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Afrique: le pape dénonce les meurtres d'enfants pour sorcellerie

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Message par oscar Dim 30 Oct 2011 - 21:42

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Afrique: le pape dénonce les meurtres d'enfants pour sorcellerie

Le pape Benoît XVI a dénoncé samedi les meurtres pour sorcellerie d'enfants et de personnes âgées commis dans certaines régions d'Afrique. "Le coeur des baptisés est parfois partagé entre le christianisme et les religions traditionnelles africaines", a déclaré Benoît XVI aux évêques angolais venus en visite "ad limina", la visite traditionnelle que les évêques

d'un pays effectuent tous les cinq ans auprès du pape. "Affligés par des problèmes existentiels, nous n'hésitons pas à recourir à des pratiques qui sont incompatibles avec le chemin du Christ. Les abominables effets en sont la marginalisation et même le meurtre d'enfants et de personnes âgées condamnés par les faux préceptes de la sorcellerie", a ajouté le pape cité dans un communiqué du Vatican. "Rappelant que la vie humaine est sacrée dans toutes ses phases et situations, continuez chers évêques à élever la voix en faveur des victimes" de la sorcellerie, a poursuivi le pape qui s'exprimait en portugais.

"Etant donné qu'il s'agit d'un problème régional, un effort conjoint des communautés religieuses contre cette calamité sera opportun, cherchant de comprendre la signification profonde de ces pratiques ainsi que ses risques pastoraux et sociaux pour élaborer une méthode permettant son éradication définitive, en collaboration avec les gouvernements et la société civile", a estimé Benoît XVI.


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Message par jaimedieu Dim 30 Oct 2011 - 22:52

"de comprendre la signification profonde de ces pratiques"...Le vaudou et le zoombiiste se pratiquent depuis la nuit des temps. Aucun manuel n'existe, la connaissance se transmet oralement. Il est très difficile pour un "hoongan" de se convertir. Souvent le sorcier a une place importante dans le clan ou la tribu, il conseille le chef, entre autre. Le zoombiiste est un genre de "peine capitale" pour des régions ou il n'a pas de prison. Malheureusement, les hoongan le pratique pour avoir un esclave. Ces esprits sont puissants et ont comme "allié" la supersition et la peur. Souvenez-vous du séisme en Haïti, on a "ressorti" en procession le "Baron Samedi", parce qu'une partie de la population croyait que le séisme était dû à l'abandon de la pratique vaudou au profit du christianisme. à mon travail, une des participantes est une survivante de ce séisme, elle est catholique et très croyante. Sa tante est une "hoongan" et pratique le zoombiisme. Selon Shirley, sa tante excelle dans "l'avortement" des femmes enceinte, à leur insu. Shirley a dû faire des pélerinages, des neuvaines, etc. Les prêtres étaient trop occupés avec le séisme et n'étaient pas disponibles pour elle. Le seul prêtre en qui elle avait confiance est mort, l'église s'est écroulé sur lui. Sa tante ne voulait pas qu'elle vienne demeurer au Canada. Encore aujourd'hui, elle vit toutes sortes de choses, toutes sortes de blocages et d'évènements qui n'ont "pas d'allure". Elle m'a demandé de consulter un prêtre, elle est souvent oppressée. Je crois que le pire, c'est qu'elle se laisse "envahir" par la peur de ces pratiques. Même ici, sa tante la hante. En Afrique, berceau de la pratique Vaudou, cette religion est celle de leurs ancêtres et il est très difficile pour ces gens de laisser cette pratique, puisque le croyant doit vivre sa foi dans un environnement "hostile". Je crois que seul la prière peut convertir les coeurs païens, mais faut-il encore qu'il y ait de saints prêtres qui soient au fait de ces pratiques. Si les prêtres ne croient même plus au diable...
jaimedieu
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Message par oscar Lun 31 Oct 2011 - 2:00

250 pactes avec le diable
Un socier converti révèle :Pour accéder au pouvoir, un leader a signé 250 pactes avec le diable
(L'inter |2.9.2005|)
“ Grâce à l’Esprit Saint, des ex- satanistes, de grands sorciers parmi les plus éminents, sont convertis aujourd’hui au Christ.

