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Relations homme- femme selon la volonté divine - Scivias 2 eme vision

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Relations homme- femme selon la volonté divine - Scivias 2 eme vision Empty Relations homme- femme selon la volonté divine - Scivias 2 eme vision

Message par MichelT Lun 11 Juil 2011 - 14:01

Extrait - le Scivias de Hildegarde de Bingen - 2 eme vision - ( Il me semble clair que l`amour libre, la porno, la polygamie, le mariage homosexuel, les théories gender vont contre la volonté divine)

Pourquoi cela ? Parce qu'il savait que la faiblesse de la femme serait plus facile à vaincre que la force de l'homme ; il voyait aussi qu'Adam était pénétré d'un amour (4) si violent pour Eve, que s'il réussissait à la vaincre, tout ce qu'elle dirait à Adam, celui-ci le ferait. Et ainsi, le démon la bannit de cette région, elle et la forme de l'homme ; bien plus, le même antique séducteur, en chassant par sa fourberie Adam et Eve du siège de leur béatitude, les plongea dans les ténèbres de la discorde. Comment ? Il séduisit d'abord Eve, afin que celle ci, par ses flatteries, obtînt l'assentiment d'Adam ; parce qu'elle pouvait entraîner plus rapidement Adam à la désobéissance, que les autres créatures ; car elle avait été tirée d'une côte d'Adam. C'est pourquoi la femme fit tomber si aisément l'homme, car, comme il ne la détestait pas, il agréa facilement ses paroles.

Mais ce ne fut pas à Adam enfant, mais à Adam homme parfait, qu'une femme parfaite fut donnée ; car, lorsque l'homme ayant atteint l'âge de son complet développement, peut engendrer (puberté), il faut l'unir à une femme (nubile) ; de même, lorsque l'arbre commence à donner des fleurs, il faut le cultiver avec plus de soins. Car Eve fut formée d'une côte d'Adam et de sa chair, vivifiée de son sang ; et c'est pourquoi maintenant, la femme, après avoir reçu la semence provenant de la force et de l'ardeur virile, est destinée à multiplier la race dans le monde ; l'homme est en effet le semeur, et la femme reçoit la semence ; d'où vient que la femme reste sous la puissance de l'homme ; car la force de l'homme est à la faiblesse de la femme, comme la pierre dure est à la terre molle. Mais que la première femme ait été formée de l'homme, cela indique l'union matrimoniale de l'homme avec la femme. Et il faut le comprendre ainsi : cette union ne doit pas être contractée à la légère et dans l'oubli de Dieu, parce que Celui qui forma la femme d'une côte de l'homme, institua cette union pour le bien et pour l'honneur, en formant la chair de la femme de la chair de l'homme. C'est pourquoi, de même qu'Adam et Eve ne firent qu'une seule et même chair, ainsi maintenant l'homme et la femme ne forment qu'une chair, dans l'union de charité, pour multiplier le genre humain.

