Sociologie du communisme - Jules Monnerot
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Sociologie du communisme - Jules Monnerot
Intéressant de voir que il y longtemps, Monnerot notait que communisme et islam était semblable. Serions-nous face a de terribles attaques de l`ange déchu. Apres avoir été affaiblie par le marxisme, voila l`autre systeme a l`assaut...
Pourquoi rééditer Sociologie du Communisme
Par ce que les Français sont malades d'une maladie qui prend ses racines dans le communisme et qu'ils l'ignoreent. Ils croient que le communisme c'est fini parce que l'URSS s'est effondrée et que le parti communiste français n'a plus que quelques députés. La vérité serait plutôt que, chez nous, en ce début de XXIe siècle, l'idéologie marxiste a gagné la partie. Aucun gouvernement en France ne l'a jamais combattue. Tous, depuis la Libération, ont laissé les communistes investir les rouages essentiels du pays, en particulier l'Enseignement et l'Information.
Le résultat est une marxisation généralisée des esprits, génératrice d'une pensée unique, qui nous conduit progressivement, à l'ombre d'un État-Providence qui s'essouffle, vers un totalitarisme masqué. Cette marxisation généralisée des esprits explique aussi la paralysie générale devant les syndicats qui étouffent l'économie comme l'enseignement, et dont un ancien ministre socialiste (Jean Pierre Chevènement)a dit publiquement qu'ils sont de "véritables organisations staliniennes centralisées".
Autres raisons de rééditer Sociologie du Communisme:
- Monnerot dit du communisme qu'il est l'«Islam» du XXe siècle. Il retrouve dans le communisme la confusion du politique et du religieux qui caractérise l'Islam, dont le réveil, aujourd'hui aide à comprendre le phénomène. M.Maxime Rodinson, orientaliste et ancien communiste, qui considérait comme "paradoxales, presque hérétiques" les vues de Monnerot, reconnaît aujourd'hui qu'en matière "d'orthodoxie coercitive", "l'Islam et le communisme présentent une ressemblance frappante" (Le Figaro 28/09/2001) .
-Parce que Sociologie du communisme est bien plus qu'une description du communisme. C'est aussi une mine de réflexions philosophiques et politiques.
Les communistes ont porté les méthodes de la subversion à un très haut niveau. les mondialistes qui tendent à enserrer les peuples dans leurs filets sont à leur école. Pour pouvoir réagir intelligemment il faut s'instruire, et c'est pourquoi il faut lire Sociologie du communisme.
« Jules Monnerot face à la subversion des « sociétés ouvertes »
Publié par romainducoulombier le 17 février 2011
Par Romain Ducoulombier
La biographie de Jules Monnerot n’a cessé d’être écartelée entre les destins que lui ont conférés ses biographes : paria génial et incompris1,ou fasciste en devenir2. Le personnage sorélien que Monnerot s’est lui-même composé a piégé ses hagiographes comme ses contempteurs. La lettre de Julien Gracq à sa veuve, le 29 juillet 2004, le suggère avec finesse : « Il y avait en Jules Monnerot, à côté du penseur et de l’analyste, un guerrier qui ne ménageait pas ses coups, et qui jugeait de son devoir de prendre part à la mêlée politique. On ne pouvait l’y suivre dans tous ses choix, et il m’a d’ailleurs toujours paru que les voies de la polémique n’étaient pas celles qui le servaient le mieux »3. Sa réflexion précoce et continue sur la subversion communiste de l’ordre établi des « sociétés ouvertes » d’Occident est précisément le carrefour intellectuel où se rencontrent en lui le penseur et le guerrier. Penser la subversion, pour Monnerot, c’est en même temps s’armer pour la combattre.
Jules Monnerot a en effet consacré très précocement à la définition de la subversion et à la lutte contre-subversive un soin d’une constance remarquable. Le concept de subversion est un élément-clef à la fois de son étude du bolchevisme russe et de sa réflexion sur la nature et les buts de la « guerre psychologique », une expression qu’il est sans doute l’un des premiers à avoir utilisée de manière systématique en France à partir du début des années 1950. C’est cette contribution à l’élaboration de la notion même de subversion qu’il est tout d’abord nécessaire de reconstituer, à la fois dans ses origines, ses conclusions et son influence.