Paul Gomez fait partie de cette catégorie d’hommes rachetés par le sang de notre Seigneur Jésus- Christ. C’est un cadeau merveilleux que nous fait le Seigneur de connaître aujourd’hui les astuces du diable, pour que nous ne soyons plus des ignorants. ” En préfaçant à travers ces propos forts, l’ouvrage de celui dont il est le père spirituel, Michel Kadio Assiélou rendait grâce à sa façon à Dieu pour le “ miracle ” qu’il a accompli dans la vie de ce jeune homme d’un calme déroutant, à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. Paul également commencera son extraordinaire récit en exprimant sa reconnaissance au Christ. “ Je ne sais pas ce qui m’anime aujourd’hui, mais, j’ai bien envie de parler à quelqu’un. J’aimerais bien avoir une personne auprès de moi, pour lui dire, lui raconter tout ce que j’ai pu voir, entendre et vivre durant toute la période passée dans les ténèbres (...) Et par ce témoignage, tous les secrets seront connus du monde entier, car le sang de Jésus de Nazareth coule présentement sur moi, sur mon chemin et sur tout lecteur de cet ouvrage, afin que le nom du très-haut soit glorifié. ” Deux principales parties composent ce témoignage de Paul Gomez Ehounou : ses premiers pas dans la sorcellerie, et sa conversion.

Mes premiers pas dans la sorcellerie *Contact avec les “ Accoua ” ou nains C’est en 1988, que la vie de Paul Gomez, garçonnet de 12 ans à l’époque, né de parents chrétiens, membres du Renouveau charismatique et de la Communauté du chemin neuf, va basculer dans le monde des ténèbres. Paul vivait à Korhogo où son père Antoine Ehounou, était fonctionnaire à la Sodesucre. Un jeudi nuit, alors que le jeune garçon dormais dans sa chambre, une lumière très vive éclaira la pièce. Paul se réveilla en sursaut et aperçut l’image d’un être très géant. “ Quelques instants plus tard, je vis sortir du mur, des personnages assez étranges, c’était cinq nains dont une femme. Dès que je posai mon regard sur eux, ils se mirent à proférer des paroles étranges, tout en s’inclinant comme s’ils se prosternaient devant moi. Ils se déplaçaient autour de mon lit très rapidement, comme s’ils couraient. Le plus vieux se dressa devant moi, en prononçant mon nom, puis me demanda de ne pas avoir peur. Les nains me parlaient en agni et semblaient bien me connaître. Après un long moment de jeu et de causerie, ils décidèrent de rentrer, me promettant de revenir jouer avec moi une autre fois. Ils me recommandèrent de ne rien dire à personne. Après leur départ, je me rendormi et me réveilla le lendemain comme si rien ne s’était passé. J’allai à l’école comme les autres fois. Alors, je me suis dit que c’était un rêve. Loin de là ! Je venais ainsi sans le savoir, d’avoir mon premier contact avec les esprits du mal. Ma vie allait basculer, (...) J’allais sans le savoir, devenir plus tard un As de la magie noire et un grand sorcier ”.

