 la plus haute distinction européiste le Prix Charlemagne [72], a passé le relais à Otto de Habsbourg en 1972 puis à Alain Terrenoire.
On peut mieux comprendre l’impact de la Paneurope en s’intéressant au nerf de la guerre : l’argent. Les sources de financement de cet institut expliquent les profondes connivences de son dirigeant avec les autres acteurs du mondialisme. En effet, outre des mécènes industriels et financiers, R. de Coudenhove-Kalergi bénéficia du soutien du banquier Max Warburg, représentant de la banque allemande à Hambourg. Comme nous l’avons vu ci-dessus, son frère Paul (la branche états-unienne) était à la tête de la Fed et du CFR. On comprend tout de suite que R. de Coudenhove-Kalergi eut carte blanche pour coopérer avec les milieux financiers de Wall Street et leurs homologues londoniens. Cette connivence entre le fondateur de la Paneurope et les autres milieux mondialistes était d’autant plus grande que Max Warburg était membre du comité directeur d’IG Farben Allemagne tandis que son frère, Paul Warburg, était membre de la branche US d’IG Farben [73].
L’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir, comme l’explique Antony Sutton, s’explique par les nombreux soutiens des industriels et financiers anglo-saxons via leurs homologues allemands. Dans cette affaire, le directeur de la Reichsbank, Hjalmar Schacht (1877-1970), fut un intermédiaire de première main. Son action fut d’autant plus profonde qu’il fut le ministre de l’Economie du IIIè Reich de 1934 à 1939. Le relèvement économique de l’Allemagne dû à son action permit à Hitler de poursuivre une politique qu’il n’aurait jamais pu exercer sans la remise à niveau du pays. De tels méfaits auraient dû le conduire à la peine de mort lors du procès de Nuremberg. Il n’en fut rien puisqu’il fut acquitté. En fait, Hjalmar Schacht était lié fortement à l’aristocratie commerciale anglo-saxonne. Son père, l’Etats-unien William Schacht, avait travaillé 30 ans au sein de la filiale d’Equitable Life Assurance de Berlin [74]. Son fils était donc dès sa naissance dans le sérail du système mondialiste. Ceci est encore plus renforcé lorsqu’on sait que Hjalmar Schacht était depuis 1918 au comité directeur de la Nationalbank für Deutschland (« Banque nationale d’Allemagne »), au côté du banquier Emil Wittenberg qui était en même temps membre du comité directeur de la première banque soviétique créée en 1922, la Ruskombank [75]. Celle-ci était dirigée par le banquier suédois … Olof Aschberg [76] précédemment vu. Pour continuer dans le tournis, nous pouvons préciser que le directeur de la section étrangère Ruskombank, l’Etats-unien Max May [77], était le vice-président de Guaranty Trust Company, une filiale d’un des piliers de Wall Street, JP Morgan [78]. Dans cette affaire, un haut représentant américain de Wall Street travaillait donc au sein de l’élite bancaire soviétique. Pour compléter le tout, la collaboration d’Hjalmar Schacht avec ce milieu était renforcée par ses liens d’amitié avec le patron de la banque d’Angleterre Norman Montagu. On comprend mieux qu’Hjalmar Schacht [79] n’ait pas été vraiment inquiété au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Le soutien apporté par cette aristocratie commerciale et apatride anglo-saxonne au communisme, au nazisme ainsi qu’à la prise du pouvoir par Franklin Delano Roosevelt [80], relaté dans la trilogie Wall Street d’Antony Sutton, était aussi des formes d’expériences de laboratoires agissant dans un cadre local (Union soviétique, Allemagne nazie et Etats-Unis [81]). Sous une appellation différente, Antony Sutton en conclut que ces idéologies, appelées diversement « socialisme soviétique », « socialisme collectif » (pour le national-socialisme) et « socialisme de la nouvelle donne » (New Deal), n’étaient que des mises en forme d’un socialisme monopolistique ; idéal d’organisation qui doit désormais voir le jour à l’échelle planétaire dans le cadre du « nouvel ordre mondial ». La guerre de 1939-1945 résultant de tout ce travail d’arrière-fond permit le basculement vers un autre monde ; l’instauration de deux blocs apparemment antagonistes obéissant parfaitement au principe hégélien de la thèse et de l’antithèse. Cependant, ces deux mondes étant irrigués par les mêmes sources financières, il était possible de poser les jalons devant permettre la réalisation de l’Etat mondial.
L’après 1945, des lendemains qui chantent
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, nous pouvons relever trois dates essentielles dans l’immédiate après-guerre : 1946 ; 1947 et 1948. C’est le Premier ministre britannique, Winston Churchill qui a relancé l’idée d’unification de l’Europe dans un discours prononcé à Zürich, le 19 septembre 1946. En effet, il n’hésita pas à affirmer : « Il nous faut édifier une sorte d’Etats-Unis d’Europe » [82]. Ces propos ravirent Richard de Coudenhove-Kalergi qui était soutenu par Churchill. Le fondateur de la Paneurope s’activant de son côté à la relance de l’idéal européen exposa l’histoire de son oeuvre et des projets à accomplir dans un ouvrage intitulé J’ai choisi l’Europe. Dans ce livre, Coudenhove bénéficia de la préface de … Winston Churchill.
La deuxième étape avec la réunion à Montreux en Suisse, en août 1947, constitue un passage décisif vers le renforcement des fondations de l’Etat mondial en préparation. En effet, divers représentants européens [83] et états-uniens [84] acquis aux principes d’un fédéralisme mondial se sont accordés pour créer deux instituts, sous l’égide du juriste suisse Max Habicht [85], dont l’efficacité se fait largement sentir : le « Mouvement fédéraliste mondial » (World federalist movement, WFM) et l’ « Union des fédéralistes européens » (Union of European Federalists, UEF).
Le WFM a présenté sa magna carta, lors de la réunion de Montreux, favorable à l’établissement de principes clefs afin d’instaurer un Etat mondial à base fédérative. Force est de constater que 63 ans après leurs formulations, leurs vœux sont largement exaucés. Il est, en effet, affirmé que « Nous, fédéralistes mondiaux, sommes convaincus que la création de la confédération mondiale est le problème capital de notre temps. Tant qu’il n’aura pas été résolu, toutes les autres questions — nationales ou internationales — resteront sans réponses valables. Ce n’est pas entre la libre entreprise et l’économie dirigée, le capitalisme et le communisme qu’il s’agit de choisir, c’est entre le fédéralisme et l’impérialisme ». Dans la foulée, cette Déclaration propose entre autres les principes suivants : « limitation des souverainetés nationales » avec « transfert à la Confédération des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire », « création d’une force armée supra-nationale » ; en précisant en particulier ce fait d’une très grande actualité en ce début de XXIè siècle qu’ « une juste perspective fédéraliste doit intégrer les efforts faits sur les plans régional et fonctionnel. La formation d’unions régionales (ndlr : souligné par nous) — dans la mesure où elles ne constituent pas une fin en soi et ne risquent pas de se cristalliser en blocs — peut et doit contribuer au bon fonctionnement de la Confédération mondiale ». A la fin de cette Déclaration, il est précisé de favoriser la création d’une « Assemblée constituante mondiale » [86].
Parallèlement à la création du WFM, l’Union des fédéralistes européens (UEF) vit le jour à Montreux. Cependant, des travaux d’avant-garde avaient déjà préparé le terrain. En effet, sous l’influence de la Paneurope de R. de Coudenhove-Kalergi, il fut fondé en 1934 Europa Union défendant l’idéal d’une Europe unifiée selon le principe fédéral et inspiré du modèle suisse [87]. Quatre ans plus tard, en novembre 1938, fut créée sous l’influence des fabiens Lord Lothian et Lionel Curtis, Federal Union [88]. Cette dernière est une branche de l’UEF au même titre que le sont les différentes « filiales » française (l’UEF France), allemande (Europa Union Deutschland), italienne (UEF Italie) etc. Précisons que, pareil au principe des poupées russes, l’UEF est une branche du World Federalist Movement (WFM) [89]. Par conséquent, nous avons là un institut européen oeuvrant en faveur du fédéralisme et qui épouse en même temps les travaux du WFM mais à l’échelle planétaire. Pourquoi est-il si important d’évoquer la mission de l’UEF ? Cet institut fédéraliste est dirigé par l’Anglais Andrew Duff, député au Parlement européen sous l’étiquette des « démocrates libéraux » [90]. Il est membre aussi du European Council on Foreign Relations (l’ECFR, « Conseil européen des relations étrangères ») [91] créé en 2007 [92], jumeau européen du CFR états-unien fondé en 1921. Andrew Duff est aussi celui qui, en collaboration étroite avec la Fondation Bertelsmann et le député autrichien Johannes Voggenhuber, a permis la relance du projet de constitution européenne après l’échec des référendums français et hollandais en 2005 [93]. Le Traité de Lisbonne n’aurait pas pu voir le jour — du moins plus difficilement — sans l’appui et les convictions d’Andrew Duff. Par ailleurs, force est de constater que l’influence outre-tombe d’un Cecil Rhodes et d’un Lord Milner s’est faite sentir lors de l’élaboration de la constitution européenne (dite « Constitution Giscard » prélude au Traité de Lisbonne) en 2003-2004. En effet, le « groupe Milner » et les fabiens ont toujours été favorables à l’unification de l’Europe à condition que cela se fasse sous direction anglo-saxonne. Au cours des deux guerres mondiales, les tentatives d’unité européenne sous direction allemande, puissance terrestre, ne pouvaient pas être acceptées par Londres et par Washington car la thalassocratie anglo-saxonne se retrouvait exclue des affaires du vieux continent. Richard de Coudenhove-Kalergi l’avait parfaitement compris à la lecture de son discours en 1950. Par conséquent, il est utile de s’intéresser au secrétaire général chargé de téléguider les travaux de la « Constitution Giscard », l’Anglais John Kerr. Son Curriculum vitae révèle qu’il est à la tête d’une compagnie pétrolière, la Royal Dutch Shell, et qu’il a été aussi ambassadeur de Grande-Bretagne aux Etats-Unis. Ses liens avec l’aristocratie commerciale anglo-saxonne révèlent aussi qu’il est membre du comité directeur chargé du recrutement des élites dans le cadre des « bourses d’études Cecil Rhodes » [94]. Comme on peut le constater, la réussite de l’entreprise mondialiste est une affaire de temps ; mais ils y arrivent.
Enfin, le Congrès de la Haye (7-10 mai 1948) sous la présidence d’honneur de Winston Churchill et réunissant près de 800 militants pro-européens [95] a posé les premiers fondements d’une Europe unifiée. La figure de proue de ce Congrès fut le secrétaire général Joseph Retinger (1888-1960). Les vrais acteurs de l’histoire sont souvent dans les coulisses. C’est le cas de Retinger travaillant au service du CFR et du RIIA dont l’action fut déterminante dans le développement des structures mondialistes [96]
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Pierre Hillard est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Bravo MichelT, vous avez bien saisi qu'effectivement Pierre Hillard est une sommité sur la question du Nouvel Ordre Mondial.
Homme intelligent et articulé, voici ce qu'il pense de la dite église catholique romaine.
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Et Voici ma contribution additionnel à vos débats ici sur la fameuse déclaration de Benoît XVI, comparez les textes svp.
Dans un livre-entretien , le pape Benoît XVI admet, pour la première fois, l'utilisation du préservatif « dans certains cas », « pour réduire les risques de contamination » par le virus du sida. Un virage pour certains, une évolution pour d'autres. Mais que dit - vraiment - le souverain pontife dans ces écrits ?
À la question « l'Église catholique n'est-elle pas fondamentalement contre l'utilisation de préservatifs ? » le souverain pontife répond, selon la version originale allemande : « Dans certains cas, quand l'intention est de réduire le risque de contamination, cela peut quand même être un premier pas pour ouvrir la voie à une sexualité plus humaine, vécue autrement. »
Pour illustrer son propos, le pape donne un seul exemple, celui d'un « homme prostitué », selon le texte original allemand et ses versions anglaise et française, tandis qu'un extrait en italien cité par le quotidien du Vatican évoque une prostituée. Il considère, dans ce cas précis, que cela peut être « un premier pas vers une moralisation, un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n'est pas permis et que l'on ne peut pas faire tout ce que l'on veut ». Précisant : « Ce n'est pas la façon à proprement parler de venir à bout du mal de l'infection du VIH. La bonne réponse réside forcément dans l'humanisation de la sexualité. »
Lumière du Monde, publié mardi [23 novembre 2010] en versions allemande et italienne et, le 3 décembre, en version française aux éditions Bayard Presse.
Maintenant comparons ce discours avec d'authentiques papes qu'ont été Pie XI et Pie XII:
- Pie XI : "L'Eglise catholique, investie par Dieu même de la mission d'enseigner et de défendre l'intégrité des moeurs et l'honnêteté, l'Eglise catholique, debout au milieu de ces ruines morales, élève bien haut la voix par notre bouche, en signe de sa divine mission et elle promulgue de nouveau : que tout usage du mariage, quel qu'il soit, dans l'exercice duquel l'acte est privé, par l'artifice des hommes, de sa puissance naturelle de procréer la vie, offense la loi de Dieu et la loi naturelle, et que ceux qui auront commis quelque chose de pareil se sont souillés d'une faute grave". (Encyclique Casti Connubii 1930)
- Pie XII : "Notre prédécesseur Pie XI, dans son encyclique Casti Connubii, du 31 décembre 1930, proclama de nouveau solennellement la loi fondamentale de l'acte et des rapports conjugaux, à savoir : que tout attentat des époux dans l'accomplissement de l'acte conjugal ou dans le développement de ses conséquences naturelles, attentat ayant pour but de le priver de l'énergie qui lui est inhérente et d'empêcher la procréation d'une nouvelle existence, est immoral, et qu'aucune "indication" ou nécessité ne peut transformer une action intrinsèquement immorale en un acte moral et licite. Cette prescription est en pleine vigueur aujourd'hui comme hier, et elle le sera encore telle demain et toujours, parce qu'elle n'est pas un simple précepte de droit humain, mais l'expression d'une loi naturelle et divine." (Discours aux Sages-Femmes, 29 octobre 1951)
Homme intelligent et articulé, voici ce qu'il pense de la dite église catholique romaine.
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Et Voici ma contribution additionnel à vos débats ici sur la fameuse déclaration de Benoît XVI, comparez les textes svp.