Par conséquent, la parfaite charité doit exister dans ces derniers, comme elle exista dans les premiers. (5)
Adam, en effet, pouvait incriminer son épouse, de ce que, par son conseil, elle lui avait apporté la mort ; mais il ne la quitta pas, tant qu'elle vécut dans ce siècle, parce qu'il connut qu'elle lui avait été donnée par Dieu. Aussi, en vertu de la charité parfaite, que l'homme n'abandonne pas sa femme ; si ce n'est, pour le motif raisonnable que lui propose l'Église fidèle. Et que nulle division ne s'accomplisse, si ce n'est lorsque les deux conjoints, dans un même esprit, veulent regarder vers mon Fils, et se dire, dans l'ardeur de leur amour pour lui : Nous voulons quitter le monde, et suivre celui qui a souffert pour nous. Que si les deux ne sont pas d'accord, sur le même voeu de quitter le monde, alors qu'ils ne se séparent nullement l'un de l'autre ; parce que, de même que le sang ne peut être séparé de la chair, tant que la vie réside en elle ; ainsi, le mari et l'épouse ne se séparent pas l'un de l'autre, mais ils vont ensemble, n'ayant qu'une même volonté. Mais si la prévarication de la loi dans la fornication, se trouve dans le mari ou dans la femme, alors (leur crime) étant divulgué, par eux-mêmes ou par leurs prêtres, ils devront subir, selon ce qui est juste, la censure de leur maître spirituel. Le mari s'enquerra selon la justice de Dieu, devant l'Eglise et les prélats, de la transgression conjugale de la femme, et la femme, de celle de son mari ; non cependant, de telle sorte que, le mari ou l'épouse puisse contracter une autre union ; mais eux-mêmes, ou bien ils resteront ensemble, selon la règle du mariage, ou ils s'abstiendront ensemble du rapport conjugal, selon ce qui leur sera indiqué, d'après la discipline de la règle ecclésiastique ; et ils ne se déchireront pas par des morsures de vipère, mais ils s'aimeront d'une affection pure, parce qu'il ne peut y avoir mari et femme, s'ils ne sont unis par ce lien ; comme mon ami Paul en rend témoignage lorsqu'il dit : Comme la femme est sortie de l'homme, ainsi l'homme (naît) par la femme, mais toutes choses viennent de Dieu. (6) Ce qui veut dire : La femme a été créée pour l'homme, et l'homme a été fait pour la femme ; parce que ce que celle-ci est, touchant le mari, le mari doit l'être, touchant la femme ; de peur que l'un ne se sépare de l'autre, dans l'unité de leur progéniture, car ils accomplissent ensemble la même oeuvre, comme l'air et le vent mêlent leurs efforts dans un but commun. Comment ? L'air est agité par le vent, et le vent tourbillonne dans l'air, de telle sorte que dans leur évolution toutes les plantes verdoyantes leur sont soumises. Que signifie cela ? La femme coopère avec le mari à la procréation des enfants, d'où résultent de grands crimes, quand la fornication, aux jours de la procréation des enfants, engendre la division ; parce que l'homme et la femme retranchent leur propre sang du lieu où il a pris sa source, pour le rejeter dans un autre.

Il leur reste les fraudes de Satan et la colère de Dieu, parce qu'ils ont rompu le pacte établi par Dieu. C'est pourquoi, malheur à eux, quand leurs péchés ne leur sont pas remis ! Mais bien que l'homme et la femme coopèrent, comme il a été dit, s'il s'agit de leur progéniture ; cependant toutes choses, l'homme, la femme et les autres créatures dépendent de la disposition et de l'ordre divin ; parce que Dieu les fait selon sa volonté.

Mais avant l'incarnation de mon Fils, quelques-uns, dans le peuple ancien, avaient, selon sa volonté, plusieurs épouses ; parce qu'ils n'avaient pas encore entendu la prohibition facile à démontrer, que mon Fils venant en ce monde, donna pour la juste réglementation de cette union entre le mari et l'épouse, union qui doit ressembler pendant toute leur vie, à celle d'Adam et d'Eve ; parce que ce lien doit être contracté, non selon la volonté de l'homme, mais selon la crainte de Dieu ; car il vaut mieux le contracter d'après les dispositions de la règle de l'église, que de désirer la fornication ; quoique cependant, vous autres hommes, négligeant ces règles, vous assouvissiez votre luxure, non comme des hommes mais comme des bêtes. - Mais que la foi droite et le pur amour de la connaissance de Dieu soient chez le mari et l'épouse, de peur que leur semence étant souillée par un art diabolique, la vengeance divine ne les frappe, lorsqu'ils se déchirent (par la haine) l'un l'autre, et qu'ils répandent leur semence inhumainement, selon la manière lascive des animaux.

