la Misericorde
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la Misericorde
LA MISERICORDE
Nous sommes encore dans le temps de la Miséricorde. Il m’a semblé bon de le rappeler en ces temps si troubles ou nous risquerions de tomber dan le pessimisme et le découragement qui sont tous deux soufflés par l’haleine fétide de l’ennemi du genre humain. La Miséricorde de Dieu est un océan infini, un brasier sans fin qui brûle toutes nos misères. Durant toutes les années que j’ai vécu, je l’ai vu à l’œuvre. Non seulement au regard de ma propre expérience mais aussi des personnes que j’ai rencontrées, des témoignages que j’ai entendus et lus, et bien sur de la Parole de Dieu qui traverse l’histoire comme une flèche de feu, comme l’étreinte d’un Amour au delà de toutes définitions.
Les révélations faites par Jésus à la Bienheureuse sœur Faustine et de nombreux autres saints sont de vraies merveilles, une grande bouffe d’oxygène. Ce n’est pas pour rien que la fête de la Miséricorde (premier Dimanche après Pâques) a été instituée à l’entrée du 21ieme siècle.
Jésus a la Bienheureuse Sœur Faustine
« Proclame que la miséricorde est le plus grand attribut de Dieu. Toutes les œuvres de mes mains sont couronnées de miséricorde. » (301)
« Ecris, ma fille, que je suis la miséricorde même pour l'âme contrite. La plus grande misère de l'âme n'allume pas ma colère, mais mon cœur frémit d'une grande miséricorde pour elle. » (1739)
« Je désire la confiance de mes créatures, exhorte les âmes à une grande confiance en mon insondable miséricorde. Que l'âme faible et pécheresse ne craigne pas de s'approcher de moi, car même si elle compte plus de péchés qu'il n'y a de grains de sable sur terre, tout sombrera dans l'abîme de ma miséricorde. » (1059)
« Que les plus grands pécheurs mettent leur espoir en ma miséricorde. Ils ont droit avant tous les autres, à la confiance en l'abîme de ma miséricorde. Ma fille, écris sur la miséricorde pour les âmes tourmentées. Les âmes qui s'adressent à ma miséricorde me réjouissent. A de telles âmes, j'accorde des grâces bien au-dessus de leurs désirs. Je ne peux punir même le plus grand pécheur s'il invoque ma pitié, mais je l'excuse en mon insondable et inconcevable miséricorde. Ecris : Avant de venir comme Juge équitable, j'ouvre d'abord toutes grandes les portes de ma miséricorde. Qui ne veut pas passer par la porte de ma miséricorde, doit passer par la porte de ma justice… » (1146)
« Les flammes de la miséricorde me brûlent, je désire les déverser sur les âmes humaines. Oh ! quelle douleur elles me causent, quand elles ne veulent pas les recevoir. Les flammes de la miséricorde me brûlent, je désire les déverser sur les âmes humaines. Oh ! quelle douleur elles me causent, quand elles ne veulent pas les recevoir.
Ecris : Tout ce qui existe est contenu dans les entrailles de ma miséricorde, plus profondément que l'enfant dans le sein de sa mère. Oh ! Combien douloureusement me blesse l'incrédulité en ma bonté. Ce sont les péchés de méfiance qui me blessent le plus douloureusement. » (1076)
« La perte de chaque âme me plonge en une mortelle tristesse. Tu me consoles toujours lorsque tu pries pour les pécheurs. La prière qui m'est la plus agréable – c'est la prière pour la conversion des âmes pécheresses ; sache, ma fille, que cette prière est toujours exaucée. » (1397)
« Ma fille, quand tu t'approches de la sainte confession, de cette source de ma miséricorde, le sang et l'eau qui sont sortis de mon cœur se déversent sur ton âme et l'ennoblissent. Chaque fois que tu te confesses, plonge-toi entièrement dans ma miséricorde avec grande confiance, pour que je puisse déverser en ton âme toutes les largesses de ma grâce. Quand tu vas te confesser, sache que c'est moi-même qui t'attends dans le confessionnal, je me dissimule seulement derrière le prêtre, mais c'est moi seul qui agis dans l'âme. Ici la misère de l'âme rencontre le Dieu de miséricorde. Dis aux âmes, qu'à cette source de miséricorde, les âmes ne puisent qu'avec le vase de la confiance. Lorsque leur confiance sera grande, il n'y aura pas de bornes à mes largesses. Les torrents de ma grâce inondent les âmes humbles. Les orgueilleux sont toujours dans la misère et la pauvreté car ma grâce se détourne d'eux pour aller vers les âmes humbles. » (1602)
« Ne t'intéresse en rien à la façon dont se comportent les autres, toi comporte-toi comme je te l'ordonne : tu dois être mon vivant reflet par l'amour et la miséricorde… Sois toujours miséricordieuse envers tous et particulièrement envers les pécheurs. » (1446)
Référence bibliographique :
Petit Journal de Sainte Faustine
Parole et Dialogue (25 rue Surcouf 75007 Paris), 2002, 2° édition.
