Déja 200 morts en Lybie....
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Déja 200 morts en Lybie....
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Par Radio-Canada, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Mis à jour le: 20 février 2011 04:24
Libye - Défection diplomatique libyenne
Le représentant permanent de la Libye auprès de la Ligue arabe a annoncé dimanche avoir remis sa démission pour protester contre la répression des manifestants dans son pays.
« J'ai présenté ma démission pour protester contre les actes de répression et de violence contre les manifestants et je rejoins les rangs de la révolution », a déclaré Abdel Moneim al-Honi à des journalistes.
La Ligue arabe a toutefois indiqué qu'elle n'avait pas été informée de cette démission. La Libye assure la présidence tournante de l'organisation, à l'heure actuelle.
« Massacre » à Benghazi
Une quinzaine de personnes auraient été tuées dimanche par les forces de sécurité libyennes dans la ville de Benghazi, dans l'est de la Libye. L'agence Reuters rapportait même un bilan de 50 morts.
Un chef religieux libyen cité par la chaîne Al-Jazira a parlé d'un « massacre ».
Selon un médecin d'un hôpital de la ville cité par Associated Press, les soldats auraient ouvert le feu sur des habitants assistant à des funérailles de manifestants tués la veille.
Samedi, au moins 20 personnes avaient déjà trouvé la mort durant un cortège funèbre de victimes d'affrontements lors de la journée de vendredi. D'après une source médicale de l'AFP, la plupart ont été touchées par balle.
Le médecin de l'hôpital de Benghazi rapporte également que les corps d'au moins 200 manifestants ont été transportés à la morgue au cours des derniers jours.
Des affrontements ont également éclaté en soirée dans la capitale, Tripoli, entre des opposants au régime et des partisans du chef de l'État libyen Mouammar Kadhafi.
Une répression dans le sang
Citant d'autres sources médicales, Human Rights Watch (HRW) rapporte de son côté que la répression contre les opposants au régime de Mouammar Kadhafi pourrait avoir fait au moins 173 morts depuis mercredi.
Les restrictions sévères imposées aux médias par le régime et sa mainmise sur les communications rend difficile d'évaluer le nombre de personnes tuées et blessées lors des heurts avec les forces de l'ordre.
HRW souligne que les communications Internet sont coupées et que le pouvoir interfère dans les liaisons téléphoniques, mobiles et fixes.
Les journalistes étrangers sont pour leur part interdits d'entrée au pays et leurs confrères libyens ne peuvent se rendre à Benghazi, principal foyer de la contestation.
Les témoignages sont généralement recueillis par téléphones, de sources ayant requis l'anonymat, pour des raisons de sécurité, ou relayés par des Libyens en exil.
Le régime n'a fait presque aucune déclaration officielle depuis le début des troubles, qui paraissent concentrés à Benghazi. Dimanche, un haut responsable libyen a accusé des extrémistes islamistes de retenir en otage des policiers et des citoyens dans la ville d'Al-Baïda.
« Nous avons de fortes inquiétudes [...] qu'une catastrophe soit en cours en matière de droits de l'homme », avertit Tom Porteous, directeur du bureau de HRW à Londres.
La violence de la répression contre les manifestants a suscité un appel d'une cinquantaine de dignitaires religieux, d'intellectuels et de chefs de clans libyens à « la fin du massacre ».
« Nous appelons chaque musulman, qui se trouve au sein du régime ou l'aidant de quelque façon que ce soit, de reconnaître que le massacre d'êtres humains innocents est interdit par notre créateur et par son prophète [...]. Ne tuez pas vos frères et vos soeurs. Arrêtez le massacre immédiatement », peut-on lire dans le texte fourni à l'agence Reuters.
Condamnation de la communauté internationale
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a appelé dimanche à la « fin des violences » en Libye.
L'Allemagne et la France ont également condamné les derniers événements.
« Nous observons avec une grande inquiétude et de l'indignation la violence utilisée par les autorités étatiques en Libye et dans d'autres États », a déclaré le ministre allemand aux Affaires européennes, Werner Hoyer, tandis que son homologue français, Laurent Wauquiez, a qualifié d'« inacceptable » et de « totalement disproportionnée » la violence de la répression.
En Grande-Bretagne, le secrétaire au Foreign Office, William Hague, a demandé à Tripoli d'engager le dialogue avec les manifestants, lors d'un entretien téléphonique avec Saïf al Islam, l'un des fils de Mouammar Kadhafi.
Radio-Canada.ca avec AFP, Associated Press et Reuters
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Déja 200 morts en Lybie....
