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Odon Vallet : « si on avait trempé un Coran ou une Bible hébraïque dans de l’urine.

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Odon Vallet : « si on avait trempé un Coran ou une Bible hébraïque dans de l’urine. Empty Odon Vallet : « si on avait trempé un Coran ou une Bible hébraïque dans de l’urine.

Message par MichelT Jeu 21 Avr 2011 - 4:41

Odon Vallet : « si on avait trempé un Coran ou une Bible hébraïque dans de l’urine, jamais une telle ‘oeuvre’ n’aurait été exposée »avril 20, 2011

Dans Le Parisien du 20 avril, le spécialiste des religions Odon Vallet déclare :

« Si on avait trempé un Coran ou une Bible hébraïque dans de l’urine, jamais une telle ‘oeuvre’ n’aurait été exposée. Rappelons-nous les caricatures de Mahomet (parues dans un journal danois en 2005, ndlr). La République étant laïque, elle doit avoir la même attitude à l’égard de toutes les religions. Et si on s’attaque à une figure du catholicisme, c’est probablement que les risques sont moins grands qu’en s’attaquant à une figure de l’Islam. L’artiste ne risque pas le même sort que Salman Rushdie et ses « Versets sataniques » (publiés en 1988), qui ont fait l’objet d’une fatwa. »

Côme Dubois


MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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Odon Vallet : « si on avait trempé un Coran ou une Bible hébraïque dans de l’urine. Empty Re: Odon Vallet : « si on avait trempé un Coran ou une Bible hébraïque dans de l’urine.

Message par MichelT Jeu 21 Avr 2011 - 4:58

18.4.11
Piss-Christ provocation maçonnique

Le propre de la franc-maçonnerie est d'agir en secret pour brouiller le jeu normal des relations humaines.

Le "Piss-Christ" est un mécanisme à double-effet destiné à combattre la liberté religieuse en faisant mine de défendre la liberté de l'art.

1) Si la prétendue "œuvre d'art" reste exposée, on habituera les populations à bafouer la liberté religieuse.

2) Si la prétendue "œuvre d'art" est détruite, on criera à l'obscurantisme et on fera passer les catholiques, contre l'évidence, pour des ennemis de l'art.

Face, je gagne, pile tu perds.

En réalité bien sûr il y a double mensonge, car la liberté religieuse est pour tous. Elle oblige tout le monde et profite à tout le monde. L'art n'est pas au-dessus de la raison et par conséquent pas au-dessus des droits universels de l'homme. C'est pourquoi l'action des jeunes (jeunes selon la presse) qui ont détruit l'objet du délit n'ont fait qu'user de la légitime défense de soi et d'autrui.


Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint en dernier recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.
(Deuxième considérant de la "Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948)

Aucun droit de l'homme ne peut être utilement invoqué pour violer un autre droit de l'homme (acticle 30 de la même déclaration).


Publié par Denis Merlin à l'adresse

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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Odon Vallet : « si on avait trempé un Coran ou une Bible hébraïque dans de l’urine. Empty Re: Odon Vallet : « si on avait trempé un Coran ou une Bible hébraïque dans de l’urine.

Message par MichelT Jeu 21 Avr 2011 - 5:03

Évêques et “Piss Christ”
Le cardinal Barbarin, pour l’honneur


Rompant avec le mutisme de la quasi-totalité des évêques de France, après le courageux Mgr Cattenoz, le cardinal Philippe Barbarin, primat des Gaules, a pris l’initiative d’adresser un communiqué à l’AFP pour demander le « retrait » de l’« œuvre » d’Andres Serrano, Piss Christ, exposé à l’hôtel de Caumont qui abrite la collection du galeriste Yves Lambert en Avignon. Un texte court et sans circonlocutions.

« C’est une offense, une blessure profonde pour nous, surtout en cette Semaine Sainte, car elle touche Celui qui nous “a aimés jusqu‘à l’extrême” », écrit le cardinal Barbarin : « Jésus nous a préparés : “Heureux serez-vous lorsqu’on vous insultera” et il nous demande : “Priez pour ceux qui vous persécutent.” J’espère que nous aurons assez de courage intérieur pour le faire. »

Oui, on nous persécute, le mot est juste. Cette persécution nous touche dans ce que nous adorons et devrions aimer le plus profondément, notre Sauveur qui nous demande de regarder toute souffrance humaine à travers sa souffrance indicible, tout comme son Père regarde et réhabilite notre humaine nature déchue en aimant son Fils qui a assumé notre misère pour nous en laver. Cette persécution, toujours la même, est au fond une manière de nous demander de renier le Christ, de l’avilir, de sacrifier aux idoles du jour.

