la pecheresse pardonnee
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la pecheresse pardonnee
J'avais le desir de vous partager cete meditation que le Seigneur m'a donne de faire sur Marie Madeleine.
Lc 7/36.50
« Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table avec lui » ( Lc7/36)
« Survint une femme de la ville, une pécheresse, elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum »
Tu savais ce qu’il avait dans le cœur du pharisien (hypocrisie, orgueil, jugement de l’autre, etc.) Tu veut leur montrer par cet acte, que notre charité doit être la même pour tous et que nous ne devons juger personne.
Ho! Marie Madeleine, dans ton amour pour Jésus, tu ne crains rien. Ni les moqueries, ni les jugements, ni les humiliations ne t’arrêtent. Tu es connu en ville comme une pécheresse publique, donc connu du pharisien. Qu’importe, poussée par l’amour qui brûle dans ton cœur, ébloui par la Miséricorde du Bien-aimé, tu n’as qu’une hâte, témoigner de ton amour, de ta reconnaissance, lui qui ne t’a pas rejeté. Tu l’as compris dans Son Regards, dans Ses Paroles. Tu ne réfléchis pas. C’est ton cœur qui te porte. Tu n’as qu’un seul but: Jésus. Comme le vase que tu portes est plein de parfum, le vase précieux de ton cœur est débordant d’amour, débarrassé des faux amours qui empoisonnaient ton existence. La force de ton repentir a atteint le degré de plénitude que tes limites humaines pouvaient contenir.
« Tout en pleur, elle se tenait derrière Lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus »
Ton humilité est grande. Tu te tiens derrière lui. Tu ne te sens pas digne de regarder son visage, ni même de lever la tête. Tu es prosternée devant Lui, à ses pieds. Et ce ne sont pas quelques larmes qui coulent de tes yeux. Car ils mouillent abondamment les pieds du Christ. Elles sont tellement abondantes qu’elles détrempent ses pieds. Ce qui t’obligent à les essuyer avec tes cheveux.
« Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvraient de baisers et y versait le parfum »
Il y a quelque chose de nuptial dans ce geste. Comme la mariée défait sa chevelure au soir de ses noces, ainsi tu défais ta chevelure. Ce geste tant de fois effectué pour tes amants de passage, tu le fais maintenant pour ton Bien-aimé, celui qui est, et sera toujours ton Unique « Que tu es belle ma bien-aimée… tes cheveux comme un troupeau de chèvres ondulant sur les pentes du mont Galaad »(Cant 4/1) « Je suis à mon Bien-aimé et vers moi se porte Son désir » (7/11). Tes cheveux qui étaient ta parure, tu les as défait pour ton Seigneur. Tu n’as pas voulu essuyer ses pieds avec quelque chose d’extérieure à toi, avec un linge par exemple. Non, mais avec tes cheveux, comme pour garder un peu de ton Aimé sur ta personne, comme pour lui montrer qu’il ne s’agissait pas d’un rite extérieur par lequel tu adorait ton Dieu, mais avec toi-même, ton corps, ton cœur, toute ta beauté, toute ta personne répandue à ses pieds comme l’était ta chevelure. Tu ne contrôles plus tes gestes, tout en gardant le respect du au Fils de Dieu. Ta passion, déjà en grande partie purifiée par tes larmes, tes baisers impurs le sont lorsque tu couvres Ses pieds de baiser. Ce ne sont pas quelques baisers distraits. Tu les couvres de baisers. Tes lèvres souillées tu les purifies. Il y a un retournement de tout ton être, corps, âme, esprit, vers Dieu. Apprends nous, à ton exemple, de ne pas avoir peur de nos passions, de notre corps, de notre sensibilité blessée, souillée par le pécher, mais plutôt à nous donner, hardiment, tout entier à l’Amour Miséricordieux et purificateur du Sauveur. Le parfum de ton cœur plein d’amour et de reconnaissante, les baisers de ton corps, les larmes de ton repentir, éblouie par cet Amour immense qui ne condamne pas, tout se déverse sur Jésus, en Jésus. Rien pour moi, tout pour Lui! « Son amour n’a pas détourné ses yeux de moi, ni m’a regardé avec convoitise, mais m’a transpercé le cœur, par Sa Pureté, Sa Douceur, Sa Compassion. Son Amour qui tout en dévoilant ma misère me montrait Son Pardon. Son Pardon rendu encore plus grand face à la profondeur de ma misère. Si vous saviez dans quels abîmes de péchés s’était vautré mon âme, vous comprendriez l’immensité de la Miséricorde du Père. Lui le pur l’absolument pur, n’a pas gardé pour Lui seul son Fils Unique, Sa Joie éternelle et infinie. mais l’a envoyé dans notre monde dans notre chaire. Il nous l’a donné. Son Fils se conformant en toutes choses à cette Volonté du Père, s’est plongé librement