Après Benghazi, les violences gagnent Tripoli ...
En Libye, la contestation populaire et les émeutes qui étaient concentrées dans l'est du pays, depuis une semaine, ont gagné Tripoli.
Malgré les avertissements sévères de Seif al-islam Khadafi, le fils de Mouammar Khadafi, livrés dimanche soir à la télévision nationale, plusieurs incidents ont été observés dans les rues de la capitale toute la nuit.
Selon des témoins contactés par l'Agence France Presse, le siège d'une télévision et d'une radio publique ont été saccagés et des postes de police ont été incendiés.
Photo: La Presse Canadienne /AP
Manifestations à Benghazi, Libye
Lundi matin, un bâtiment gouvernemental était toujours en feu et un chantier de construction aurait été envahi et pillé près de la capitale.
Selon d'autres témoins, des tireurs embusqués sur des toits ont tiré sur des manifestants antigouvernementaux. D'autres, qui roulaient en voiture, ont ouvert le feu sur les protestataires. Des affrontements entre opposants et sympathisants du numéro un libyen ont aussi eu lieu sur la Place verte de Tripoli.
Au petit matin, les rues de la capitale étaient cependant désertes. Les écoles, les bureaux et la plupart des magasins étaient fermés à l'exception de quelques boulangeries, selon un témoin.
Une situation de plus en plus chaotique
La Fédération internationale des ligues de droits de l'homme (FIDH), qui se base sur ses réseaux en Libye, affirme lundi matin que plusieurs villes, dont Benghazi, seraient désormais tombées aux mains des manifestants à la suite de défections dans l'armée.
« Beaucoup de villes sont tombées, notamment sur l'est de la côte. Des militaires se sont ralliés » au soulèvement, a déclaré à l'agence France Presse la présidente de la FIDH, Souhayr Belhassen.
Ces propos recoupent les témoignages de certains habitants de Benghazi, selon lesquels une foule de manifestants a envahi le quartier général des forces de l'ordre et s'est emparée d'armes au cours de la fin de semaine.
C'est à Benghazi, deuxième ville du pays, qu'est née la révolte populaire il y a une semaine. Au moins 60 personnes y auraient été tuées pour la seule journée de dimanche, selon l'organisme Human Right Watch (HRW).
Outre Benghazi, la FIDH affirme que les localités de Tobrouk, à l'extrême est, ainsi que celles de Syrte, Misrata, Khoms, Tarhounah, Zeiten, Zaouia et Zouara, qui sont plus proches de la capitale, sont également tombées aux mains des manifestants.
L'organisme affirme de plus que de hauts responsables du régime auraient rallié le mouvement de protestation réclamant le départ du colonel Kadhafi, en plus de certains militaires et de plusieurs diplomates.
Toujours selon la FIDH, le camp de Bab el Azizia, où vit le dirigeant libyen en périphérie de Tripoli, aurait également été attaqué dans la nuit de dimanche à lundi.
Ailleurs au pays, le principal point de passage frontalier entre la Libye et la Tunisie a été déserté quelques heures par ses officiers lundi matin, selon des douaniers tunisiens.
Le bilan des manifestations ne cesse de s'alourdir et dépasse désormais les 230 morts en moins d'une semaine, selon HRW.
Hausse du baril de pétrole
La situation tendue en Libye a provoqué une forte hausse du baril de pétrole sur les marchés londoniens lundi matin.
La chaîne de télévision du Qatar Al-Jazira a affirmé lundi que son signal satellite était brouillé en Libye. Dans un communiqué, les dirigeants de la chaîne accusent les services de renseignement libyen d'en être responsables.
Aucun journaliste étranger n'est toléré sur le territoire libyen depuis le début des soulèvements.
Lundi, l'ancien porte-parole du gouvernement, Mohamed Bayou, a réagi aux déclarations du fils de Mouammar Khadafi, estimant qu'il « n'a pas été sage dans ses paroles. »
« J'espère que (Seif al-Islam) changera son discours pour reconnaître l'existence d'une opposition populaire interne et entamer un dialogue avec elle pour des changements profonds dans le système libyen », a-t-il déclaré.
Les violences ont également incité les gouvernements portugais et autrichiens à envoyer des avion pour rapatrier leurs ressortissants. La France a encouragé ses 750 ressortissants à quitter le pays.
L'Union européenne discute d'ailleurs lundi pour dégager une position commune au sujet de la Libye.
Radio-Canada.ca avecAgence France Presse, Reuters et Associated Press
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