Dans un livre-entretien , le pape Benoît XVI admet, pour la première fois, l'utilisation du préservatif « dans certains cas », « pour réduire les risques de contamination » par le virus du sida. Un virage pour certains, une évolution pour d'autres. Mais que dit - vraiment - le souverain pontife dans ces écrits ?
À la question « l'Église catholique n'est-elle pas fondamentalement contre l'utilisation de préservatifs ? » le souverain pontife répond, selon la version originale allemande : « Dans certains cas, quand l'intention est de réduire le risque de contamination, cela peut quand même être un premier pas pour ouvrir la voie à une sexualité plus humaine, vécue autrement. »
Pour illustrer son propos, le pape donne un seul exemple, celui d'un « homme prostitué », selon le texte original allemand et ses versions anglaise et française, tandis qu'un extrait en italien cité par le quotidien du Vatican évoque une prostituée. Il considère, dans ce cas précis, que cela peut être « un premier pas vers une moralisation, un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n'est pas permis et que l'on ne peut pas faire tout ce que l'on veut ». Précisant : « Ce n'est pas la façon à proprement parler de venir à bout du mal de l'infection du VIH. La bonne réponse réside forcément dans l'humanisation de la sexualité. »
Lumière du Monde, publié mardi [23 novembre 2010] en versions allemande et italienne et, le 3 décembre, en version française aux éditions Bayard Presse.
Maintenant comparons ce discours avec d'authentiques papes qu'ont été Pie XI et Pie XII:
- Pie XI : "L'Eglise catholique, investie par Dieu même de la mission d'enseigner et de défendre l'intégrité des moeurs et l'honnêteté, l'Eglise catholique, debout au milieu de ces ruines morales, élève bien haut la voix par notre bouche, en signe de sa divine mission et elle promulgue de nouveau : que tout usage du mariage, quel qu'il soit, dans l'exercice duquel l'acte est privé, par l'artifice des hommes, de sa puissance naturelle de procréer la vie, offense la loi de Dieu et la loi naturelle, et que ceux qui auront commis quelque chose de pareil se sont souillés d'une faute grave". (Encyclique Casti Connubii 1930)
- Pie XII : "Notre prédécesseur Pie XI, dans son encyclique Casti Connubii, du 31 décembre 1930, proclama de nouveau solennellement la loi fondamentale de l'acte et des rapports conjugaux, à savoir : que tout attentat des époux dans l'accomplissement de l'acte conjugal ou dans le développement de ses conséquences naturelles, attentat ayant pour but de le priver de l'énergie qui lui est inhérente et d'empêcher la procréation d'une nouvelle existence, est immoral, et qu'aucune "indication" ou nécessité ne peut transformer une action intrinsèquement immorale en un acte moral et licite. Cette prescription est en pleine vigueur aujourd'hui comme hier, et elle le sera encore telle demain et toujours, parce qu'elle n'est pas un simple précepte de droit humain, mais l'expression d'une loi naturelle et divine." (Discours aux Sages-Femmes, 29 octobre 1951)
volks2001- Date d'inscription : 22/12/2009
Localisation : province de Québec
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Volks 2001
Il est inutile de tenter de me faire croire que le Pape n`est pas le Pape.
La Tres Sainte Mere du Christ dans ses apparitions récente reconnue a Sievernich en Allemagne - aussi récemment que 2005 - a été vue avec le Pape Jean-Paul 2 apres sa mort et elle a bien recommandée ses deux bergers fideles (incluant Benoit 16) réprésentants de son Fils sur terre.
L`Église passe a travers sa passion comme le Christ - mais tout cela était prévu - lire Interprétation de l`Apocalypse de Holzhauser - cinquieme age de l`Église - une époque de malheur pour l`Église catholique. Le Pape ne peut pas tout faire tout seul surtout si il est mal entouré... et quand les puissance anti-chrétienne sont si puissante a cause des médias de communications.
Pour Pierre Hilliard - je dirais juste que il étudie le mondialisme en France.
Il y a de nombreux auteurs anglophones qui ont déchifré cela depuis longtemps comme Jim Marrs - rule by secrecy - tout y passe - le gouvernement occulte aux USA - les Rothschilds, les Rockefellers, les JP Morgan, la Franc-Maconnerie, les Bilderbergers, les illuminati, le CFR, les Round Table, les Rhodes scholarships, la commission tri-latérale, ect,
Cela est plus le fait d`informations fragmentaires et de déductions que de preuves formelles.
Nous savons tous par la Bible - que il y aura l`Apostasie religieuse des chrétiens annoncant les temps de l`Antechrist qui regnera sur toutes tribus et nation et que pour cela il faut une structure mondiale qui est peut-etre en formation.
L`Église catholique en a vue de toute les couleurs en 2000 ans. Je pense que il serait important que cette Église soit unie et disciplinée - c`est comme l`armée - une force unie et disciplinée est capable de tout -
Donc pas trop mou et pas trop radical dans une unité de pensée et d`action a la gloire du Christ. Pensez-y! Le Pape a besoin de toutes les bonnes volontés.
Il est inutile de tenter de me faire croire que le Pape n`est pas le Pape.
La Tres Sainte Mere du Christ dans ses apparitions récente reconnue a Sievernich en Allemagne - aussi récemment que 2005 - a été vue avec le Pape Jean-Paul 2 apres sa mort et elle a bien recommandée ses deux bergers fideles (incluant Benoit 16) réprésentants de son Fils sur terre.
L`Église passe a travers sa passion comme le Christ - mais tout cela était prévu - lire Interprétation de l`Apocalypse de Holzhauser - cinquieme age de l`Église - une époque de malheur pour l`Église catholique. Le Pape ne peut pas tout faire tout seul surtout si il est mal entouré... et quand les puissance anti-chrétienne sont si puissante a cause des médias de communications.
Pour Pierre Hilliard - je dirais juste que il étudie le mondialisme en France.
Il y a de nombreux auteurs anglophones qui ont déchifré cela depuis longtemps comme Jim Marrs - rule by secrecy - tout y passe - le gouvernement occulte aux USA - les Rothschilds, les Rockefellers, les JP Morgan, la Franc-Maconnerie, les Bilderbergers, les illuminati, le CFR, les Round Table, les Rhodes scholarships, la commission tri-latérale, ect,
Cela est plus le fait d`informations fragmentaires et de déductions que de preuves formelles.
Nous savons tous par la Bible - que il y aura l`Apostasie religieuse des chrétiens annoncant les temps de l`Antechrist qui regnera sur toutes tribus et nation et que pour cela il faut une structure mondiale qui est peut-etre en formation.
L`Église catholique en a vue de toute les couleurs en 2000 ans. Je pense que il serait important que cette Église soit unie et disciplinée - c`est comme l`armée - une force unie et disciplinée est capable de tout -
Donc pas trop mou et pas trop radical dans une unité de pensée et d`action a la gloire du Christ. Pensez-y! Le Pape a besoin de toutes les bonnes volontés.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Bonjour MichelT. Allez voir mon post sur Medjugorje et donnez-moi des réponses satisfaisantes svp.
Vous n'êtes pas sérieux quand vous dites que la supposée Vierge marie a été reconnu à Sievernich et en plus visible avec JP2, l'embrasseur de Coran qui allait prier dans les mosquées, les synagogues, les églises protestantes, alors que Jésus a été on ne peut plus clair, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie (il n'a jamais parlé de plusieurs chemins, un seul).
Vous croyez que des infiltrés comme Woltija et Ratzinger ne reconnaitront pas des apparitions qui semblent les canoniser. Vous blaguez j'espère.
Et celui qui vous parle a été pendant 17 ans jusqu'au mois d'Août 2010 dans la secte montinienne et croyez le ou non, a été bénévole au mouvement sacerdotal marial pendant plusieurs années, a même vu le soleil dansé à Marmora (La Vraie Vierge Marie a dit à La Salette: les hommes n'auront pas voulu du surnaturel divin, alors ils seront au prise avec les prodiges sataniques à la fin des temps), le petit Medjugorje du Canada.
Réveillez-vous, toutes ces fausses apparitions mariales contemporaines n'ont comme but que de confirmer les papes récents (en fait ce sont tous des imposteurs depuis Jean XXIII) comme les véritables représentants du Christ et ainsi fourvoyer toutes les brebis afin que se réalise la Parole du Christ:
quand le Christ reviendra sur la terre y trouvera-t-il la Foi?
Au lieu de mettre votre foi dans de supposés apparitions reconnues par la franc-maçonnerie écclésiastique aller donc consulter ce que disent les Pères et Docteurs de l'Église et le Droit canonique.
Ca fait plus de 17 ans que je me fait boulechitter avec cette histoire de pape isolé qui ne peut rien faire dans l'Église, comme si un capitaine de navire n'avait pas en main la proue du bateau.
Bien sûr monseigneur Ouellet, un proche de ratzinger (tout le monde l'admet), qui s'est fait ramasser ici par monseigneur Veillette de Trois-Rivières et le non moins fameux abbé Gravel a demandé à Benoît XVI de sévir sur ces 2 individus qui l'ont dénigré publiquement dans les médias. Curieux, curieux pas de sanctions écclésiastiques contre les 2 petits monsieurs et ca fait maintenant 3 mois que le courageux cardinal Ouellet a rejoint son pote ratzinger. Allo la terre.
Pour terminer, quelles sont vos explications mon cher Michel au fait que Woltija et Ratzinger ont à maintes occasions proclamés et souhaités la venue d'un Nouvel Ordre Mondial. Si vous voulez des références, je vous les donnerai noir sur blanc.Modération:Nous vous demandons de cesser ces insultes contre le pape et l'église catholqiue romaine.
Vous n'êtes pas sérieux quand vous dites que la supposée Vierge marie a été reconnu à Sievernich et en plus visible avec JP2, l'embrasseur de Coran qui allait prier dans les mosquées, les synagogues, les églises protestantes, alors que Jésus a été on ne peut plus clair, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie (il n'a jamais parlé de plusieurs chemins, un seul).
Vous croyez que des infiltrés comme Woltija et Ratzinger ne reconnaitront pas des apparitions qui semblent les canoniser. Vous blaguez j'espère.
Et celui qui vous parle a été pendant 17 ans jusqu'au mois d'Août 2010 dans la secte montinienne et croyez le ou non, a été bénévole au mouvement sacerdotal marial pendant plusieurs années, a même vu le soleil dansé à Marmora (La Vraie Vierge Marie a dit à La Salette: les hommes n'auront pas voulu du surnaturel divin, alors ils seront au prise avec les prodiges sataniques à la fin des temps), le petit Medjugorje du Canada.
Réveillez-vous, toutes ces fausses apparitions mariales contemporaines n'ont comme but que de confirmer les papes récents (en fait ce sont tous des imposteurs depuis Jean XXIII) comme les véritables représentants du Christ et ainsi fourvoyer toutes les brebis afin que se réalise la Parole du Christ:
quand le Christ reviendra sur la terre y trouvera-t-il la Foi?
Au lieu de mettre votre foi dans de supposés apparitions reconnues par la franc-maçonnerie écclésiastique aller donc consulter ce que disent les Pères et Docteurs de l'Église et le Droit canonique.
Ca fait plus de 17 ans que je me fait boulechitter avec cette histoire de pape isolé qui ne peut rien faire dans l'Église, comme si un capitaine de navire n'avait pas en main la proue du bateau.
Bien sûr monseigneur Ouellet, un proche de ratzinger (tout le monde l'admet), qui s'est fait ramasser ici par monseigneur Veillette de Trois-Rivières et le non moins fameux abbé Gravel a demandé à Benoît XVI de sévir sur ces 2 individus qui l'ont dénigré publiquement dans les médias. Curieux, curieux pas de sanctions écclésiastiques contre les 2 petits monsieurs et ca fait maintenant 3 mois que le courageux cardinal Ouellet a rejoint son pote ratzinger. Allo la terre.
Pour terminer, quelles sont vos explications mon cher Michel au fait que Woltija et Ratzinger ont à maintes occasions proclamés et souhaités la venue d'un Nouvel Ordre Mondial. Si vous voulez des références, je vous les donnerai noir sur blanc.Modération:Nous vous demandons de cesser ces insultes contre le pape et l'église catholqiue romaine.
Dernière édition par volks2001 le Mer 1 Déc 2010 - 1:54, édité 2 fois
volks2001- Date d'inscription : 22/12/2009
Localisation : province de Québec
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Ah oui Michel, un autre petit point pour vous.
Le Seigneur a dit vous jugerez l'arbre à ses fruits.
Comparez la pratique religieuse dans le monde avant et après vatican II et expliquez-moi pourquoi les églises se sont vidées depuis vatican II au point ou aller à la messe le dimanche est devenue une désolation. Je rajoute même L'Abomination de la Désolation.
P.S. Je n'ai rien à cacher, je m'appelle René de mon vrai nom et j'étudie la franc-maçonnerie depuis plus de 15 ans. Alors les Mars, Alex Jones,Jean-Paul Régimbald et consorts je les connais depuis fort longtemps.
Le Seigneur a dit vous jugerez l'arbre à ses fruits.
Comparez la pratique religieuse dans le monde avant et après vatican II et expliquez-moi pourquoi les églises se sont vidées depuis vatican II au point ou aller à la messe le dimanche est devenue une désolation. Je rajoute même L'Abomination de la Désolation.
P.S. Je n'ai rien à cacher, je m'appelle René de mon vrai nom et j'étudie la franc-maçonnerie depuis plus de 15 ans. Alors les Mars, Alex Jones,Jean-Paul Régimbald et consorts je les connais depuis fort longtemps.
volks2001- Date d'inscription : 22/12/2009
Localisation : province de Québec
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Le Mondialisme
La présente étude a pour but, après avoir établi une distinction entre Mondialisation et Mondialisme, de fixer les origines du mondialisme, de présenter certaines de ses institutions et de passer en revue les principaux thèmes du mondialisme.
I - MONDIALISATION et MONDIALISME
La MONDIALISATION est un phénomène NATUREL de brassage des civilisations, résultant du développement des moyens de communication, à la fois moyens de transports et moyens médiatiques.
Le brassage a toutefois entraîné un NIVELLEMENT des Sociétés, des moeurs et des cultures (notamment par "américanisation") qui est une atteinte à la personnalité, voire à l'identité des nations.