au cœur de tous nos abîmes de péchés, sans se préserver, réduit à l’état d’une loque abjecte « Tant Son visage était défiguré… Il était pareil a celui face auquel on détourne la tête. » ( Is 52 :14/ 53/3) Cela manifestait le visage défiguré de notre âme. Mais tout cela a été le cri le plus sublime de l’Amour, comme Seul un Dieu pouvait le pousser. « Père! Pardonnes leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » Mon Bien-aimé ! Prend ma vie de pécheresse, puisqu’elle ne dégoûte pas, puisque Ton Amour l’accueil tel quel pour l’embraser de Ton Feu purificateur et de Ta Force infinie. Tu ne m’as pas abandonné au pouvoir de mes ennemis visibles et invisibles, mais tu as pris ma défense, moi la « traînée » qui t’ais si souvent meurtri. Ô Ami des pauvres, des prostituées, des publicains, Médecin des malades, Sauveur de ceux qui sont perdus; mon Amour, ma Vie nouvelle « Je te chante en présence des anges » moi qui était démon. Je glorifie Ton Amour pour moi, Toi qui es venu me chercher, alors que je ne te cherchais pas. Mais n’est-ce pas Toi que je cherchais quand même à travers les illusions du Mal ? Merci de me défendre, de prendre mon parti face à ce parisien puissant selon l’ordre du monde. Tu t’es mis de mon côté, moi la misère. »
« En voyant cela, la pharisien qui avait invité Jésus, se dit en lui même: Si cet homme était un prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche »
Dans ces pensés transparaît le cœur du pharisien. Aveuglé par l’orgueil il ne voit pas son propre péché, alors il juge l’autre. Il juge en premier Jésus et surtout Jésus « Si cet homme était un prophète ». Il juge le geste de la femme « cette femme qui le touche est une pécheresse ». Son regard impur voit la souillure d’un geste qui n’est que pur amour. Il révèle dans ce jugement son propre regard malade de convoitise et de luxure.
Et Toi, Jésus, qui est celui qui sonde les reins et les cœurs, à qui rien n’échappe, tu ne lui renvois pas en pleine face un jugement juste. Même avec lui Tu fais montre de Miséricorde en lui proposant une parabole qui ne l’attaque pas de front et lui pose une question montrant que tu respectes son savoir. Tu pousse l’humilité jusqu’à attendre qu’il t’autorise à parler.
« Jésus pris la parole: Simon j’ai quelque chose à te dire. Parles Maître »
Dans la parabole que Tu lui proposes, tu prends à Ton compte le jugement que le pharisien a de lui même en se croyant supérieur à cette femme.
« Un créancier avait deux débiteurs (sous entendu toi et la femme) le premier lui devait cinq cent pièces d’argent, l’autre cinquante. Comme ni lui ni l’autre ne pouvait rembourser, il remit à tous les deux leur dette. Lequel l’aimera d’avantage. C’est celui à qui il a remis d’avantage me semble t’il. Tu as raison répondit Jésus »
Oui, toi le pharisien qui pense être pur et commettre beaucoup moins de péché que cette femme tu t’appliques à toi-même la réponse que tu fais à Jésus: j’ai moins d’amour.
Toi seigneur, Tu n’emploies pas le terme de péché mais de dettes. Par ce terme tu montres que nous sommes fondamentalement débiteurs. Non seulement à cause de nos péchés, mais dans tous les aspects de notre vie. Nous Te devons tout, Père, le fait d’exister, de vivre, la nourriture que nous mangeons, etc. Il n’y a rien que nous pouvons revendiquer comme venant de nous seul. Même lorsque nous péchons que cela soit en pensée en parole ou en action, nous le pouvons par ce que tu nous as donné une pensée, la parole, un corps pour agir et la liberté sans laquelle nous n’aurions pas la possibilité de choisir. Lorsque, exerçant notre liberté en nous détournant de tes commandements, nous nous détournons de Toi, tu ne nous abandonnes pas au pouvoir de la mort. Tu nous renouvelles par Ton pardon, par le sang précieux de Ton Fils. Oui vraiment nous te devons tout non seulement dans la vie ici bas mais dans la vie éternelle. Nous ne sommes plus débiteurs, ni serviteurs, ce qui serait déjà un don immense. Nous sommes plus que des amis nous sommes tes fils en Ton Fils. Tu nous donnes la plénitude de ton héritage. « Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître, mais je vous appelle amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père je vous l’ai fait connaître »( Jn 15/15) « Mais va trouver mes frères et dis leur je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu »( Jn 20/27) « L’Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu; enfant et donc héritier, héritier de Dieu et cohéritier du Christ » ( Rm 8/17).
