Révélation au pere Mathiot,ca vous dit quoi?
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Révélation au pere Mathiot,ca vous dit quoi?
Le Père Mathiot décrit la Fin des Temps telle qu’il lui a été donne de la percevoir. Son récit est plein (l’espérance pour ceux qui mettent leur confiance en Jésus.
Plusieurs messages prophétiques donnés sur la Place St-Pierre et sur la Catacombe de Ste-Callixte viennent lever un coin du voile qui recouvre encore ce grand événement tant attendu: le Retour du Christ dans la gloire.
La grande vision
Du 16mai au 19mai1975 se tenait à Rome, principalement sur la catacombe de Sainte Callixte, le Congrès Charismatique International. Nous étions 10 000 environ, de soixante nationalités. C’était la première fois que j’allais à Rome.
Il y a huit ans, grâce à une vision, quelqu’un m’avait prophétisé qu’en 1 975, je serais dans une foule et que je verrais le Pape. Cela s’est réalisé à la Pentecôte, à Rome, où le Seigneur me donnait la grâce d’une deuxième Pentecôte, après celle de
1967.
À Saint-Pierre
Le jour de Pentecôte, nous étions dans l’immense basilique Saint-Pierre, qui était comble. J’étais dans les premiers rangs. près de l’autel. Le Pape Paul VI est arrivé, porté sur la sédia. pour célébrer I ‘Eucharistie. Il était acclamé et mitraillé par les flash. La foule assemblée sur la place Saint-Pierre était évaluée à 100 000 personnes.
Le lendemain, lundi matin, le cardinal Suenens avec il évêques et 800 prêtres concélébraient dans la basilique Saint-Pierre la messe de clôture du Congrès. Les Alleluia, cantiques et chants en langues jaillissaient à plein cœur des 10 000 congressistes. À 12 h 30, le Saint-Père venait nous accorder une audience et nous confirmer dans ce mouvement de l’Esprit Saint, qui accomplit un véritable renouveau spirituel bénéfique pour l’Église et le monde. Après le départ du Pape, nous avons quitté lentement la basilique, pendant que l’orchestre lançait des chants bien rythmés et que de nombreux groupes dansaient sans contrainte sur le majestueux pavement.
Chose étrange ,j’aurais pu être saisi d’émotion à la vue du Saint-Père, soulevé par les acclamations, les applaudissements et les chants de joie et de louange au milieu de cette immense foule dans cette grandiose basilique, ou touché par les messages prophétiques annonçant des temps d’épreuves et de persécutions. Or, tout cela me paraissait normal. J’étais heureux de la présence vivante et pénétrante de l’Esprit Saint que je sentais à merveille, sans plus. J’étais profondément en paix, en pleine possession de mes facultés, neutre et indifférent à toute cette
démonstration de grandeur, et d’une sérénité que je n’arrivais pas à comprendre, comme si tout cela était ordinaire et que l’exceptionnel n’existait pas. Je voyais et sentais que seul l’ordinaire est vrai, et que tout ce qui a un caractère exceptionnel est artificiel.
Aspiré par En-Haut
En soirée, nous reprenions le train où, dans une joie toute fraternelle et simple, nous avons continué de prier, tous ensemble dans les compartiments reliés par hauts-parleurs et nous avons poursuivi à tour de rôle l’adoration du Saint Sacrement dans un compartiment réservé pour cela.
Or, voici que pendant trois heures environ, le Seigneur me faisait revoir visuellement tout ce que j ‘avais vu à Saint-Pierre à la Pentecôte et en ce sommet du Congrès. Fait singulier, je voyais les gens de notre compartiment et je voyais en même temps du point de vue de Dieu ce qui s’était passé à Saint-Pierre, et ce que Dieu était entrain d’accomplir dans le monde entier. Et en même temps, je sentais cela dans tout mon être. Comment cela? En parlant avec les gens du compartiment, ou dans les moments de silence ou d’adoration du Saint Sacrement, ou dans le demi-sommeil sur ma couchette, je me suis senti aspiré par En-Haut, comme si je montais dans les airs et quittais cette terre. Cette aspiration était un mouvement vivant continuel qui a duré à peu près trois heures.
L’Église vue d’En-Haut
Je revoyais les personnes de la foule, depuis le plus humble inconnu jusqu’aux prêtres, évêques, cardinaux et Pape. Je voyais le Saint-Père, son entourage et ce qu’on fait autour de sa personne, tout le cérémonial. Puis mon champ de vision s’élargissait sur de grandes parties de la terre, me révélant l’organisation humaine de l’Église dans le monde. Je voyais de petites réunions et de grands rassemblements avec des gens de toutes conditions. Il yen avait qui prenaient la parole pour faire des discours, des déclarations ou des sermons. Il y avait des
gens qui faisaient semblant de comprendre et qui ne comprenaient rien du tout; ils étaient venus parce qu’on avait vanté la qualité de l’orateur ou de la réunion, mais ils repartaient déçus, n’ayant pas trouvé leur compte parce que l’orateur parlait avec sa science, sans être branché sur Dieu; ses mots étaient vides. Certains avaient de très beaux raisonnements, mais il n’y avait pas de vie dans leurs constructions intellectuelles. Il y avait des gens qui les quittaient sans bruit.
Je voyais, par contre, des orateurs aimant beaucoup le Seigneur, bien faire comprendre aux gens ce qu’ils avaient eux-mêmes compris, surtout avec le profond de leur être, avec le cœur; leur parole était chargée d’énergie divine, d’un courant de vie divine qui touchait les gens et nourrissaient leur esprit autant que leur cœur, et cela avait une répercussion bénéfique sur tout leur être et leur comportement.
Je voyais tout dcl ‘intérieur et la façade extérieure, ce qui est manifesté. Je voyais tout ce qui est artificiel, toute la croûte qui recouvre le nature!, ce qui est de Dieu. Je voyais que ce qui est de Dieu, sa création, est extrêmement simple, aussi simple que Dieu, et que l’homme doit être simple pour être vrai.
Je voyais et sentais Dieu dans tout, comme une lumière, claire comme l’eau, qui remplit tout, tellement claire qu’on ne la voit pas. Je sentais que la puissance de Dieu ne ressemble pas du tout à la puissance humaine qui est pesante, aliénante et opprimante, mais qu’au contraire, elle est douce, discrète, béatifiante et pénètre tout sans que rien ne puisse lui résister. Le livre de la (Sagesse 7, 22 - 8, 1 ) la décrit fort bien.
J’avais l’impression que pendant des siècles, malgré la diffusion progressive et croissante de la lumière divine, de son énergie limpide, dans l’épaisseur de la pâte humaine et de la
matière, on a cru bon de faire et d’organiser artificiellement la vie avec Dieu, vie qui devrait être toute ordinaire, aussi ordinaire que notre respiration. J’avais l’impression que l’Église, malgré l’immense vie divine qui l’animait, s’était constituée en religion, comme une société humaine, au lieu d’être simplement le Royaume de Dieu dont parle tant Jésus, une communion à Dieu, une communion de frères et sœurs en Lui dans l’ordinaire de la vie, même s’il y a “de l’ivraie” ou “du mauvais” (Ml 13, 30; 47-48); qu’on avait compliqué l’ouverture à la vie divine en l’embrouillant avec nos pensées personnelles et toute une foule de choses et de façons de faire artificielles, qui sont comme du théâtre, comme une mascarade affublant la vie divine; que Jésus n’a pas vécu ainsi, ni voulu ça du tout; comme si la vie de Jésus et ce qu Il nous demande était trop simple à vivre.
L’Esprit me manifestait combien on a emprisonné Dieu, combien l’Esprit est étouffé par toutes sortes de lois, de coutumes qu’on croit indispensables et auxquelles on soumet les gens pour qu’ils puissent accéder au Royaume de Dieu, leur faisant croire que c’est ainsi qu’on rencontre Dieu et qu’il faut toute une discipline organisée pour entrer en contact avec Lui, pour Lui plaire et Lui demeurer fidèle, alors que Jésus nous a ouvert les portes et donné la possibilité d’entrer dans le Royaume de Dieu, océan de lumière et d’amour divin créateur dans lequel nous baignons tous, qu’il nous suffit de prendre conscience que c’est Lui que nous recherchons de tout notre être parce que nous sommes faits pour Lui, et de Lui ouvrir sincèrement notre cœur en nous détachant du reste pour qu’il nous envahisse et nous fasse vivre avec Lui tout ordinairement et en permanence.
— oOo —
Toute sécurité disparaît
L’Esprit m’a montré que tout ce qu’on avait construit d’artificiel dans l’Église et dans le monde, ce sur quoi on s’appuie comme sur des sécurités ou des garanties sociales, politiques, économiques, humaines, ecclésiastiques ou religieuses, allait tomber et disparaître comme de la fumée et que resterait la vie naturelle et ordinaire en Dieu.