Aussi, quand l'envie les mord comme la vipère, et qu'il y a en eux une vicieuse superfluité de semence, sans nulle crainte de Dieu, ni règle de vie humaine, il arrive souvent, pour le châtiment de leur perversité que, par un juste jugement de Dieu, ceux qui naissent d'eux sont disgrâciés de la nature, et ne peuvent jouir d'une vie prospère ; à moins que, acceptant la pénitence qu'ils font de leur crime, je me montre miséricordieux envers eux. Car de ceux qui m'invoqueront pour l'expiation de leurs péchés, j'accepterai la pénitence, par amour de mon Fils ; par ce que de celui qui lèvera son doigt vers moi, en se repentant, c'est-à-dire de celui qui me fera entendre les gémissements de son coeur, dans la pénitence, en disant : Seigneur, j'ai péché devant vous (7); mon Fils (qui est le prêtre des prêtres),
me fera agréer la pénitence ; car la pénitence qui est offerte aux prêtres, par amour de mon fils, obtient le pardon des péchés pour ceux qui la font. C'est pourquoi, les hommes qui produisent de dignes fruits de pénitence, sortent de la mâchoire de Satan, qui voulant engloutir le hameçon de la toute puissance, blesse fortement la sienne ; ce qui fait qu'alors, les âmes fidèles s'écartant de la perdition, parviennent au salut. Comment ? Parce que les prêtres qui invoquent mon nom auprès des autels, reçoivent la confession des peuples et leur administrent le remède du salut. C'est pourquoi, quiconque veut se rendre Dieu favorable, ne souillera pas sa semence dans la diversité des vices, car ceux qui prodiguent leur semence dans la fornication ou dans l'adultère, rendent plus vicieux les fils qui naissent d'eux, de cette manière. Comment ? Celui qui met dans un vase purifié de la boue ou des ordures, rend-il le vase intact ? De même, celui qui corrompt sa semence par la fornication ou l'adultère, peut-il engendrer des fils valeureux ? Mais un grand nombre travaillent, selon la diversité de leurs moeurs et de leur tempérament ; d'autres deviennent prudents pour le siècle et pour Dieu. Et c'est avec eux que la céleste Jérusalem se remplit ; parce qu'ils abandonnent le vice, aiment la vertu ; et que dans la chasteté et les oeuvres méritoires ils imitent mon Fils, accomplissant son martyre, chacun dans son corps, suivant sa passibilité. - Quand je ne veux pas que des enfants
naissent d'un homme, j'enlève les germes virils de la semence, pour qu'elle ne se coagule pas dans la ventre de la mère ; comme je refuse les germes fertilisants à la terre, quand je le juge nécessaire à la manifestation de ma justice. Mais pourquoi t'étonnes-tu, ô homme, que je permette que des enfants naissent dans l'adultère et les autres crimes de cette sorte ? mon jugement est juste. Car à partir de la faute d'Adam, je n'ai pas trouvé dans l'humaine semence la justice qu'elle devait avoir, dès que Satan l'eut mise en fuite par le goût de la pomme, c'est pourquoi j'envoyai mon Fils, né dans le monde d'une vierge sans aucun péché ; afin que, en vertu de son sang, dans lequel il n'y avait aucune souillure de la chair, il enlevât au démon les dépouilles qu'il avait ravies à l'homme.

Car ni l'homme conçu dans le péché, ni l'ange non revêtu de la chair, ne pouvait soustraire à la puissance de Satan l'homme gisant dans le péché et infirme dans son corps ; seul, celui qui vint (dans le monde) avec un corps sans péché, put le délivrer par sa passion. C'est pourquoi, bien que les hommes soient nés dans le péché, cependant je les réunis pour la vie éternelle et le royaume céleste, lorsqu'ils le recherchent avec fidélité. Car nulle perversité ne peut m'enlever mes élus, comme la Sagesse en rend témoignage lorsqu'elle dit : Les âmes des justes sont entre les mains de Dieu, et le tourment de la mort ne les atteindra pas (8 ). Ce qui veut dire : Les âmes de ceux qui suivent le chemin de la justice, sont, avec un tendre dévouement, dans le plan de l'assistance divine ; de telle sorte que, à cause des bonnes oeuvres par lesquelles ils tendent vers le ciel, dans les hauteurs de la justice, les tourments de la damnation ne les briseront pas ; parce que la vraie lumière les garde dans la crainte et l'amour de Dieu.