Alors dans Ton Amour tu veux lui montrer á qui s’adresse cette parabole á lui et a la femme. “ Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon: « Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as point donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de me baiser les pieds. Tu n’as point versé d’huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds » (Luc 7:44-46). Pour parler tu as regardé la femme et non Simon, Tu T’es tourné vers elle, reposant Ton cœur blessé par l’orgueil des hommes en contemplant cette nouvelle enfant de Ton Amour. Tu montrais ainsi ou va Ta préférence. « Quel Amour, j’ai ressenti alors lorsqu’Il s’est tourné vers moi. De ces yeux une tendresse infinie m’inondait. Il prenait ma défense devant un des notables de la ville, moi la méprisée. J’ai juré en cet instant que je serai á jamais á Lui et l’aimerai fidèlement jusqu'à la mort. » “ C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. Et il dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés.” (Luc 7:47-48)
A ces mots je me suis senti comme une petite fille, toute pure. Toute la noirceur de mon âme avait disparu. Alors j’ai pleuré encore plus. Mais c’était les larmes d’une joie immense qui débordait de mon cœur. »
« Les invites se mirent á dire en eux- mêmes Qui est cet homme qui pardonne même les péchés ? » « Ils n’avaient pas compris qui Tu étais. Lorsque Ton pardon m’a lavé l’âme, mon coeur a tout de suite su qui Tu étais. Car seul Dieu peut pardonner les péchés. Cette fulgurante certitude m’avait á peine traversé le cœur que tu t’es tourné vers moi pour me dire. » « Ta foi t’as sauvée. Pars en paix »
Lc 7/36.50
« Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table avec lui » ( Lc7/36)
« Survint une femme de la ville, une pécheresse, elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum »
Tu savais ce qu’il avait dans le cœur du pharisien (hypocrisie, orgueil, jugement de l’autre, etc.) Tu veut leur montrer par cet acte, que notre charité doit être la même pour tous et que nous ne devons juger personne.
Ho! Marie Madeleine, dans ton amour pour Jésus, tu ne crains rien. Ni les moqueries, ni les jugements, ni les humiliations ne t’arrêtent. Tu es connu en ville comme une pécheresse publique, donc connu du pharisien. Qu’importe, poussée par l’amour qui brûle dans ton cœur, ébloui par la Miséricorde du Bien-aimé, tu n’as qu’une hâte, témoigner de ton amour, de ta reconnaissance, lui qui ne t’a pas rejeté. Tu l’as compris dans Son Regards, dans Ses Paroles. Tu ne réfléchis pas. C’est ton cœur qui te porte. Tu n’as qu’un seul but: Jésus. Comme le vase que tu portes est plein de parfum, le vase précieux de ton cœur est débordant d’amour, débarrassé des faux amours qui empoisonnaient ton existence. La force de ton repentir a atteint le degré de plénitude que tes limites humaines pouvaient contenir.
« Tout en pleur, elle se tenait derrière Lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus »
Ton humilité est grande. Tu te tiens derrière lui. Tu ne te sens pas digne de regarder son visage, ni même de lever la tête. Tu es prosternée devant Lui, à ses pieds. Et ce ne sont pas quelques larmes qui coulent de tes yeux. Car ils mouillent abondamment les pieds du Christ. Elles sont tellement abondantes qu’elles détrempent ses pieds. Ce qui t’obligent à les essuyer avec tes cheveux.
« Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvraient de baisers et y versait le parfum »
Il y a quelque chose de nuptial dans ce geste. Comme la mariée défait sa chevelure au soir de ses noces, ainsi tu défais ta chevelure. Ce geste tant de fois effectué pour tes amants de passage, tu le fais maintenant pour ton Bien-aimé, celui qui est, et sera toujours ton Unique « Que tu es belle ma bien-aimée… tes cheveux comme un troupeau de chèvres ondulant sur les pentes du mont Galaad »(Cant 4/1) « Je suis à mon Bien-aimé et vers moi se porte Son désir » (7/11). Tes cheveux qui étaient ta parure, tu les as défait pour ton Seigneur. Tu n’as pas voulu essuyer ses pieds avec quelque chose d’extérieure à toi, avec un linge par exemple. Non, mais avec tes cheveux, comme pour garder un peu de ton Aimé sur ta personne, comme pour lui montrer qu’il ne s’agissait pas d’un rite extérieur par lequel tu adorait ton Dieu, mais avec toi-même, ton corps, ton cœur, toute ta beauté, toute ta personne répandue à ses pieds comme l’était ta chevelure. Tu ne contrôles plus tes gestes, tout en gardant le respect du au Fils de Dieu. Ta passion, déjà en grande partie purifiée par tes larmes, tes baisers impurs le sont lorsque tu couvres Ses pieds de baiser. Ce ne sont pas quelques baisers distraits. Tu les couvres de baisers. Tes lèvres souillées tu les purifies. Il y a un retournement de tout ton être, corps, âme, esprit, vers Dieu. Apprends nous, à ton exemple, de ne pas avoir peur de nos passions, de notre corps, de notre sensibilité blessée, souillée par le pécher, mais plutôt à nous donner, hardiment, tout entier à l’Amour Miséricordieux et purificateur du Sauveur. Le parfum de ton cœur plein d’amour et de reconnaissante, les baisers de ton corps, les larmes de ton repentir, éblouie par cet Amour immense qui ne condamne pas, tout se déverse sur Jésus, en Jésus. Rien pour moi, tout pour Lui! « Son amour n’a pas détourné ses yeux de moi, ni m’a regardé avec convoitise, mais m’a transpercé le cœur, par Sa Pureté, Sa Douceur, Sa Compassion. Son Amour qui tout en dévoilant ma misère me montrait Son Pardon. Son Pardon rendu encore plus grand face à la profondeur de ma misère. Si vous saviez dans quels abîmes de péchés s’était vautré mon âme, vous comprendriez l’immensité de la Miséricorde du Père. Lui le pur l’absolument pur, n’a pas gardé pour Lui seul son Fils Unique, Sa Joie éternelle et infinie. mais l’a envoyé dans notre monde dans notre chaire. Il nous l’a donné. Son Fils se conformant en toutes choses à cette Volonté du Père, s’est plongé librement au cœur de tous nos abîmes de péchés, sans se préserver, réduit à l’état d’une loque abjecte « Tant Son visage était défiguré… Il était pareil a celui face auquel on détourne la tête. » ( Is 52 :14/ 53/3) Cela manifestait le visage défiguré de notre âme. Mais tout cela a été le cri le plus sublime de l’Amour, comme Seul un Dieu pouvait le pousser. « Père! Pardonnes leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » Mon Bien-aimé ! Prend ma vie de pécheresse, puisqu’elle ne dégoûte pas, puisque Ton Amour l’accueil tel quel pour l’embraser de Ton Feu purificateur et de Ta Force infinie. Tu ne m’as pas abandonné au pouvoir de mes ennemis visibles et invisibles, mais tu as pris ma défense, moi la « traînée » qui t’ais si souvent meurtri. Ô Ami des pauvres, des prostituées, des publicains, Médecin des malades, Sauveur de ceux qui sont perdus; mon Amour, ma Vie nouvelle « Je te chante en présence des anges » moi qui était démon. Je glorifie Ton Amour pour moi, Toi qui es venu me chercher, alors que je ne te cherchais pas. Mais n’est-ce pas Toi que je cherchais quand même à travers les illusions du Mal ? Merci de me défendre, de prendre mon parti face à ce parisien puissant selon l’ordre du monde. Tu t’es mis de mon côté, moi la misère. »
« En voyant cela, la pharisien qui avait invité Jésus, se dit en lui même: Si cet homme était un prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche »
Dans ces pensés transparaît le cœur du pharisien. Aveuglé par l’orgueil il ne voit pas son propre péché, alors il juge l’autre. Il juge en premier Jésus et surtout Jésus « Si cet homme était un prophète ». Il juge le geste de la femme « cette femme qui le touche est une pécheresse ». Son regard impur voit la souillure d’un geste qui n’est que pur amour. Il révèle dans ce jugement son propre regard malade de convoitise et de luxure.