Initiation à la sorcellerie

Les visites des nains à Paul continuèrent de plus belle. Ces derniers le traitaient comme un véritable roi apportant à chaque visite, un trône sur lequel ils le prièrent de s’asseoir. Un jour, en pleine conversation avec Paul, celui- ci voulut savoir d’où venaient ses hôtes nocturnes. Le doyen des “ accoua ”, (les nains) prit la parole, et pour toute réponse, lui sortit ce proverbe : “ l’oiseau qui vole, choisit- il son arbre avant de se poser, ou c’est parce qu’il est fatigué qu’il se pose ? ” Après cette réponse, les nains s’assirent en demi-cercle autour de Paul, et lui demandèrent de prononcer le nom “ N’guinou. ” “ Quand j’ai prononcé ce nom qui est celui d’un village dans la région de Bongouanou, je sentis un vent violent passer. (...) Alors, je m’aperçus que j’étais loin de ma chambre. Quand j’ouvris les yeux, mon habillement avait changé, j’avais à la place de mon pantalon, un cache- sexe fait de paille. ” A l’endroit où ils avaient parachuté le petit Paul, les nains l’installèrent sur une chaise royale, et une foule immense de personnes, hommes, femmes et enfants, jeunes et vieux, handicapés, sortent une à une des cases, vinrent se prosterner devant lui en disant : “ akwaba Kodiadja ”, ce qui signifie : bonne arrivée, prince héritier. Au cours de cette procession, un vieil homme arrivé au niveau de Paul, déposa à ses pieds, un canari couvert de plumes d’oiseaux contenant des ossements. Le doyen des nains se leva et dit à Paul : “ Voilà ton peuple, sache donc que tu es le prince. ” Après lui avoir fait allégeance, il lui demanda de boire l’eau du canari, puis de laver son visage avec. Quelques jours après cette cérémonie, les nains se résolurent maintenant à décliner leurs identités respectives à leur “ prince ”. Prenant la parole à tour de rôle, ils dirent leurs noms à Paul, à commencer par le plus vieux qui dit s’appeler “ Sin Coclo ”, ce qui signifie, le “ feu ardent ”. La seule femme du groupe répond elle au nom de “ Nzuo Thai ”, ce qui veut dire “ mauvaise eau. ” Le troisième nain répond au nom de “ Awonman Bliè ” (Vent violent) Le quatrième nain s’appelle “ Assié Bô ” et le cinquième “ Eyan Kpli ” ( gros fromager). Pendant sa période d’initiation, la vie continuait tant bien que mal pour le jeune garçon sous le toit familial. Cependant son mauvais caractère manifeste suscitait l’inquiétude de son entourage. Les nains eux l’appréciaient et l’encourageaient à persévérer sur le chemin qu’il a pris. En 1988, Paul échoue à son examen d’entrée en sixième. Ses parents décident de l’éloigner, et l’envoient à Saïoua chez l’un de ses oncles. Toujours décidés à continuer ce qu’ils ont entrepris avec Paul, les nains se montrent plus assidus dans leurs visites. Ils décident d’apprendre à leur élève, les BA- BA de la sorcellerie, en l’occurrence le phénomène du dédoublement. Pour cela, ils ont appris à Paul Gomez, les deux principales composantes d’un être humain à savoir d’une part, le corps humain et ses principales composantes et d’autre part, l’âme et l’esprit. C’est à Sin Coclo, le doyen lui-même, qu’échoit cette tâche d’apprendre les rudiments de la sorcellerie au jeune “ prince ”. Les cours du vieux Sin Coclo comportaient trois modules, notamment le dédoublement, le voyage de l’âme et la magie noire.

