Comment avez-vous rencontré Dieu ?
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Comment avez-vous rencontré Dieu ?
Bonjour, je suis peut-être curieuse, mais je me demandais comment vous aviez rencontré Dieu. Ce n'est pas quelque chose dont je peux discuter de vive voix, n'ayant pas, parmi mes proches, famille, amis, collègues... une seule personne de connaissance qui soit croyante. Je suis d'ailleurs au mieux un sujet de gentille pitié, au pire un sujet de moquerie ouverte.
Je ne me souviens pas du tout qui m'a parlé de Jésus dans mon enfance. La religion n'existait pas au sein de ma famille et mon père avait même envers les croyants une véritable haine, que je n'ai jamais su expliquer. Pour résumer, j'ai été un de ces enfants battus presque chaque jour, mais surtout battu moralement si je peux dire, ayant toujours été rabaissée au plus bas point. Sans aucune affection, j'ai grandi comme j'ai pu, pas bien futée, par manque d'attention et d'intérêt, et je dois dire, abrutie par les coups. Je ne sais vraiment pas où j'ai entendu parler de Jésus, mais j'ai eu une vraie révélation. Quelqu'un qui pouvait aimer tout le monde, qui acceptait tout le monde. J'ai supplié qu'on me laisse aller au catéchisme, sachant que même le curé ne voulait pas de moi, disant que je faisais partie d'une "famille de mécréants"! Je suis finalement rentrée et j'ai trouvé les enseignements merveilleux. Le seul point négatif était le curé, qui nous a donné une image d'un Dieu et d'un Jésus très punissants, très demandeurs, et ne ratant personne en cas de péché. Il voulait sans doute nous mettre dans le bon chemin, mais il n'a fait que me terrifier. Encore aujourd'hui, des années plus tard, j'ai malheureusement plus cette image que celle de Jésus doux et bon, mais c'est aussi lié à mon passé. Une image très négative de soi entraîne une impossibilité de se croire possible à aimer, y compris de Dieu.
J'ai voulu devenir religieuse, ce dont il n'était pas question. J'ai réussi à faire ma confirmation, mon père refusant d'entrer dans l'église. A 18 ans, je suis partie de chez moi avec celui qui est maintenant mon mari. J'ai bizarrement perdu Dieu de vue, si je peux dire, sans doute toute à ma nouvelle liberté, avec tout à construire. Puis, je suis tombée malade. Je suis maintenant en invalidité et travailleur handicapé. Et c'est cette maladie qui m'a fait retrouver Dieu, comme si elle m'avait ouvert les yeux.
Je suis malheureusement solitaire dans ma recherche et mon amour de Dieu. Je me sens toujours impossible à être aimée de lui, allant jusqu'à penser que je suis un réservoir à péchés, qui offense Dieu. Mais mon amour est tout de même là, et je suis persuadée de l'existence de Dieu, même si je suis incapable de répondre aux questions qu'on m'envoie quand je dis que je suis croyante, telles que "il est où ton Dieu avec tout le malheur du monde ? Pourquoi il laisse faire ces horreurs s'il n'est qu'amour?". Je lis beaucoup, j'essaie de me cultiver seule, (je parle toujours du domaine de Dieu). Tout ça pour dire que je suis heureuse d'avoir trouvé ce forum, d'y lire des choses qui m'intéressent beaucoup, même si je ne réponds pas. Que dans notre monde, il est si difficile de rester croyant. Lorsque je suis dans le bus, le train, dans la rue, sur mon lieu de travail, je ne note que l'absence de Dieu, parce que j'ai le sentiment que nous ne pensons plus à lui, et que seul le visible, les "choses" à posséder, à voir, à porter... sont les divinités de la majorité. Je voudrais tant que Jésus revienne...
Merci à vous et peut-être au plaisir de lire votre récit de votre rencontre avec Dieu...
