Amérique Latine et théologie de la libération
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Amérique Latine et théologie de la libération
Quand des gens mélange Marx avec le Christ.......
Qu’est-ce que la “théologie de la Libération” ?
Quand on parle de l’Amérique latine comme d’un continent catholique, il faut distinguer. Deux religions largement antagonistes y partagent en effet la même appellation : l’une mariale-nationaliste, où communient encore la majorité des fidèles ; l’autre sociale-révolutionnaire, où s’engagent les militants de gauche, des fractions importantes du clergé et les grosses têtes pensantes des “bureaux de l’épiscopat”, très actifs sur tout le continent.
On ne peut guère comprendre ce qui se passe en Amérique latine – y compris dans “l’affaire Cassez” – hors de cet affrontement.
La fameuse “théologie de la libération”, dont Jean-Paul II et le cardinal Ratzinger ont dénoncé la forfaiture dès les années quatre-vingt, sert de couverture doctrinale aux manipulations du clergé. C’est le dossier le plus brûlant de tous ceux qu’on puisse ouvrir, en matière d’Ostpolitik, dans l’histoire de l’Eglise contemporaine ; car il concerne 600 millions de baptisés, près de la moitié des catholiques romains, et le destin politique de tout un continent..
La partie reste très inégale, sur le terrain, en raison de la puissante installation sociologique des multiples bureaux, conseils et conférences de l’épiscopat latino-américain ; installation qui profite encore du vieux ressort clérical d’un continent entré dans l’histoire du monde, voici cinq siècles, par l’évangélisation...
Certes, au printemps 1984, Rome a clairement choisi son camp : “L’Eglise estime que ce n’est pas son rôle d’intervenir dans les modes de gouvernement que les hommes se donnent pour les choses temporelles, ni de prôner la violence pour les changer.” – La mise au point venait de Jean-Paul II lui-même, dans une adresse au Conseil œcuménique des Eglises (COE). Elle n’avait rien d’encourageant pour les dirigeants du COE, qui ont investi tant de soutiens et de subsides dans les mouvements armés dits de “libération”.
Le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui s’appelait alors Cardinal Ratzinger, avait clairement précisé pour sa part ce que l’Eglise de Rome reproche aux théories et aux pratiques de la “libération cléricale” en Amérique latine, toujours actives en 2011 :
1. – Réduire la foi chrétienne à une praxis, un guide pour l’action politique au service de la Révolution.
2. – Privilégier l’analyse marxiste de la lutte de classe pour expliquer la société actuelle, l’histoire et finalement la foi elle-même.
Certes encore, un pape n’arrêtera pas le COE, ni les grosses têtes pensantes des “bureaux de l’épiscopat”. Jean-Paul II lui même, dans sa carrure de moine-soldat, de chef charismatique, fin connaisseur des pièges de l’idéologie socialiste, n’y était point parvenu. Notre admirable professeur d’université Benoît XVI, en dépit ou à cause de toute sa finesse dialectique et de son autorité doctrinale, y parviendra encore moins. Et c’est le plus grand continent catholique du monde qui risque ainsi de basculer dans la destruction complète de son identité culturelle, sociale et politique.
Comment ? Plusieurs voies y mènent, en se conjuguant : par le matérialisme yankee, le social-populisme totalitaire, l’évangélisme décérébrant, le chavisme forcené, voire l’islamisme pur et simple, déjà à l’œuvre au Vénézuela, où des imams iraniens protégés par la police locale viennent “convertir” dans le Nord des villages indiens ! […]
Qu’est-ce que la “théologie de la Libération” ?
Quand on parle de l’Amérique latine comme d’un continent catholique, il faut distinguer. Deux religions largement antagonistes y partagent en effet la même appellation : l’une mariale-nationaliste, où communient encore la majorité des fidèles ; l’autre sociale-révolutionnaire, où s’engagent les militants de gauche, des fractions importantes du clergé et les grosses têtes pensantes des “bureaux de l’épiscopat”, très actifs sur tout le continent.
On ne peut guère comprendre ce qui se passe en Amérique latine – y compris dans “l’affaire Cassez” – hors de cet affrontement.
La fameuse “théologie de la libération”, dont Jean-Paul II et le cardinal Ratzinger ont dénoncé la forfaiture dès les années quatre-vingt, sert de couverture doctrinale aux manipulations du clergé. C’est le dossier le plus brûlant de tous ceux qu’on puisse ouvrir, en matière d’Ostpolitik, dans l’histoire de l’Eglise contemporaine ; car il concerne 600 millions de baptisés, près de la moitié des catholiques romains, et le destin politique de tout un continent..
La partie reste très inégale, sur le terrain, en raison de la puissante installation sociologique des multiples bureaux, conseils et conférences de l’épiscopat latino-américain ; installation qui profite encore du vieux ressort clérical d’un continent entré dans l’histoire du monde, voici cinq siècles, par l’évangélisation...
Certes, au printemps 1984, Rome a clairement choisi son camp : “L’Eglise estime que ce n’est pas son rôle d’intervenir dans les modes de gouvernement que les hommes se donnent pour les choses temporelles, ni de prôner la violence pour les changer.” – La mise au point venait de Jean-Paul II lui-même, dans une adresse au Conseil œcuménique des Eglises (COE). Elle n’avait rien d’encourageant pour les dirigeants du COE, qui ont investi tant de soutiens et de subsides dans les mouvements armés dits de “libération”.
Le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui s’appelait alors Cardinal Ratzinger, avait clairement précisé pour sa part ce que l’Eglise de Rome reproche aux théories et aux pratiques de la “libération cléricale” en Amérique latine, toujours actives en 2011 :
1. – Réduire la foi chrétienne à une praxis, un guide pour l’action politique au service de la Révolution.
2. – Privilégier l’analyse marxiste de la lutte de classe pour expliquer la société actuelle, l’histoire et finalement la foi elle-même.
Certes encore, un pape n’arrêtera pas le COE, ni les grosses têtes pensantes des “bureaux de l’épiscopat”. Jean-Paul II lui même, dans sa carrure de moine-soldat, de chef charismatique, fin connaisseur des pièges de l’idéologie socialiste, n’y était point parvenu. Notre admirable professeur d’université Benoît XVI, en dépit ou à cause de toute sa finesse dialectique et de son autorité doctrinale, y parviendra encore moins. Et c’est le plus grand continent catholique du monde qui risque ainsi de basculer dans la destruction complète de son identité culturelle, sociale et politique.
Comment ? Plusieurs voies y mènent, en se conjuguant : par le matérialisme yankee, le social-populisme totalitaire, l’évangélisme décérébrant, le chavisme forcené, voire l’islamisme pur et simple, déjà à l’œuvre au Vénézuela, où des imams iraniens protégés par la police locale viennent “convertir” dans le Nord des villages indiens ! […]
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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