Mais après qu'Adam et Eve eurent été chassés du lieu de délices, ils connurent en eux l'oeuvre de la conception et de la parturition ; et ainsi, par leur désobéissance, tombant dans la mort, ils conçurent la douceur du péché, lorsqu'ils connurent qu'ils pouvaient pécher. Mais de cette manière, détournant la droiture de mon institution vers la convoitise du péché, lorsqu'ils devaient savoir que le trouble de leurs sens n'était pas en vue de la douceur du péché, mais de l'amour des enfants ; par la suggestion du démon, ils la rapportèrent à la volupté et ainsi, perdant l'innocence de leur progéniture, ils la tournèrent vers le péché. Aussi, comme cela ne s'est pas fait sans la persuasion satanique, le démon employa toutes ses flèches à l'accomplissement de cette oeuvre ; afin qu'elle ne fût pas achevée sans lui ; c'est pourquoi il dit : Ma force est dans la conception de l'homme, par là, l'homme m'appartient. Et voyant que l'homme devait être participant de ses peines, parce qu'il lui avait obéi, il disait de nouveau en lui-même : Toutes les iniquités sont contraires au Dieu très puissant, parce qu'il n'est nullement injuste. Et le trompeur mit dans son coeur, comme un signe certain, que l'homme qui lui avait obéi spontanément, ne pourrait lui être enlevé. C'est pourquoi il y eut en moi un conseil secret, pour envoyer mon fils sur la terre en vue de la rédemption des hommes, afin qu'ils fussent rendus à la céleste Jérusalem.

Et nulle iniquité ne peut résister à ce conseil, lorsque mon Fils venant en ce monde, attira à lui tous ceux qui voulaient l'entendre et l'imiter, en désertant le péché. Car je suis juste et droit et ne veux aucunement l'iniquité, que tu aimes, ô homme, lorsque tu reconnais que tu peux pécher.

Lucifer et l'homme, au commencement de leur création, tentèrent de se révolter contre moi, et ils ne purent se maintenir, abandonnant le bien pour choisir le mal.

Mais Lucifer comprit tout le mal, et fut rejeté de tout bien qu'il ne goûta nullement, et il tomba dans la mort. Adam, au contraire goûta le bien, lorsqu'il commença d'obéir ; puis il désira le mal et l'accomplit dans sa concupiscence, lorsqu'il désobéit à Dieu.

Pourquoi cela s'est-il fait ? L'homme mortel ne doit pas le rechercher, parce qu'il ne peut le savoir, pas plus qu'il ne peut savoir ce qui a été avant que le monde fût, et ce qui sera après le dernier jour. Dieu seul le sait, et ses élus autant qu'il leur permet de le connaître.

Mais la fornication qui est commune aux hommes, est abominable à mes yeux ; parce que, dès le commencement, j'ai établi l'homme et la femme pour l'honneur, et non pour l'ignominie.

C'est pourquoi ces hypocrites qui disent, qu'il leur est licite de commettre la fornication avec qui bon leur semble, suivant l'instinct de la brute, sont indignes à mes yeux ; parce que, méprisant l'honneur et la sublimité de leur raison, ils imitent les animaux, et se rendent semblables à eux. Malheur à ceux qui vivent ainsi et persévèrent dans leur turpitude.

Je ne veux pas aussi que le même sang se mêle dans le mariage, où l'ardeur de l'amour n'est pas atténué par la consanguinité ; de peur qu'il en résulte un amour impudent, au souvenir de la consanguinité ; mais le sang d'une lignée étrangère convient, dans lequel ne fermente aucun reste de consanguinité ; afin que la discipline humaine soit sauvegardée. Parce que le lait cuit, une fois ou deux, ne perd pas sa saveur ; tandis que, coagulé ou cuit pour la septième ou huitième fois, perdant ses vertus, il ne garde sa saveur délectable que dans la nécessité. Et de même que la marque de consanguinité doit être inconnue dans sa propre épouse, ainsi la marque de consanguinité de la première épouse, doit être abhorrée dans une autre union. Que l'homme ne contracte pas de liens semblables, comme le défend l'Eglise par ses docteurs, qui l'ont affermie par leur grande sollicitude et leur sainteté.

