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Saints et mystiques qui ont parlé de la co-rédemption

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Message par Francesco Mer 8 Déc 2010 - 23:57

ILS NOUS PARLENT DE MARIE COREDEMPTRICE







SAINT ALBERT LE GRAND (1193-1280)
«Marie est l'aide, la coopératrice de la Rédemption»
(Super Missus, q., 29, §3)







SAINTE BRIGITTE (1303-1373)
«Comme Adam et Eve ont de concert vendu le monde pour une pomme, ainsi c'est d'un seul et même coeur que mon Fils et moi nous l'avons racheté»

(Revelationes, Lib I, cap. XXXV)





SAINT BONAVENTURE (1217-1274)
«Aussi, tandis que le Fils était suspendu mourant à la croix, la Mère s’offrait aux bourreaux afin de donner sa vie pour nous»
Liber de institutione Virginis, cap. VII, n°49 : cité dans les Gloires de Marie





SAINT BERNARD (1090-1153)
«Un homme et une femme ayant coopéré à notre ruine, il convenait qu'un homme et une femme coopérassent à notre réparation»
(Sermo de duodecim proerogativis B.V.M., n°1)





SAINT ANSELME (1033-1109)
«Dieu a bien pu créer le monde de rien, mais le monde s'étant, par le péché, précipité dans la ruinee, Dieu n'a pas voulu l'en tirer sans le concours de Marie»
(Oratio 52)





SAINT ALPHONSE (1696-1787)
«Il est vrai que Jésus voulut être seul à mourir pour le salut des hommes :

«Seul, dit-il, j’ai foulé le pressoir» (Is 53,3) Mais, devant l’ardeur de Marie à vouloir, elle aussi, se consumer pour notre salut, voici ce qu’il arrêta : par le sacrifice et l’offrande de sa vie à lui Jésus, elle coopérerait à notre rédemption, et deviendrait ainsi la mère de nos âmes»
(Commentaire de Is 53,3 dans les Gloires de Marie)





PERE GARIGOU LAGRANGE (1877-1964)
«Marie, qui a mérité le titre de Corédemptrice et celui de Médiatrice universelle, est le modèle des âmes réparatrices par ses souffrances au pied de la croix. Par elles, elle nous a mérité de congruo, ou d'un mérite de convenance, fondé sur la charité, tout ce que le Verbe fait chair nous a mérité en stricte justice. S. S. Pie X (Encycl. Ad diem illum, 2 févr. 1904) a approuvé cet enseignement commun des théologiens. Et Benoît XV a ratifié le titre de corédemptrice en disant que «Marie, en union avec le Christ, a racheté le genre humain, ut dici merito queat ipsam cum Christo humanum genus redemisse»
(Lettre du 22 mars 1918, Acta Apost. Sed. X, 182).
C'est ainsi que Marie est devenue la Mère spirituelle de tous les hommes».





BIENHEUREUSE ANNE CATHERINE EMMERICK (1774-1824)
«Pendant tout le temps que dura le supplice [de la flagellation] du Sauveur, je vis la sainte Vierge plongée dans l'extase. Elle voyait et ressentait en esprit, avec un amour et une douleur indicibles, tout ce qu'endurait son fils. Souvent des cris plaintifs s'échappaient de sa bouche ; ses yeux étaient rouges de larmes. Elle était voilée et étendue dans les bras de. sa sœur aînée, Marie d'Héli, qui était déjà âgée, et ressemblait beaucoup à Anne leur mère. Marie de Cléophas, fille de Marie d'Héli, était aussi là. Les saintes amies de Marie et de Jésus étaient toutes enveloppées de leurs voiles, serrées autour de la sainte Vierge, tremblant de douleur et d'angoisse: on eût dit qu'elles attendaient leur propre condamnation. Marie portait une longue robe bleu d'azur, et par dessus un ample manteau de laine blanche; son voile était d'un jaune pâle. Madeleine était bouleversée et hors d'elle-même ; ses long cheveux flottaient épars sous son voile»
(VNSJC3 p272-273)

[...]