Le MONDIALISME est une VOLONTE DE PUISSANCE qui exploite la TOTALITE DE L'ESPACE offert par la mondialisation pour soumettre à un contrôle central, appelé GOUVERNEMENT MONDIAL, l'ensemble des sociétés et des activités humaines de la planète. C'est un pouvoir GLOBAL, TOTAL et, par conséquent, TOTALITAIRE.
La Mondialisation est compréhensible, quand il s'agit d'harmoniser et de coordonner les efforts de création. Elle a cependant le tort de favoriser le mondialisme dès lors qu'elle s'exerce par dessus la tête des nations.
Le Mondialisme est inadmissible, s'il s'agit de niveler, de contrôler et de contraindre.
II - SOURCE DU MONDIALISME
Sans remonter au Déluge, on peut fixer pour origine au mondialisme le FABIANISME ou Socialisme Fabien, né à Londres en 1884. Le terme vient de Fabius Cunctator, le Temporisateur, général romain opposé à Hannibal, qui guettait patiemment son adversaire avant de l'attaquer et savait opérer un repli tactique.
La doctrine fabienne se présente comme une CONCURRENCE au BOLCHEVISME dans l'établissement du SOCIALISME PLANETAIRE.
Le BOLCHEVISME c'est la REVOLUTION PAR LE BAS, mobilisant la MASSE des prolétaires, lancée à la conquête du pouvoir par la VIOLENCE DE LA LUTTE DES CLASSES.
Le MONDIALISME c'est la REVOLUTION PAR LE HAUT, recrutant les ELITES, pénétrant le maximum d'institutions pour y DIFFUSER l'idée socialiste et en imprégner l'OPINION PUBLIQUE, grâce à un GRIGNOTAGE progressif, continu et SANS VIOLENCE, jusqu'à obtenir le CONSENSUS. Action éminemment plus subtile que celle du Bolchevisme, parce que moins spectaculaire et moins voyante.
Il faut préciser que les mondialistes ont toujours prétendu faire la synthèse entre le Capitalisme et le Socialisme et ajouter que le partage et très simple: le socialisme est réservé aux masses et le capitalisme à la Nomenklatura ou à l'Establishment qui les dirige.
La propagande mondialiste aboutit à l'énoncé de concepts bien connus, le NOUVEL ORDRE MONDIAL, le NOUVEL ORDRE ECONOMIQUE MONDIAL, le NOUVEL ORDRE MONDIAL DE L'INFORMATION, en attendant que se réalisent un NOUVEL ORDRE SOCIAL et JURIDIQUE.
On peut ici constater la similitude avec d'autres projets:
- L'ORDRE NOUVEAU DE MILLE ANS proclamé par Hitler,
- LA FEDERATION MONDIALE DES REPUBLIQUES SOCIALISTES SOVIETIQUES définies par les statuts de l'Internationale Communiste en 1928, et dont l'URSS ne constituait que la première pierre,
- La SYNARCHIE (Gouvernement Collégial) qui est en fait l'APPAREIL structuré du mouvement mondialiste.
Créée en 1921 pour faire pièce à la Révolution Bolchevique, elle se développe en 1930 en Mouvement X-CRISE (X comme Polytechnique, Crise comme 1929), s'installe au pouvoir dès Juin 1940 au sein de l'Etat français puis, en dépit de ses compromissions avec le projet européen de l'Allemagne, renaît à la Libération avec différents schémas fédéralistes et débouche sur les plans Monnet et Schumann, la tentative avortée de la CED (communauté Européenne de Défense) et enfin l'Europe de Maastricht.
Il est remarquable qu'en 1980 ait paru un ouvrage commémorant le cinquantenaire de X-Crise, préfacé par Thierry de Montbrial, membre de la Trilatérale et de l'IFRI.
III - LES THEORICIENS DU MONDIALISME
Ils sont très nombreux et se sont multipliés après 1945. Deux d'entre eux ont nettement avoué l'existence d'un complot:
Caroll QUIGLEY, américain, auteur dans les années 60 de "Tragedy and Hope" et, en 1981, de "The Anglo-American Establishment". Absolument rallié au projet mondialiste, il en révèle le contenu car il n'estime pas utile de le garder secret.
H.G. WELLS, anglais, proche des Fabiens, auteur de nombreux romans sociaux, de quelques ouvrages de politique-fiction et du livre paru en 1928: "The Open Conspiracy", traduit la même année sous le titre "La Conspiration au Grand Jour".
H.G. WELLS a le mérite d'une grande clarté dans l'exposé du plan mondialiste, à savoir:
- un but: le SOCIALISME PLANETAIRE;
- un instrument: le GOUVERNEMENT MONDIAL;
- un moyen: les ELITES d la Société, notamment les BANQUIERS;
- une technique: le NOYAUTAGE des institutions et le contrôle des organisations;
- une méthode: une propagande de GRIGNOTAGE visant à imprégner progressivement les esprits et à obtenir le CONSENSUS sur le message socialiste.
IV - LES INSTITUTIONS MONDIALISTES
Elles pullulent puisqu'il s'agit de constituer un RESEAU D'INFLUENCE PLANETAIRE. Voici les plus caractéristiques:
IV.1 - L'ONU, héritière de la SDN, avec ses multiples succursales, UNESCO, OMS, FAO, OIT... Il faut préciser qu'aux yeux des mondialistes ces organismes ne disposent pas de moyens coercitifs suffisants pour contraindre les nations.
IV.2-Une série d'INSTITUTS NATIONAUX DES AFFAIRES INTERNATIONALES
- Le RIIA anglais (Royal Institute of International Affairs). Premier de la série, il a été créé en 1919, puis a essaimé dans tout le Commonwealth. A ses débuts il associait Anglais et Américains. Ceux-ci ont fondé en 1921 leur propre organisation, le CFR (Council on Foreign Relations), véritable VIVIER du gouvernement, du Business, de la Finance, des Fondations, des Média et des THINKS TANKS (Réservoirs de pensée) à prétention plus ou moins stratégique.
- Le même type d'instituts s'est ensuite répandu en Europe, en Asie et même dans les pays communistes, où, quoique sous le contrôle du Parti, ils entretenaient des relations et échanges avec leurs homologues du monde libre.
- En France il s'agit de l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales) où l'on trouve deux membres de la Trilatérale, le Directeur Thierry de MONTBRIAL et Pierre LELLOUCHE, conseiller particulier de Jacques CHIRAC.
IV.3 - Des organismes internationaux privés:
- La TRILATERALE, fondée en 1973 par David ROCKEFELLER, avec trois piliers:
Amérique du Nord (USA et Canada): 103 membres en 1996,
Japon: 71 membres en 1996,
Europe de l'Ouest: 155 membres en 1996. Allemagne:23, GB:19, Italie:19, France:22 parmi lesquels on peut citer: Raymond BARRE, Georges BERTHOIN, Marcel BOITEUX (EDF), Miche BON (ANPE), Hervé de CARMOY (Sté Gale de Belgique), Jean-Claude CASANOVA, Bertrand COLLOMB (Lafargue-Coppée), Alain COTTA, Michel DAVID-WEILL, Jean DELFASSIEUX (Crédit Lyonnais), Jean DROMER, Claude IMBERT (Le Point), Jacques JULLIARD (Le Nouvel Observateur), Pierre LELLOUCHE, Thierry de MONTBRIAL, Louis SCHWEITZER (Renault), Simone VEIL.
La Trilatérale recrute par cooptation; elle publie la revue Trialogue.
- Le BILDERBERG, co-fondé par D. ROCKEFELLER en 1945, longtemps présidé par Le Prince BERNARD des Pays-Bas, compromis dans une affaire de pot-de-vin de la Société LOCKHEED. Plus secret, le Bilderberg ne publie aucun communiqué à l'issue de son colloque annuel de février. En 1996, les cinq participants français étaient: B. COLLOMB, P. LELLOUCHE, Th. de MONTBRIAL, membres de la Trilatérale, André LEVY-LANG (Banque PARIBAS) et Lionel JOSPIN, Secrétaire du PS. Sa présence est d'autant plus curieuse qu'en septembre 1995 une motion des Gauchistes du Parti contre le Nouvel Ordre Mondial recueillait 54% des voix.
- L'IISS (International Institute of Strategic Studies) de Londres groupe environ 2000 représentants de quelques 20 pays, dont cinq de l'ère communiste: Hongrie, Pologne, Roumanie, Tchécoslovaquie et Yougoslavie.
IV.4 - Des organisations spécialisées.
- Le PUGWASH, Prix Nobel de la Paix en 1995, rencontre de scientifiques lancée en 1965 par le milliardaire américain Cyrus EATON, Prix Lénine de la Paix, militant du désarmement nucléaire à la suite du manifeste RUSSEL-EINSTEIN. Dix pays de l'ère communiste participaient à ses réunions.
- L'ASPEN Institute, créé à Washington en 1949. Il possède quatre bureaux: à Berlin pour les Pays de l'Est, à Tokyo pour le Pacifique, à Rome pour la Méditerranée et à Paris, depuis 1983, pour les problèmes financiers. Le bureau de Paris est dirigé depuis 1994 par R. BARRE.
- Le LOBBY PRO-SOVIETIQUE des USA, qui, en 1986, comptait environ 200 think-tanks, et dont 55% ont fait leur apparition sous Reagan. On peut citer parmi eux: l'ACEWA (American Committee on East-West Accord) qui rassemblait 400 membres, et non des moindres comme Robert MC. NAMARA, ancien président de la Banque Mondiale, Averell HARRIMANN, milliardaire américain qui finançait déjà Lénine, Georges KENNAN, premier ambassadeur des USA à Moscou après 1945, et inventeur de la théorie du "Containment", Samuel PISAR, conseiller de V. Giscard d'Estaing et partisan du développement des relations commerciales avec les pays communistes pour les amener à le Détente.
- Le Club "LE SIECLE" exemple typique d'un club national situé au-dessus des partis et réunissant les représentants de la Droite et de la Gauche dans des rencontres conviviales. Parmi eux (liste de 1982 et 1994): à gauche, les frères ATTALI, JP CHEVENEMENT, JP COT, M. DEBATISSE, J. DELORS, R. FAUROUX, J. FAUVET, P. JOXE, Jack LANG, L. MERMAZ..... à droite, J. FRANCOIS-PONCET, Jacques Giscard d'Estaing, Claude IMBERT (Le Point), A. JUPPE, H. MADELIN, P. MEHAIGNERIE, Th. de MONTBRIAL, R. PANDRAUD, PPDA, M. PONIATOWSKI, JP SOISSON, B. STASI, J. TOUBON, A. VEIL....
Une caractéristique des appareils mondialistes est la présence simultanée de personnages influents dans différentes organisations, avec pour effet d'établir des passerelles entre ces organisations, et, par conséquent de favoriser l'homogénéité et la convergence des actions au sein de la société.
V - LES PRINCIPAUX THEMES DU MONDIALISME
V.1 - PRISE EN COMPTE DU MONDE COMMUNISTE
Malgré un certain mépris pour le "moujiks" de l'Est, les mondialistes estimaient le Bolchevisme plus adapté aux mentalités primitives des pays sous-développés, auxquels devait s'appliquer une certaine violence, contrairement aux nations bourgeoises dont il valait mieux obtenir la libre adhésion.
A l'égard de Moscou on a donc utilisé la technique du grignotage en passant successivement du "containment" à l' "Apaisement" puis à la "Coexistence pacifique", à la "Coopération", au "Partenariat" et à la manoeuvre actuelle d' "Intégration" des pays de l'Est à l'Europe. La doctrine militaire évoluait simultanément de la "Riposte massive" à la "Riposte graduée", au concept du "Sanctuaire" voire au "No First Use".
V.2 - LE PACIFISME
Les pacifistes ne sont pas tous mondialistes mais tous les mondialistes sont pacifistes, car ils prétendent, pour pouvoir gérer la planète, contrôler les pulsions des Etats, considérés come des fauteurs de guerre, dans la défense à tout prix de leur intérêts nationaux.
Ainsi s'explique le choix mondialiste de l'INTERNATIONALISME contre le Nationalisme, éventuellement rebaptisé Populisme, du soutien aux vocations de CITOYENS DU MONDE, de l'EDUCATION A LA PAIX, impliquant la refonte des MANUELS D'HISTOIRE, jugés trop patriotiques et chauvins, et accessoirement la suppression des jouets guerriers, de la substitution aux armées nationales d'une POLICE INTERNATIONALE, engagée dans des OPERATIONS HUMANITAIRES, excluant l'usage des armes.
V.3 - L'ETAT
L'Etat n'a la faveur des mondialistes que s'il utilise ses propres moyens de coercition à imposer aux populations qu'il administre la soumission aux instances internationales. Il est combattu s'il s'obstine à défendre l'indépendance de la Patrie et l'identité nationale; il est alors soumis à la double pression:
- des institutions SUPRA-NATIONALES, soucieuses d'établir leurs lois et arbitrage,
- des organisations INFRA-NATIONALES, travaillant à son éclatement, ONG, Autonomismes Régionaux, Régions Trans-frontalières et tous systèmes d'éducation à vocation internationale, FMVJ (Fédération Mondiale des Villes Jumelées), AMNESTY...
V.4 - LA NEGOCIATION A TOUT PRIX
La négociation est l'instrument préférentiel de la Diplomatie. Auparavant elle se voulait un instrument de pression et n'excluait pas le recours à la force. Aujourd'hui, avec l'adoption des principes de "NO WIN WAR", de "NO FIRST USE" et même de "NON-GUERRE", la Négociation est devenue OBLIGATOIRE, PERMANENTE, et A TOUT PRIX, même dans les relations avec un Etat ou organisation terroriste.
Ainsi s'expliquent la posture purement défensive de l'OTAN, l'absence de réaction occidentale face aux événements de Hongrie (1956), de Tchécoslovaquie (1968), les atermoiements de l'ONU dans les conflits (Irak, Somalie, Rwanda, Yougoslavie).
Il est vrai que l'emploi de la force n'est pas totalement exclu par les mondialistes. Mais il s'agit alors d'engager la POLICE INTERNATIONALE pour soumettre les nations au DROIT INTERNATIONAL.
V.5 - L'EUROPE DE MAESTRICHT
La création de GRANDS ENSEMBLES POLITICO-ECONOMIQUES est un vieux projet mondialiste qui, passant pas la décolonisation, a transformé l'Empire Britannique en COMMONWEALTH et l'Empire Français en COMMUNAUTE FRANCAISE, et a revêtu différents aspects tels que EURAFRIQUE, EUROPE DE L'ATLANTIQUE A L'OURAL, et, ailleurs, ASEAN, ALENA... et avec le CEI succédant à l'URSS.