Si dans l'Ancien Testament, les hommes se sont unis selon le précepte de la loi, malgré le lien de consanguinité, c'est à cause de leur (endurcissement) pour qu'ils eussent la paix ; et que les liens de charité fussent si forts entre eux, que les tribus divisées ne se mêlant pas par l'alliance des Gentils, ils ne rompissent pas mon pacte ; jusqu'à ce que le temps vint dans lequel mon Fils, apportant la plénitude de la charité, changea, pour la sauvegarde de la pudeur, le lien de consanguinité charnelle, pour former celui d'une autre lignée. Aussi, comme l'épouse de mon Fils a reçu maintenant, dans le saint baptême, le lien de ma crainte et la véritable justice, le lien de consanguinité lui répugne fort ; parce que la fornication, sans pudeur et sans modération de passion, s'embraserait plus aisément, pour une oeuvre infâme, dans l'union de l'homme et de la femme de même sang que d'un sang étranger. Et moi, je déclare ces choses par cette femme qui n'a jamais connu d'homme, et qui reçoit ce discours, non d'une vertu humaine, mais de la science de Dieu.




Mais comme tu vois, Adam et Eve étant expulsés du paradis, une splendeur lumineuse environna cette région, parce que, après qu'ils eurent quitté le lieu de délices, à cause de leur transgression, la puissance de la divine majesté écarta de ce lieu toute souillure de contagion et l'environna de sa clarté, comme d'un rempart ; pour que désormais, il ne fût pas détourné de sa destination ; montrant aussi, que la transgression qui s'était produite dans ce lieu, devait être un jour abolie par sa clémence et sa miséricorde. Et ainsi tous les éléments du monde, qui d'abord étaient restés en paix, subirent une grande perturbation, et manifestèrent des troubles horribles ; parce que la créature, qui avait été faite pour le service de l'homme et n'avait subi en soi aucune adversité, (l'homme faisant sienne la désobéissance et devenant rebelle à son Créateur), perdit sa tranquillité et fût saisie d'inquiétude, causant à l'homme de grands et multiples tourments ; parce que s'étant lui-même détourné du devoir, il devait être châtié par elle. Pourquoi cela ? Parce que l'homme s'était révolté contre Dieu dans le lieu de délices, la créature, qui avait été soumise au service de l'homme, s'opposa désormais à sa volonté. Le paradis est un lieu de délices, qui resplendit dans l'épanouissement des fleurs et des plantes, au milieu des parfums de tous les aromates, lieu embelli pour la joie des âmes bienheureuses, où la terre aride devient riche et fertile, étant sans cesse vivifiée, comme le corps par l'âme ; parce que le paradis n'est pas obscurci, pour cacher les pécheurs et les perdre. C'est pourquoi écoutez-moi et comprenez-moi, vous qui dites dans vos coeurs : Quelles sont ces choses, et pourquoi sont-elles ? Oh ! comment êtes-vous si insensés dans vos coeurs, vous qui avez été faits à l'image de Dieu et à sa ressemblance ?

Tant de gloire et d'honneur qui vous avaient été donnés, pouvaient-ils rester sans épreuve ? tandis, que l'or qui n'est que néant doit être éprouvé par le feu, et que les pierres précieuses doivent être purifiées et polies, et que toutes les choses doivent être transformées ainsi : O hommes insensés ! comment ce qui a été fait à l'image et à la ressemblance de Dieu, pourrait-il rester sans épreuve ? L'homme, en effet, doit être examiné de préférence à toute créature, et éprouvé plus que tout le reste, et par toute créature.

Comment ? L'esprit doit être éprouvé par l'esprit, la chair par la chair, la terre par l'air, le feu par l'eau, la guerre par la paix, le bien par le mal, la beauté par la difformité, la pauvreté par la richesse, la douceur par l'amertume, la santé par l'infirmité, la longueur par la brièveté, la dureté par la mollesse, la hauteur par la profondeur, la lumière par les ténèbres, la vie par la mort, la joie par la peine, le ciel par la géhenne, les choses terrestres avec les choses terrestres, et les célestes avec les célestes. Ainsi l'homme est éprouvé en toute créature, dans le paradis, sur la terre, dans les enfers ; et il est ensuite placé dans le ciel.