Le dédoublement

Dans son livre, Paul Gomez Ehounou définit le phénomène du dédoublement comme étant la capacité de faire sortir l’esprit du corps ; afin de pouvoir exercer ou d’opérer de manière invisible, mais réelle sur les choses et les personnes. C’est à travers des incantations, que Sin Coclo apprenait le dédoublement à son élève qu’il appelle désormais “ Famien ”, c’est- à- dire “ prince ”. “ Couché sur le dos, les pieds joints et les mains collés à mon tronc, je rentrais en communication avec les esprits tout simplement en prononçant mon nom “ famien ” (Prince) ...Après m’être dédoublé, je pouvais prendre l’apparence de certains animaux tels qu’une souris, un coq, un cafard ou un corbeau ” Les cours que dispensait Sin Coclo, le vieux nain à son élève, sont suivis de séances pratiques. Paul G. Ehounou en décrit une dans son livre : “ Ainsi, je devais appliquer ma première leçon. Je me trouvais dans un petit village de la sous- préfecture de Saïoua. Le vieux nain venait m’y trouver et parfois, en pleine journée, je réussissais à prendre l’aspect d’une souris ou d’un coq. Un jour, pendant que la cour de mon oncle semblait calme, je vis le vieux nain qui me faisait signe dans un coin de la maison. Il me demanda si je pouvais me rendre dans le village pour écouter une réunion qui se déroulait sous un hangar (...) Je trouvai rapidement un endroit pour faire mes rituels, le temps de me dédoubler (...) Je pris l’apparence d’un moineau, puis je me rendis à la réunion en question ” Le dédoublement est utilisé, à en croire Paul Gomez Ehounou, par les sorciers pour agir sur les personnes qui ont des projets à court, moyen ou long terme. “ J’ai plusieurs fois utilisé cette pratique pour avoir des informations de dernières minutes, me permettant d’être précis lors des attaques sur les biens et les personnes. ” Après le dédoublement, la deuxième leçon reçue par Paul du vieux Sin Coclo, était :le voyage de l’âme C’est un autre nain, “ Awonman Bliè (Vent violent), qui était chargé de dispenser à Paul, cet enseignement. C’était en 1990, toujours à Saïoua, l’année scolaire venait d’être déclarée blanche. Tel que décrit dans le livre, le voyage de l’âme est la capacité pour le sorcier de pouvoir se déplacer d’un point A à un autre point B, afin d’agir dans l’invisible, après s’être dédoublé. “ Un jour, après m’être dédoublé, je devais effectuer tout seul mon premier voyage. Jusque- là, tout se déroulait dans ma chambre (...) Awonman Bliè me demanda de le suivre. Je vis qu’il survolait le sol en passant par le mur. De l’autre côté du mur, je l’entendais qui me demandait de le rejoindre. Je m’avançai vers le mur, en survolant le sol comme lui, mais il était difficile pour moi de le traverser. Le nain revient et me demanda de considérer que le mur n’existait pas. En fait, ce que le nain essayait de me dire, c’est de considérer que je n’étais plus humain, que je n’avais plus mon corps (...) C’est après cette résolution, que j’ai réussi à passer à travers le mur. Pour mes déplacements, il y avait à ma disposition un véhicule volant avec un chauffeur. J’étais à Saïoua à l’ouest, mais je venais à Korhogo au nord, voir ce qui se passait chez mes parents.

La visite à Mamie Wata

Dans ses voyages mystiques, le jeune Paul a été conduit par ses instructeurs de l’ombre, chez leur maîtresse. “ Assis à l’arrière de mon véhicule volant, je voyais trois nains qui précédaient le véhicule comme l’escorte d’un président. Dans le véhicule, il y avait le vieux nain et la naine à mes côtés, me décrivant le spectacle que je voyais à travers les vitres du véhicule. Nous arrivâmes au-dessus de la ville de San Pédro. Le véhicule tournoyait au- dessus de la mer, à quelques kilomètres de la ville. Puis après que le vieux nain et la naine eurent prononcé des incantations, le véhicule plongea dans la mer (...) Après quelques instants, la voiture continua sa course, et là, je fus stupéfait du spectacle qui s’offrait à mes yeux. Je voyais des gratte- ciel, des immeubles, c’était une ville extraordinaire. Tout était en vitre et les immeubles étaient reliés par des passerelles également vitrées. Je ne sais pas si une ville aussi belle existe dans le monde réel. ” Arrivés dans la résidence de la “ maîtresse ”, Paul a été confortablement installé en attendant l’arrivée de la grande dame. Voici comment il décrit l’entrée de “ la maîtresse ” : “ Quelques instants plus tard, l’installation semblait être terminée, et une voix se fit entendre. Tout le monde s’incline pendant quelques secondes, et la voix nous autorisa à nous redresser. Sur l’estrade, je vis une femme élégante et très belle. Elle avait un beau visage et une belle silhouette. Elle était si brillante, qu’elle paraissait recouverte de lumière... Je me rendis compte qu’elle était biforme. Elle avait un tronc d’humain, mais des jambes et une hanche confondues recouvertes d’une autre couleur, cela faisait penser à un poisson. ” Après un bref moment passé avec ses hôtes, la belle et grande dame s’est retirée dans un tonnerre d’applaudissement. Paul réussit, après moult difficultés, à avoir son certificat d’études primaires, et est orienté au Lycée moderne d’Odiénné. Bien que n’étant pas une lumière au plan scolaire, Paul Gomez gravissait par contre prodigieusement les échelons dans la science des ténèbres. A preuve, au moment où il obtenait le CEPE, il était déclaré apte pour passer le troisième grade dans la sorcellerie : la magie noire.