L’attitude chrétienne devant la persécution n’est pas la soumission résignée et encore moins la complicité, pour en éviter les conséquences parfois mortelles – ici, la « mort sociale » qu’appelle le qualificatif d’« intégriste ». Elle est proclamation de la vérité, quoi qu’il en coûte. Dire qu’il est heurtant, blessant et somme toute stupide de plonger l’image du Christ souffrant dans l’urine pour la photographier ne nous permettra certes pas d’être cooptés au sein du petit monde très lucratif de l’art contemporain. Ni de hurler avec les snobs.

L’idole du jour, en l’occurrence, c’est bien l’argent. De Piss Christ, il existe dix tirages – des « cibachromes » directement réalisés d’après diapositive – « originaux » dont l’un a été vendu en 2008 pour la jolie somme de 277 000 dollars. A condition de boire beaucoup, d’investir dans un crucifix en plastique et un bocal en verre, et de maîtriser un peu la photographie et la saturation des couleurs chaudes dans les tirages, la réalisation d’une telle « œuvre » est à la portée du bien des gens. Après, c’est juste la valeur marchande de l’objet qui peut varier. Réalisée par Dupont, c’est zéro euro. Andres Serrano, spécialiste de la « transgression », avait déjà touché 15 000 dollars de subventions publiques en 1987 à New York pour réaliser son œuvre – ce n’étaient même pas des « avances sur recettes ».

Joli filon, en vérité, puisque d’autres « immersions » dans des fluides corporels – sang, urine, sperme, lait de femme – d’objets aussi divers que des photos ou statuettes bon marché du pape, de la Vénus de Milo, de Dante, de Moïse, d’un discobole ou de l’Enlèvement des Sabines ont permis de réaliser des séries de tirages plus ou moins abondants cotés à 20 000 dollars, livres ou euros. Ça vaut moins qu’une image du Christ, forcément. Mais on en tire quand même un revenu confortable.

Lorsque Fabrice Hadjadj, dans une tribune décevante publiée par Le Figaro de ce mercredi, prend au sérieux les protestations du très catholique Serrano qui se veut « artiste chrétien », qui dit n’avoir « aucune sympathie pour le blasphème », il se laisse, à mon avis, embobiner. Lorsqu’il cite la sœur carmélite et critique d’art Wendy Beckett qui voit dans Piss Christ une évidence de « ce que, par nos péchés, nous faisons au Christ », il vise à côté. Car quel serait alors le sens des « immersions » du Discobole ou de Vénus ?

Le Christ aux Outrages, ça nous connaît, nous catholiques qui sommes convaincus d’y être personnellement, chacun, pour quelque chose dans les insultes et les coups reçus par Notre Seigneur. Mais les « Christ aux Outrages » ne prétendent pas L’outrager. Choisir comme titre pour une œuvre qui, visuellement et si l’on n’en connaissait pas le procédé et l’intention de réalisation, ne serait pas choquante, un mot vulgaire accolé au nom de l’Homme-Dieu, dans le contexte d’une « œuvre » qui se complaît dans la pornographie, la scatologie, la fascination des cadavres putrescents, c’est signer son travail. Une signature qui vaut de l’or dans ce bas monde. Mais dans l’autre ?

Aujourd’hui le monde médiatique s’étrangle devant l’acte de « vandalisme » qui a frappé Piss Christ, mais la photographie est réexposée en l’état, porteuse d’une valeur encore plus grande depuis qu’elle a provoqué la publicité et les discours qui sont l’essence même de l’art contemporain.

L’institut Civitas, qui a magnifiquement porté la contestation publique de l’exposition de Piss Christ en « tête d’affiche » de l’exposition en cours en Avignon, a réagi par la voix de son secrétaire général, Alain Escada : « Je constate que ce fait divers permet une victimisation qui tombe bien à point pour la direction de la collection Lambert et permet de redorer son blason alors qu’elle était stigmatisée, y compris par des députés et sénateurs, pour le caractère offensant et anti-chrétien qu’elle véhiculait à travers le contenu de cette exposition. »

Ce mercredi matin, l’AGRIF – Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne – demandait en référé le retrait de toutes les expositions publiques de Piss Christ. Nous vous en donnerons des nouvelles dans notre numéro de demain.