A la centralité de l’entreprise subversive dans la pensée du communisme de Monnerot, répond chez lui la nécessité vitale d’une lutte anti- et contre-subversive qui prend une tournure obsessionnelle à partir du début de la guerre d’Algérie. Les méthodes de lutte que préconise Monnerot nous renseignent à la fois sur la manière dont il conçoit son œuvre et dont il réagit à l’actualité française : la démarxisation de l’Université, la fondation d’instituts de recherche anti-subversifs, voire la formation d’un Ordre secret constitué comme un anti-parti communiste sont quelques-unes des propositions originales, voire farfelues, qui devaient constituer la DCI, la « Défense contre Idées »4, parente éloignée de la DCA, la « Défense contre avions ».
Ces propositions montrent combien Monnerot s’est enfermé dans le rôle de paria intellectuel qu’il s’est composé après son échec au concours d’entrée de l’ENS en 1930. L’hostilité dont il est l’objet à partir de la publication de la Sociologie du communisme en 1949 renforce chez lui l’exaltation du mode de vie d’intellectuel anti-universitaire et anti-oligarchique qu’il s’est choisi sous la contrainte de ses échecs personnels et sous l’influence positive de ses lectures soréliennes et de son expérience de « passager » du surréalisme. Elles indiquent aussi combien la perception déformée du danger de subversion, profondément influencée par les événements de la Guerre froide, est indissociable de la manière d’en élaborer le concept. Pour Monnerot en effet, si la fascination de type religieux que suscite le communisme n’a cessé de s’affadir à partir des années 1960, sa capacité de subversion est par contre restée intacte jusqu’à la fin des années 1980, date à laquelle il consacre son dernier article à « l’art de vaincre »5. L’écart entre le potentiel subversif communiste réel et imaginé par Monnerot est alors maximal.
L’itinéraire politique et intellectuel de Monnerot est par conséquent un observatoire de choix pour comprendre les ressorts complexes de la passion anticommuniste. Itinéraire chaotique, il est vrai : fils du fondateur du parti communiste martiniquais6, jeune et brillant boursier à Paris, Monnerot fréquente au sortir d’Henri IV les milieux surréalistes et fonde en 1932, avec d’anciens camarades du lycée Schoelcher de Fort-de-France7 la revue Légitime Défense. Il y dénonce les compromissions avec le pouvoir blanc de la bourgeoisie antillaise de couleur, dont le métis Monnerot et ses amis sont issus. La revue, cependant, ne connut qu’un unique numéro8.
Compagnon de route du surréalisme dans les années 1930 – il publie, en 1945, un livre sur le cénacle surréaliste remarqué par André Breton9 –, fondateur avec Georges Bataille et Roger Caillois du Collège de sociologie, dont il invente le nom, mais auquel il ne participe pas10, résistant au sein du réseau CDLL, puis gaulliste et membre du Conseil national du RPF à la fin des années 1940, Monnerot se défie cependant des formes traditionnelles de la politique. La grande rupture de sa vie, c’est la guerre d’Algérie : elle le pousse à rompre avec le gaullisme, mais aussi à durcir progressivement ses positions politiques et intellectuelles.
Dans les années 1980, il est ainsi devenu une figure du Club de l’Horloge, ainsi qu’un membre du Conseil scientifique du Front national, qu’il quitte pourtant en 1990 – à 81 ans – à la suite de son désaccord avec Jean-Marie Le Pen sur le soutien public que ce dernier a apporté à Saddam Hussein.
Monnerot a bâti sa réputation sur sa Sociologie du communisme, parue en 1949. C’est dans ce livre qu’il considère le communisme comme « l’Islam du XXe siècle », grâce au recours au concept de « religion séculière » qu’il contribue à acclimater en France. A cette date, l’usage de la comparaison avec l’Islam possède une valeur métaphorique : elle lui permet d’établir que s’opère au sein du communisme, comme dans l’Islam, une « confusion du politique et du religieux »11 fondatrice de leurs puissances respectives. Dans les années 1980, cependant, Monnerot en est venu à considérer l’Islam et le communisme comme deux forces distinctes de subversion des sociétés occidentales.
Ces forces chez Monnerot émanent toujours de puissances extérieures à l’Europe : de Russie, perçue comme une puissance étrangère, d’Asie ou du cœur de l’Islam. Le communisme est, parmi d’autres caractéristiques, une entreprise de domination étrangère. De tous les mouvements subversifs, le fascisme est le seul mouvement révolutionnaire qui soit intérieur à l’Europe. Mais comme il « emprunte les procédés subversifs de l’adversaire principal »12, c’est-à-dire du bolchevisme, ce n’est pas sous cette forme qu’il manifeste sa nouveauté. L’idée de défense de l’Occident n’a cessé de gagner du terrain dans la pensée et les prises de position de Jules Monnerot, au point de l’acculer à une position paradoxale : il prône la défense de « sociétés ouvertes » dont la décadence morale croissante ne lui inspire par ailleurs aucune sympathie. L’anticommunisme contre-subversif de Monnerot l’a condamné à n’être qu’un intellectuel supplétif de la démocratie.