L’apprentissage de la magie noire

C’est Assié Bô, “ symbole du sol et du sous sol ” qui était le maître incontesté de cette discipline. De la magie noire, voici la définition que donne Paul Ehounou : “ C’est une méthode qui consiste à agir sur les personnes, les biens, les entreprises et même les villes et villages en utilisant des éléments qui existent dans le réel. ” C’est à l’internat du lycée d’Odiénné, que Paul a expérimenté pour la première fois, la magie noire. “ A l’internat, nous avions les samedi soir comme jours de sortie. Ce samedi- là, je choisis de ne pas descendre, afin de mieux faire cette opération. J’avais pris sur moi un œuf frais, de la poudre de kaolin, un balai et de l’eau que j’avais prise dans un marigot aux alentours. Au milieu d’un cercle que j’avais tracé sur recommandation des nains, j’ai commencé mes incantations et quelques instants après, je tombai en transe. Et tout nu dans cette broussaille, j’ai commencé par citer les noms des nains. Puis, je commande à la première vertu de se manifester et d’agir selon mes recommandations. ” Comme Paul Ehounou l’expliquera dans son livre, depuis ce jour, il pouvait ordonner à la pluie de tomber où et quand il veut, au feu de ravager l’espace qu’il lui commande et au vent de balayer n’importe quelle surface. J’ai plusieurs fois empêché certaines personnes de se réunir, et saboté de grandes rencontres et des funérailles, en faisant tomber la pluie. ” Les sorciers ont une organisation bien structurée qui n’a aucun secret pour l’auteur du livre : “ De la sorcellerie à la lumière de Jésus- Christ. ” Paul Gomez Ehounou définit dans les lignes qui vont suivre, les structures et organisations de la sorcellerie. Comme il le dira, il existe dans le monde des sorciers, des grades et organisations bien structurées qui agissent afin de défendre l’intérêt commun.

Le clan, la secte et la confrérie

Le sorcier converti définit le clan en sorcellerie comme un petit groupe de personnes ( entre 5 et 25 personnes) dirigé par un “ famien ”, (prince). La secte quant à elle, est le regroupement de plusieurs clans qui décident de s’associer pour mieux défendre leurs intérêts. Il est dirigé par un collège de chefs de clans. “ Dans notre secte, nous étions 320 chefs de clans ” affirmait Paul dans son livre. Enfin la confrérie est le regroupement de toutes les sectes, elle est placée sous l’autorité de la “ maîtresse ” qui n’est autre que mamy wata ou la sirène des eaux. Le cursus scolaire du jeune Paul était inversement proportionnel à son avancée dans l’apprentissage de la sorcellerie. A preuve, en 1993, alors qu’il reprenait la 5e au Lycée Houphouët- Boigny de Korhogo, il reçut sa première embauche en sorcellerie. En effet, aussi surprenant que cela pouvait paraître, il existe des entreprises dans le monde des ténèbres, comme celle dont parle Paul ici : “ L’entrepôt dans lequel je travaillais, était semblable à un magasin des PTT. Il y avait des casiers partout sur le mur et mon rôle était de faire l’état et le bilan de chaque casier. J’avais à ma disposition un ordinateur qui me permettait de voir l’évolution des casiers installés comme des fichiers (...) Concrètement, j’étais chargé de voir comment évoluaient les personnes qui avaient signé consciemment ou inconsciemment des pactes avec notre secte ou tout autre ordre mystique affilié. Quand une personne sollicite l’aide ou le soutien d’un féticheur, devin ou tout autre personne membre de tout ordre mystique, il se lie directement à une secte. En vous liant, vous liez toute votre descendance, et un fichier est ouvert pour chacun. Même les enfants qui ne sont pas encore nés, sont répertoriés (...) Dans la vie réelle, l’entreprise se trouvait dans une forêt aux alentours de Cotonou, au Bénin. Je m’y rendais pratiquement deux fois par semaine. Dans le cadre du travail, j’ai vu les noms de certains membres de ma famille et bien d’autres noms, des personnalités politiques de ce pays et du monde entier. Je travaillais en collaboration avec plusieurs sorciers, féticheurs et plusieurs devins du monde. ” La quatrième et dernière leçon en sorcellerie était :