Sachez, pour l’heure, que l’association « Croyances et libertés » des évêques de France, censée intervenir en justice pour faire respecter les droits des catholiques en France, ne semble pas avoir agi depuis… 2005.

JEANNE SMITS


MichelT

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Odon Vallet : « si on avait trempé un Coran ou une Bible hébraïque dans de l’urine. Empty Re: Odon Vallet : « si on avait trempé un Coran ou une Bible hébraïque dans de l’urine.

Message par MichelT Jeu 21 Avr 2011 - 5:34

Culture
Un piège : la christification de “Piss-Christ”20 Avril 2011 | Christine Sourgins*

Immersion : Piss-Christ, photo montrant un crucifix plongé dans l’urine, a été « détruite » dimanche 17 avril par des individus armés d’objets contondants. L’art contemporain cherche non pas la beauté mais le scandale et Piss Christ est emblématique à ce sujet. La photo diffuse une chaude lumière orangée, qu’on pourrait qualifier de belle tant qu’on ignore la teneur de ce bain lumineux : urine agrémentée de sperme. Voilà une beauté scandaleuse, l’équivalent du baiser de Judas, signe d’amitié au premier abord, trahison en réalité. La tension entre esthétisation et intention déviée, fait partie de la construction de l’œuvre comme piège, selon les principes de l’art dit duchampien.

Que Serrano se dise chrétien ne devrait donc tromper personne : on ne s’autoproclame pas chrétien tout seul, mais on rentre dans une communauté enracinée dans l’histoire, dans une famille ; cracher sur qui vous accueille n’est pas le meilleur moyen de se faire reconnaître.

Pourquoi ce goût du scandale ? Le but de l'exposition actuelle est de « faire événement », à tout prix, donc le carême est la période indiquée, de même la ville d’Avignon, ville des papes ! Car engranger des retombées médiatiques fait monter les cotes de l’art financier qui excelle à récupérer l’indignation. Voir l’exemple plus ancien de La Nona Ora de Cattelan (1999), montrant Jean-Paul II écrasé par une météorite (un don du ciel !) : exposée en Pologne, elle déclencha la colère des catholiques. En salle des ventes elle atteignit alors des sommes astronomiques… l’œuvre avait« trouvé son public » (sic).

Les naïfs qui se sont attaqués à la photo ont été les jouets du système sans le savoir. Ils s’apercevront vite qu’ils n’ont rien détruit du tout, car l’œuvre est conceptuelle, ce qui compte, c’est l’idée. Et une photo appartient à l’ordre du multiple… Il y a fort à parier que Piss Christ va renaître encore plus prisé qu’avant. L’opération est en cours, Libération nous apprend que le musée rouvrirait ses portes dès mardi matin avec les « oeuvres détruites montrées telles quelles ». C’est donc l’œuvre martyrisée (et une pièce voisine) avec les stigmates de l’agression qui sera exhibée. L’oeuvre sera christifiée, suivant les méthodes habituelles de l’AC.

Récupération et discrimination

En revanche, cet acte violent va être récupéré par le politiquement correct pour diaboliser tous les chrétiens blessés par Serrano. Et tout futur protestataire sera suspect d’intégrisme. Avant même de connaître l’identité des meneurs, la presse dénonce « un commando catholique », terme militaire qui permet de mettre tout le monde dans le même sac, avec les islamistes. Pourtant les différences avec l’affaire des caricatures de Mahomet sont criantes. En Avignon, les protestations ont été pacifiques, puis, devant l’insensibilité des organisateurs à sa souffrance, un petit groupe désespéré est passé à l’acte (nota : s’il s’agissait de « jeunes » commettant des exactions en banlieue, le politiquement correct leur trouverait toutes les souffrances existentielles, tous les désespoirs, toutes les excuses possibles …).

Le galeriste à l’origine de l’exposition, Yvon Lambert, n’a pas de fatwa sur sa tête… mais il crie à la persécution : « Je suis persécuté au téléphone. J’ai reçu 30 000 mails, je n’exagère pas, 30 000 mails des intégristes […]. Cette ignorance, cette intolérance. c’est le Moyen-Âge qui revient à grand-pas. » Que lui, Lambert Yvon, ait fait violence aux consciences chrétiennes ne l’effleure pas un instant. C’est un homme de l’art financier, donc il est innocent des blessures infligées aux âmes car celles-ci ne sont pas quantifiable en monnaie sonnante et trébuchante : le dol n’existe pas. De même, ne lui dites surtout pas qu’il faisait de la provocation : montrer cette photo en Avignon, en temps de carême, relève juste d’une bonne stratégie de com’. Mais qu’on ait troublé sa quiétude de businessman, d’homme qui fait la seule chose en ce monde qui compte, du fric, voilà qui est intolérable ! Que le Christ ait sorti manu militari (mais sans blesser personne) les marchands du Temple, ne doit pas lui rendre sa religion sympathique non plus. Car le Temple, le seul, le vrai, c’est le Marché (« la main invisible du marché » censée tout réguler dit bien qui est le Dieu providentiel de notre sainte laïcité…).

