Grande-Bretagne : les dons arabes aux universités mènent à un enseignement "hostile"
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Grande-Bretagne : les dons arabes aux universités mènent à un enseignement "hostile"
Grande-Bretagne : les dons arabes aux universités mènent à un enseignement "hostile"
La situation décrite dans cet article se rapporte aux universités britanniques, mais elle concerne toutes les universités en Occident. Le cas de la London School of Economics n'est que la pointe de l'iceberg.
Le financement d’universités par les pétrodollars a une influence sur l’enseignement. Des professeurs promeuvent la finance islamique, les tribunaux de la charia, ou encore une vision apologétique de l’islam des Frères musulmans, souvent dans un climat idéologiquement orienté contre l'Occident et même la démocratie. On peut parler de faute professionnelle en matière d’éducation.
Il y a aussi d’autres impacts. Ainsi, en 2009, les Presses de l'Université Yale ont censuré les caricatures danoises de Mahomet dans un ouvrage universitaire portant sur les caricatures danoises de Mahomet, afin de ne pas irriter un riche donateur saoudien. Plus près de chez nous, la journaliste Agnès Gruda de La Presse citait avec approbation le professeur Esposito de l’université Georgetown pour convaincre les lecteurs que l’imam Rauf de la mosquée de Ground Zero est un « modéré », sans nous informer qu’Esposito dirige un institut grassement financé par le prince saoudien Alwaleed Bin Talal qui promeut l'islam radical wahhabite. Combien d'universitaires cités par nos médias ou consultés par nos gouvernements sont financés par les pétrodollars ? Le public a le droit de savoir.
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En démissionnant de son poste de directeur de la London School of Economics (LSE), Sir Howard Davies a fait la seule chose honorable qu'il pouvait faire.
La LSE a honteusement prostitué sa réputation en contrepartie de l'argent du sang donné par Mouammar Kadhafi (expression utilisée à juste titre par le député conservateur Robert Halfon) : c'est la plus grande trahison de l’esprit universitaire que la Grande-Bretagne ait jamais connue.
Cela va prendre beaucoup de temps avant que la LSE ne retrouve une place à la table de la respectabilité, mais cette université n’est pas la seule à avoir de bonnes raisons d’avoir honte. La LSE n’aurait reçu que 300 000 livres sur le 1.5 million que lui doit la Libye.
Selon l’estimation la plus conservatrice, d'autres universités britanniques ont reçu des centaines de millions de livres de l’Arabie et d'autres sources islamiques – sous l’apparence de dons philanthropiques, mais avec l'intention réelle de changer le climat intellectuel du Royaume-Uni.
Entre 1995 et 2008, huit universités - Oxford, Cambridge, Durham, University College London, la LSE, Exeter, Dundee and City - ont accepté plus de 233.5 millions de livres de dirigeants musulmans et de personnes qui leur sont étroitement liées.
Une grande partie de l'argent est allé à des Centres d'études islamiques. Le Centre d'études islamiques d'Oxford a reçu 75 millions de livres d'une douzaine de dirigeants du Moyen-Orient, y compris feu le roi Fahd d'Arabie saoudite. Les universités Cambridge et Edimbourg ont chacune reçu 8 millions de livres du Prince Alwaleed bin Talal, l’un des neveux du roi actuel. Le propre Centre d’études du Moyen-Orient de la LSE a pour sa part obtenu 9 millions de livres des Émirats arabes unis : cette semaine, le conseil d’administration du Centre a décidé, par un vote majoritaire, de boycotter Israël.
Les données pour 2008 ne sont pas encore compilées, mais le niveau de financement n'a fait que croître : aujourd'hui ces dons constituent, et de loin, la principale source de financement externe des universités. Les donateurs affirment qu'ils cherchent uniquement à promouvoir la compréhension de l'islam, ce qui est en soi un objectif louable pour n'importe quelle université.
