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Diverses hérésies

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Message par admin2 Ven 4 Mar 2011 - 2:28

LE MACEDONIANISME

Les macédoniens, disciples de Macédonius, évêque de Constantinople, niaient la divinité du Saint-Esprit. Ils furent condamnés par le premier concile de Constantinople, tenu en 381, sur l'invitation de l'empereur Théodose.

LE PELAGIANISME

Les pélagiens, disciples de Pélage, moine anglais, niaient le péché originel et la nécessité de la grâce. Ils furent réfutés par saint Augustin, condamnés par le concile de Carthage en 418, et par le concile d'Ephèse en 431.

CONTROVERSE AVEC LES PÉLAGIENS

LE NESTORIANISME

Les nestoriens, disciples de Nestorius, évêque de Constantinople, niaient l'unité de personne en Jésus-Christ, et la maternité divine de Marie. Ils prétendaient que le Verbe et Jésus-Christ sont deux personnes distinctes ; que Jésus-Christ n'était Fils de Dieu que par adoption, et que conséquemment Marie n'était pas mère de Dieu. Les nestoriens furent condamnés au concile d'Ephèse, présidé par saint Cyrille d'Alexandrie (en 431).

Le dogme de la maternité divine fut consacré par cette belle prière qui termine la Salutation angélique. "Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous, pêcheurs, maintenant et à l'heure de notre mort".

L'impie Nestorius fut déposé et exilé en Egypte ; sa langue, qui avait proféré tant de blasphèmes contre Marie, fut rongée par les vers, et il mourut misérablement.

L'EUTYCHIANISME

Les eutychiens, disciples d'Eutychès, abbé d'un monastère de Constantinople, et de Dioscore, patriarche d'Alexandrie, niaient qu'il y eût en Jésus-Christ deux natures, parce qu'ils prétendaient que la nature humaine avait été absorbée par la nature divine.

Ils furent combattus par saint Flavien patriarche de Constantinople, et condamnés au concile de Chalcédoine, en 451.

LE MONOTHELISME

Les monothélites, disciples de Sergius, évêque de Constantinople, modifiaient l'erreur d'Eutychès. Ils enseignaient qu'il n'y a qu'une volonté de Jésus-Christ, la volonté divine qui absorbe et anéantit la volonté humaine. Cette hérésie fut condamnée par le sixième concile général tenu à Constantinople en 681.

LE MAHOMETISME

Les mahométans ou musulmans sont les disciples de Mahomet. Ce dernier naquit à la Mecque, dans l'Arabie, vers 570. A quarante ans, il s'annonça comme prophète envoyé de Dieu pour fonder une nouvelle religion. Sa doctrine est un mélange de judaïsme, de christianisme et de paganisme ; elle est contenue dans le Coran, où ensemble des prétendues révélations du prophète. Certains disciples du Coran ravagèrent la Syrie, la Palestine, la Perse, l'Egypte et l'Afrique. Plus tard, ils envahirent l'Espagne. Ils allaient se jeter sur la Gaule, lorsqu'ils furent arrêtés à Poitiers, par Charles Martel (en 732).

LES ICONOCLASTES

L'hérésie des iconoclastes, ou briseurs d'images, eut pour auteur Léon l'Isaurien, empereur de Constantinople ; elle fut soutenue par ses deux successeurs, Constantin Copronyme, son fils, et Léon IV, son petit-fils.

Cette hérésie fut condamnée au deuxième concile de Nicée (en 787). On déclara que c'est une pratique pieuse d'honorer les saintes images, puisque l'honneur qu'on leur rend se rapporte tout entier à l'objet qu'elles représentent.

LES SCHISME DES GRECS

Le schisme est le "crime" de ceux qui refusent obstinément de reconnaître les pasteurs légitimes de l'Eglise et de leur obéir.

Depuis que Constantinople était devenue la capitale de l'empire romain, les patriarches de cette ville voyaient avec jalousie la primauté du siège de Rome. Ils voulurent devenir les égaux du pape, s'attribuèrent peu à peu la juridiction sur tous les évêchés d'Orient, et finirent par prendre le titre de patriarche oecuménique, c'est-à-dire universel ; de pareilles prétentions devaient aboutir au schisme.

Photius donna le premier l'exemple de la rébellion. C'était un laïque plein de science et de talent, mais fourbe et ambitieux. Il profita du crédit dont il jouissait à la cour pour usurper le siège de Constantinople. Saint Ignace, évêque de cette ville, avait été banni par l'impie Bardas, oncle de l'empereur. En six jours, Photius reçut successivement tous les ordres sacrés des mains d'un évêque déposé par Ignace, et fut élevé à la dignité de patriarche.