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Pourquoi rééditer Sociologie du Communisme
Par ce que les Français sont malades d'une maladie qui prend ses racines dans le communisme et qu'ils l'ignoreent. Ils croient que le communisme c'est fini parce que l'URSS s'est effondrée et que le parti communiste français n'a plus que quelques députés. La vérité serait plutôt que, chez nous, en ce début de XXIe siècle, l'idéologie marxiste a gagné la partie. Aucun gouvernement en France ne l'a jamais combattue. Tous, depuis la Libération, ont laissé les communistes investir les rouages essentiels du pays, en particulier l'Enseignement et l'Information.
Le résultat est une marxisation généralisée des esprits, génératrice d'une pensée unique, qui nous conduit progressivement, à l'ombre d'un État-Providence qui s'essouffle, vers un totalitarisme masqué. Cette marxisation généralisée des esprits explique aussi la paralysie générale devant les syndicats qui étouffent l'économie comme l'enseignement, et dont un ancien ministre socialiste (Jean Pierre Chevènement)a dit publiquement qu'ils sont de "véritables organisations staliniennes centralisées".
Autres raisons de rééditer Sociologie du Communisme:
- Monnerot dit du communisme qu'il est l'«Islam» du XXe siècle. Il retrouve dans le communisme la confusion du politique et du religieux qui caractérise l'Islam, dont le réveil, aujourd'hui aide à comprendre le phénomène. M.Maxime Rodinson, orientaliste et ancien communiste, qui considérait comme "paradoxales, presque hérétiques" les vues de Monnerot, reconnaît aujourd'hui qu'en matière "d'orthodoxie coercitive", "l'Islam et le communisme présentent une ressemblance frappante" (Le Figaro 28/09/2001) .
-Parce que Sociologie du communisme est bien plus qu'une description du communisme. C'est aussi une mine de réflexions philosophiques et politiques.
Les communistes ont porté les méthodes de la subversion à un très haut niveau. les mondialistes qui tendent à enserrer les peuples dans leurs filets sont à leur école. Pour pouvoir réagir intelligemment il faut s'instruire, et c'est pourquoi il faut lire Sociologie du communisme.
« Jules Monnerot face à la subversion des « sociétés ouvertes »
Publié par romainducoulombier le 17 février 2011
Par Romain Ducoulombier
La biographie de Jules Monnerot n’a cessé d’être écartelée entre les destins que lui ont conférés ses biographes : paria génial et incompris1,ou fasciste en devenir2. Le personnage sorélien que Monnerot s’est lui-même composé a piégé ses hagiographes comme ses contempteurs. La lettre de Julien Gracq à sa veuve, le 29 juillet 2004, le suggère avec finesse : « Il y avait en Jules Monnerot, à côté du penseur et de l’analyste, un guerrier qui ne ménageait pas ses coups, et qui jugeait de son devoir de prendre part à la mêlée politique. On ne pouvait l’y suivre dans tous ses choix, et il m’a d’ailleurs toujours paru que les voies de la polémique n’étaient pas celles qui le servaient le mieux »3. Sa réflexion précoce et continue sur la subversion communiste de l’ordre établi des « sociétés ouvertes » d’Occident est précisément le carrefour intellectuel où se rencontrent en lui le penseur et le guerrier. Penser la subversion, pour Monnerot, c’est en même temps s’armer pour la combattre.
Jules Monnerot a en effet consacré très précocement à la définition de la subversion et à la lutte contre-subversive un soin d’une constance remarquable. Le concept de subversion est un élément-clef à la fois de son étude du bolchevisme russe et de sa réflexion sur la nature et les buts de la « guerre psychologique », une expression qu’il est sans doute l’un des premiers à avoir utilisée de manière systématique en France à partir du début des années 1950. C’est cette contribution à l’élaboration de la notion même de subversion qu’il est tout d’abord nécessaire de reconstituer, à la fois dans ses origines, ses conclusions et son influence.
A la centralité de l’entreprise subversive dans la pensée du communisme de Monnerot, répond chez lui la nécessité vitale d’une lutte anti- et contre-subversive qui prend une tournure obsessionnelle à partir du début de la guerre d’Algérie. Les méthodes de lutte que préconise Monnerot nous renseignent à la fois sur la manière dont il conçoit son œuvre et dont il réagit à l’actualité française : la démarxisation de l’Université, la fondation d’instituts de recherche anti-subversifs, voire la formation d’un Ordre secret constitué comme un anti-parti communiste sont quelques-unes des propositions originales, voire farfelues, qui devaient constituer la DCI, la « Défense contre Idées »4, parente éloignée de la DCA, la « Défense contre avions ».