Mais le professeur Anthony Glees, qui a compilé les données relatives aux années précédentes, affirme que leur véritable objectif est différent : promouvoir une idéologie extrémiste et agir comme véhicule de propagande du courant wahhabite de l'islam au sein des universités. Ces dons servent à promouvoir, dit-il, « le mauvais type d'éducation, par le mauvais type de personnes, avec des fonds provenant du mauvais type de donateurs ».
Il ne s’agit pas d’alarmisme. Les comités de gestion des Centres d'études islamiques de Cambridge et d’Edimbourg comprennent des membres choisis par le prince Alwaleed. D'autres universités ont modifié leurs champs d'études pour se conformer aux exigences de leurs donateurs. Et ça marche.
Une étude portant sur cinq années de cours politiques au Centre d’études du Moyen-Orient du St Antony College d’Oxford a révélé que 70 pour cent des cours étaient « implacablement hostiles » à l'Occident et à Israël. Un de mes amis, un ancien professeur d’Oxford, se plaignait qu’il devait consacrer une grande partie de son temps à se battre contre une clique d’universitaires incroyablement hostiles à l'Occident, dans un climat où l’on présentait aux étudiants britanniques et étrangers une vision du monde presque exclusivement anti-occidentale.
La prétention selon laquelle une grande partie de l'argent est affectée à des fins apolitiques est souvent trompeuse. Ainsi, le don de livres par des gouvernements étrangers peut avoir un effet significatif sur ce qui est enseigné. Dans un cas, il s’est avéré que le don d'une galerie d'art a eu un impact direct sur la politique d’enseignement et d’admission.
Tout cela est facilité par le fait qu’il n’y a aucune exigence d’un examen sérieux des sources de financement et de leur impact sur la recherche. Un rapport du Centre pour la cohésion sociale conclut que dans les faits, nos universités « sont aujourd'hui à vendre au plus offrant ». Le cas de la LSE pourrait avoir des retombées positives dans la mesure où il contribue à exposer le scandale plus vaste impliquant les universités du Royaume-Uni.
Source : Libya and the LSE: Large Arab gifts to universities lead to 'hostile' teaching, par Stephen Pollard, Telegraph, 3 mars 2011
La situation décrite dans cet article se rapporte aux universités britanniques, mais elle concerne toutes les universités en Occident. Le cas de la London School of Economics n'est que la pointe de l'iceberg.
Le financement d’universités par les pétrodollars a une influence sur l’enseignement. Des professeurs promeuvent la finance islamique, les tribunaux de la charia, ou encore une vision apologétique de l’islam des Frères musulmans, souvent dans un climat idéologiquement orienté contre l'Occident et même la démocratie. On peut parler de faute professionnelle en matière d’éducation.
Il y a aussi d’autres impacts. Ainsi, en 2009, les Presses de l'Université Yale ont censuré les caricatures danoises de Mahomet dans un ouvrage universitaire portant sur les caricatures danoises de Mahomet, afin de ne pas irriter un riche donateur saoudien. Plus près de chez nous, la journaliste Agnès Gruda de La Presse citait avec approbation le professeur Esposito de l’université Georgetown pour convaincre les lecteurs que l’imam Rauf de la mosquée de Ground Zero est un « modéré », sans nous informer qu’Esposito dirige un institut grassement financé par le prince saoudien Alwaleed Bin Talal qui promeut l'islam radical wahhabite. Combien d'universitaires cités par nos médias ou consultés par nos gouvernements sont financés par les pétrodollars ? Le public a le droit de savoir.
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En démissionnant de son poste de directeur de la London School of Economics (LSE), Sir Howard Davies a fait la seule chose honorable qu'il pouvait faire.
La LSE a honteusement prostitué sa réputation en contrepartie de l'argent du sang donné par Mouammar Kadhafi (expression utilisée à juste titre par le député conservateur Robert Halfon) : c'est la plus grande trahison de l’esprit universitaire que la Grande-Bretagne ait jamais connue.
Cela va prendre beaucoup de temps avant que la LSE ne retrouve une place à la table de la respectabilité, mais cette université n’est pas la seule à avoir de bonnes raisons d’avoir honte. La LSE n’aurait reçu que 300 000 livres sur le 1.5 million que lui doit la Libye.
Selon l’estimation la plus conservatrice, d'autres universités britanniques ont reçu des centaines de millions de livres de l’Arabie et d'autres sources islamiques – sous l’apparence de dons philanthropiques, mais avec l'intention réelle de changer le climat intellectuel du Royaume-Uni.
Entre 1995 et 2008, huit universités - Oxford, Cambridge, Durham, University College London, la LSE, Exeter, Dundee and City - ont accepté plus de 233.5 millions de livres de dirigeants musulmans et de personnes qui leur sont étroitement liées.
Une grande partie de l'argent est allé à des Centres d'études islamiques. Le Centre d'études islamiques d'Oxford a reçu 75 millions de livres d'une douzaine de dirigeants du Moyen-Orient, y compris feu le roi Fahd d'Arabie saoudite. Les universités Cambridge et Edimbourg ont chacune reçu 8 millions de livres du Prince Alwaleed bin Talal, l’un des neveux du roi actuel. Le propre Centre d’études du Moyen-Orient de la LSE a pour sa part obtenu 9 millions de livres des Émirats arabes unis : cette semaine, le conseil d’administration du Centre a décidé, par un vote majoritaire, de boycotter Israël.
Les données pour 2008 ne sont pas encore compilées, mais le niveau de financement n'a fait que croître : aujourd'hui ces dons constituent, et de loin, la principale source de financement externe des universités. Les donateurs affirment qu'ils cherchent uniquement à promouvoir la compréhension de l'islam, ce qui est en soi un objectif louable pour n'importe quelle université.
Mais le professeur Anthony Glees, qui a compilé les données relatives aux années précédentes, affirme que leur véritable objectif est différent : promouvoir une idéologie extrémiste et agir comme véhicule de propagande du courant wahhabite de l'islam au sein des universités. Ces dons servent à promouvoir, dit-il, « le mauvais type d'éducation, par le mauvais type de personnes, avec des fonds provenant du mauvais type de donateurs ».
Il ne s’agit pas d’alarmisme. Les comités de gestion des Centres d'études islamiques de Cambridge et d’Edimbourg comprennent des membres choisis par le prince Alwaleed. D'autres universités ont modifié leurs champs d'études pour se conformer aux exigences de leurs donateurs. Et ça marche.
Une étude portant sur cinq années de cours politiques au Centre d’études du Moyen-Orient du St Antony College d’Oxford a révélé que 70 pour cent des cours étaient « implacablement hostiles » à l'Occident et à Israël. Un de mes amis, un ancien professeur d’Oxford, se plaignait qu’il devait consacrer une grande partie de son temps à se battre contre une clique d’universitaires incroyablement hostiles à l'Occident, dans un climat où l’on présentait aux étudiants britanniques et étrangers une vision du monde presque exclusivement anti-occidentale.
La prétention selon laquelle une grande partie de l'argent est affectée à des fins apolitiques est souvent trompeuse. Ainsi, le don de livres par des gouvernements étrangers peut avoir un effet significatif sur ce qui est enseigné. Dans un cas, il s’est avéré que le don d'une galerie d'art a eu un impact direct sur la politique d’enseignement et d’admission.
Tout cela est facilité par le fait qu’il n’y a aucune exigence d’un examen sérieux des sources de financement et de leur impact sur la recherche. Un rapport du Centre pour la cohésion sociale conclut que dans les faits, nos universités « sont aujourd'hui à vendre au plus offrant ». Le cas de la LSE pourrait avoir des retombées positives dans la mesure où il contribue à exposer le scandale plus vaste impliquant les universités du Royaume-Uni.
Source : Libya and the LSE: Large Arab gifts to universities lead to 'hostile' teaching, par Stephen Pollard, Telegraph, 3 mars 2011
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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