L'EUROPE DE MAESTRICHT constitue également une étape dans la marche au Mondialisme. Comment se présente-t-elle ?
FEDERATION OU CONFEDERATION ?
L'Etat gardera-t-il son autonomie ou perdra-t-il son pouvoir de décision au profit d'un POUVOIR SUPRA-NATIONAL ? C'est tout l'objet du débat qui oppose les tenants du FEDERALISME, entraînés par un DELORS ou un VGE, et ceux d'une simple CONFEDERATION. Aujourd'hui, mises à part quelques voix discordantes, le consensus paraît acquis au sein de la classe politique, toutes tendances confondues, pour l'élaboration, au moins progressive, de L'EUROPE FEDERALE. Le RPR lui-même a bien renié le concept gaullien de l'Europe des Patries.
COMMISSION DE BRUXELLES ET PARLEMENT EUROPEEN
Alors que tout un chacun sen plaint du "TROP D'ETAT", la Commission de Bruxelles n'a pas cessé, en particulier sous le long règne de Jacques DELORS (1985-1993), de bâtir dans l'ombre un SUPER-ETAT, dont les fonctionnaires, encore plus éloignés des réalités que ceux de l'Etat, seront encore plus anonymes, arbitraires et irresponsables.
La ratification des accords de Maestricht, obtenue de justesse par le référendum du 20/9/92 a été suivie d'une réelle déconvenue. On a alors parlé, M. Delors en premier, d'un "déficit démocratique" et de la nécessité de renforcer l'autorité du Parlement Européen.
On observera cependant que les FONCTIONNAIRES INTERNATIONAUX de Strasbourg, comme de l'ONU, sont payés, et même bien payés, pour défendre leurs statut, et par conséquent les intérêts mondialistes. De plus, la représentation au Parlement Européen des Partis politiques et non des Etats constitue une avancée du Mondialisme par rapport à l'ONU. Or les deux partis dominants, le PS suivi du PPE (parti des Démocrates chrétiens) révèlent une forte influence allemande et , d'autre part, votent le plus souvent, d'un commun accord, les décisions de Bruxelles.
CONVENTION DE SCHENGEN ET IMMIGRATION
L'ouverture des frontières par les accords de Schengen constitue une menace pour l'équilibre interne d'une Europe, soumise au vieillissement et au déclin démographique et confrontée à une immigration croissante et incontrôlée d'éléments inassimilables, parce que étrangers à la civilisation européenne, opposés à toute intégration et dont la seule exigence est d'accéder sans contraintes à la Société de consommation.
Le danger du brassage racial s'éclaire des propos de certains mondialistes en faveur du MELTING POT planétaire. Voici deux citations:
Richard COUDENHOVE-KALERGI, fondateur en 1926 du Mouvement PAN-EUROPE, est une nature essentiellement cosmopolite: diplomate itinérant comme son père, sujet autrichien, d'ascendance hollandaise par les Coudenhove, grecque par les Kalergi et japonaise par sa mère. Dans une citation de 1928, il préconise le METISSAGE et voit l'Europe future constituée d'une race NEGRO-EURASIENNE, conduite par une ELITE JUIVE. Il convient de noter que son successeur à la tête du mouvement Pan-Europe, l'archiduc OTTO de Habsbourg, s'est exprimé avec une certaine réserve à l'égard de Maestricht.
BROCK-CHISHLOM, Directeur de l'OMS dans les années 50, préconise le CONTRÔLE DES NAISSANCES et les MARIAGES MIXTES, afin de réaliser "UNE RACE, UN MONDE, UN GOUVERNEMENT MONDIAL", formule qui, évidemment, fait fi de la personnalité des nations, de la diversité des cultures et des traditions.
MONTEE EN PUISSANCE DES JURISTES INTERNATIONAUX
La volonté mondialiste de subjuguer les nations apparaît dans la montée en puissance des juristes internationaux, qui travaillent à créer un ESPACE JURIDIQUE INTERNATIONAL pour les futurs CITOYENS DU MONDE. C'est la méthode du grignotage qui permettra de SUBSTITUER progressivement l'ETAT DE DROIT AU DROIT D'ETAT.
Le 5/10/81, M. Cheysson avait reconnu, au nom de la France, le droit de recours individuel auprès de la Commission Européenne des Droits de l'Homme. Depuis a été affirmée la PRIMAUTE DU DROIT EUROPEEN SUR LE DROIT FRANCAIS.
Me BADINTER, exaltant en 1992 le système juridique du prochain millénaire, est clair et péremptoire: "Dans la conception classique, le Droit est toujours lié à la souveraineté. Aujourd'hui lui succède l'émergence d'un corpus juridique, à la fois SUPRA-NATIONAL, SUPRA-CONVENTIONNEL, et SUPRA-ETATIQUE, issu moins de la souveraineté des peuples et de leur représentants que de la volonté des juges. Paradoxalement, ce renforcement des droits des citoyens par l'EUROPE DU DROIT, s'accompagne d'un DEFICIT DEMOCRATIQUE. En effet, LE DROIT EUROPEEN n'est pas le FRUIT D'UN PROCESSUS démocratique mais bien TECHNOCRATIQUE et JUDICIAIRE.
Si la Charte des Nations-Unies a établi le Droit des Peuples à disposer d'eux-même (à vrai dire aux seules fins de la décolonisation), il se peut qu'à l'avenir, on assiste à l'émergence de lois internationales plus coercitives pour les Nations, par l'application de nouveaux concepts et appareils, tels que le DROIT D'INGERENCE, humanitaire ou pas, et le TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL.
VI - CONCLUSION
La Menace mondialiste incite aux réflexions suivantes:
Le Mondialisme est réellement une STRATEGIE; il en a les 2 dimensions:
L'ESPACE que lui procure un Réseau d'influence international,
LE TEMPS que lui donne un siècle d'histoire.
Le SECRET caractérise obligatoirement l'APPAREIL CENTRAL du Mondialisme, qui n'est jamais assuré de contrôler les masses et doit protéger ses agents et ses plans contre les résistances, les investigations et les réactions de personnalités et de consciences fortes et organisées, qui toujours surgiront de la masse.
La majorité des acteurs visibles du complot mondialiste, non initiée aux plans de l'appareil secret, n'est pas sûre ni définitivement acquise, car il s'agit de gens aux convictions et motivations très variées et même divergentes.
La menace mondialiste doit être appréhendée non seulement comme idéologie de visionnaires, mais encore dans le contexte des faits sociaux induits par la mondialisation, dont les plus inquiétants sont:
- La DECULTURATION, y compris celle des élites, victimes de la sous-information, de la désinformation, de la falsification de l'histoire mais aussi de la bousculade de la vie moderne, qui entrave la possibilité d'une véritable culture politico-historique.
- Le CONFORMISME social, intellectuel et moral entraîné par la MASSIFICATION de la société, sous toutes les formes: fonctionnarisation, culture de masse, concentration urbaine, production de masse, qui ont engendré une société de consommation, laxiste et démissionnaire.
- La DECEREBRATION, par substitution de la DIALECTIQUE à la Logique et à la Cohérence.
Si l'on veut saisir la réalité d'un projet stratégique, il faut un travail de recherche et d'analyse important, pour découvrir les acteurs, les organisations du mondialisme et leurs connexions, les tactiques, les aléas et les phases de réalisation du complot, afin d'en déceler les forces et les faiblesses.
La seule méthode consiste dans l'établissement de DOSSIERS, leur suivi, ca qui, étant donné l'immensité de la tâche, exige le travail d'équipe.
En tout état de cause, il faut bien comprendre qu'il n'y a PAS DE FATALITE en histoire, mais seulement des ACTEURS DE L'HISTOIRE.
christusrex.free.fr
La présente étude a pour but, après avoir établi une distinction entre Mondialisation et Mondialisme, de fixer les origines du mondialisme, de présenter certaines de ses institutions et de passer en revue les principaux thèmes du mondialisme.
I - MONDIALISATION et MONDIALISME
La MONDIALISATION est un phénomène NATUREL de brassage des civilisations, résultant du développement des moyens de communication, à la fois moyens de transports et moyens médiatiques.
Le brassage a toutefois entraîné un NIVELLEMENT des Sociétés, des moeurs et des cultures (notamment par "américanisation") qui est une atteinte à la personnalité, voire à l'identité des nations.
Le MONDIALISME est une VOLONTE DE PUISSANCE qui exploite la TOTALITE DE L'ESPACE offert par la mondialisation pour soumettre à un contrôle central, appelé GOUVERNEMENT MONDIAL, l'ensemble des sociétés et des activités humaines de la planète. C'est un pouvoir GLOBAL, TOTAL et, par conséquent, TOTALITAIRE.
La Mondialisation est compréhensible, quand il s'agit d'harmoniser et de coordonner les efforts de création. Elle a cependant le tort de favoriser le mondialisme dès lors qu'elle s'exerce par dessus la tête des nations.
Le Mondialisme est inadmissible, s'il s'agit de niveler, de contrôler et de contraindre.
II - SOURCE DU MONDIALISME
Sans remonter au Déluge, on peut fixer pour origine au mondialisme le FABIANISME ou Socialisme Fabien, né à Londres en 1884. Le terme vient de Fabius Cunctator, le Temporisateur, général romain opposé à Hannibal, qui guettait patiemment son adversaire avant de l'attaquer et savait opérer un repli tactique.
La doctrine fabienne se présente comme une CONCURRENCE au BOLCHEVISME dans l'établissement du SOCIALISME PLANETAIRE.
Le BOLCHEVISME c'est la REVOLUTION PAR LE BAS, mobilisant la MASSE des prolétaires, lancée à la conquête du pouvoir par la VIOLENCE DE LA LUTTE DES CLASSES.
Le MONDIALISME c'est la REVOLUTION PAR LE HAUT, recrutant les ELITES, pénétrant le maximum d'institutions pour y DIFFUSER l'idée socialiste et en imprégner l'OPINION PUBLIQUE, grâce à un GRIGNOTAGE progressif, continu et SANS VIOLENCE, jusqu'à obtenir le CONSENSUS. Action éminemment plus subtile que celle du Bolchevisme, parce que moins spectaculaire et moins voyante.
Il faut préciser que les mondialistes ont toujours prétendu faire la synthèse entre le Capitalisme et le Socialisme et ajouter que le partage et très simple: le socialisme est réservé aux masses et le capitalisme à la Nomenklatura ou à l'Establishment qui les dirige.
La propagande mondialiste aboutit à l'énoncé de concepts bien connus, le NOUVEL ORDRE MONDIAL, le NOUVEL ORDRE ECONOMIQUE MONDIAL, le NOUVEL ORDRE MONDIAL DE L'INFORMATION, en attendant que se réalisent un NOUVEL ORDRE SOCIAL et JURIDIQUE.
On peut ici constater la similitude avec d'autres projets:
- L'ORDRE NOUVEAU DE MILLE ANS proclamé par Hitler,
- LA FEDERATION MONDIALE DES REPUBLIQUES SOCIALISTES SOVIETIQUES définies par les statuts de l'Internationale Communiste en 1928, et dont l'URSS ne constituait que la première pierre,
- La SYNARCHIE (Gouvernement Collégial) qui est en fait l'APPAREIL structuré du mouvement mondialiste.
Créée en 1921 pour faire pièce à la Révolution Bolchevique, elle se développe en 1930 en Mouvement X-CRISE (X comme Polytechnique, Crise comme 1929), s'installe au pouvoir dès Juin 1940 au sein de l'Etat français puis, en dépit de ses compromissions avec le projet européen de l'Allemagne, renaît à la Libération avec différents schémas fédéralistes et débouche sur les plans Monnet et Schumann, la tentative avortée de la CED (communauté Européenne de Défense) et enfin l'Europe de Maastricht.
Il est remarquable qu'en 1980 ait paru un ouvrage commémorant le cinquantenaire de X-Crise, préfacé par Thierry de Montbrial, membre de la Trilatérale et de l'IFRI.
III - LES THEORICIENS DU MONDIALISME
Ils sont très nombreux et se sont multipliés après 1945. Deux d'entre eux ont nettement avoué l'existence d'un complot:
Caroll QUIGLEY, américain, auteur dans les années 60 de "Tragedy and Hope" et, en 1981, de "The Anglo-American Establishment". Absolument rallié au projet mondialiste, il en révèle le contenu car il n'estime pas utile de le garder secret.
H.G. WELLS, anglais, proche des Fabiens, auteur de nombreux romans sociaux, de quelques ouvrages de politique-fiction et du livre paru en 1928: "The Open Conspiracy", traduit la même année sous le titre "La Conspiration au Grand Jour".
H.G. WELLS a le mérite d'une grande clarté dans l'exposé du plan mondialiste, à savoir:
- un but: le SOCIALISME PLANETAIRE;
- un instrument: le GOUVERNEMENT MONDIAL;
- un moyen: les ELITES d la Société, notamment les BANQUIERS;
- une technique: le NOYAUTAGE des institutions et le contrôle des organisations;
- une méthode: une propagande de GRIGNOTAGE visant à imprégner progressivement les esprits et à obtenir le CONSENSUS sur le message socialiste.
IV - LES INSTITUTIONS MONDIALISTES
Elles pullulent puisqu'il s'agit de constituer un RESEAU D'INFLUENCE PLANETAIRE. Voici les plus caractéristiques:
IV.1 - L'ONU, héritière de la SDN, avec ses multiples succursales, UNESCO, OMS, FAO, OIT... Il faut préciser qu'aux yeux des mondialistes ces organismes ne disposent pas de moyens coercitifs suffisants pour contraindre les nations.
IV.2-Une série d'INSTITUTS NATIONAUX DES AFFAIRES INTERNATIONALES
- Le RIIA anglais (Royal Institute of International Affairs). Premier de la série, il a été créé en 1919, puis a essaimé dans tout le Commonwealth. A ses débuts il associait Anglais et Américains. Ceux-ci ont fondé en 1921 leur propre organisation, le CFR (Council on Foreign Relations), véritable VIVIER du gouvernement, du Business, de la Finance, des Fondations, des Média et des THINKS TANKS (Réservoirs de pensée) à prétention plus ou moins stratégique.
- Le même type d'instituts s'est ensuite répandu en Europe, en Asie et même dans les pays communistes, où, quoique sous le contrôle du Parti, ils entretenaient des relations et échanges avec leurs homologues du monde libre.