Vous voyez manifestement peu de choses, de tout ce qui est mystère devant vos yeux. Et pourquoi vous moquez-vous de tout ce qui est droit, juste, équitable et bon entre tous les biens, aux yeux de Dieu ? Pourquoi vous indignez-vous de ces choses ? Dieu est juste ; mais le genre humain dans la prévarication des préceptes divins est injuste, lorsqu'il veut paraître plus sage que Dieu. Dis-moi, ô homme, que penses-tu avoir été, lorsque tu n'étais pas dans l'âme et dans le corps ? Tu ne sais même pas comment tu as été créé ! Et maintenant, ô homme, tu veux scruter le ciel et la terre, et juger de leur justice dans la constitution divine ! connaître les choses les plus hautes (l'infiniment grand), lorsque tu ne peux apprécier les plus petites (l'infiniment petit) ! lorsque tu ne sais pas comment tu vis dans le corps, et comment tu en es dépouillé.

MichelT

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Message par MichelT Mar 12 Juil 2011 - 14:27

11 juillet, 2011
L'archevêque de New York prévoit la persécution pour les défenseurs du mariage

Mgr Timothy Dolan, archevêque de New York – l'un des diocèses les plus importants des Etats-Unis – a réagi sur son blog après la légalisation du « mariage » homosexuel dans cet Etat. Un message qui fait du bruit…

Mgr Timothy Dolan
Le prélat souligne d'abord la coïncidence : la décision est tombée un 24 juin, jour où l'on commémore le martyre de saint Jean-Baptiste, décapité pour avoir osé défendre la loi divine à propos du mariage. Ce jour-là, « notre Etat a malheureusement tenté de redéfinir le mariage : y a-t-il autre chose à ajouter ? », écrit Mgr Dolan.

Saluant d'abord les courageux David qui se sont battus – cette fois sans succès – contre le puissant Goliath, ses « tonnes d'argent », « tout ce qui brille dans le monde du divertissement », les « distributeurs de pouvoir dans les cercles politiques », les médias, l'archevêque a rendu hommage à tous les croyants , « souvent menés par les Afro-Américains et les Latinos », qui « croient simplement que le mariage est un fait donné, au fondement même de la civilisation, que l'Etat a le devoir de défendre et de protéger et non de faire muter ».

« Nous nous inquiétons vraiment à propos de la liberté de religion. Des éditoriaux réclament déjà le démantèlement des garanties de la liberté religieuse : leurs “croisés” réclament déjà que les gens de foi puissent être contraints à accepter cette redéfinition. Si l'expérience vécue dans les quelques autres Etats et pays où elle est déjà entrée dans la loi donne une quelconque indication, les Eglises, et les croyants, seront bientôt harcelés, menacés, et traînés devant les tribunaux en raison de leur conviction que le mariage existe entre un homme et une femme, pour toujours, pour amener des enfants au monde. »
Notant que la « violence » et « l'étroitesse d'esprit » dans le débat se sont révélées être du côté des partisans du « mariage » gay, Mgr Nolan ajoute : « Le problème n'est pas celui de l'homophobie mais de la théophobie : l'exécration de certains à l'égard de Dieu, de la foi, de la religion et de l'Eglise. »


La vérité ne change pas, conclut le prélat :

« Nous reconnaissons, comme l'enseignait saint Augustin, que si une chose est mauvaise, même si tout le monde la fait, elle est toujours mauvaise, et si une chose est bonne, même si personne ne la fait plus, elle est toujours bonne. Comme saint Thomas More, nous sommes prêts à nous mouiller et même à perdre notre tête parce que nous aurons suivi une conscience bien formée par la Révélation de Dieu et par l'enseignement de son Eglise, même si cela est politiquement incorrect et se heurte aux demandes du Roi de redéfinir le mariage. »
© leblogdejeannesmits.

MichelT

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