Ah ce cher concile

Publié le 31 août 2011 à 07h28 | Mis à jour à 07h28


L'église des exclus
(Trois-Rivières) Yvon Leclerc, responsable de la communauté chrétienne de Sainte-Bernadette, anime une messe-partage très particulière depuis 10 ans dans cette paroisse. Une messe ouverte à tous, sans aucune restriction. Il ne s'en cache pas: ses paroissiens seraient horrifiés s'ils apprenaient qu'on y exclut de la table eucharistique les divorcés remariés et les couples gais avoués, comme le veut pourtant Rome. Et il aimerait bien que ça se sache.
À Sainte-Bernadette, la règle est claire: il est permis aux couples gais et aux couples divorcés remariés de communier et même de donner la communion. De plus, les femmes comme les hommes peuvent proclamer l'évangile.

Lorsqu'on fait remarquer au curé Leclerc que ses supérieurs pourraient bien lui demander des comptes pour cette messe peu orthodoxe, il répond qu'il a tout ce qu'il faut pour assurer sa défense au plan de la liturgie.

«J'aimerais mieux être contesté sur mon ouverture. L'ouverture de l'Église est théorique malgré un nouvel accueil pour les divorcés non remariés et les homosexuels. Quoique dans ce dernier cas, elle condamne tout de même leurs gestes et attitudes. C'est difficile à concilier. Le discours de l'Église ne tient pas compte de la réalité.»


À Sainte-Bernadette, on n'a pas peur de rompre avec la tradition. La formule qu'on y a adoptée il y a 10 ans semble tout à fait originale pour ne pas dire unique au Québec. L'équipe de l'émission Le jour du seigneur, de Radio Canada, a même filmé et diffusé cette messe-partage inspirée de l'esprit de Vatican II, et ce le même dimanche où avait lieu la clôture du très sérieux Congrès eucharistique de Québec (2008). C'est dire si le sujet soulevait déjà beaucoup d'intérêt dans la communauté chrétienne.

Des prêtres viennent régulièrement d'autres paroisses (Asbestos, La Tuque, Victoriaville) assister à la messe de 11 h à l'église Sainte-Bernadette, pour essayer de comprendre le succès de cette messe nouveau genre. «Même nous, on est parfois invités à aller enseigner ailleurs», note Yvon Leclerc en riant.

En fait, c'est en se demandant pourquoi les gens ne venaient plus à la messe de 11 h 30 qu'Yvon Leclerc a amorcé un dramatique virage, accompagné en cela par le personnel de la pastorale, dont François Lajoie.

«Il était question de fermer cette messe. On s'est dit, non, on va l'utiliser pour créer du nouveau», raconte le curé Leclerc qui avait alors déclaré, un brin provocateur «Je déchire le Prions en Église», pour bien marquer à quel point il souhaitait une messe totalement différente.

Commencent alors des rencontres entre une quinzaine de personnes, rencontres qui s'échelonneront sur 5 mois de réflexion et d'où sortira un comité permanent qui se réunit maintenant aux six semaines de même qu'une assemblée générale mensuelle.

«C'est certain qu'on a voulu respecter le schéma de la célébration, sa progression, en donnant la place à la parole, mais en réfléchissant sur ce qu'est la vie chrétienne et en se laissant guider par l'Évangile de Jésus», explique le prêtre.

L'expression choisie pour désigner la célébration, soit «messe-partage», traduit bien la réalité, car les participants y sont invités à prendre la parole, en petits groupes d'abord, aidés d'un animateur, puis ensemble et encore lors de prières qu'ils créent eux-mêmes.

La première messe-partage fut célébrée à l'occasion du carême. «On a utilisé le carême comme levier en disant aux gens, venez, il y aura quelque chose de spécial .. ça n'a jamais arrêté.»

«Et ça dure depuis dix ans», renchérit François Lajoie, coanimateur.

«On a voulu que ce soit plus authentique, une réunion de frères et soeurs, contents d'être ensemble, avec un vrai partage, insiste Yvon Leclerc. Après le premier signe de croix, on s'accueille mutuellement et on fait connaissance. Je dis toujours qu'il faut apprendre le nom d'au moins une personne qu'on ne connaît pas encore. Ce n'est pas guindé, ça crée un climat de fraternité. Je ne fais pas d'homélie dans cette messe-là. Je ne lis pas l'évangile non plus. On partage et je me fais parfois brasser car je n'ai pas toujours les réponses», avoue-t-il en riant.

Yvon Leclerc insiste beaucoup sur le mot «vivant». «Le premier mois, je demandais aux gens comment ils trouvaient ça et ils ont commencé spontanément à parler de la «communauté» de la messe-partage. Ce fut comme un résultat indirect. Les gens se connaissent et se reconnaissent même en dehors de l'église.»

«Cette communauté est éclatée, précise François Lajoie. Ça vient de partout, de Trois-Rivières, Trois-Rivières-Ouest, Sainte-Maurice. Il y a en moyenne 80 personnes à cette messe et on se connaît tous. L'intérêt, c'est de briser l'anonymat qu'on retrouve souvent dans les autres communautés. Et de ça découlent beaucoup de gestes de fraternité et d'entraide.»

La messe-partage de l'église Sainte-Bernadette a lieu tous les dimanche à 11 h et est ouverte à tous... en autant qu'on est prêt à dire son nom
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«Et ça dure depuis dix ans», renchérit François Lajoie, coanimateur.

10 ans et l'éveque ne dit mot, 10 ans d'hérésie

Qui se ressemble, s'assemble, ce sont des gens qui veulent détruite l'Église catholique l'authentique parce qu'Elle suit le message de Jésus sans rien rejeter de ce qui n'est pas à la mode du jour. Eux ils veulent une église qui accueille les pécheurs mais qui tait le passage de l'évangile ; Va et ne pèche plus.

Qui osera dénoncer cette mascarade qui égare les âmes et les éloignent de Dieu et de Son Église.

Le partage qu'il propose est intéressant mais pas durant la messe.C'est la son erreur....Il devrait plutot faire cette rencontre partage apres la Messe et la répondre aux questions sur la foi,etc.....

Mais la,ca me donne plus l'impression d'un curé qui cherche plus a plaire aux humains qu'a Dieu....car,en bout de ligne,tous nous devons nous poser la question;Quelle est la volonté de Dieu? Et c'est clair que ce curé fait sa volonté et non celle de Dieu et il semble meme s'en réjouir....Comme quoi,l'aveuglement guette tout humain...