Les manieurs de marteaux auraient mieux fait de manier un argument que le politiquement correct peut encore entendre : celui de la discrimination. La Fondation Lambert ferait-elle la même chose avec une étoile jaune ou un Coran ? On peut en douter : l’Art dit contemporain pratique la discrimination sans vergogne.

Double langage et escamotage

L’art contemporain pratique aussi le double langage, audible dans la réaction fort prévisible du ministre de la Culture : Frédéric Mitterrand a condamné une « atteinte à un principe fondamental, la présentation de ces oeuvres relevant pleinement de la liberté de création et d’expression qui s’inscrit dans le cadre de la loi », tout en reconnaissant que « l’une des deux œuvres pouvait choquer certains publics ». Il n’est pas sûr du tout qu’une œuvre qui bafoue la croyance et la sensibilité d’un nombre considérable de citoyens soit légalement exposable, surtout avec le montage financier qui est derrière, d’où la concession : « pouvait choquer », alors que l’œuvre a bel et bien choqué, c’est avéré.

Ce qui est escamoté, c’est le débat que Piss Christ a provoqué aux États-Unis, et non pas comme il est rapporté faussement, uniquement de la part des « extrémistes américains ». Car cette œuvre de Serrano qui date de 1987 a provoqué en Amérique ce qu’on a appelé les « guerres culturelles » : une affaire nationale qui posa un problème politique jusqu’au Congrès. À la suite d’un procès qui dura presque dix ans, il fut décidé que la puissance publique ne pouvait pas financer des expositions blasphématoires ou choquantes avec l’argent du contribuable. Dans une démocratie, ce genre de litige se règle devant les juges, après un débat contradictoire et loyal.

En France, un procès sera difficile à organiser car le double langage règne, comme celui de l’Observatoire de la liberté de création, émanant de la Ligue des droits de l’homme, qui distingue bonne et mauvaise opinion : « C’est au public de juger les oeuvres, pas aux censeurs autoproclamés. » Le public qui pétitionne, proteste, défile… n’est pas pris au sérieux. Le public a droit de cité uniquement s’il cautionne le choix des agents culturels au pouvoir. Sinon, il déchoit de sa qualité de public et devient « censeur », grave injure.

À l’intérieur de l’Église aussi le débat est mort-né, Mgr Rouet et quelques autres clercs ont déjà donné leur bénédiction, écrivant ainsi le énième chapitre de la « trahison des clercs », pour reprendre Julien Benda. Parmi ces « clercs » figurent des intellectuels chrétiens qui fourbissent des arguments pour justifier Piss Christ. « Certes, la photo est réalisée avec un liquide ignoble, a-ton pu lire, mais la belle lumière montre la puissance de la transfiguration » (sic) ! Voilà un argument de raisonneur, habile à jouer avec les mots mais incapable de voir ce qui est transfiguré : la banalité d’un objet saint-sulpicien. Autre argument, avancé, paraît-il, par un philosophe : les secrétions corporelles, la sueur, la sanie, il y a dû en avoir lors de la crucifixion, alors pourquoi pas Piss-Christ ? Cette fois c’est la symbolique qui est perdue de vue par le raisonneur : tous les produits corporels n’ont pas même valeur, on est sauvé par l’eau et le sang, pas par l’urine qui est justement le liquide émis quand on a peur, ou qu’on crève de lâcheté. Or le Christ est mort par amour…

Montrer en quoi l’Art financier est, en soi, une censure de tout art différent, de tout artiste dissident, nous entraînerait trop loin… Et pourtant. Si cette censure féroce est si peu vue, c'est bien que l'Art officiel est un piège. Ne pas y tomber, nécessite un effort de compréhension et d'analyse, surtout parmi les chrétiens, qu’ils soient tentés par les sirènes de l’art dit contemporain ou, au contraire, par une réplique musclée.

* Christine Sourgins est historienne de l’art. A publié Les Mirages de l’Art contemporain (La Table Ronde, 2007).

Source: Liberté politique

MichelT

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