Je ne me souviens pas du tout qui m'a parlé de Jésus dans mon enfance. La religion n'existait pas au sein de ma famille et mon père avait même envers les croyants une véritable haine, que je n'ai jamais su expliquer. Pour résumer, j'ai été un de ces enfants battus presque chaque jour, mais surtout battu moralement si je peux dire, ayant toujours été rabaissée au plus bas point. Sans aucune affection, j'ai grandi comme j'ai pu, pas bien futée, par manque d'attention et d'intérêt, et je dois dire, abrutie par les coups. Je ne sais vraiment pas où j'ai entendu parler de Jésus, mais j'ai eu une vraie révélation. Quelqu'un qui pouvait aimer tout le monde, qui acceptait tout le monde. J'ai supplié qu'on me laisse aller au catéchisme, sachant que même le curé ne voulait pas de moi, disant que je faisais partie d'une "famille de mécréants"! Je suis finalement rentrée et j'ai trouvé les enseignements merveilleux. Le seul point négatif était le curé, qui nous a donné une image d'un Dieu et d'un Jésus très punissants, très demandeurs, et ne ratant personne en cas de péché. Il voulait sans doute nous mettre dans le bon chemin, mais il n'a fait que me terrifier. Encore aujourd'hui, des années plus tard, j'ai malheureusement plus cette image que celle de Jésus doux et bon, mais c'est aussi lié à mon passé. Une image très négative de soi entraîne une impossibilité de se croire possible à aimer, y compris de Dieu.
J'ai voulu devenir religieuse, ce dont il n'était pas question. J'ai réussi à faire ma confirmation, mon père refusant d'entrer dans l'église. A 18 ans, je suis partie de chez moi avec celui qui est maintenant mon mari. J'ai bizarrement perdu Dieu de vue, si je peux dire, sans doute toute à ma nouvelle liberté, avec tout à construire. Puis, je suis tombée malade. Je suis maintenant en invalidité et travailleur handicapé. Et c'est cette maladie qui m'a fait retrouver Dieu, comme si elle m'avait ouvert les yeux.
Je suis malheureusement solitaire dans ma recherche et mon amour de Dieu. Je me sens toujours impossible à être aimée de lui, allant jusqu'à penser que je suis un réservoir à péchés, qui offense Dieu. Mais mon amour est tout de même là, et je suis persuadée de l'existence de Dieu, même si je suis incapable de répondre aux questions qu'on m'envoie quand je dis que je suis croyante, telles que "il est où ton Dieu avec tout le malheur du monde ? Pourquoi il laisse faire ces horreurs s'il n'est qu'amour?". Je lis beaucoup, j'essaie de me cultiver seule, (je parle toujours du domaine de Dieu). Tout ça pour dire que je suis heureuse d'avoir trouvé ce forum, d'y lire des choses qui m'intéressent beaucoup, même si je ne réponds pas. Que dans notre monde, il est si difficile de rester croyant. Lorsque je suis dans le bus, le train, dans la rue, sur mon lieu de travail, je ne note que l'absence de Dieu, parce que j'ai le sentiment que nous ne pensons plus à lui, et que seul le visible, les "choses" à posséder, à voir, à porter... sont les divinités de la majorité. Je voudrais tant que Jésus revienne...
Merci à vous et peut-être au plaisir de lire votre récit de votre rencontre avec Dieu...
Invité- Invité
Re: Comment avez-vous rencontré Dieu ?
Merci Dolorès pour ce témoignage de vie, vous avez en grande partie raison lorsque vous dîtes ««Je me sens toujours impossible à être aimée de lui, allant jusqu'à penser que je suis un réservoir à péchés, qui offense Dieu.»» C'est notre lot à tous, nous sommes tous pécheurs et indigne de son Amour. Cette pensée est garante d'une sainte humilité et elle aide à combattre l'infernal orgueil, ne la combattez surtout pas et gardez-la précieusement. Mais souvenez-vous toujours que Dieu nous aime malgré tout et nous couvre de sa Miséricorde lorsque nous voulons sincèrement revenir vers Lui après nos innombrables chutes.
Re: Comment avez-vous rencontré Dieu ?
Bonjour Dolorès... J'ai grandi dans une famille pratiquante, mais curieusement nous avons des blessures en commun... J'étais l'enfant surnuméraire d'une famille nombreuse et pendant longtemps, j'ai été pratiquement muette. Mais j'observais et je retenais.
Chez nous, on était très sûrs d'être dans la vérité: meilleurs que les catholiques des autres familles, meilleurs que les orthodoxes de la famille, meilleurs que les personnes d'autres religions. Et ce mépris d'autrui a éloigné de l'Eglise la plupart de mes frères et soeurs.
Je suis toujours restée pratiquante, mais j'ai eu une période de rejet du "comportement catholique rose dragée": on joue une grande comédie pour la galerie, et puis en privé, on se permet de rejeter les autres et de les critiquer, de les exclure. Je ne voulais pas faire partie du clan des montreurs de doigt. Maintenant encore, avec mon mari et nos 6 enfants, nous n'avons pas du tout le look "catho". Vus de l'extérieur, nous sommes de parfaits produits de la société républicaine.
Pour la foi, je l'ai toujours eue. L'évidence d'une présence. Celle de Dieu, Père, Fils et Esprit Saint. Aucun moment de doute, jamais. J'ai un peu honte de l'avouer, parce que c'est très à la mode de parler de ses périodes de doute. Et en même temps, je ne mérite pas un tel cadeau. J'admire beaucoup ceux qui ont une foi vascillante et qui restent bienveillants, accueillants, généreux... Tout ce que je ne suis pas.
En revanche, pour ce qui est de la pratique religieuse et de la connaissance de la religion catholique, j'ai dû énormément lire, ayant bénéficié du "nouveau" catéchisme; et je suis consciente de ne rien savoir encore. Et quand j'entends un de mes frère prétendre qu'il a fait le tour de toutes les religions et qu'il s'est rendu compte que toutes sont nulles, j'avoue que je rie bien de tant de suffisance! Ce n'est pas très charitable, mais ne vous en faites pas, je prie aussi pour lui! Même s'il se moque de moi parce que je suis "intégriste". (Pour lui, c'est comme ça qu'on appelle les gens qui vont à la messe, qui se confessent et qui parlent de leur foi... Des fous, quoi!)
Je crois que nous sommes une famille sinistrée par la perte de l'âme du catholicisme, qui a été progressivement transformée en un ensemble de rites après le déni de sa dimension surnaturelle. Merci au nouveau cathéchisme, merci au modernisme qui voulait expliquer rationnellement tous les miracles, merci aux liturgies artisanales sans fastes célébrées dans des églises aux allures de granges, merci au bannissement de l'enfer, du purgatoire, de la Présence Réelle, de la Toute-Puissance de Dieu, de la souffrance du Christ, du mot "Sacrifice", du mot "Adoration", du mot "Miséricorde"... Mais notre Pape Benoît XVI me redonne l'espoir de voir cette période compensée par un renouveau de la Foi!!!
Chez nous, on était très sûrs d'être dans la vérité: meilleurs que les catholiques des autres familles, meilleurs que les orthodoxes de la famille, meilleurs que les personnes d'autres religions. Et ce mépris d'autrui a éloigné de l'Eglise la plupart de mes frères et soeurs.
Je suis toujours restée pratiquante, mais j'ai eu une période de rejet du "comportement catholique rose dragée": on joue une grande comédie pour la galerie, et puis en privé, on se permet de rejeter les autres et de les critiquer, de les exclure. Je ne voulais pas faire partie du clan des montreurs de doigt. Maintenant encore, avec mon mari et nos 6 enfants, nous n'avons pas du tout le look "catho". Vus de l'extérieur, nous sommes de parfaits produits de la société républicaine.
Pour la foi, je l'ai toujours eue. L'évidence d'une présence. Celle de Dieu, Père, Fils et Esprit Saint. Aucun moment de doute, jamais. J'ai un peu honte de l'avouer, parce que c'est très à la mode de parler de ses périodes de doute. Et en même temps, je ne mérite pas un tel cadeau. J'admire beaucoup ceux qui ont une foi vascillante et qui restent bienveillants, accueillants, généreux... Tout ce que je ne suis pas.
En revanche, pour ce qui est de la pratique religieuse et de la connaissance de la religion catholique, j'ai dû énormément lire, ayant bénéficié du "nouveau" catéchisme; et je suis consciente de ne rien savoir encore. Et quand j'entends un de mes frère prétendre qu'il a fait le tour de toutes les religions et qu'il s'est rendu compte que toutes sont nulles, j'avoue que je rie bien de tant de suffisance! Ce n'est pas très charitable, mais ne vous en faites pas, je prie aussi pour lui! Même s'il se moque de moi parce que je suis "intégriste". (Pour lui, c'est comme ça qu'on appelle les gens qui vont à la messe, qui se confessent et qui parlent de leur foi... Des fous, quoi!)
Je crois que nous sommes une famille sinistrée par la perte de l'âme du catholicisme, qui a été progressivement transformée en un ensemble de rites après le déni de sa dimension surnaturelle. Merci au nouveau cathéchisme, merci au modernisme qui voulait expliquer rationnellement tous les miracles, merci aux liturgies artisanales sans fastes célébrées dans des églises aux allures de granges, merci au bannissement de l'enfer, du purgatoire, de la Présence Réelle, de la Toute-Puissance de Dieu, de la souffrance du Christ, du mot "Sacrifice", du mot "Adoration", du mot "Miséricorde"... Mais notre Pape Benoît XVI me redonne l'espoir de voir cette période compensée par un renouveau de la Foi!!!
Annie- Date d'inscription : 01/03/2011
Re: Comment avez-vous rencontré Dieu ?
Merci pour ce si beau témoignage Dolores.Désolé de ne pas avoir répondu avant.Dolorès a écrit:Bonjour, je suis peut-être curieuse, mais je me demandais comment vous aviez rencontré Dieu. Ce n'est pas quelque chose dont je peux discuter de vive voix, n'ayant pas, parmi mes proches, famille, amis, collègues... une seule personne de connaissance qui soit croyante. Je suis d'ailleurs au mieux un sujet de gentille pitié, au pire un sujet de moquerie ouverte.
Je ne me souviens pas du tout qui m'a parlé de Jésus dans mon enfance. La religion n'existait pas au sein de ma famille et mon père avait même envers les croyants une véritable haine, que je n'ai jamais su expliquer. Pour résumer, j'ai été un de ces enfants battus presque chaque jour, mais surtout battu moralement si je peux dire, ayant toujours été rabaissée au plus bas point. Sans aucune affection, j'ai grandi comme j'ai pu, pas bien futée, par manque d'attention et d'intérêt, et je dois dire, abrutie par les coups. Je ne sais vraiment pas où j'ai entendu parler de Jésus, mais j'ai eu une vraie révélation. Quelqu'un qui pouvait aimer tout le monde, qui acceptait tout le monde. J'ai supplié qu'on me laisse aller au catéchisme, sachant que même le curé ne voulait pas de moi, disant que je faisais partie d'une "famille de mécréants"! Je suis finalement rentrée et j'ai trouvé les enseignements merveilleux. Le seul point négatif était le curé, qui nous a donné une image d'un Dieu et d'un Jésus très punissants, très demandeurs, et ne ratant personne en cas de péché. Il voulait sans doute nous mettre dans le bon chemin, mais il n'a fait que me terrifier. Encore aujourd'hui, des années plus tard, j'ai malheureusement plus cette image que celle de Jésus doux et bon, mais c'est aussi lié à mon passé. Une image très négative de soi entraîne une impossibilité de se croire possible à aimer, y compris de Dieu.
J'ai voulu devenir religieuse, ce dont il n'était pas question. J'ai réussi à faire ma confirmation, mon père refusant d'entrer dans l'église. A 18 ans, je suis partie de chez moi avec celui qui est maintenant mon mari. J'ai bizarrement perdu Dieu de vue, si je peux dire, sans doute toute à ma nouvelle liberté, avec tout à construire. Puis, je suis tombée malade. Je suis maintenant en invalidité et travailleur handicapé. Et c'est cette maladie qui m'a fait retrouver Dieu, comme si elle m'avait ouvert les yeux.
Je suis malheureusement solitaire dans ma recherche et mon amour de Dieu. Je me sens toujours impossible à être aimée de lui, allant jusqu'à penser que je suis un réservoir à péchés, qui offense Dieu. Mais mon amour est tout de même là, et je suis persuadée de l'existence de Dieu, même si je suis incapable de répondre aux questions qu'on m'envoie quand je dis que je suis croyante, telles que "il est où ton Dieu avec tout le malheur du monde ? Pourquoi il laisse faire ces horreurs s'il n'est qu'amour?". Je lis beaucoup, j'essaie de me cultiver seule, (je parle toujours du domaine de Dieu). Tout ça pour dire que je suis heureuse d'avoir trouvé ce forum, d'y lire des choses qui m'intéressent beaucoup, même si je ne réponds pas. Que dans notre monde, il est si difficile de rester croyant. Lorsque je suis dans le bus, le train, dans la rue, sur mon lieu de travail, je ne note que l'absence de Dieu, parce que j'ai le sentiment que nous ne pensons plus à lui, et que seul le visible, les "choses" à posséder, à voir, à porter... sont les divinités de la majorité. Je voudrais tant que Jésus revienne...
Merci à vous et peut-être au plaisir de lire votre récit de votre rencontre avec Dieu...
Ca me peine que vous ayez subis tant de violence mais je suis émerveillé de votre courage .....
Moi aussi je suis invalide sauf que je ne peux plus travaillé.Ma maladie me cloue au lit 75% du temps.J'avais déja la foi avant cette maladie mais c'est vraiment ds l'acceptation de cette croix que j'ai approfondi ma vie de priere et mon amour pour le Christ.La lecture de la Vie de Marthe Robin(une invalide qui a été cloué au lit durant plus de 50 ans)m'a bcp aidé a garder espoir malgré une santé si fragile...Avez vous déja lu sa vie?Je vous y encourage.Puis, je suis tombée malade. Je suis maintenant en invalidité et travailleur handicapé. Et c'est cette maladie qui m'a fait retrouver Dieu, comme si elle m'avait ouvert les yeux.
Alors Bravo Dolores pour votre courage et je suis tres heureux qui vous soyez avec nous sur l'Arche de Marie.A+
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Comment avez-vous rencontré Dieu ?
Merci Annie pour nous donner le témoignage d'une partie de votre vie, je rend grâce à Dieu de vous avoir donné la foi que vous avez et je suis bien d'accord avec vous sur vos propos teintés d'ironies au sujet des modernistes, oui longue vie à notre Saint Père Benoit XVI.
Re: Comment avez-vous rencontré Dieu ?
Vous etes une personne vraie et authentique Annie et j'admire plus cette qualité que celles d'etre tjs doux et attentionné.......Je suis toujours restée pratiquante, mais j'ai eu une période de rejet du "comportement catholique rose dragée": on joue une grande comédie pour la galerie, et puis en privé, on se permet de rejeter les autres et de les critiquer, de les exclure. Je ne voulais pas faire partie du clan des montreurs de doigt. Maintenant encore, avec mon mari et nos 6 enfants, nous n'avons pas du tout le look "catho". Vus de l'extérieur, nous sommes de parfaits produits de la société républicaine.
Pour la foi, je l'ai toujours eue. L'évidence d'une présence. Celle de Dieu, Père, Fils et Esprit Saint. Aucun moment de doute, jamais. J'ai un peu honte de l'avouer, parce que c'est très à la mode de parler de ses périodes de doute. Et en même temps, je ne mérite pas un tel cadeau. J'admire beaucoup ceux qui ont une foi vascillante et qui restent bienveillants, accueillants, généreux... Tout ce que je ne suis pas.
St Augustion disait:Dieu est plus proche de Nous que nous de nous meme...et donc,etre authentique est absolument nécessaire pour s'approcher de Dieu.....
Les purifications qui conduisent a une union tjs plus grande avec le Christ ne font que nous rendre de plus en plus nous meme....et souvent Jésus nous dévoile des aspects de notre personnalité que meme la psychanalyse la plus sérieuse ne pourrait pas.....
Dieu est plus pret de nous que nous meme.....et etre de plus en plus uni a lui nous conduit a etre de plus en plus nous meme....vraiment libéré de tous les chaines ,blessures et blocages qui nous habitent....
C'est le projet d'une vie mais c'est l'unique qui vale la peine ...
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Comment avez-vous rencontré Dieu ?
Le Drame c'est qu'il n'a jamais rencontré vraiment Jésus sinon,il en serait fou amoureux.....Et quand j'entends un de mes frère prétendre qu'il a fait le tour de toutes les religions et qu'il s'est rendu compte que toutes sont nulles,
Ne pas connaitre Jésus est le pire drame d'une vie humaine.
La société nie que l'etre humain est habité d'une ame et qu'il existe réellement en lui une dimension spirituelle....après le déni de sa dimension surnaturelle
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Comment avez-vous rencontré Dieu ?
Merci à tous pour vos témoignages.
Désolée, Annie, pour cette enfance particulière... Je vous rassure, dans ma famille, on ne comprend pas mes "bondieuseries" (j'ai une ancienne et très jolie statut de la Vierge Marie de Lourdes sur mon bureau par exemple). Je pense que le principal est de rester en accord avec soi-même, mais c'est vrai que, parfois, on se sent bien seul.