LA PRATIQUE DE LA MISERICORDE AUJOURD’HUI SELON L’ENSEIGNEMENT DE JESUS
Eugenio LIRA RUGARCIA
3 avril 2008
Basilique Sainte-Marie-Majeure
Rome
« Nous pouvons témoigner de ceci, parce que le fait d'avoir connu la Miséricorde Divine n'a pas été le fruit d'une création personnelle, mais du don de la Révélation, qui par une série d'étapes qui atteignirent leur sommet définitif en Christ – et que le Seigneur a confié à son Eglise – nous a permis de comprendre que le Créateur de toutes choses est un Dieu « riche en Miséricorde » (Eph 2,4); cette vérité est contenue dans la Sainte Ecriture et dans la Tradition de l'Eglise, que Jésus a voulu rappeler au monde à travers sainte Faustine Kowalska, «porte-parole particulièrement inspirée sur la vérité de la Divine Miséricorde »4 et à laquelle le Seigneur a dit: « La miséricorde est le plus grand attribut de Dieu... L'âme qui met sa confiance en ma Miséricorde est la plus heureuse car Je prends moi- même soin d'elle »5
Comment, aujourd’hui, être disciples et missionnaires du Christ, Divine Miséricorde?: en nous laissant aimer par Lui – qui vient à notre rencontre dans sa Parole et dans ses sacrements –pour pouvoir mettre notre confiance dans son amour indéfectible et, ainsi, nous nous aimons nous mêmes et nous aimons les autres d'un amour créatif, concret et actif en écoutant, comme s'adressant à nous, les paroles de Jésus à sainte Faustine: « Je te donne trois moyens d'exercer la miséricorde envers les autres: le premier l'action, le deuxième la parole, le troisième la prière. Dans ces trois moyens se trouve la plénitude de la miséricorde »6 »
Jésus a Soeur Josefa Menéndez (1890-1923)
« Toutes ne peuvent prêcher, ni évangéliser au loin les peuples sauvages, mais toutes, oui toutes, peuvent faire connaître et aimer mon Coeur… toutes peuvent s'aider mutuellement à accroître le nombre des élus en empêchant la perte éternelle de beaucoup d'âmes… et cela, par un effet de mon Amour et de la Miséricorde.
« Je dirai à mes Ames comment mon Coeur va plus loin encore : non seulement Il se sert de leur vie ordinaire et de leurs moindres actions, mais Il veut utiliser aussi, pour le bien des âmes, leurs misères... leurs faiblesses… leurs chutes mêmes.
« Oui, l'Amour transforme et divinise tout, et la Miséricorde pardonne tout ! » (5 décembre 1922)
« - Je suis l'Amour ! Mon Coeur ne peut plus contenir la Flamme qui Le dévore.
« J'aime à tel point les âmes, que J'ai donné ma vie pour elles.
« Je ne Me lasse pas des âmes et mon Coeur attend sans cesse qu'elles viennent se réfugier en Lui, et cela d'autant plus, qu'elles sont plus misérables ! Un père n'a-t-il pas plus de soin de l'enfant malade que de ceux qui se portent bien ? Pour lui, sa sollicitude et ses délicatesses ne sont-elles pas plus grandes ? Ainsi, mon Coeur répand-Il sur les pécheurs, avec plus de largesse encore que sur les justes, sa Compassion et sa Tendresse. » (11 juin 1923)
« - Je veux pardonner. Je veux régner. Je veux pardonner aux âmes et aux nations. Je veux régner sur les âmes, sur les nations et sur le monde entier. Je veux répandre ma Paix jusqu'aux extrémités du monde, mais d'une manière spéciale, sur cette terre bénie, berceau de la dévotion à mon Coeur. Oui, Je veux être sa Paix, sa Vie, son Roi ! Je suis la Sagesse et le Bonheur, Je suis l'Amour et la Miséricorde, Je suis la Paix, Je régnerai !
Pour effacer son ingratitude, Je répandrai un torrent de Miséricorde. Pour réparer ses offenses, Je prendrai des victimes qui obtiendront le pardon.... Oui, il y a dans le monde beaucoup d'âmes qui désirent Me plaire.... Il y a encore des âmes généreuses qui Me donneront tout ce qu'elles ont, afin que Je Me serve d'elles selon mes Désirs et ma Volonté.
Pour régner, Je commencerai par faire Miséricorde, car mon Règne est de Paix et d'Amour : Voilà la fin que Je veux réaliser, voilà mon OEuvre d'Amour ! » (12 juin 1923)
Citations extraites de Un appel à l'Amour, Toulouse, Apostolat de la Prière, 1944.
Il n’y a pas grande chose à rajouter après de tel Paroles. Je voudrais cependant témoigner du visage de Dieu Miséricordieux, rencontrer chez les êtres blessés par la vie dans mon travail auprès d’eux durant de nombreuses années. Ce que j’appelle :
«La sainteté des êtres blessés»
Sœur Dolorès de la congrégation des sœurs de la charité de mère Teresa qui accueillait des malades du sida, témoigne : « Les malades du sida, auprès des quels j’ai travaillé a New York et à Washington, sont des saints de notre temps, les nouveaux saints de l’Eglise. Chacun d’eux était un caractère et, au fur et à mesure ils grandissaient en Jésus. Lors de leurs derniers jours, les heures et chaque instant étaient si beau que pour moi, leur histoire et comparable à celle des saints » (Mere Teresa. Un chemin tout simple. Ed Plon Mane)
Je me souviens de G, un jeune extrêmement violent, il avait fait des séjours en prison depuis le début de son adolescence. Entre autre, après avoir poignardé de 15 coups de couteau un autre jeune pour une histoire de mobylette. Lorsque je connu son passé, je compris, ce qui ne veut pas dire justifier. Il était née dans une baraque, son père et sa mère, alcooliques, se battaient chaque jour avec violence. Il avait été déplacé de maison en maison de correction avec ses nombreux frères et sœurs et de temps á autres reconduits chez lui, si tentez qu’il est un chez lui, et cela durant toute son enfance. Je me suis dit alors : « Si j’avais été dans sa situation que serai-je devenu ? » J’ai pu, grâce a Dieu, trouver le chemin de son cœur, et devenir pour lui une des seules lumière dans les ténèbres où il vivait. Il était alors comme un enfant. Cet enfant blottis au fond de lui, grelottant de faim et de froid, prisonnier de ses peurs. Et que la Miséricorde de Dieu venait chercher.
La Miséricorde change complètement notre regard. Nous ne pouvons plus juger. Même si nous nous devons de dénoncer les actes délictuels, nous ne pouvons jamais juger l’homme. Seul Dieu connaît le secret des cœurs et peut juger en toute justice.
Ce qui me frappe en ses frères et sœurs blessés, c’est ce dont ils témoignent. Ils dévoilent à nos yeux les différentes facettes du mystère d’iniquité qui habite notre monde. Ils en sont les premières victimes. Leurs blessures sont un livre ouvert sur les horreurs que distillent nos sociétés. Ils ne peuvent sauver les apparences, ils sont trop « paumés » pour cela, ils nous jettent en pleine figure la réalité scandaleuse que nos dissimulons sous le décor trompeur de nos Babylones. Nos tours de Babel se dressent orgueilleuses dans nombres de nos villes. Nous sacrifions nos enfants au Moloch par centaines de millions d’avortement. Nous célébrons le culte de ce Momon d’iniquité qu’est l’argent. En l’an 2000, nous avons fait défiler dans les grandes avenues parisiennes les statues géantes des dieux Euros. La liste serait longue, mais les œuvres au noir les plus criantes ne sont pas obligatoirement les plus perverses. Il y a toute cette destruction programmée des mentalités par l’image, violence, hédonisme, super consommation. Et ces images s’impriment depuis le plus jeune age. Et les victimes par millions peuples nos rues, nos campagnes, nos centres de rééducations, nos hôpitaux psychiatriques, etc. Bien souvent nous ignorons leur présence et détournons les yeux pour ne pas voir ou leur collons une étiquette pour les enfermer dans un des tiroirs de nos bonnes consciences. C’est qu’ils nous font peur. Ils nous renvoient á nous même comme des miroirs qui refléteraient nos profondeurs obscures. Et cela est douloureux, remet trop de choses en cause. Nous sommes différents. Nous voulons l’être ou faire semblant de l’être. Ils frappent à la porte de notre coeur « Pourquoi, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Marc 15:34). Ils portent en leur chair ce terrible cri d’abandon de Jésus. Ils le dévoilent à nos yeux. Les pauvres sont comme un sacrement de la Miséricorde.
Nous sommes encore dans le temps de la Miséricorde. Il m’a semblé bon de le rappeler en ces temps si troubles ou nous risquerions de tomber dan le pessimisme et le découragement qui sont tous deux soufflés par l’haleine fétide de l’ennemi du genre humain. La Miséricorde de Dieu est un océan infini, un brasier sans fin qui brûle toutes nos misères. Durant toutes les années que j’ai vécu, je l’ai vu à l’œuvre. Non seulement au regard de ma propre expérience mais aussi des personnes que j’ai rencontrées, des témoignages que j’ai entendus et lus, et bien sur de la Parole de Dieu qui traverse l’histoire comme une flèche de feu, comme l’étreinte d’un Amour au delà de toutes définitions.
Les révélations faites par Jésus à la Bienheureuse sœur Faustine et de nombreux autres saints sont de vraies merveilles, une grande bouffe d’oxygène. Ce n’est pas pour rien que la fête de la Miséricorde (premier Dimanche après Pâques) a été instituée à l’entrée du 21ieme siècle.
Jésus a la Bienheureuse Sœur Faustine
« Proclame que la miséricorde est le plus grand attribut de Dieu. Toutes les œuvres de mes mains sont couronnées de miséricorde. » (301)
« Ecris, ma fille, que je suis la miséricorde même pour l'âme contrite. La plus grande misère de l'âme n'allume pas ma colère, mais mon cœur frémit d'une grande miséricorde pour elle. » (1739)
« Je désire la confiance de mes créatures, exhorte les âmes à une grande confiance en mon insondable miséricorde. Que l'âme faible et pécheresse ne craigne pas de s'approcher de moi, car même si elle compte plus de péchés qu'il n'y a de grains de sable sur terre, tout sombrera dans l'abîme de ma miséricorde. » (1059)
« Que les plus grands pécheurs mettent leur espoir en ma miséricorde. Ils ont droit avant tous les autres, à la confiance en l'abîme de ma miséricorde. Ma fille, écris sur la miséricorde pour les âmes tourmentées. Les âmes qui s'adressent à ma miséricorde me réjouissent. A de telles âmes, j'accorde des grâces bien au-dessus de leurs désirs. Je ne peux punir même le plus grand pécheur s'il invoque ma pitié, mais je l'excuse en mon insondable et inconcevable miséricorde. Ecris : Avant de venir comme Juge équitable, j'ouvre d'abord toutes grandes les portes de ma miséricorde. Qui ne veut pas passer par la porte de ma miséricorde, doit passer par la porte de ma justice… » (1146)
« Les flammes de la miséricorde me brûlent, je désire les déverser sur les âmes humaines. Oh ! quelle douleur elles me causent, quand elles ne veulent pas les recevoir. Les flammes de la miséricorde me brûlent, je désire les déverser sur les âmes humaines. Oh ! quelle douleur elles me causent, quand elles ne veulent pas les recevoir.
Ecris : Tout ce qui existe est contenu dans les entrailles de ma miséricorde, plus profondément que l'enfant dans le sein de sa mère. Oh ! Combien douloureusement me blesse l'incrédulité en ma bonté. Ce sont les péchés de méfiance qui me blessent le plus douloureusement. » (1076)
« La perte de chaque âme me plonge en une mortelle tristesse. Tu me consoles toujours lorsque tu pries pour les pécheurs. La prière qui m'est la plus agréable – c'est la prière pour la conversion des âmes pécheresses ; sache, ma fille, que cette prière est toujours exaucée. » (1397)
« Ma fille, quand tu t'approches de la sainte confession, de cette source de ma miséricorde, le sang et l'eau qui sont sortis de mon cœur se déversent sur ton âme et l'ennoblissent. Chaque fois que tu te confesses, plonge-toi entièrement dans ma miséricorde avec grande confiance, pour que je puisse déverser en ton âme toutes les largesses de ma grâce. Quand tu vas te confesser, sache que c'est moi-même qui t'attends dans le confessionnal, je me dissimule seulement derrière le prêtre, mais c'est moi seul qui agis dans l'âme. Ici la misère de l'âme rencontre le Dieu de miséricorde. Dis aux âmes, qu'à cette source de miséricorde, les âmes ne puisent qu'avec le vase de la confiance. Lorsque leur confiance sera grande, il n'y aura pas de bornes à mes largesses. Les torrents de ma grâce inondent les âmes humbles. Les orgueilleux sont toujours dans la misère et la pauvreté car ma grâce se détourne d'eux pour aller vers les âmes humbles. » (1602)
« Ne t'intéresse en rien à la façon dont se comportent les autres, toi comporte-toi comme je te l'ordonne : tu dois être mon vivant reflet par l'amour et la miséricorde… Sois toujours miséricordieuse envers tous et particulièrement envers les pécheurs. » (1446)
Référence bibliographique :
Petit Journal de Sainte Faustine
Parole et Dialogue (25 rue Surcouf 75007 Paris), 2002, 2° édition.
LA PRATIQUE DE LA MISERICORDE AUJOURD’HUI SELON L’ENSEIGNEMENT DE JESUS
Eugenio LIRA RUGARCIA
3 avril 2008
Basilique Sainte-Marie-Majeure
Rome
« Nous pouvons témoigner de ceci, parce que le fait d'avoir connu la Miséricorde Divine n'a pas été le fruit d'une création personnelle, mais du don de la Révélation, qui par une série d'étapes qui atteignirent leur sommet définitif en Christ – et que le Seigneur a confié à son Eglise – nous a permis de comprendre que le Créateur de toutes choses est un Dieu « riche en Miséricorde » (Eph 2,4); cette vérité est contenue dans la Sainte Ecriture et dans la Tradition de l'Eglise, que Jésus a voulu rappeler au monde à travers sainte Faustine Kowalska, «porte-parole particulièrement inspirée sur la vérité de la Divine Miséricorde »4 et à laquelle le Seigneur a dit: « La miséricorde est le plus grand attribut de Dieu... L'âme qui met sa confiance en ma Miséricorde est la plus heureuse car Je prends moi- même soin d'elle »5
Comment, aujourd’hui, être disciples et missionnaires du Christ, Divine Miséricorde?: en nous laissant aimer par Lui – qui vient à notre rencontre dans sa Parole et dans ses sacrements –pour pouvoir mettre notre confiance dans son amour indéfectible et, ainsi, nous nous aimons nous mêmes et nous aimons les autres d'un amour créatif, concret et actif en écoutant, comme s'adressant à nous, les paroles de Jésus à sainte Faustine: « Je te donne trois moyens d'exercer la miséricorde envers les autres: le premier l'action, le deuxième la parole, le troisième la prière. Dans ces trois moyens se trouve la plénitude de la miséricorde »6 »
Jésus a Soeur Josefa Menéndez (1890-1923)
« Toutes ne peuvent prêcher, ni évangéliser au loin les peuples sauvages, mais toutes, oui toutes, peuvent faire connaître et aimer mon Coeur… toutes peuvent s'aider mutuellement à accroître le nombre des élus en empêchant la perte éternelle de beaucoup d'âmes… et cela, par un effet de mon Amour et de la Miséricorde.
« Je dirai à mes Ames comment mon Coeur va plus loin encore : non seulement Il se sert de leur vie ordinaire et de leurs moindres actions, mais Il veut utiliser aussi, pour le bien des âmes, leurs misères... leurs faiblesses… leurs chutes mêmes.
« Oui, l'Amour transforme et divinise tout, et la Miséricorde pardonne tout ! » (5 décembre 1922)
« - Je suis l'Amour ! Mon Coeur ne peut plus contenir la Flamme qui Le dévore.
« J'aime à tel point les âmes, que J'ai donné ma vie pour elles.
« Je ne Me lasse pas des âmes et mon Coeur attend sans cesse qu'elles viennent se réfugier en Lui, et cela d'autant plus, qu'elles sont plus misérables ! Un père n'a-t-il pas plus de soin de l'enfant malade que de ceux qui se portent bien ? Pour lui, sa sollicitude et ses délicatesses ne sont-elles pas plus grandes ? Ainsi, mon Coeur répand-Il sur les pécheurs, avec plus de largesse encore que sur les justes, sa Compassion et sa Tendresse. » (11 juin 1923)
« - Je veux pardonner. Je veux régner. Je veux pardonner aux âmes et aux nations. Je veux régner sur les âmes, sur les nations et sur le monde entier. Je veux répandre ma Paix jusqu'aux extrémités du monde, mais d'une manière spéciale, sur cette terre bénie, berceau de la dévotion à mon Coeur. Oui, Je veux être sa Paix, sa Vie, son Roi ! Je suis la Sagesse et le Bonheur, Je suis l'Amour et la Miséricorde, Je suis la Paix, Je régnerai !
Pour effacer son ingratitude, Je répandrai un torrent de Miséricorde. Pour réparer ses offenses, Je prendrai des victimes qui obtiendront le pardon.... Oui, il y a dans le monde beaucoup d'âmes qui désirent Me plaire.... Il y a encore des âmes généreuses qui Me donneront tout ce qu'elles ont, afin que Je Me serve d'elles selon mes Désirs et ma Volonté.
Pour régner, Je commencerai par faire Miséricorde, car mon Règne est de Paix et d'Amour : Voilà la fin que Je veux réaliser, voilà mon OEuvre d'Amour ! » (12 juin 1923)
Citations extraites de Un appel à l'Amour, Toulouse, Apostolat de la Prière, 1944.
Il n’y a pas grande chose à rajouter après de tel Paroles. Je voudrais cependant témoigner du visage de Dieu Miséricordieux, rencontrer chez les êtres blessés par la vie dans mon travail auprès d’eux durant de nombreuses années. Ce que j’appelle :
«La sainteté des êtres blessés»
Sœur Dolorès de la congrégation des sœurs de la charité de mère Teresa qui accueillait des malades du sida, témoigne : « Les malades du sida, auprès des quels j’ai travaillé a New York et à Washington, sont des saints de notre temps, les nouveaux saints de l’Eglise. Chacun d’eux était un caractère et, au fur et à mesure ils grandissaient en Jésus. Lors de leurs derniers jours, les heures et chaque instant étaient si beau que pour moi, leur histoire et comparable à celle des saints » (Mere Teresa. Un chemin tout simple. Ed Plon Mane)
Je me souviens de G, un jeune extrêmement violent, il avait fait des séjours en prison depuis le début de son adolescence. Entre autre, après avoir poignardé de 15 coups de couteau un autre jeune pour une histoire de mobylette. Lorsque je connu son passé, je compris, ce qui ne veut pas dire justifier. Il était née dans une baraque, son père et sa mère, alcooliques, se battaient chaque jour avec violence. Il avait été déplacé de maison en maison de correction avec ses nombreux frères et sœurs et de temps á autres reconduits chez lui, si tentez qu’il est un chez lui, et cela durant toute son enfance. Je me suis dit alors : « Si j’avais été dans sa situation que serai-je devenu ? » J’ai pu, grâce a Dieu, trouver le chemin de son cœur, et devenir pour lui une des seules lumière dans les ténèbres où il vivait. Il était alors comme un enfant. Cet enfant blottis au fond de lui, grelottant de faim et de froid, prisonnier de ses peurs. Et que la Miséricorde de Dieu venait chercher.
La Miséricorde change complètement notre regard. Nous ne pouvons plus juger. Même si nous nous devons de dénoncer les actes délictuels, nous ne pouvons jamais juger l’homme. Seul Dieu connaît le secret des cœurs et peut juger en toute justice.
Ce qui me frappe en ses frères et sœurs blessés, c’est ce dont ils témoignent. Ils dévoilent à nos yeux les différentes facettes du mystère d’iniquité qui habite notre monde. Ils en sont les premières victimes. Leurs blessures sont un livre ouvert sur les horreurs que distillent nos sociétés. Ils ne peuvent sauver les apparences, ils sont trop « paumés » pour cela, ils nous jettent en pleine figure la réalité scandaleuse que nos dissimulons sous le décor trompeur de nos Babylones. Nos tours de Babel se dressent orgueilleuses dans nombres de nos villes. Nous sacrifions nos enfants au Moloch par centaines de millions d’avortement. Nous célébrons le culte de ce Momon d’iniquité qu’est l’argent. En l’an 2000, nous avons fait défiler dans les grandes avenues parisiennes les statues géantes des dieux Euros. La liste serait longue, mais les œuvres au noir les plus criantes ne sont pas obligatoirement les plus perverses. Il y a toute cette destruction programmée des mentalités par l’image, violence, hédonisme, super consommation. Et ces images s’impriment depuis le plus jeune age. Et les victimes par millions peuples nos rues, nos campagnes, nos centres de rééducations, nos hôpitaux psychiatriques, etc. Bien souvent nous ignorons leur présence et détournons les yeux pour ne pas voir ou leur collons une étiquette pour les enfermer dans un des tiroirs de nos bonnes consciences. C’est qu’ils nous font peur. Ils nous renvoient á nous même comme des miroirs qui refléteraient nos profondeurs obscures. Et cela est douloureux, remet trop de choses en cause. Nous sommes différents. Nous voulons l’être ou faire semblant de l’être. Ils frappent à la porte de notre coeur « Pourquoi, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Marc 15:34). Ils portent en leur chair ce terrible cri d’abandon de Jésus. Ils le dévoilent à nos yeux. Les pauvres sont comme un sacrement de la Miséricorde.
joel queyras- Date d'inscription : 06/05/2011
Age : 77
Localisation : inde
Re: la Misericorde
+++++La Miséricorde de Dieu est un océan infini, un brasier sans fin qui brûle toutes nos misères. Durant toutes les années que j’ai vécu, je l’ai vu à l’œuvre. Non seulement au regard de ma propre expérience mais aussi des personnes que j’ai rencontrées, des témoignages que j’ai entendus et lus, et bien sur de la Parole de Dieu qui traverse l’histoire comme une flèche de feu, comme l’étreinte d’un Amour au delà de toutes définitions.
Nous sommes tous des etres blessés et c'est tres important de le reconnaitre ....«La sainteté des êtres blessés»
« Ecris, ma fille, que je suis la miséricorde même pour l'âme contrite. La plus grande misère de l'âme n'allume pas ma colère, mais mon cœur frémit d'une grande miséricorde pour elle. » (1739)
Avant de venir comme Juge équitable, j'ouvre d'abord toutes grandes les portes de ma miséricorde. Qui ne veut pas passer par la porte de ma miséricorde, doit passer par la porte de ma justice… » (1146)
« Les flammes de la miséricorde me brûlent, je désire les déverser sur les âmes humaines. Oh ! quelle douleur elles me causent, quand elles ne veulent pas les recevoir. Les flammes de la miséricorde me brûlent, je désire les déverser sur les âmes humaines. Oh ! quelle douleur elles me causent, quand elles ne veulent pas les recevoir.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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