Et Toi, Jésus, qui est celui qui sonde les reins et les cœurs, à qui rien n’échappe, tu ne lui renvois pas en pleine face un jugement juste. Même avec lui Tu fais montre de Miséricorde en lui proposant une parabole qui ne l’attaque pas de front et lui pose une question montrant que tu respectes son savoir. Tu pousse l’humilité jusqu’à attendre qu’il t’autorise à parler.
« Jésus pris la parole: Simon j’ai quelque chose à te dire. Parles Maître »
Dans la parabole que Tu lui proposes, tu prends à Ton compte le jugement que le pharisien a de lui même en se croyant supérieur à cette femme.
« Un créancier avait deux débiteurs (sous entendu toi et la femme) le premier lui devait cinq cent pièces d’argent, l’autre cinquante. Comme ni lui ni l’autre ne pouvait rembourser, il remit à tous les deux leur dette. Lequel l’aimera d’avantage. C’est celui à qui il a remis d’avantage me semble t’il. Tu as raison répondit Jésus »
Oui, toi le pharisien qui pense être pur et commettre beaucoup moins de péché que cette femme tu t’appliques à toi-même la réponse que tu fais à Jésus: j’ai moins d’amour.
Toi seigneur, Tu n’emploies pas le terme de péché mais de dettes. Par ce terme tu montres que nous sommes fondamentalement débiteurs. Non seulement à cause de nos péchés, mais dans tous les aspects de notre vie. Nous Te devons tout, Père, le fait d’exister, de vivre, la nourriture que nous mangeons, etc. Il n’y a rien que nous pouvons revendiquer comme venant de nous seul. Même lorsque nous péchons que cela soit en pensée en parole ou en action, nous le pouvons par ce que tu nous as donné une pensée, la parole, un corps pour agir et la liberté sans laquelle nous n’aurions pas la possibilité de choisir. Lorsque, exerçant notre liberté en nous détournant de tes commandements, nous nous détournons de Toi, tu ne nous abandonnes pas au pouvoir de la mort. Tu nous renouvelles par Ton pardon, par le sang précieux de Ton Fils. Oui vraiment nous te devons tout non seulement dans la vie ici bas mais dans la vie éternelle. Nous ne sommes plus débiteurs, ni serviteurs, ce qui serait déjà un don immense. Nous sommes plus que des amis nous sommes tes fils en Ton Fils. Tu nous donnes la plénitude de ton héritage. « Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître, mais je vous appelle amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père je vous l’ai fait connaître »( Jn 15/15) « Mais va trouver mes frères et dis leur je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu »( Jn 20/27) « L’Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu; enfant et donc héritier, héritier de Dieu et cohéritier du Christ » ( Rm 8/17).
Alors dans Ton Amour tu veux lui montrer á qui s’adresse cette parabole á lui et a la femme. “ Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon: « Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as point donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de me baiser les pieds. Tu n’as point versé d’huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds » (Luc 7:44-46). Pour parler tu as regardé la femme et non Simon, Tu T’es tourné vers elle, reposant Ton cœur blessé par l’orgueil des hommes en contemplant cette nouvelle enfant de Ton Amour. Tu montrais ainsi ou va Ta préférence. « Quel Amour, j’ai ressenti alors lorsqu’Il s’est tourné vers moi. De ces yeux une tendresse infinie m’inondait. Il prenait ma défense devant un des notables de la ville, moi la méprisée. J’ai juré en cet instant que je serai á jamais á Lui et l’aimerai fidèlement jusqu'à la mort. » “ C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. Et il dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés.” (Luc 7:47-48)
A ces mots je me suis senti comme une petite fille, toute pure. Toute la noirceur de mon âme avait disparu. Alors j’ai pleuré encore plus. Mais c’était les larmes d’une joie immense qui débordait de mon cœur. »
« Les invites se mirent á dire en eux- mêmes Qui est cet homme qui pardonne même les péchés ? » « Ils n’avaient pas compris qui Tu étais. Lorsque Ton pardon m’a lavé l’âme, mon coeur a tout de suite su qui Tu étais. Car seul Dieu peut pardonner les péchés. Cette fulgurante certitude m’avait á peine traversé le cœur que tu t’es tourné vers moi pour me dire. » « Ta foi t’as sauvée. Pars en paix »
joel queyras- Date d'inscription : 06/05/2011
Age : 77
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