La médaille des justes attribuée à Mère Marie-Véronique Smeerts
Page 1 sur 1
La médaille des justes attribuée à Mère Marie-Véronique Smeerts
La médaille des justes attribuée à Mère Marie-Véronique Smeerts
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le 3 novembre prochain, au Mémorial Yad Vashem de Jérusalem, la Médaille des Justes sera remise aux Sœurs du Saint-Cœur de Marie de La Hulpe, en mémoire de Mère Marie-Véronique Smeerts, la supérieure générale qui, durant la Deuxième guerre mondiale, n’hésita pas, dès 1941, à cacher de nombreuses enfants juifs au Pensionnat de Malaise-Overijse.
Quelques personnes juives survivantes ont voulu œuvrer, depuis les États-Unis, Israël ou la Belgique, à ce que soit reconnue la résistance spirituelle de cette courageuse figure, qui estimait, selon l’hommage écrit pour la cérémonie par l’une des juives rescapées, qu’« on doit faire ce qui est à faire » ; et de commenter : « même si nous ne sommes qu’une personne agissant seule, nous avons le devoir et le pouvoir de protéger ceux qui sont sans secours devant les forces du mal ».
La Congrégation sera représentée par sœur Paule Berghmans, actuelle supérieure générale, et sœur Marie-Justine Dujardin, laquelle participa, avec bien d’autres Sœurs aujourd’hui décédées, à ce périlleux accueil. Au début de 2011, 23.788 « Justes parmi les Nations » ont été ainsi reconnus, dans 45 pays, dont 1584 en Belgique.
Mère Marie-Véronique (Philomène Smeerts) est née en 1875 à Linsmeau dans le Brabant, elle s’éteignit en 1973 à La Hulpe, à l’âge de 98 ans, dont 78 de vie religieuse.
Entrée chez les Sœurs du Saint-Cœur de Marie de Malaise (La Hulpe), le 28 août 1895, au début de sa vie religieuse, Philomène Smeerts se consacre à l’enseignement et à la catéchèse. Elle fut une institutrice primaire très appréciée. Après avoir été maîtresse des novices, elle est élue supérieure générale à l’âge de 54 ans, charge qu’elle exerça durant 22 ans. Elle garda toujours le souci de la formation professionnelle des Sœurs en envoyant toutes celles qui le pouvaient à l’école normale (primaire ou moyenne, c’est-à-dire régendat). Malgré de très grosses difficultés pécuniaires, elle accepta toujours des enfants pauvres au Pensionnat, avant guerre et après. Ainsi, pendant la guerre de 40-45, elle porta courageusement de nouvelles responsabilités matérielles et morales, notamment par l’accueil d’enfants juifs.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le 3 novembre prochain, au Mémorial Yad Vashem de Jérusalem, la Médaille des Justes sera remise aux Sœurs du Saint-Cœur de Marie de La Hulpe, en mémoire de Mère Marie-Véronique Smeerts, la supérieure générale qui, durant la Deuxième guerre mondiale, n’hésita pas, dès 1941, à cacher de nombreuses enfants juifs au Pensionnat de Malaise-Overijse.
Quelques personnes juives survivantes ont voulu œuvrer, depuis les États-Unis, Israël ou la Belgique, à ce que soit reconnue la résistance spirituelle de cette courageuse figure, qui estimait, selon l’hommage écrit pour la cérémonie par l’une des juives rescapées, qu’« on doit faire ce qui est à faire » ; et de commenter : « même si nous ne sommes qu’une personne agissant seule, nous avons le devoir et le pouvoir de protéger ceux qui sont sans secours devant les forces du mal ».
La Congrégation sera représentée par sœur Paule Berghmans, actuelle supérieure générale, et sœur Marie-Justine Dujardin, laquelle participa, avec bien d’autres Sœurs aujourd’hui décédées, à ce périlleux accueil. Au début de 2011, 23.788 « Justes parmi les Nations » ont été ainsi reconnus, dans 45 pays, dont 1584 en Belgique.
Mère Marie-Véronique (Philomène Smeerts) est née en 1875 à Linsmeau dans le Brabant, elle s’éteignit en 1973 à La Hulpe, à l’âge de 98 ans, dont 78 de vie religieuse.
Entrée chez les Sœurs du Saint-Cœur de Marie de Malaise (La Hulpe), le 28 août 1895, au début de sa vie religieuse, Philomène Smeerts se consacre à l’enseignement et à la catéchèse. Elle fut une institutrice primaire très appréciée. Après avoir été maîtresse des novices, elle est élue supérieure générale à l’âge de 54 ans, charge qu’elle exerça durant 22 ans. Elle garda toujours le souci de la formation professionnelle des Sœurs en envoyant toutes celles qui le pouvaient à l’école normale (primaire ou moyenne, c’est-à-dire régendat). Malgré de très grosses difficultés pécuniaires, elle accepta toujours des enfants pauvres au Pensionnat, avant guerre et après. Ainsi, pendant la guerre de 40-45, elle porta courageusement de nouvelles responsabilités matérielles et morales, notamment par l’accueil d’enfants juifs.
Sujets similaires
» Marie, Mère de l'Église et Mère aide notre foi !
» Marie, mère de Dieu, mère des hommes
» Marie, mère des Béatitudes
» Marie, Mère de Dieu !
» Vierge et Mère Marie !
» Marie, mère de Dieu, mère des hommes
» Marie, mère des Béatitudes
» Marie, Mère de Dieu !
» Vierge et Mère Marie !
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum