Chrétiens et musulmans ensemble contre le fanatisme religieux
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Chrétiens et musulmans ensemble contre le fanatisme religieux
Chrétiens et musulmans ensemble, contre le fanatisme religieux
Au Qatar les 2 et 3 février à l’initiative de la Ligue arabe
ROME, Jeudi 27 janvier 2011 (ZENIT.org) - Chrétiens et musulmans ont été invités par la Ligue arabe à participer à une rencontre interreligieuse sur Jérusalem et sur le fanatisme religieux, les 2 et 3 février, à Doha, capitale du Qatar.
L'idée de cette rencontre, explique le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal à l'agence catholique italienne SIR, est due à la vague de terreur et de condamnation qui a suivi les massacres de Bagdad, en Irak, et d'Alexandrie en Egypte ».
Selon le patriarche, qui participera aux discussions, ces massacres « ont réveillé » la conscience des chefs religieux musulmans sur « les dangers » que représente le radicalisme.
Depuis l'attentat d'Alexandrie, relève Mgr Twal sur les ondes de Radio Vatican, « hommes politiques, chefs arabes, musulmans et chrétiens ont une conscience accrue que le fanatisme aveugle ne bénéfice à personne ».
« C'est la raison pour laquelle ils ont organisé une rencontre de deux jours au Qatar », souligne-t-il.
Parmi les gestes positifs apparus dans le monde musulman après les attentats, Mgr Twal signale celui de divers intellectuels écrivant dans les journaux pour mettre en garde contre les risques du fanatisme religieux, et celui de nombreux musulmans venus donner leur sang aux chrétiens hospitalisés après l'attentat d'Alexandrie.
« Dans ces événements dramatiques, conclut-il, jaillit tout le sens d'humanité des croyants, sur lequel nous sommes appelés à bâtir ensemble un monde convivial et tolérant ».
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Chrétiens et musulmans ensemble contre le fanatisme religieux
Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté!
(Jean XXIII extrait de Pacem in terris)
Rapports entre catholiques et
non-catholiques dans le domaine économique, social et politique
157 - Les principes que Nous
venons d'exposer ici trouvent leur fondement dans les exigences mêmes de la
nature humaine, et sont le plus souvent du domaine du droit naturel. Assez fréquemment,
dans la mise en œuvre de tels principes, les catholiques collaborent de
multiples manières soit avec des chrétiens séparés de ce Siège apostolique,
soit avec des hommes qui vivent en dehors de toute foi chrétienne, mais qui,
guidés par les lumières de la raison, sont fidèles à la morale naturelle.
« Qu'alors les catholiques
veillent avec grand soin à rester conséquents avec eux-mêmes et à n'admettre
aucun compromis nuisible à l'intégrité de la religion ou de la morale. Mais
aussi qu'ils ne considèrent pas leurs seuls intérêts et collaborent
loyalement en toute matière bonne en soi ou qui peut mener au bien (66). »
158 - C'est justice de
distinguer toujours entre l'erreur et ceux qui la commettent, même s'il s'agit
d'hommes dont les idées fausses ou l'insuffisance des notions concernent la
religion ou la morale. L'homme égaré dans l'erreur reste toujours un être
humain et conserve sa dignité de personne à laqueIIe il faut toujours avoir égard.
Jamais non plus l'être humain ne perd le pouvoir de se libérer de l'erreur et
de s'ouvrir un chemin vers la vérité. Et pour l'y aider, le secours
providentiel de Dieu ne lui manque jamais. Il est donc possible que tel homme,
aujourd'hui privé des clartés de la foi ou fourvoyé dans l'erreur, se trouve
demain, grâce à la lumière divine, capable d'adhérer à la vérité. Si en
vue de réalisations temporelles les croyants entrent en relation avec des
hommes que des conceptions erronées empêchent de croire ou d'avoir une foi
complète, ces contacts peuvent être l'occasion ou le stimulant d'un mouvement
qui mène ces hommes à la vérité.
(Jean XXIII extrait de Pacem in terris)
Philippe-Antoine- Date d'inscription : 24/01/2008
Age : 71
Localisation : Région Grenobloise (France)
Re: Chrétiens et musulmans ensemble contre le fanatisme religieux
Je reste perplexe !
L'Islam ne donne pas dans l'oecuménisme. Le but est de convertir les autres et de conquérir....
L'Islam ne donne pas dans l'oecuménisme. Le but est de convertir les autres et de conquérir....
essenien- Date d'inscription : 17/05/2008
Age : 69
Localisation : PACA
Re: Chrétiens et musulmans ensemble contre le fanatisme religieux
Essénien comme vous y allez ! Il ne s'agit pas à mon sens d'oecuménisme, mais d'un dialogue. Les 2 religions ne cherchent pas à s'unir pour partager une même théologie mais c'est plutôt un appel inter religieux pour expliquer les buts du fanatisme qui vérole le monde musulman.
Re: Chrétiens et musulmans ensemble contre le fanatisme religieux
je reste perplexe...
mick- Date d'inscription : 31/07/2009
Localisation : sud est
Re: Chrétiens et musulmans ensemble contre le fanatisme religieux
abbaruah a écrit:Essénien comme vous y allez ! Il ne s'agit pas à mon sens d'oecuménisme, mais d'un dialogue. Les 2 religions ne cherchent pas à s'unir pour partager une même théologie mais c'est plutôt un appel inter religieux pour expliquer les buts du fanatisme qui vérole le monde musulman.
Tu as tout compris, chère Abbaruah!
Ph-Antoine
Philippe-Antoine- Date d'inscription : 24/01/2008
Age : 71
Localisation : Région Grenobloise (France)
Re: Chrétiens et musulmans ensemble contre le fanatisme religieux
L'intégrisme Islamique est menacante pour les pays occidentaux mais aussi pour les musulmans.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Chrétiens et musulmans ensemble contre le fanatisme religieux
Pour le cardinal Tauran, le dialogue avec les musulmans doit se poursuivre
Le cardinal réagit à la rupture du dialogue par l’académie d’Al Azhar
ROME, Lundi 31 janvier 2011 (ZENIT.org) - Le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a exprimé sa préoccupation après la récente décision de l'académie d'Al Azhar du Caire (Egypte) de suspendre ses rencontres avec le Vatican.
Dans une interview accordée à L'Osservatore Romano, le 28 janvier dernier, le cardinal français a insisté sur l'importance de poursuivre le dialogue avec les musulmans, rappelant que tous les rendez-vous, « y compris celui de février avec nos partenaires du Caire », restaient « valides ».
« Nous désirons bien comprendre quels sont les motifs qui ont pu pousser le Conseil de l'Académie des recherches islamiques d'Al Azhar à ‘geler', le 20 janvier dernier, le dialogue avec nous », a-t-il affirmé. « Je pense qu'une lecture attentive des paroles de Benoît XVI dans son message pour la Journée de la paix 2011, ainsi que son discours au Corps diplomatique du 10 janvier, pourrait aider à dissiper les malentendus ».
En effet, dans ces deux textes, il est clair que « le pape se réfère aux valeurs universelles et c'est pourquoi, en parlant du respect effectif des droits et des libertés de la personne humaine, il ne commet aucune ingérence sur des questions qui ne sont pas de sa compétence », a expliqué le cardinal Tauran.
Le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux a rappelé l'importance de rester fidèles à la ligne de Nostra Aetate, qui exhorte « à oublier le passé et à s'efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu'à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté ». « Et cela est valable pour tous », a-t-il affirmé.
Interrogé sur le fait que certains affirment que le pape n'aime pas l'islam, le cardinal Tauran s'est indigné : « Il n'y a rien de plus faux », a-t-il affirmé en revenant sur les paroles prononcées par le pape au début de son pontificat, le 25 avril 2005, où Benoît XVI saluait « la croissance du dialogue avec l'islam » et souhaitait « continuer à établir des ponts d'amitié avec toutes les religions, dans la recherche du bien authentique de toute personne et de la société tout entière ».
Le cardinal Tauran a aussi rappelé la visite de Benoît XVI à la mosquée bleue d'Istanbul, son discours au corps diplomatique en Turquie, la visite au Dôme du Rocher à Jérusalem. On pourrait aussi rappeler la réunion de novembre 2008 à Rome, avec les signataires de la fameuse Lettre des 138 personnalités musulmanes aux chefs religieux chrétiens.
« Je n'ai jamais trouvé dans les paroles de Benoît XVI un quelconque mépris de l'islam », a insisté le cardinal.
Comment sortir de cette crise ?
Pour sortir de cette crise, le cardinal Tauran a souhaité « encourager toutes les religions à vivre le dialogue » comme « une opportunité ». « Malgré les déficiences des fidèles des religions, nous devons tous avoir le courage de veiller et d'être témoins pour promouvoir l'amour, le respect, la paix. Dans un monde aussi précaire et plein de murs de séparation, physiques et moraux, il me semble plus que jamais opportun que les religions, malgré leurs différences, encouragent ensemble l'amour et la paix », a-t-il affirmé.
Pour progresser dans le dialogue, il faut avant tout « s'asseoir » et « se parler de personne à personne, et non pas à travers les journaux ». « Et puis, je crois personnellement beaucoup dans le rôle de l'école et de l'université, où s'impose, selon moi, l'urgence d'une nouvelle rédaction de livres d'histoire, tant du point de vue du style que du contenu. Ainsi, le dialogue interreligieux reste un instrument prioritaire pour la promotion de la paix ».
Le cardinal a enfin rappelé que le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux continuerait « à accueillir avec amitié ceux qui veulent converser avec l'Eglise catholique ». « Pour le moment, tous nos rendez-vous restent valides, y compris celui de février avec nos partenaires du Caire », a-t-il conclu.
Marine Soreau
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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