Dans le huitième concile général, tenu à Constantinople en 869, saint Ignace fut remis sur son siège ; et Photius, ayant refusé de se soumettre, fut exilé par l'empereur.

Les successeurs de Photius vécurent en communion avec Rome, mais, en 1048, Michel Cérulaire, patriarche de Constantinople, se sépara de nouveau de l'Eglise romaine, et entraîna dans sa rébellion plusieurs évêques d'Orient.

Le schisme n'était point encore général ; il le devint seulement à l'époque de la quatrième croisade, où les Grecs, par haine des Latins, rompant les derniers liens de l'unité, entraînèrent avec eux les Russes et la plupart des chrétiens d'Orient. Cette scission malheureuse tient encore éloignées de l'Eglise romaine, la Grèce, la Russie presque tout entière et une grande partie des chrétiens de l'empire ottoman.

LES ALBIGEOIS

Les Cathares, originaires de Bulgarie, professaient, au XIIème siècle, les erreurs manichéennes. Ils se répandirent dans les principales contrées de l'Europe, surtout dans la province d'Albi, en Languedoc, d'où ils prirent le nom d'albigeois. Ils exercèrent contre les catholiques, toutes sortes de violences, pillant les églises et les monastères, massacrant les prêtres et les religieux.

Saint Dominique et ses premiers disciples convertirent un grand nombre de ces hérétiques ; tandis que Simon de Montfort, à la tête d'une puissante armée s'emparait des villes du Midi, et arrêtait les progrès de la secte.

LE PROTESTANTIME

Sous prétexte de corriger les abus de l'Eglise, un moine allemand apostat, nommé Luther, excita les peuples contre la religion catholique. Condamné par le pape Léon X, en 1520, il refusa de se soumettre et continua de propager sa doctrine hérétique.

Luther écrivit contre les indulgences, le libre arbitre, la primauté du pape et l'infaillibilité des conciles généraux, contre le sacrifice de la messe, la confession auriculaire et le célibat des prêtres. Pour se faire des partisans, le novateur flatta les passions et l'esprit de révolte : il fonda ainsi le protestantisme en Allemagne.

L'hérésie de Luther fut introduite par Gustave Wasa en Suède et par Christian III, en Danemark. A leur tour Calvin et Zwingle, Henri VIII et Elisabeth, sa fille, dogmatisèrent contre l'enseignement de l'église : le calvinisme se propagea d'abord en Suisse, et l'anglicanisme sépara l'Ile des Saints de la communion romaine.

Favorisé par des personnages influents, le calvinisme pénétra en France où il occasionna des guerres civiles, sous les rois Charles IX et Henri III. Les protestants ou huguenots saccagèrent les églises, brûlèrent les reliques des saints, et exercèrent partout des violences inouïes.

Les doctrines protestantes furent examinées et condamnées au concile de Trente (1545-1563).

LE JANSENISME

Au XVIIème siècle, les fausses théories des protestants sur la grâce et le libre arbitre reparurent dans les écrits de Jansénius, évêque d'Ypres.

Les amis de Jansénius, entre autres l'abbé de Saint-Cyran et Antoine Arnauld, propagèrent l'erreur avec obstination. Les jansénistes niaient la liberté morale, éloignaient de la communion fréquente, et manifestaient une résistance haineuse aux décisions des papes.

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Message par admin2 Ven 4 Mar 2011 - 2:30

Hérésies des trois premiers siècles

- LES JUDAISANTS, qui voulaient imposer les prescriptions de la loi mosaïque aux fidèles sortis du paganisme.

- LES GNOSTIQUES (d'un mot qui signifie savants), disciples de Simon de Samarie, dit le Magicien. Cet homme orgueilleux, témoin des miracles des apôtres, vint trouver saint Pierre, et lui offrit de l'argent pour obtenir la même puissance. "Que ton argent périsse avec toi, puisque tu croix pouvoir acheter le don de Dieu !", lui dit l'apôtre.

- le nom de SIMONIAQUES a été donné depuis à ceux qui trafiquent des choses saintes.

-LES MANICHEENS

Les Manichéens, ou disciples de Manès, prétendaient qu'il existe deux principes éternels, l'un bon, autour du Bien ; l'autre mauvais, autour du Mal. Ils soutenaient que chaque homme possède deux âmes, l’une bonne, tirée de la substance divine, et l’autre mauvaise, sortie du sein des ténèbres. — Saint Augustin déplore l'aveuglement profond qui lui avait fait embrasser cette erreur, quand il lui eût été si facile d'en percevoir la folie et l’extravagance. — Nous n'avons qu'une âme, et elle vient de Dieu ; pour démontrer cette vérité, le saint Docteur invoque successivement la nature de l'âme, l'Ecriture sainte et le caractère propre du péché.

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