- En France il s'agit de l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales) où l'on trouve deux membres de la Trilatérale, le Directeur Thierry de MONTBRIAL et Pierre LELLOUCHE, conseiller particulier de Jacques CHIRAC.
IV.3 - Des organismes internationaux privés:
- La TRILATERALE, fondée en 1973 par David ROCKEFELLER, avec trois piliers:
Amérique du Nord (USA et Canada): 103 membres en 1996,
Japon: 71 membres en 1996,
Europe de l'Ouest: 155 membres en 1996. Allemagne:23, GB:19, Italie:19, France:22 parmi lesquels on peut citer: Raymond BARRE, Georges BERTHOIN, Marcel BOITEUX (EDF), Miche BON (ANPE), Hervé de CARMOY (Sté Gale de Belgique), Jean-Claude CASANOVA, Bertrand COLLOMB (Lafargue-Coppée), Alain COTTA, Michel DAVID-WEILL, Jean DELFASSIEUX (Crédit Lyonnais), Jean DROMER, Claude IMBERT (Le Point), Jacques JULLIARD (Le Nouvel Observateur), Pierre LELLOUCHE, Thierry de MONTBRIAL, Louis SCHWEITZER (Renault), Simone VEIL.
La Trilatérale recrute par cooptation; elle publie la revue Trialogue.
- Le BILDERBERG, co-fondé par D. ROCKEFELLER en 1945, longtemps présidé par Le Prince BERNARD des Pays-Bas, compromis dans une affaire de pot-de-vin de la Société LOCKHEED. Plus secret, le Bilderberg ne publie aucun communiqué à l'issue de son colloque annuel de février. En 1996, les cinq participants français étaient: B. COLLOMB, P. LELLOUCHE, Th. de MONTBRIAL, membres de la Trilatérale, André LEVY-LANG (Banque PARIBAS) et Lionel JOSPIN, Secrétaire du PS. Sa présence est d'autant plus curieuse qu'en septembre 1995 une motion des Gauchistes du Parti contre le Nouvel Ordre Mondial recueillait 54% des voix.
- L'IISS (International Institute of Strategic Studies) de Londres groupe environ 2000 représentants de quelques 20 pays, dont cinq de l'ère communiste: Hongrie, Pologne, Roumanie, Tchécoslovaquie et Yougoslavie.
IV.4 - Des organisations spécialisées.
- Le PUGWASH, Prix Nobel de la Paix en 1995, rencontre de scientifiques lancée en 1965 par le milliardaire américain Cyrus EATON, Prix Lénine de la Paix, militant du désarmement nucléaire à la suite du manifeste RUSSEL-EINSTEIN. Dix pays de l'ère communiste participaient à ses réunions.
- L'ASPEN Institute, créé à Washington en 1949. Il possède quatre bureaux: à Berlin pour les Pays de l'Est, à Tokyo pour le Pacifique, à Rome pour la Méditerranée et à Paris, depuis 1983, pour les problèmes financiers. Le bureau de Paris est dirigé depuis 1994 par R. BARRE.
- Le LOBBY PRO-SOVIETIQUE des USA, qui, en 1986, comptait environ 200 think-tanks, et dont 55% ont fait leur apparition sous Reagan. On peut citer parmi eux: l'ACEWA (American Committee on East-West Accord) qui rassemblait 400 membres, et non des moindres comme Robert MC. NAMARA, ancien président de la Banque Mondiale, Averell HARRIMANN, milliardaire américain qui finançait déjà Lénine, Georges KENNAN, premier ambassadeur des USA à Moscou après 1945, et inventeur de la théorie du "Containment", Samuel PISAR, conseiller de V. Giscard d'Estaing et partisan du développement des relations commerciales avec les pays communistes pour les amener à le Détente.
- Le Club "LE SIECLE" exemple typique d'un club national situé au-dessus des partis et réunissant les représentants de la Droite et de la Gauche dans des rencontres conviviales. Parmi eux (liste de 1982 et 1994): à gauche, les frères ATTALI, JP CHEVENEMENT, JP COT, M. DEBATISSE, J. DELORS, R. FAUROUX, J. FAUVET, P. JOXE, Jack LANG, L. MERMAZ..... à droite, J. FRANCOIS-PONCET, Jacques Giscard d'Estaing, Claude IMBERT (Le Point), A. JUPPE, H. MADELIN, P. MEHAIGNERIE, Th. de MONTBRIAL, R. PANDRAUD, PPDA, M. PONIATOWSKI, JP SOISSON, B. STASI, J. TOUBON, A. VEIL....
Une caractéristique des appareils mondialistes est la présence simultanée de personnages influents dans différentes organisations, avec pour effet d'établir des passerelles entre ces organisations, et, par conséquent de favoriser l'homogénéité et la convergence des actions au sein de la société.
V - LES PRINCIPAUX THEMES DU MONDIALISME
V.1 - PRISE EN COMPTE DU MONDE COMMUNISTE
Malgré un certain mépris pour le "moujiks" de l'Est, les mondialistes estimaient le Bolchevisme plus adapté aux mentalités primitives des pays sous-développés, auxquels devait s'appliquer une certaine violence, contrairement aux nations bourgeoises dont il valait mieux obtenir la libre adhésion.
A l'égard de Moscou on a donc utilisé la technique du grignotage en passant successivement du "containment" à l' "Apaisement" puis à la "Coexistence pacifique", à la "Coopération", au "Partenariat" et à la manoeuvre actuelle d' "Intégration" des pays de l'Est à l'Europe. La doctrine militaire évoluait simultanément de la "Riposte massive" à la "Riposte graduée", au concept du "Sanctuaire" voire au "No First Use".
V.2 - LE PACIFISME
Les pacifistes ne sont pas tous mondialistes mais tous les mondialistes sont pacifistes, car ils prétendent, pour pouvoir gérer la planète, contrôler les pulsions des Etats, considérés come des fauteurs de guerre, dans la défense à tout prix de leur intérêts nationaux.
Ainsi s'explique le choix mondialiste de l'INTERNATIONALISME contre le Nationalisme, éventuellement rebaptisé Populisme, du soutien aux vocations de CITOYENS DU MONDE, de l'EDUCATION A LA PAIX, impliquant la refonte des MANUELS D'HISTOIRE, jugés trop patriotiques et chauvins, et accessoirement la suppression des jouets guerriers, de la substitution aux armées nationales d'une POLICE INTERNATIONALE, engagée dans des OPERATIONS HUMANITAIRES, excluant l'usage des armes.
V.3 - L'ETAT
L'Etat n'a la faveur des mondialistes que s'il utilise ses propres moyens de coercition à imposer aux populations qu'il administre la soumission aux instances internationales. Il est combattu s'il s'obstine à défendre l'indépendance de la Patrie et l'identité nationale; il est alors soumis à la double pression:
- des institutions SUPRA-NATIONALES, soucieuses d'établir leurs lois et arbitrage,
- des organisations INFRA-NATIONALES, travaillant à son éclatement, ONG, Autonomismes Régionaux, Régions Trans-frontalières et tous systèmes d'éducation à vocation internationale, FMVJ (Fédération Mondiale des Villes Jumelées), AMNESTY...
V.4 - LA NEGOCIATION A TOUT PRIX
La négociation est l'instrument préférentiel de la Diplomatie. Auparavant elle se voulait un instrument de pression et n'excluait pas le recours à la force. Aujourd'hui, avec l'adoption des principes de "NO WIN WAR", de "NO FIRST USE" et même de "NON-GUERRE", la Négociation est devenue OBLIGATOIRE, PERMANENTE, et A TOUT PRIX, même dans les relations avec un Etat ou organisation terroriste.
Ainsi s'expliquent la posture purement défensive de l'OTAN, l'absence de réaction occidentale face aux événements de Hongrie (1956), de Tchécoslovaquie (1968), les atermoiements de l'ONU dans les conflits (Irak, Somalie, Rwanda, Yougoslavie).
Il est vrai que l'emploi de la force n'est pas totalement exclu par les mondialistes. Mais il s'agit alors d'engager la POLICE INTERNATIONALE pour soumettre les nations au DROIT INTERNATIONAL.
V.5 - L'EUROPE DE MAESTRICHT
La création de GRANDS ENSEMBLES POLITICO-ECONOMIQUES est un vieux projet mondialiste qui, passant pas la décolonisation, a transformé l'Empire Britannique en COMMONWEALTH et l'Empire Français en COMMUNAUTE FRANCAISE, et a revêtu différents aspects tels que EURAFRIQUE, EUROPE DE L'ATLANTIQUE A L'OURAL, et, ailleurs, ASEAN, ALENA... et avec le CEI succédant à l'URSS.
L'EUROPE DE MAESTRICHT constitue également une étape dans la marche au Mondialisme. Comment se présente-t-elle ?
FEDERATION OU CONFEDERATION ?
L'Etat gardera-t-il son autonomie ou perdra-t-il son pouvoir de décision au profit d'un POUVOIR SUPRA-NATIONAL ? C'est tout l'objet du débat qui oppose les tenants du FEDERALISME, entraînés par un DELORS ou un VGE, et ceux d'une simple CONFEDERATION. Aujourd'hui, mises à part quelques voix discordantes, le consensus paraît acquis au sein de la classe politique, toutes tendances confondues, pour l'élaboration, au moins progressive, de L'EUROPE FEDERALE. Le RPR lui-même a bien renié le concept gaullien de l'Europe des Patries.
COMMISSION DE BRUXELLES ET PARLEMENT EUROPEEN
Alors que tout un chacun sen plaint du "TROP D'ETAT", la Commission de Bruxelles n'a pas cessé, en particulier sous le long règne de Jacques DELORS (1985-1993), de bâtir dans l'ombre un SUPER-ETAT, dont les fonctionnaires, encore plus éloignés des réalités que ceux de l'Etat, seront encore plus anonymes, arbitraires et irresponsables.
La ratification des accords de Maestricht, obtenue de justesse par le référendum du 20/9/92 a été suivie d'une réelle déconvenue. On a alors parlé, M. Delors en premier, d'un "déficit démocratique" et de la nécessité de renforcer l'autorité du Parlement Européen.
On observera cependant que les FONCTIONNAIRES INTERNATIONAUX de Strasbourg, comme de l'ONU, sont payés, et même bien payés, pour défendre leurs statut, et par conséquent les intérêts mondialistes. De plus, la représentation au Parlement Européen des Partis politiques et non des Etats constitue une avancée du Mondialisme par rapport à l'ONU. Or les deux partis dominants, le PS suivi du PPE (parti des Démocrates chrétiens) révèlent une forte influence allemande et , d'autre part, votent le plus souvent, d'un commun accord, les décisions de Bruxelles.
CONVENTION DE SCHENGEN ET IMMIGRATION
L'ouverture des frontières par les accords de Schengen constitue une menace pour l'équilibre interne d'une Europe, soumise au vieillissement et au déclin démographique et confrontée à une immigration croissante et incontrôlée d'éléments inassimilables, parce que étrangers à la civilisation européenne, opposés à toute intégration et dont la seule exigence est d'accéder sans contraintes à la Société de consommation.
Le danger du brassage racial s'éclaire des propos de certains mondialistes en faveur du MELTING POT planétaire. Voici deux citations:
Richard COUDENHOVE-KALERGI, fondateur en 1926 du Mouvement PAN-EUROPE, est une nature essentiellement cosmopolite: diplomate itinérant comme son père, sujet autrichien, d'ascendance hollandaise par les Coudenhove, grecque par les Kalergi et japonaise par sa mère. Dans une citation de 1928, il préconise le METISSAGE et voit l'Europe future constituée d'une race NEGRO-EURASIENNE, conduite par une ELITE JUIVE. Il convient de noter que son successeur à la tête du mouvement Pan-Europe, l'archiduc OTTO de Habsbourg, s'est exprimé avec une certaine réserve à l'égard de Maestricht.
BROCK-CHISHLOM, Directeur de l'OMS dans les années 50, préconise le CONTRÔLE DES NAISSANCES et les MARIAGES MIXTES, afin de réaliser "UNE RACE, UN MONDE, UN GOUVERNEMENT MONDIAL", formule qui, évidemment, fait fi de la personnalité des nations, de la diversité des cultures et des traditions.
MONTEE EN PUISSANCE DES JURISTES INTERNATIONAUX
La volonté mondialiste de subjuguer les nations apparaît dans la montée en puissance des juristes internationaux, qui travaillent à créer un ESPACE JURIDIQUE INTERNATIONAL pour les futurs CITOYENS DU MONDE. C'est la méthode du grignotage qui permettra de SUBSTITUER progressivement l'ETAT DE DROIT AU DROIT D'ETAT.
Le 5/10/81, M. Cheysson avait reconnu, au nom de la France, le droit de recours individuel auprès de la Commission Européenne des Droits de l'Homme. Depuis a été affirmée la PRIMAUTE DU DROIT EUROPEEN SUR LE DROIT FRANCAIS.
Me BADINTER, exaltant en 1992 le système juridique du prochain millénaire, est clair et péremptoire: "Dans la conception classique, le Droit est toujours lié à la souveraineté. Aujourd'hui lui succède l'émergence d'un corpus juridique, à la fois SUPRA-NATIONAL, SUPRA-CONVENTIONNEL, et SUPRA-ETATIQUE, issu moins de la souveraineté des peuples et de leur représentants que de la volonté des juges. Paradoxalement, ce renforcement des droits des citoyens par l'EUROPE DU DROIT, s'accompagne d'un DEFICIT DEMOCRATIQUE. En effet, LE DROIT EUROPEEN n'est pas le FRUIT D'UN PROCESSUS démocratique mais bien TECHNOCRATIQUE et JUDICIAIRE.
Si la Charte des Nations-Unies a établi le Droit des Peuples à disposer d'eux-même (à vrai dire aux seules fins de la décolonisation), il se peut qu'à l'avenir, on assiste à l'émergence de lois internationales plus coercitives pour les Nations, par l'application de nouveaux concepts et appareils, tels que le DROIT D'INGERENCE, humanitaire ou pas, et le TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL.
VI - CONCLUSION
La Menace mondialiste incite aux réflexions suivantes:
Le Mondialisme est réellement une STRATEGIE; il en a les 2 dimensions:
L'ESPACE que lui procure un Réseau d'influence international,
LE TEMPS que lui donne un siècle d'histoire.