«Il était à peu près onze heures de la nuit quand la sainte Vierge, tourmentée par son attente, se leva et quitta le cénacle, enveloppée de son manteau. J'éprouvai une vive inquiétude en voyant cette sainte mère, déjà brisée de fatigue et si affligée, parcourir seule les rues de la ville au milieu de la nuit. Elle alla d'abord à la maison de Caïphe, puis au palais de Pilate, et suivit ainsi toute la voie douloureuse à travers les rues, où régnait un profond silence. Elle s'arrêtait aux endroits où le Seigneur avait enduré les souffrances les plus cruelles ; on eût dit qu'elle cherchait un objet perdu. Souvent elle se prosternait par terre, touchait les pierres ou les baisait, comme si elle eût vu les traces du sang sacré de son fils. Elle adorait pleine d'amour, et toutes les places sanctifiées lui apparaissaient lumineuses. Je l'accompagnai durant tout le chemin, et je ressentis tout ce qu'elle éprouva, selon la mesure de mes forces»
(VNSJC3 p380-381)






L'histoire de Madame R. (ROLANDE LEFEBVRE)




ROLANDE LEFEBVRE
«La Vierge Marie m'a fait comprendre ce que, jusqu'ici je n'avais pas compris en profondeur. C'est que, pendant la Passion, le Saint Esprit s'est comme incarné en Marie. Par Lui, le Père et Marie se rejoignaient intimement et ne faisaient qu'Un.

La Passion de Jésus était aussi la Passion du Père, la Passion du Père était vécue dans Marie. Le Père, Lui, a emprunté, pour ainsi dire son coeur humain pour souffrir en Elle, avec Elle, par Elle, la Passion de leur Fils, de leur enfant, dans une seule fusion d'amour. La Passion du Père et la Passion de Marie n'étaient plus qu'une seule Passion humanisée, vécue en Marie dans un amour et une intensité infinie, celle du Père Lui-même.

Pendant toute la Passion de Jésus, le Saint-Esprit était le lien, la communication entre Jésus et Marie et le Père en Elle. C'est la Trinité qui était en Passion avec Marie. Tout ce que Jésus souffrait, tout ce qu'Il ressentait dans Son corps, dans Son âme, dans Son coeur humain, le Saint-Esprit le transmettait dans Marie qui éprouvait aussitôt les mêmes souffrances, les mêmes sentiments de désolation, d'amour pour le Père, de pardon pour les hommes. Au pied de la Croix, Sa maternité, Son amour pour Jésus ont atteint le sommet de la plénitude car, en Elle, le Père vivait et lui faisait partager la plénitude, la perfection l'infini de Sa paternité à Lui.

De même, pour nous, parents (combien est faible la comparaison), c'est à la mort d'un de nos enfants, ou dans sa plus grande souffrance, que notre amour pour lui atteint son plus haut degré. Alors le père et la mère se rapprochent l'un de l'autre, même si leur union humaine n'est pas parfaite, dans un seul et même amour, dans une seule et même douleur, dans une seule fusion de paternité et de maternité ?
[...]
Il y avait aussi la présence invisible de saint Joseph qui partageait tout avec Marie. Marie avec Jésus, en même temps que Lui, disait, tout bas : «'ai soif». Elle avait soif avec Lui, et pas seulement de cette soif physique, atroce, dans son corps meurtri, vidé de sang, brûlant de fièvre. Marie a sûrement essayé de soulager cette soif-là. Mais combien fortement elle éprouvait avec Jésus cette soif spirituelle, cette soif de nous tous qu'Il voulait sauver par Sa mort.

Ce que vivait Jésus, Marie le vivait avec Lui. Dans sa maternité qui connaissait sa plus intense plénitude, Elle rassemblait en Elle ses enfants, absolument tous les enfants de Dieu, ses enfants de tous les temps depuis le commencement jusqu'à la fin du monde. Pas un seul ne manquait, bons et mauvais. Avec son Jésus bien-aimé, elle disait aussi : «Père, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font».

Ce n'était pas seulement pour ceux qui, au Calvaire, faisaient souffrir Jésus. Mais pour les hommes pécheurs de tous les temps. Avec Lui, son coeur disait inlassablement : «Père pardon, Père pardon, Père pardon !»

Elle présentait aussi à son Fils tous ceux qui L'ont aimé, attendu, tous ceux qui L'aiment actuellement, nous étions là, présents, ainsi que tous ceux qui L'aimeront jusqu'à la fin des temps, rassemblés dans une même unité dans le coeur de la Vierge où brûlait le coeur du Père. Notre amour a été le suprême réconfort de Jésus mourant».
LA PASSION DE MADAME R. Plon 1993, p. 207-208





ROSALIE PÜT (1868-1919)Stigmatisée belge
«Aucun homme ne peut comprendre les souffrances de la Mère de Dieu pendant le chemin de la Croix. Ceci est un mystère, un secret de tous les temps»


Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Masculin Date d'inscription : 11/01/2008

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