J’ai vu le Pape disparaître avec tout le visage actuel de l’Église, de la société et du monde. Tout un ancien monde s’en allait avec une rapidité surprenante.
Un vide, comme une parenthèse, s’est fait. Après coup, j‘ai eu l’impression qu’une période rapide mais douloureuse au possible s’était déroulée dans ce temps où je n’avais rien vu, que la terre avait été passée au crible, secouée et vannée, qu’elle avait eu des soubresauts et des convulsions gigantesques, jamais atteints jusqu’alors, que le Royaume de Dieu avait été cherché douloureusement et avait été trouvé après de rudes souffrances et un bon détachement purificateur, permettant à Dieu de régner et à l’homme de ne s’appuyer que sur Dieu.
—oOo—
UN MONDE NOUVEAU
La nature libérée
C’est alors que le monde, tout au moins ce que j‘en ai vu, est réapparu, totalement renouvelé. J’étais pris moi-même par ce renouvellement. Que de choses avaient changé sur terre Je voyais et sentais toute la nature renouvelée et harmonieuse, remplie d’une paix incroyable. Il n’y avait plus de déséquilibre dans les éléments. La végétation était belle et chargée de vie, libérée (Rom 8, 19-22) de tout ce qui la perturbait, la déséquilibrait, la saccageait. L’herbe, la terre, les bois, les nuages, le ciel, tout se mariait ensemble dans une très belle harmonie. Les animaux n’étaient plus sauvages et se nourrissaient d’herbe (Is 65, 25). L’air était pur et bon à respirer. L’atmosphère qui entourait la terre était claire et transparente. C’était en même temps une couche divine qui recouvrait la terre. La nature elle-même était toute embaumée et empreinte de la présence de Dieu qui la baignait comme dans une douce chaleur. Dieu transparaissait dans tout; on sentait sa présence créatrice comme un délicat courant de vie et d’amour dans tout. C’était très bon. J’en jouissais et l’expérimentais dans tout mon être. C’était constant et continu. C’était vraiment des cieux nouveaux et une terre nouvelle (Is 65, 17).
En familiarité avec Dieu
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Ce qui me frappait, c’est qu’il n’y avait plus beaucoup d’hommes sur la terre. Les grandes villes et les grandes cités industrielles avaient disparu. C’était fini toutes ces concentrations humaines et tout ce matérialisme qui n’avaient plus
aucune raison d’être. Les hommes vivaient tout naturellement en présence de Dieu et très proches de la nature. Ils sentaient Dieu dans tout leur être et le respiraient même physiquement, à tel point que leur respiration était une prière continuelle. Quand ils aspiraient, ils recevaient leur être de Dieu en même temps que l’air qui les oxygénait, et quand ils expiraient, ils rendaient leur être à Dieu avec reconnaissance; c’était une joie et une action de grâce calme, sereine et constante en eux. Ils étaient en familiarité avec Dieu; toutes leurs facultés l’appréhendaient et en étaient pénétrées. Leurs facultés spirituelles, intellectuelles et physiques étaient épanouies et équilibrées, sans le moindre désordre; leur esprit était constamment absorbé en Dieu, sans effort; c ‘était une détente pour eux; plus rien ne pouvait enténébrer ou ralentir leur intelligence; ils comprenaient tout, au fur et à mesure de leur croissance et de leurs besoins. La science divine était simple Ils n’avaient pas besoin de s’instruire (Jérémie 31,34). Leur intelligence était vive, rapide, pénétrante, d’une très grande mobilité. Leur volonté était mariée avec celle de Dieu. Ils dominaient agréablement sur toute chose (Genèse 1,28).
En pleine charité
Leurs relations entre eux se faisaient dans un amour continuel. Cet amour, c’est le courant de Dieu passant en eux et qu’ils se donnaient. Tout geste, tout regard, toute parole transmettaient ce courant d’amour. Ils étaient des sacrements vivants les uns pour les autres. Je voyais et je sentais cet amour qui sortait d’eux comme des ondes. Et ça provoquait une jouissance toute divine, mais vibrant dans tout l’être, chez ceux à qui ils s’adressaient; ils ne retenaient rien pour eux, tout repartait en Dieu. J’en voyais à table, par exemple; ils ne se parlaient pas beaucoup, bien qu’il y eut parfois de grandes joies...
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