Le SECRET caractérise obligatoirement l'APPAREIL CENTRAL du Mondialisme, qui n'est jamais assuré de contrôler les masses et doit protéger ses agents et ses plans contre les résistances, les investigations et les réactions de personnalités et de consciences fortes et organisées, qui toujours surgiront de la masse.
La majorité des acteurs visibles du complot mondialiste, non initiée aux plans de l'appareil secret, n'est pas sûre ni définitivement acquise, car il s'agit de gens aux convictions et motivations très variées et même divergentes.
La menace mondialiste doit être appréhendée non seulement comme idéologie de visionnaires, mais encore dans le contexte des faits sociaux induits par la mondialisation, dont les plus inquiétants sont:
- La DECULTURATION, y compris celle des élites, victimes de la sous-information, de la désinformation, de la falsification de l'histoire mais aussi de la bousculade de la vie moderne, qui entrave la possibilité d'une véritable culture politico-historique.
- Le CONFORMISME social, intellectuel et moral entraîné par la MASSIFICATION de la société, sous toutes les formes: fonctionnarisation, culture de masse, concentration urbaine, production de masse, qui ont engendré une société de consommation, laxiste et démissionnaire.
- La DECEREBRATION, par substitution de la DIALECTIQUE à la Logique et à la Cohérence.
Si l'on veut saisir la réalité d'un projet stratégique, il faut un travail de recherche et d'analyse important, pour découvrir les acteurs, les organisations du mondialisme et leurs connexions, les tactiques, les aléas et les phases de réalisation du complot, afin d'en déceler les forces et les faiblesses.
La seule méthode consiste dans l'établissement de DOSSIERS, leur suivi, ca qui, étant donné l'immensité de la tâche, exige le travail d'équipe.
En tout état de cause, il faut bien comprendre qu'il n'y a PAS DE FATALITE en histoire, mais seulement des ACTEURS DE L'HISTOIRE.
christusrex.free.fr
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Beau travail de recherche Michel, mais j'espère que vous donnerez des réponses à mon post précédent et mes posts sur Medjugorje.
volks2001- Date d'inscription : 22/12/2009
Localisation : province de Québec
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Pendant que j'y suis, allez dont faire une petite recherche sur les liens de Roncalli et Montini, pour ne nommer que ces deux-là, avec la franc-maçonnerie. Pour votre gouverne, sachez que les pierres tombales de certains membres de la famille de Paul VI (montini) affichaient des symboles maçonniques, curieux non? Modération.Merci de cesser ces attaques contre le pape et l'église.
volks2001- Date d'inscription : 22/12/2009
Localisation : province de Québec
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Ah oui Michel, venez faire un tour sur le forum Te Deum, on vous accueillera avec grand plaisir ainsi que tout autre personne et nous serons heureux de répondre à toutes vos questions.
On est pas comme le supposé théologien Arnaud Dumouch qui expulse et censure les gens qui lui mettent les preuves devant les yeux, de peur de voir sa réputation de gourou affaiblie.
On est pas comme le supposé théologien Arnaud Dumouch qui expulse et censure les gens qui lui mettent les preuves devant les yeux, de peur de voir sa réputation de gourou affaiblie.
volks2001- Date d'inscription : 22/12/2009
Localisation : province de Québec
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Je ne suis pas un expert René, ni un pretre, ni un théologien - seulement un amateur..
Je regarde les différentes théories par curiosité.
j`ai quelque certitudes.
La Bible est une révélation exacte - Dieu parle a sa créature par la Bible - Ils nous explique ce que il a voulu expliquer et nous donne le chemin. Il nous donne des indices sur ce qui arrivera. Dieu est une puissance qui aime se faire découvrir par sa créature sans forcer personne.
Dieu existe.
Tout ce qu`il a dit arrivera comme il l`a dit.
Satan existe et mene une guerre contre l`Église catholique depuis 2000 ans.
Le Pape est le Pape sinon Dieu laisserait Satan occuper son trone terrestre ce qui ne correspond pas aux Écritures. Seulement a la fin Satan occupera le trone par l`Antechrist.
L`Antechrist arrivera un jour.
Le plus grand facteur de déchéance de la foi chrétienne est son mauvais enseignement dans les écoles depuis 1960!
Pour le reste je regarde les théories -
la FM est-elle un temple satanique caché - possible il y a beaucoup d`évidences circonstentielles pour les haut-degrés. La FM a probablement infiltré le Vatican depuis longtemps.
Il est possible que Holzhauser a recu les clés de l`Interprétation de l`Apocalypse de Jean. Si il a été inspiré divinement parceque ce livre est puissant. Holzhauser parle du cinquieme age de l`église - le notre - une age purgatif ou l`Église souffre et une partie du clergé n`est pas a la hauteur. Il parle aussi beaucoup de l`islam qui devient un facteur important en Europe. Cela annonce peut-etre les guerres civiles et religieuses - le Vatican sera attaqué - il y aura ensuite une situation tellement grave que le pape devra fuir Rome pour sa vie - suivra l`anarchie en Europe. Ensuite le pape disignera le Grand Monarque qui rétablira la foi catholique et chassera l`islam. Cette théorie est intéressante parceque l`islam monte ne puissance en Europe. Le cinquieme age de l`église se termine avec l`arrivée du Grand Monarque et pour un retour de la monarchie en Europe il faudra un échec total des démocraties!
L`autre théorie c`est que l`Apostasie est commencée et que elle annonce le temps de l`Antechrist comme l`annonce Paul. Combien de générations va durer l`Apostasie - Paul ne le dit pas. Il faut donc la préparation des structures mondiales nécéssaires a l`apparition future de l`Antechrist - c`est le mondialisme. Il faut conditionner les gens a un gouvernement mondial et une religion mondiale - donc pourquoi pas se servir de l`islam pour provoquer des guerres religieuses en Europe. Quand les gens en auront marre des massacres religieux - Ils proposeront alors une nouvelle religion unique pour tous qui reglera les problemes qui sera celle de l`Antechrist.
Tout cela est loin d`etre certain mais une possibilité - le temps le dira.
Je regarde les différentes théories par curiosité.
j`ai quelque certitudes.
La Bible est une révélation exacte - Dieu parle a sa créature par la Bible - Ils nous explique ce que il a voulu expliquer et nous donne le chemin. Il nous donne des indices sur ce qui arrivera. Dieu est une puissance qui aime se faire découvrir par sa créature sans forcer personne.
Dieu existe.
Tout ce qu`il a dit arrivera comme il l`a dit.
Satan existe et mene une guerre contre l`Église catholique depuis 2000 ans.
Le Pape est le Pape sinon Dieu laisserait Satan occuper son trone terrestre ce qui ne correspond pas aux Écritures. Seulement a la fin Satan occupera le trone par l`Antechrist.
L`Antechrist arrivera un jour.
Le plus grand facteur de déchéance de la foi chrétienne est son mauvais enseignement dans les écoles depuis 1960!
Pour le reste je regarde les théories -
la FM est-elle un temple satanique caché - possible il y a beaucoup d`évidences circonstentielles pour les haut-degrés. La FM a probablement infiltré le Vatican depuis longtemps.
Il est possible que Holzhauser a recu les clés de l`Interprétation de l`Apocalypse de Jean. Si il a été inspiré divinement parceque ce livre est puissant. Holzhauser parle du cinquieme age de l`église - le notre - une age purgatif ou l`Église souffre et une partie du clergé n`est pas a la hauteur. Il parle aussi beaucoup de l`islam qui devient un facteur important en Europe. Cela annonce peut-etre les guerres civiles et religieuses - le Vatican sera attaqué - il y aura ensuite une situation tellement grave que le pape devra fuir Rome pour sa vie - suivra l`anarchie en Europe. Ensuite le pape disignera le Grand Monarque qui rétablira la foi catholique et chassera l`islam. Cette théorie est intéressante parceque l`islam monte ne puissance en Europe. Le cinquieme age de l`église se termine avec l`arrivée du Grand Monarque et pour un retour de la monarchie en Europe il faudra un échec total des démocraties!
L`autre théorie c`est que l`Apostasie est commencée et que elle annonce le temps de l`Antechrist comme l`annonce Paul. Combien de générations va durer l`Apostasie - Paul ne le dit pas. Il faut donc la préparation des structures mondiales nécéssaires a l`apparition future de l`Antechrist - c`est le mondialisme. Il faut conditionner les gens a un gouvernement mondial et une religion mondiale - donc pourquoi pas se servir de l`islam pour provoquer des guerres religieuses en Europe. Quand les gens en auront marre des massacres religieux - Ils proposeront alors une nouvelle religion unique pour tous qui reglera les problemes qui sera celle de l`Antechrist.
Tout cela est loin d`etre certain mais une possibilité - le temps le dira.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Bonjour à tous. Personne ne semble presser ici de répondre à mes posts sur Medjugorje. Oui je sais les commentaires gratignent, mais sont soutenues par des faits démontrables, exemple ici.
Voici un extrait de Karol Woltija souhaitant le nouvel ordre mondial, accrochez-vous ça surprend, je suis désolé ces vidéos sont en anglais:
Lien supprimer accusation délirantes contre le pape
Ne vous inquiétez pas, Joseph Ratzinger n'est pas en reste, écoutez-le ici lors d'un discours à Noël 2005:
Lien supprimer accusation délirantes contre le pape
Pour ceux qui veulent pousser l'analyse plus loin et qui comprennent l'anglais, voici ce que JP2 entre autre, a cherché à faire durant son pontificat, l'unité de toutes les religions mondiales. Cette vidéo n'a pas été conçu par des sédévacantistes mais par des grecs orthodoxes qui sont scandalisé du comportement du Vatican et de ses dirigeants (Garder en mémoire que le Seigneur a bien dit: Je Suis le Chemin et non pas dit, il y a d'autres chemins pour aller au Père):
Lien supprimer accusation délirantes contre le pape
Bonne écoute à tous et priez Notre-Dame de Fatima ou de La Salette de vous éclairez et protégez sur les temps apocalyptiques que nous vivons
.MichelT a écrit:
Le MONDIALISME est une VOLONTE DE PUISSANCE qui exploite la TOTALITE DE L'ESPACE offert par la mondialisation pour soumettre à un contrôle central, appelé GOUVERNEMENT MONDIAL, l'ensemble des sociétés et des activités humaines de la planète. C'est un pouvoir GLOBAL, TOTAL et, par conséquent, TOTALITAIRE.
Voici un extrait de Karol Woltija souhaitant le nouvel ordre mondial, accrochez-vous ça surprend, je suis désolé ces vidéos sont en anglais:
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Ne vous inquiétez pas, Joseph Ratzinger n'est pas en reste, écoutez-le ici lors d'un discours à Noël 2005:
Lien supprimer accusation délirantes contre le pape
Pour ceux qui veulent pousser l'analyse plus loin et qui comprennent l'anglais, voici ce que JP2 entre autre, a cherché à faire durant son pontificat, l'unité de toutes les religions mondiales. Cette vidéo n'a pas été conçu par des sédévacantistes mais par des grecs orthodoxes qui sont scandalisé du comportement du Vatican et de ses dirigeants (Garder en mémoire que le Seigneur a bien dit: Je Suis le Chemin et non pas dit, il y a d'autres chemins pour aller au Père):
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Bonne écoute à tous et priez Notre-Dame de Fatima ou de La Salette de vous éclairez et protégez sur les temps apocalyptiques que nous vivons
volks2001- Date d'inscription : 22/12/2009
Localisation : province de Québec
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Bon je sais vous doutez encore un peu de ce que j'avance. Voici un joli texte référencié avec quelques photos sublimes de nos fameux papes (JP2 et Benoît XVI).
Le 28 septembre 2006, Ratzinger a reçu en audience privée l’ancien secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger dans sa résidence d’été de Castel Gandolfo selon le bureau de presse du Vatican.
Selon “La Stampa” du 4 novembre 2006, Benoît XVI a engagé Henri Kissinger à titre de conseiller politique. C’est précisément au cours de cette audience privée que Henry Kissinger fut invité à faire partie d’un groupe de “conseillers” de Ratzinger sur les Affaires Étrangères et Politiques du Vatican !
Il est tout de même bon de rappeler que H. Kissinger, d’origine juive, appartient à de nombreux groupes occultes mondialistes tels que le Council on Foreign Relations, la Trilatérale, le Bilderberg group, le Bohemian club (qui se livre à des cultes sataniques !), le MAJI appelé aussi MJ 12, etc…
Mieux, le même quotidien italien nous apprend que, ces dernières années, d’autres conseillers, juifs et sionistes eux aussi, assistent celui qui occupe le Siège de Pierre :
Mieux, le même quotidien italien nous apprend que, ces dernières années, d’autres conseillers, juifs et sionistes eux aussi, assistent celui qui occupe le Siège de Pierre :
- Paul Wolfowitz, ancien secrétaire d’État à la Défense, idéologue de la guerre d’invasion contre l’Irak et, actuellement, Président de la banque mondiale ; - Zbigniew Brezinski, ancien conseiller à la sécurité auprès du président Carter ; - Bernard Lewis, “professeur” aux Etudes Proche-Orientales de l’université de Princeton, qui “s’est distingué par son soutien sans faille à la politique israélienne (…). Bernard Lewis est devenu un conseiller écouté, proche des néoconservateurs, notamment de M. Paul Wolfovitz.” (Le Monde Diplomatique, aout 2005).
Quelques photos en rafale pour votre plaisir:
Un beau béco de Woltija au livre infâme des musulmans qui se permettent de tuer des catholiques un peu partout dans le monde.
Notre ami JP2 se réunissant dans la synagogue des déicides de Jésus.
.
J'aime beaucoup cette dernière photo ou l'on voit la dépouille de Woltija et aux premières loges le clan des Skulls and Bones (secte satanique), Georges Bush senior et junior et notre ami Bill Clinton.
Vous me direz bien sûr, à sa mort le Curé D'Ars a été entouré de bons dirigeants de la France!!???... mieux encore vous vous souvenez qui était autour de la dépouille de Jésus: Quelques Disciples et Apôtre dont l'Incomparable Vierge Marie... Pas de scribes et de pharisiens, ni même Pilate et Hérode.
N'oubliez jamais que le modèle a suivre et à imiter est Notre Seigneur Jésus-Christ, celui décrit chez les 4 Saints Évangélistes.
Le 28 septembre 2006, Ratzinger a reçu en audience privée l’ancien secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger dans sa résidence d’été de Castel Gandolfo selon le bureau de presse du Vatican.
