Évangile et Méditation du samedi 2 Février 2008
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Évangile et Méditation du samedi 2 Février 2008
samedi 02 février 2008
Présentation du Seigneur, fête
L'Eglise fête : Présentation du Seigneur au Temple
Saint(s) du jour : St Théophane Vénard, martyr (+ 1861)
Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Sophrone de Jérusalem : « Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » (Jn 12,46)
Livre de Malachie 3,1-4.
Voici que j'envoie mon Messager pour qu'il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de l'Alliance que vous désirez, le voici qui vient, dit le Seigneur de l'univers. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra rester debout lorsqu'il se montrera ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs. Il s'installera pour fondre et purifier. Il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme l'or et l'argent : ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter l'offrande en toute justice. Alors, l'offrande de Juda et de Jérusalem sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens, dans les années d'autrefois.
Psaume 24(23),7-10.
Portes, levez vos frontons, élevez-vous, portes éternelles : qu'il entre, le roi de gloire !
Qui est ce roi de gloire ? C'est le Seigneur, le fort, le vaillant, le Seigneur, le vaillant des combats.
Portes, levez vos frontons, levez-les, portes éternelles : qu'il entre, le roi de gloire !
Qui donc est ce roi de gloire ? C'est le Seigneur, Dieu de l'univers ; c'est lui, le roi de gloire.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,22-40.
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. » Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. - Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. » Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Sophrone de Jérusalem (?-639), moine, évêque
Homélie pour la fête des lumières ; PG 87c, 3291 (trad. bréviaire rev. ; cf Orval)
« Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » (Jn 12,46)
Allons à la rencontre du Christ, nous tous qui honorons et vénérons son mystère avec ferveur, avançons vers lui de tout notre coeur. Que tous sans exception participent à cette rencontre, que tous y portent leurs lumières. Si nos cierges donnent un tel éclat, c'est d'abord pour montrer la splendeur divine de celui qui vient, celui qui fait resplendir l'univers et l'inonde d'une lumière éternelle qui repousse les ténèbres du mal. C'est aussi et surtout pour manifester avec quelle splendeur de notre âme, nous-mêmes devons aller à la rencontre du Christ. De même, en effet, que la Mère de Dieu, la Vierge très pure, a porté dans ses bras la lumière véritable à la rencontre de « ceux qui gisaient dans les ténèbres » (Is 9,1;Lc 1,79), de même, illuminés par ses rayons et tenant en mains une lumière visible pour tous, hâtons-nous à la rencontre du Christ.
C'est évident : puisque « la lumière est venue dans le monde » (Jn 1,9) et l'a illuminé alors qu'il baignait dans les ténèbres, puisque « le Soleil levant qui vient d'en haut nous a visités » (Lc 1,78), ce mystère est le nôtre... Courons donc ensemble, allons tous à la rencontre de Dieu... Soyons-en tous illuminés, mes frères, soyons-en tous resplendissants. Que nul d'entre nous ne demeure à l'écart de cette lumière, comme un étranger ; que nul ne s'obstine à rester plongé dans la nuit. Avançons plutôt vers la clarté ; marchons, illuminés, à sa rencontre et recevons avec le vieillard Syméon cette lumière glorieuse et éternelle. Avec lui, exultons de tout notre coeur et chantons une hymne d'action de grâce à Dieu, Père de la lumière (Jc 1,17), qui nous a envoyé la clarté véritable pour nous tirer des ténèbres et nous rendre resplendissants.
Le salut de Dieu, « qu'il a préparé à la face de tous les peuples » et qu'il a manifesté pour notre gloire de nouvel Israël, voilà que « nous l'avons vu » à notre tour (Lc 2,30s), grâce au Christ. Et aussitôt nous avons été délivrés de la nuit de notre péché, comme Syméon a été délivré des liens de la vie présente en voyant le Christ.
Présentation du Seigneur, fête
L'Eglise fête : Présentation du Seigneur au Temple
Saint(s) du jour : St Théophane Vénard, martyr (+ 1861)
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Saint Sophrone de Jérusalem : « Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » (Jn 12,46)
Livre de Malachie 3,1-4.
Voici que j'envoie mon Messager pour qu'il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de l'Alliance que vous désirez, le voici qui vient, dit le Seigneur de l'univers. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra rester debout lorsqu'il se montrera ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs. Il s'installera pour fondre et purifier. Il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme l'or et l'argent : ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter l'offrande en toute justice. Alors, l'offrande de Juda et de Jérusalem sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens, dans les années d'autrefois.
Psaume 24(23),7-10.
Portes, levez vos frontons, élevez-vous, portes éternelles : qu'il entre, le roi de gloire !
Qui est ce roi de gloire ? C'est le Seigneur, le fort, le vaillant, le Seigneur, le vaillant des combats.
Portes, levez vos frontons, levez-les, portes éternelles : qu'il entre, le roi de gloire !
Qui donc est ce roi de gloire ? C'est le Seigneur, Dieu de l'univers ; c'est lui, le roi de gloire.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,22-40.
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. » Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. - Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. » Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Sophrone de Jérusalem (?-639), moine, évêque
Homélie pour la fête des lumières ; PG 87c, 3291 (trad. bréviaire rev. ; cf Orval)
« Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » (Jn 12,46)
Allons à la rencontre du Christ, nous tous qui honorons et vénérons son mystère avec ferveur, avançons vers lui de tout notre coeur. Que tous sans exception participent à cette rencontre, que tous y portent leurs lumières. Si nos cierges donnent un tel éclat, c'est d'abord pour montrer la splendeur divine de celui qui vient, celui qui fait resplendir l'univers et l'inonde d'une lumière éternelle qui repousse les ténèbres du mal. C'est aussi et surtout pour manifester avec quelle splendeur de notre âme, nous-mêmes devons aller à la rencontre du Christ. De même, en effet, que la Mère de Dieu, la Vierge très pure, a porté dans ses bras la lumière véritable à la rencontre de « ceux qui gisaient dans les ténèbres » (Is 9,1;Lc 1,79), de même, illuminés par ses rayons et tenant en mains une lumière visible pour tous, hâtons-nous à la rencontre du Christ.
C'est évident : puisque « la lumière est venue dans le monde » (Jn 1,9) et l'a illuminé alors qu'il baignait dans les ténèbres, puisque « le Soleil levant qui vient d'en haut nous a visités » (Lc 1,78), ce mystère est le nôtre... Courons donc ensemble, allons tous à la rencontre de Dieu... Soyons-en tous illuminés, mes frères, soyons-en tous resplendissants. Que nul d'entre nous ne demeure à l'écart de cette lumière, comme un étranger ; que nul ne s'obstine à rester plongé dans la nuit. Avançons plutôt vers la clarté ; marchons, illuminés, à sa rencontre et recevons avec le vieillard Syméon cette lumière glorieuse et éternelle. Avec lui, exultons de tout notre coeur et chantons une hymne d'action de grâce à Dieu, Père de la lumière (Jc 1,17), qui nous a envoyé la clarté véritable pour nous tirer des ténèbres et nous rendre resplendissants.
Le salut de Dieu, « qu'il a préparé à la face de tous les peuples » et qu'il a manifesté pour notre gloire de nouvel Israël, voilà que « nous l'avons vu » à notre tour (Lc 2,30s), grâce au Christ. Et aussitôt nous avons été délivrés de la nuit de notre péché, comme Syméon a été délivré des liens de la vie présente en voyant le Christ.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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