Ces propositions montrent combien Monnerot s’est enfermé dans le rôle de paria intellectuel qu’il s’est composé après son échec au concours d’entrée de l’ENS en 1930. L’hostilité dont il est l’objet à partir de la publication de la Sociologie du communisme en 1949 renforce chez lui l’exaltation du mode de vie d’intellectuel anti-universitaire et anti-oligarchique qu’il s’est choisi sous la contrainte de ses échecs personnels et sous l’influence positive de ses lectures soréliennes et de son expérience de « passager » du surréalisme. Elles indiquent aussi combien la perception déformée du danger de subversion, profondément influencée par les événements de la Guerre froide, est indissociable de la manière d’en élaborer le concept. Pour Monnerot en effet, si la fascination de type religieux que suscite le communisme n’a cessé de s’affadir à partir des années 1960, sa capacité de subversion est par contre restée intacte jusqu’à la fin des années 1980, date à laquelle il consacre son dernier article à « l’art de vaincre »5. L’écart entre le potentiel subversif communiste réel et imaginé par Monnerot est alors maximal.
L’itinéraire politique et intellectuel de Monnerot est par conséquent un observatoire de choix pour comprendre les ressorts complexes de la passion anticommuniste. Itinéraire chaotique, il est vrai : fils du fondateur du parti communiste martiniquais6, jeune et brillant boursier à Paris, Monnerot fréquente au sortir d’Henri IV les milieux surréalistes et fonde en 1932, avec d’anciens camarades du lycée Schoelcher de Fort-de-France7 la revue Légitime Défense. Il y dénonce les compromissions avec le pouvoir blanc de la bourgeoisie antillaise de couleur, dont le métis Monnerot et ses amis sont issus. La revue, cependant, ne connut qu’un unique numéro8.
Compagnon de route du surréalisme dans les années 1930 – il publie, en 1945, un livre sur le cénacle surréaliste remarqué par André Breton9 –, fondateur avec Georges Bataille et Roger Caillois du Collège de sociologie, dont il invente le nom, mais auquel il ne participe pas10, résistant au sein du réseau CDLL, puis gaulliste et membre du Conseil national du RPF à la fin des années 1940, Monnerot se défie cependant des formes traditionnelles de la politique. La grande rupture de sa vie, c’est la guerre d’Algérie : elle le pousse à rompre avec le gaullisme, mais aussi à durcir progressivement ses positions politiques et intellectuelles.
Dans les années 1980, il est ainsi devenu une figure du Club de l’Horloge, ainsi qu’un membre du Conseil scientifique du Front national, qu’il quitte pourtant en 1990 – à 81 ans – à la suite de son désaccord avec Jean-Marie Le Pen sur le soutien public que ce dernier a apporté à Saddam Hussein.
Monnerot a bâti sa réputation sur sa Sociologie du communisme, parue en 1949. C’est dans ce livre qu’il considère le communisme comme « l’Islam du XXe siècle », grâce au recours au concept de « religion séculière » qu’il contribue à acclimater en France. A cette date, l’usage de la comparaison avec l’Islam possède une valeur métaphorique : elle lui permet d’établir que s’opère au sein du communisme, comme dans l’Islam, une « confusion du politique et du religieux »11 fondatrice de leurs puissances respectives. Dans les années 1980, cependant, Monnerot en est venu à considérer l’Islam et le communisme comme deux forces distinctes de subversion des sociétés occidentales.
Ces forces chez Monnerot émanent toujours de puissances extérieures à l’Europe : de Russie, perçue comme une puissance étrangère, d’Asie ou du cœur de l’Islam. Le communisme est, parmi d’autres caractéristiques, une entreprise de domination étrangère. De tous les mouvements subversifs, le fascisme est le seul mouvement révolutionnaire qui soit intérieur à l’Europe. Mais comme il « emprunte les procédés subversifs de l’adversaire principal »12, c’est-à-dire du bolchevisme, ce n’est pas sous cette forme qu’il manifeste sa nouveauté. L’idée de défense de l’Occident n’a cessé de gagner du terrain dans la pensée et les prises de position de Jules Monnerot, au point de l’acculer à une position paradoxale : il prône la défense de « sociétés ouvertes » dont la décadence morale croissante ne lui inspire par ailleurs aucune sympathie. L’anticommunisme contre-subversif de Monnerot l’a condamné à n’être qu’un intellectuel supplétif de la démocratie.
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MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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