Selon “La Stampa” du 4 novembre 2006, Benoît XVI a engagé Henri Kissinger à titre de conseiller politique. C’est précisément au cours de cette audience privée que Henry Kissinger fut invité à faire partie d’un groupe de “conseillers” de Ratzinger sur les Affaires Étrangères et Politiques du Vatican !
Il est tout de même bon de rappeler que H. Kissinger, d’origine juive, appartient à de nombreux groupes occultes mondialistes tels que le Council on Foreign Relations, la Trilatérale, le Bilderberg group, le Bohemian club (qui se livre à des cultes sataniques !), le MAJI appelé aussi MJ 12, etc…
Mieux, le même quotidien italien nous apprend que, ces dernières années, d’autres conseillers, juifs et sionistes eux aussi, assistent celui qui occupe le Siège de Pierre :
Mieux, le même quotidien italien nous apprend que, ces dernières années, d’autres conseillers, juifs et sionistes eux aussi, assistent celui qui occupe le Siège de Pierre :
- Paul Wolfowitz, ancien secrétaire d’État à la Défense, idéologue de la guerre d’invasion contre l’Irak et, actuellement, Président de la banque mondiale ; - Zbigniew Brezinski, ancien conseiller à la sécurité auprès du président Carter ; - Bernard Lewis, “professeur” aux Etudes Proche-Orientales de l’université de Princeton, qui “s’est distingué par son soutien sans faille à la politique israélienne (…). Bernard Lewis est devenu un conseiller écouté, proche des néoconservateurs, notamment de M. Paul Wolfovitz.” (Le Monde Diplomatique, aout 2005).
Quelques photos en rafale pour votre plaisir:
Un beau béco de Woltija au livre infâme des musulmans qui se permettent de tuer des catholiques un peu partout dans le monde.
Notre ami JP2 se réunissant dans la synagogue des déicides de Jésus.
.
J'aime beaucoup cette dernière photo ou l'on voit la dépouille de Woltija et aux premières loges le clan des Skulls and Bones (secte satanique), Georges Bush senior et junior et notre ami Bill Clinton.
Vous me direz bien sûr, à sa mort le Curé D'Ars a été entouré de bons dirigeants de la France!!???... mieux encore vous vous souvenez qui était autour de la dépouille de Jésus: Quelques Disciples et Apôtre dont l'Incomparable Vierge Marie... Pas de scribes et de pharisiens, ni même Pilate et Hérode.
N'oubliez jamais que le modèle a suivre et à imiter est Notre Seigneur Jésus-Christ, celui décrit chez les 4 Saints Évangélistes.
volks2001- Date d'inscription : 22/12/2009
Localisation : province de Québec
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Volks,
Allez plus tot sur ce site et lisez tout les messages de la Sainte-Vierge, du Christ et des saints depuis 2000 jusqu`a 2005 - 25 pages environ. Ce sont les plus récents messages connus comme authentiques.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Je suis certain que ces apparitions sont authentiques - beaucoup de témoins dans l`églises ont vu le Christ dans l`Eucharistie, des odeurs et autres choses surnaturelles dont un cercle apparue sur le gazon. Le Vatican a rapidement reconnu ces évenements dans une église - des pretres sont témoins. Le Vatican est toujours prudent avec cela mais la cela a été rapide.
Meme l`ancien pretre pendant la seconde guerre mondiale était une fois avec la Vierge Marie - ce pere est mort en camp de concentration.
La Sainte-Vierge a donnée a la femme 3 messages privées pour le pape Jean-Paul 2 sur les évenements a venir. La voyante a bien insinuée que ces évenements sont commencés. Le pape a recu ses messages.
Dieu sait tout ce qui se passe partout sur cette planete et aucun secret ne peut lui échapper tout complot est connu. Si le Pape a recu un message c`est parceque c`est le vrai pape! Dieu serait bien faible de ne pas savoir que son trone terrestre est au main d`un imposteur...
Il est aussi intéressant de lire ce que la Sainte-Vierge a dit dans sa premiere apparition suite aux évenements du 11 sept 2001.
Sievernich, 15 octobre 2001
Mes enfants, consolez-moi! Consolez-moi par votre prière. Appelez mon Fils. Implorez de lui la paix de Dieu!
Mes chers enfants, ne vous opposez pas à Satan avec la haine et la violence. Appelez à l’aide mon Fils Jésus et moi! Voyez ce qui est arrivé. Voyez les nombreux êtres humains victimes de sa ténébreuse puissance. Aucune vérité qui émane de Dieu ne peut enseigner des destructions et des actes de violence. Cela, c’est l’enseignement des ténèbres. Dans le Père réside la paix, dans le Père il y a la bénédiction, dans le Père il y a l’amour. Mon divin Fils est lui-même Amour.
Priez pour mon cher berger de Rome. Priez, priez pour l’Allemagne. Priez pour le monde et prenez-moi comme aide et comme Mère. Je suis votre Mère. J’ouvre mon Cœur pour vous, ainsi que le Cœur de mon divin Fils.
Intéressant non!
Elle parle de un acte poussé par Satan et de victimes de sa ténébreuse puissance. Aucune vérité qui émane de Dieu ne peut enseigner des destructions et des actes de violence. Cela, c’est l’enseignement des ténèbres.
Texte tres intéressant mais aussi tres diplomatique pour ne pas jeter de l`huile sur le feu peut-etre.
Pouvons-nous nous demander si Satan a créé la doctrine islamique. Aucune Vérité qui émane de Dieu ne peut enseigner destruction et actes de violences dit la Sainte-Vierge et pourtant le Coran enseigne cette violence -
Holzhauser lui disait que - Satan avait créé l`islam apres la mort de Chosoes il avait inspiré Mahomet dans le but de détruire la religion chrétienne naissante en orient. Ainsi le Christ avait permis a sa religion de se transplanter en Europe, loin de l`orient ou elle aurait le temps de prendre racine loin de la terre sainte qui subissait déja les assauts violents de la secte de Mahomet qui éradiqua la foi chrétienne de toute cette zone...
La sainte-Vierge a parlée d`évenements a venir en restant discrete sur leur nature et d`un puissant retournement.
Pour ce qui est de la diplomatie vaticane -cela reste de la diplomatie - ils doivent rencontrer les grands de ce monde - Il faut aussi se souvenir que les questions de Bilderbergers et autres sont des théories.
Allez plus tot sur ce site et lisez tout les messages de la Sainte-Vierge, du Christ et des saints depuis 2000 jusqu`a 2005 - 25 pages environ. Ce sont les plus récents messages connus comme authentiques.
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Je suis certain que ces apparitions sont authentiques - beaucoup de témoins dans l`églises ont vu le Christ dans l`Eucharistie, des odeurs et autres choses surnaturelles dont un cercle apparue sur le gazon. Le Vatican a rapidement reconnu ces évenements dans une église - des pretres sont témoins. Le Vatican est toujours prudent avec cela mais la cela a été rapide.
Meme l`ancien pretre pendant la seconde guerre mondiale était une fois avec la Vierge Marie - ce pere est mort en camp de concentration.
La Sainte-Vierge a donnée a la femme 3 messages privées pour le pape Jean-Paul 2 sur les évenements a venir. La voyante a bien insinuée que ces évenements sont commencés. Le pape a recu ses messages.
Dieu sait tout ce qui se passe partout sur cette planete et aucun secret ne peut lui échapper tout complot est connu. Si le Pape a recu un message c`est parceque c`est le vrai pape! Dieu serait bien faible de ne pas savoir que son trone terrestre est au main d`un imposteur...
Il est aussi intéressant de lire ce que la Sainte-Vierge a dit dans sa premiere apparition suite aux évenements du 11 sept 2001.
Sievernich, 15 octobre 2001
Mes enfants, consolez-moi! Consolez-moi par votre prière. Appelez mon Fils. Implorez de lui la paix de Dieu!
Mes chers enfants, ne vous opposez pas à Satan avec la haine et la violence. Appelez à l’aide mon Fils Jésus et moi! Voyez ce qui est arrivé. Voyez les nombreux êtres humains victimes de sa ténébreuse puissance. Aucune vérité qui émane de Dieu ne peut enseigner des destructions et des actes de violence. Cela, c’est l’enseignement des ténèbres. Dans le Père réside la paix, dans le Père il y a la bénédiction, dans le Père il y a l’amour. Mon divin Fils est lui-même Amour.
Priez pour mon cher berger de Rome. Priez, priez pour l’Allemagne. Priez pour le monde et prenez-moi comme aide et comme Mère. Je suis votre Mère. J’ouvre mon Cœur pour vous, ainsi que le Cœur de mon divin Fils.
Intéressant non!
Elle parle de un acte poussé par Satan et de victimes de sa ténébreuse puissance. Aucune vérité qui émane de Dieu ne peut enseigner des destructions et des actes de violence. Cela, c’est l’enseignement des ténèbres.
Texte tres intéressant mais aussi tres diplomatique pour ne pas jeter de l`huile sur le feu peut-etre.
Pouvons-nous nous demander si Satan a créé la doctrine islamique. Aucune Vérité qui émane de Dieu ne peut enseigner destruction et actes de violences dit la Sainte-Vierge et pourtant le Coran enseigne cette violence -
Holzhauser lui disait que - Satan avait créé l`islam apres la mort de Chosoes il avait inspiré Mahomet dans le but de détruire la religion chrétienne naissante en orient. Ainsi le Christ avait permis a sa religion de se transplanter en Europe, loin de l`orient ou elle aurait le temps de prendre racine loin de la terre sainte qui subissait déja les assauts violents de la secte de Mahomet qui éradiqua la foi chrétienne de toute cette zone...
La sainte-Vierge a parlée d`évenements a venir en restant discrete sur leur nature et d`un puissant retournement.
Pour ce qui est de la diplomatie vaticane -cela reste de la diplomatie - ils doivent rencontrer les grands de ce monde - Il faut aussi se souvenir que les questions de Bilderbergers et autres sont des théories.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Bon commentaire MichelT, certains comme Volks2001 sont près à suivre toutes les théories conspirationnistes qui existent , certaines sont sédévacantiste et croient que les Papes sont des imposteurs depuis PieXII, et d'autres sont protestant et disent que les Papes sont des antéchrists, encore d'autres sont athées et proclament que l'Église catholique souhaite un gouvernement mondial parce qu'il ont osé dire que si les autorités mondiales souhaitent un nouvel ordre mondial, ils doivent avoir comme valeurs morales de cette société des valeurs chrétiennes. Wow le gros mot, l'Église a prononcée un blasphème, elle a osée dire nouvel ordre mondial, quel scandale, certain lui refuse le droit d'émettre le souhait que si un nouvel ordre mondial doit advenir, l'Église n'a pas le droit de dire qu'elle le souhaite avec des valeurs chrétiennes et non humaniste athée. Conspirationnite quand tu nous tient.
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Bonjour à tous.
Vos arguments contre les miens sont véritablement du solide. Je répète, si vous n'êtes pas sourds. Quel crédibilité accordez-vous Michel et Rémi à des autoritiés écclésiastiques infiltrées par la franc-maçonnerie qui reconnaissent de supposées apparitions mariales (Faites des recherches au moins, poser vous des questions, pourquoi plus de jeunes à l'église, plus de feu dans les assemblées, plus de sanctions contre les apostats et hérétiques notoire (je ne fais que nomme Gravel)?
Bien sûr Michel les complots francs-maçons c'est du bidon, on est sûr de rien me dis-tu? Va lire la Conjuration Anti-Chrétienne de Monseigneur Henri de Lassus ««Modération : Propos enlever pour insulte gratuite»». Ou encore va lire le livre suivant: Éleve séminariste 1025 et tu verras les cheveux te dresser sur la tête.
Saviez-vous que le nouveau droit canonique de JP2 de 1983, n'entraîne plus automatiquement une excommunication pour des gens adhérant à la franc-maçonnerie ce qui était le cas dans le vrai droit canonique avant et qui est toujours en vigueur.
Moi j'apporte des références, des photos. Et là, je ne me suis même pas embarqué dans les citations des papes authentiques, des Pères, Docteurs de l'Église et ni exposé les articles de Droit Canon qui incrimine ces imposteurs.
Vous n'en croiriez pas vos yeux. Mais comme le Seigneur l'a annoncé dans l'Évangile: Ils auront de yeux et ne verront pas, des oreilles et n'entendront pas.
Aussi clair, voici ce que le Grand St-Paul déclare dans Thessalonicien ch.2 verset 12:
Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge,
afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés.
C'était mon dernier post ici (réjouissez-vous tous!). Modération pour publiciter d'un forum sédévacantiste.
Que Dieu vous bénisse et surtout vous éclaire sur les temps apocalyptiques que nous vivons.
Vos arguments contre les miens sont véritablement du solide. Je répète, si vous n'êtes pas sourds. Quel crédibilité accordez-vous Michel et Rémi à des autoritiés écclésiastiques infiltrées par la franc-maçonnerie qui reconnaissent de supposées apparitions mariales (Faites des recherches au moins, poser vous des questions, pourquoi plus de jeunes à l'église, plus de feu dans les assemblées, plus de sanctions contre les apostats et hérétiques notoire (je ne fais que nomme Gravel)?
Bien sûr Michel les complots francs-maçons c'est du bidon, on est sûr de rien me dis-tu? Va lire la Conjuration Anti-Chrétienne de Monseigneur Henri de Lassus ««Modération : Propos enlever pour insulte gratuite»». Ou encore va lire le livre suivant: Éleve séminariste 1025 et tu verras les cheveux te dresser sur la tête.
Saviez-vous que le nouveau droit canonique de JP2 de 1983, n'entraîne plus automatiquement une excommunication pour des gens adhérant à la franc-maçonnerie ce qui était le cas dans le vrai droit canonique avant et qui est toujours en vigueur.
Moi j'apporte des références, des photos. Et là, je ne me suis même pas embarqué dans les citations des papes authentiques, des Pères, Docteurs de l'Église et ni exposé les articles de Droit Canon qui incrimine ces imposteurs.
Vous n'en croiriez pas vos yeux. Mais comme le Seigneur l'a annoncé dans l'Évangile: Ils auront de yeux et ne verront pas, des oreilles et n'entendront pas.
Aussi clair, voici ce que le Grand St-Paul déclare dans Thessalonicien ch.2 verset 12:
Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge,
afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés.
C'était mon dernier post ici (réjouissez-vous tous!). Modération pour publiciter d'un forum sédévacantiste.