Désolée Francesco, que vous deviez rester sur votre lit tant de temps et je vous admire. J'ai pu me rendre compte, de par mon expérience, que la souffrance physique rapprochait de Dieu, en ce sens qu'elle nous fait voir ce qui est réellement important, et, finalement, l'important, c'est Dieu et ce qu'Il attend de nous. Bien sûr, je ne dis pas que je pense que la souffrance soit nécessaire pour se tourner encore plus profondément vers Dieu.
Je ne connais de Marthe Robin que les quelques textes lus sur internet, mais effectivement, c'est un modèle pour tous, spécialement les malades.
Merci encore d'avoir partagé, de votre accueil, et peut-être à de nouvelles confidences...
Désolée, Annie, pour cette enfance particulière... Je vous rassure, dans ma famille, on ne comprend pas mes "bondieuseries" (j'ai une ancienne et très jolie statut de la Vierge Marie de Lourdes sur mon bureau par exemple). Je pense que le principal est de rester en accord avec soi-même, mais c'est vrai que, parfois, on se sent bien seul.
Désolée Francesco, que vous deviez rester sur votre lit tant de temps et je vous admire. J'ai pu me rendre compte, de par mon expérience, que la souffrance physique rapprochait de Dieu, en ce sens qu'elle nous fait voir ce qui est réellement important, et, finalement, l'important, c'est Dieu et ce qu'Il attend de nous. Bien sûr, je ne dis pas que je pense que la souffrance soit nécessaire pour se tourner encore plus profondément vers Dieu.
Je ne connais de Marthe Robin que les quelques textes lus sur internet, mais effectivement, c'est un modèle pour tous, spécialement les malades.
Merci encore d'avoir partagé, de votre accueil, et peut-être à de nouvelles confidences...
Invité- Invité
Re: Comment avez-vous rencontré Dieu ?
Comme vous avez raison.J'ai pu me rendre compte, de par mon expérience, que la souffrance physique rapprochait de Dieu, en ce sens qu'elle nous fait voir ce qui est réellement important, et, finalement, l'important, c'est Dieu
Tous les saints l'ont dit.Sans souffrances,nous n'avancons pas ds la vie spirituelle ....Nous sommes tellement faibles et fragiles que nous avons une propension a ne nous attacher qu'aux choses de la terre....comme si la seule vie réelle était celle swur terre ....Bien sûr, je ne dis pas que je pense que la souffrance soit nécessaire pour se tourner encore plus profondément vers Dieu.
Et la souffrance nous permet de nous remettre en question et de revenir a l'essentiel....a notre coeur...a Dieu.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Comment avez-vous rencontré Dieu ?
Merci à tous pour vos beaux témoignages.
Personnellement, avant de connaître Dieu, j'errais sur des sites plus ou moins corrects, jusqu'au jour (il y a 7 ans) où j'en ai eu assez et j'ai lu une homélie.
J'ai répondu de tout mon coeur au prêtre qui l'avait écrite et nous sommes toujours en relation puisque j'étudie, tant que je le peux, ses homélies.
Maintenant, ma vie n'est plus dans les ténèbres, mais dans une belle lumière.
PORTEZ VOUS BIEN !
Christiane
Personnellement, avant de connaître Dieu, j'errais sur des sites plus ou moins corrects, jusqu'au jour (il y a 7 ans) où j'en ai eu assez et j'ai lu une homélie.
J'ai répondu de tout mon coeur au prêtre qui l'avait écrite et nous sommes toujours en relation puisque j'étudie, tant que je le peux, ses homélies.
Maintenant, ma vie n'est plus dans les ténèbres, mais dans une belle lumière.
PORTEZ VOUS BIEN !
Christiane
christiane- Date d'inscription : 09/11/2010
Re: Comment avez-vous rencontré Dieu ?
Jésus a dit:Je suis le Chemin,la Vérité et la Vie....christiane a écrit:Merci à tous pour vos beaux témoignages.
Personnellement, avant de connaître Dieu, j'errais sur des sites plus ou moins corrects, jusqu'au jour (il y a 7 ans) où j'en ai eu assez et j'ai lu une homélie.
J'ai répondu de tout mon coeur au prêtre qui l'avait écrite et nous sommes toujours en relation puisque j'étudie, tant que je le peux, ses homélies.
Maintenant, ma vie n'est plus dans les ténèbres, mais dans une belle lumière.
PORTEZ VOUS BIEN !
Christiane
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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