Que Dieu vous bénisse et surtout vous éclaire sur les temps apocalyptiques que nous vivons.
volks2001- Date d'inscription : 22/12/2009
Localisation : province de Québec
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Pierre Hillard sur ce que l'on nomme la "crise de l'Eglise":
Sedevacantiste- Date d'inscription : 02/12/2010
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Il est inutile de parler de secte conciliaire - L`église a des problemes mais la désunion ajoute aux problemes. Unité de pensée et d`action c`est la voie. Ces vieux ultra-modernistes sont sur le déclin alors... je suis déja allé sur les sites sedevacantistes et j`y ai vu un manque de respect pour le Pape tourné en ridicule comme le font les protestants. Si ont est pas d`accord on peut l`exprimer avec modération et respect
Bien sur il y a eu des erreurs. La plus grande erreur c`est d`avoir laissé l`enseignement de la foi a des gourous et des athés dans les écoles. Voila le chemin pour créer des athées a la chaine..... Pourtant l`Église a 2,000 ans et des crises elle en a vu d`autres.
Le Pape qui embrasse le Coran c`est de la diplomatie pas de la foi. Responsable devant 1 milliard de chrétiens il ne pouvait tout de meme pas jeter ce livre douteux dans le mur de la mosquée. Il ne faut pas confondre.
Connaissant la mentalité islamique...eux voit cela comme un faiblesse comme ils voient la crucifixion du Christ comme une faiblesse. Leur loi c`est la force...
Recevoir un membre de la tri-latérale ou recevoir Kissinger ou Brezinsky c`est encore de la diplomatie Vaticane. Le Vatican espere toujours en l`unification chrétienne.
L`église catholique a mon avis subit des assauts tres violent de la part l`Adversaire - le Malin -(nazisme-communisme- F.M. Nouvel Age, les sectes ect) et ces violentes attaques augmentent toujours en intensité depuis 300 ans.
Pourquoi parler de Vatican 2 puisque tout a été prédit et annoncé par Holzhauser dans son interpétation de l`Apocalypse pour le cinquieme age de l`Église.
Tu as un petit nombre d`hommes a Sardes qui n`ont point souillé leur vetements - dit le Christ a propos du cinquieme age de l`Église. On souille ses vetements par la boue et le fumier en circulant dans la rue, par les ordures et les immondices de la vie courante, par la peste et la lepre. Cette métaphore exprime l`universalité des péchés graves et iniquités du monde qui se languit de maladies meme mortelles.
En effet; cette génération tout a fait pervertie, délicate, effeminée, molle, charnelle, avare et superbe s`est enfoncée dans la boue des voluptés et des délices, dans l`hérésie et dans l`oubli de Dieu son Créateur. (C`est pas notre époque cela...)
Tu as le nom de vivant mais tu es mort dit le Christ.
Chacun croit et fait ce qu`il veut
Et tu ne sauras a quelle heure je viendrai - Jésus-Christ fait ici remarquer, l`aveuglement dont Dieu a coutume de frapper les princes du peuple afin qu`ils ne puissent ni prévoir ni prévenir les maux.
Quand je regarde l`aveuglement multiculturel des princes de notre époque je me dis - Ils sont aveuglés et ne voit pas venir le train musulman qui va les frapper.....
Mais le Christ a dit que l`enfer ne prévaudrait pas contre son Église.
Nous sommes un peu comme les Juifs avant l`invasion assyrienne......
Il faudra Évangéliser au max parceque les barbares sont aux portes.....
Le Pape vient du meme village allemand que Holzhauser - c`est pas un incroyable signe ca......
Bien sur il y a eu des erreurs. La plus grande erreur c`est d`avoir laissé l`enseignement de la foi a des gourous et des athés dans les écoles. Voila le chemin pour créer des athées a la chaine..... Pourtant l`Église a 2,000 ans et des crises elle en a vu d`autres.
Le Pape qui embrasse le Coran c`est de la diplomatie pas de la foi. Responsable devant 1 milliard de chrétiens il ne pouvait tout de meme pas jeter ce livre douteux dans le mur de la mosquée. Il ne faut pas confondre.
Connaissant la mentalité islamique...eux voit cela comme un faiblesse comme ils voient la crucifixion du Christ comme une faiblesse. Leur loi c`est la force...
Recevoir un membre de la tri-latérale ou recevoir Kissinger ou Brezinsky c`est encore de la diplomatie Vaticane. Le Vatican espere toujours en l`unification chrétienne.
L`église catholique a mon avis subit des assauts tres violent de la part l`Adversaire - le Malin -(nazisme-communisme- F.M. Nouvel Age, les sectes ect) et ces violentes attaques augmentent toujours en intensité depuis 300 ans.
Pourquoi parler de Vatican 2 puisque tout a été prédit et annoncé par Holzhauser dans son interpétation de l`Apocalypse pour le cinquieme age de l`Église.
Tu as un petit nombre d`hommes a Sardes qui n`ont point souillé leur vetements - dit le Christ a propos du cinquieme age de l`Église. On souille ses vetements par la boue et le fumier en circulant dans la rue, par les ordures et les immondices de la vie courante, par la peste et la lepre. Cette métaphore exprime l`universalité des péchés graves et iniquités du monde qui se languit de maladies meme mortelles.
En effet; cette génération tout a fait pervertie, délicate, effeminée, molle, charnelle, avare et superbe s`est enfoncée dans la boue des voluptés et des délices, dans l`hérésie et dans l`oubli de Dieu son Créateur. (C`est pas notre époque cela...)
Tu as le nom de vivant mais tu es mort dit le Christ.
Chacun croit et fait ce qu`il veut
Et tu ne sauras a quelle heure je viendrai - Jésus-Christ fait ici remarquer, l`aveuglement dont Dieu a coutume de frapper les princes du peuple afin qu`ils ne puissent ni prévoir ni prévenir les maux.
Quand je regarde l`aveuglement multiculturel des princes de notre époque je me dis - Ils sont aveuglés et ne voit pas venir le train musulman qui va les frapper.....
Mais le Christ a dit que l`enfer ne prévaudrait pas contre son Église.
Nous sommes un peu comme les Juifs avant l`invasion assyrienne......
Il faudra Évangéliser au max parceque les barbares sont aux portes.....
Le Pape vient du meme village allemand que Holzhauser - c`est pas un incroyable signe ca......
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
je suis déja allé sur les sites sedevacantistes et j`y ai vu un manque de respect pour le Pape tourné en ridicule comme le font les protestants.
C'est certainement parce que vous n'avez pas compris, ou que vous ne voulez pas comprendre, que ces gens ne sont pas Papes.
Aucun "sedevacantiste" ne parlera mal d'un véritable Pape.
Le Pape qui embrasse le Coran c`est de la diplomatie pas de la foi. Responsable devant 1 milliard de chrétiens il ne pouvait tout de meme pas jeter ce livre douteux dans le mur de la mosquée. Il ne faut pas confondre.
Donc le Chef ne doit pas montrer l'exemple, et tous les saints Martyrs auraient dû être plus "diplomate", c'est bien ça ?
Le Vatican espere toujours en l`unification chrétienne.
Votre "pape" les a-t-il exhorté à la conversion ? ou ? quand ?
Sedevacantiste- Date d'inscription : 02/12/2010
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Bien d'accord avec toi Rémi.Les messages de Volks manquent clairement de discernement.Aussi,ils vont contre la regle pourtant claire qui est précisé en entete de notre forum:Rémi a écrit:Bon commentaire MichelT, certains comme Volks2001 sont près à suivre toutes les théories conspirationnistes qui existent , certaines sont sédévacantiste et croient que les Papes sont des imposteurs depuis PieXII, et d'autres sont protestant et disent que les Papes sont des antéchrists, encore d'autres sont athées et proclament que l'Église catholique souhaite un gouvernement mondial parce qu'il ont osé dire que si les autorités mondiales souhaitent un nouvel ordre mondial, ils doivent avoir comme valeurs morales de cette société des valeurs chrétiennes. Wow le gros mot, l'Église a prononcée un blasphème, elle a osée dire nouvel ordre mondial, quel scandale, certain lui refuse le droit d'émettre le souhait que si un nouvel ordre mondial doit advenir, l'Église n'a pas le droit de dire qu'elle le souhaite avec des valeurs chrétiennes et non humaniste athée. Conspirationnite quand tu nous tient.
Je n'ai lu que les 5 premiers messages de Volks2001 et j'ai trouvé ca pénible....CE FORUM EST CATHOLIQUE MAIS ACCEPTE TOUTE PERSONNE SACHANT SE COMPORTER AVEC RESPECT. Aussi, ce forum étant catholique, nous demandons aux membres d'éviter les critiques malveillantes sur l'église de Rome et le Pape.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Vous avez cru aux fausses apparitions a Marmura ainsi qu'a celle du pere Gobby.....et vous avez été ds la secte montinienne....et la vous etes a l'extreme droite du catholicisme....Vous etes bien extremiste ds vos positions...Tout a gauche ou tout a droit...Vous n'avez jamais réfléchi au milieu.....le gris existe,il n'y a pas juste le blanc et le noir vous savez.Pensez y???volks2001 a écrit:Bonjour MichelT. Allez voir mon post sur Medjugorje et donnez-moi des réponses satisfaisantes svp.
Vous n'êtes pas sérieux quand vous dites que la supposée Vierge marie a été reconnu à Sievernich et en plus visible avec JP2, l'embrasseur de Coran qui allait prier dans les mosquées, les synagogues, les églises protestantes, alors que Jésus a été on ne peut plus clair, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie (il n'a jamais parlé de plusieurs chemins, un seul).
Vous croyez que des infiltrés comme Woltija et Ratzinger ne reconnaitront pas des apparitions qui semblent les canoniser. Vous blaguez j'espère.
Et celui qui vous parle a été pendant 17 ans jusqu'au mois d'Août 2010 dans la secte montinienne et croyez le ou non, a été bénévole au mouvement sacerdotal marial pendant plusieurs années, a même vu le soleil dansé à Marmora (La Vraie Vierge Marie a dit à La Salette: les hommes n'auront pas voulu du surnaturel divin, alors ils seront au prise avec les prodiges sataniques à la fin des temps), le petit Medjugorje du Canada.
Réveillez-vous, toutes ces fausses apparitions mariales contemporaines n'ont comme but que de confirmer les papes récents (en fait ce sont tous des imposteurs depuis Jean XXIII) comme les véritables représentants du Christ et ainsi fourvoyer toutes les brebis afin que se réalise la Parole du Christ:
quand le Christ reviendra sur la terre y trouvera-t-il la Foi?
Au lieu de mettre votre foi dans de supposés apparitions reconnues par la franc-maçonnerie écclésiastique aller donc consulter ce que disent les Pères et Docteurs de l'Église et le Droit canonique.
Ca fait plus de 17 ans que je me fait boulechitter avec cette histoire de pape isolé qui ne peut rien faire dans l'Église, comme si un capitaine de navire n'avait pas en main la proue du bateau.
Bien sûr monseigneur Ouellet, un proche de ratzinger (tout le monde l'admet), qui s'est fait ramasser ici par monseigneur Veillette de Trois-Rivières et le non moins fameux abbé Gravel a demandé à Benoît XVI de sévir sur ces 2 individus qui l'ont dénigré publiquement dans les médias. Curieux, curieux pas de sanctions écclésiastiques contre les 2 petits monsieurs et ca fait maintenant 3 mois que le courageux cardinal Ouellet a rejoint son pote ratzinger. Allo la terre.
Pour terminer, quelles sont vos explications mon cher Michel au fait que Woltija et Ratzinger ont à maintes occasions proclamés et souhaités la venue d'un Nouvel Ordre Mondial. Si vous voulez des références, je vous les donnerai noir sur blanc.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Ca serait plus intéressant de nous faire part de vos connaissances sur la FM au lieu de critiquer notre église et notre pape(ce qui est contraire a la charte).Merci de votre compréhension.volks2001 a écrit:Ah oui Michel, un autre petit point pour vous.
Le Seigneur a dit vous jugerez l'arbre à ses fruits.
Comparez la pratique religieuse dans le monde avant et après vatican II et expliquez-moi pourquoi les églises se sont vidées depuis vatican II au point ou aller à la messe le dimanche est devenue une désolation. Je rajoute même L'Abomination de la Désolation.
P.S. Je n'ai rien à cacher, je m'appelle René de mon vrai nom et j'étudie la franc-maçonnerie depuis plus de 15 ans. Alors les Mars, Alex Jones,Jean-Paul Régimbald et consorts je les connais depuis fort longtemps.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
la FM
@Volks2001
Vous dites étudier la FM, j'ai hâte de lire votre "expertise", j'ai fait partie de la FM pendant plusieurs années!!!!
Vous dites étudier la FM, j'ai hâte de lire votre "expertise", j'ai fait partie de la FM pendant plusieurs années!!!!
espérance- Date d'inscription : 18/02/2011
Age : 67
Localisation : montréal
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Ca serait intéressant de connaitre votre cheminement ds la FM et votre rupture avec ce mouvement?Vous dites étudier la FM, j'ai hâte de lire votre "expertise", j'ai fait partie de la FM pendant plusieurs années!!!!
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
La FM et les femmes
Comme je l'ai expliqué sur un autre post, la Wicca internationale dépend de l'obédience du Grand Orient de France. Je suis "sortie" le jour où l'on m'a expliqué le 8e degré que je devais passer.
Ce degré se passe dans une église ou une chapelle louée. (pour ma part, je devais aller dans une chapelle appartenant au YMCA). Le Y n'est pas au courant, cet organisme loue sa chapelle pour différentes occasions.
Ce degré se passe dans une église ou une chapelle louée. (pour ma part, je devais aller dans une chapelle appartenant au YMCA). Le Y n'est pas au courant, cet organisme loue sa chapelle pour différentes occasions.
espérance- Date d'inscription : 18/02/2011
Age : 67
Localisation : montréal
Re: Histoire du Nouvel Ordre Mondial - Pierre Hillard
Donc la Wicca fait partie de la FM...Tres intéressant a savoir.Merci pour l'info.Comme je l'ai expliqué sur un autre post, la Wicca internationale dépend de l'obédience du Grand Orient de France. Je suis "sortie" le jour où l'on m'a expliqué le 8e degré que je devais passer.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Wicca
De rien! Je me suis inscrite sur ce site pour apprendre mais si je peux rendre service...ça m'étonnera toujours!!! Dieu est tellement.....imprévisible!!!
espérance- Date d'inscription : 18/02/2011
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