Le commerce de l’âme

Dans le livre, l’auteur définit cette transaction comme étant la capacité du sorcier d’agir sur le physique ou le bien des hommes en utilisant l’âme de personnes liées (...) Quand on parle de commerce, dira l’auteur, “ l’on parle du donner et du recevoir. Comme je l’ai indiqué, il y a des entreprises dans la sorcellerie. Il y a des entrepôts où, il n’y a que des enfants dans des éprouvettes. Celui que je connaissais, se trouvait dans le territoire marin du Cap vert. Il existe aussi des entrepôts spécialisés dans la fabrication d’argent. Celui que je fréquentais se situait dans la mer, aux environs de San Pédro. Il y a aussi des entrepôts où l’on peut trouver tout ce qui est membre ou tout composant de l’être humain. Il en existe au Nigeria dans un lac, et dans une grotte en Chine. ”

Le rôle des fétiches et des masques dans la sorcellerie

Dans son ouvrage, l’ex- sorcier explique le rôle des féticheurs dans les activités de sorcellerie. Le fétiche dira t- il, est le plus bas niveau dans la sorcellerie. Le fétiche est une porte d’entrée pour les esprits, un réseau de communication pour les esprits et les sorciers. “ Lorsque vous vous présentez chez un féticheur, soit pour vous protéger, soit pour vous soigner, vous ne faites que vous enfoncer dans la grande gueule de Satan. Lorsque le féticheur vous remettra un canari, une bague, une statue, ou tout autre objet, sachez que cela constitue un réseau de communication, une porte d’entrée pour les esprits. ” A cet effet, l’auteur a mis l’accent sur le rôle des masques dans la sorcellerie. “ Plusieurs personnes, par ignorance, accrochent des masques dans leurs maisons, dans leurs bureaux ou même dans leurs chambres. Ce sont en réalité des représentations d’esprits existant ou opérant dans le monde invisible. Croyez- moi, les masques sont une inspiration satanique que reçoivent leurs concepteurs de la part de Satan en personne, pour installer son autel afin de mieux agir sur les biens et les personnes. ” Outre les masques, les images dites saintes peuvent être aussi des réseaux de communication de Satan. A ce sujet, voici ce qu’écrit l’auteur du livre : “ Satan sait qu’il est découvert, il a donc changé de méthode. Nous avons des confessions religieuses, dont l’Eglise catholique qui ont des représentations de saints, des images de saints...Satan a constaté que bon nombre de personnes ignorantes se procurent des images. Alors, il a lui aussi conçu et réalisé par ses acolytes, des images afin de toujours agir sur l’homme en général (...), c’est pourquoi, il est important d’acheter des images de saints, dans des lieux reconnus et par la suite, les faire bénir par un prêtre. Croyez- moi, chers frères et sœurs, bien aimés de Dieu, vous qui avez pour logo, un masque, ou à titre décoratif, un masque, ou tout autre représentation inconnue, quelque soit sa beauté, sachez qu’il s’agit d’un esprit ou d’un groupe d’esprits, qui communiquent vos faits et gestes dans le monde invisible de sorte à agir sur votre vie et sur vos biens. Je tenais à vous informer afin que vous ne soyez pas trompés par les autres. ”

Les 250 pactes qu’un homme politique ivoirien a signé avec Satan pour accéder au pouvoir

Dans ce livre- témoignage, Paul Gomez Ehounou a répertorié les quelques grandes demandes que les hommes adressent aux féticheurs. Ce sont notamment, la recherche d’un enfant, la quête de travail, la quête de pouvoir. Cette dernière sollicitation, est souvent celle des hommes politiques. Paul G. Ehounou rend témoignage du cas de cet homme politique ivoirien, sans toutefois le citer nommément. Voici ce qu’il dit de lui dans le livre : “ Je ne citerai pas de nom, mais vous devinerez sûrement de qui je vais parler. Il y a un grand homme politique de notre pays, qui a signé près de 250 pactes pour accéder au pouvoir. Il est même allé en Inde, se baigner dans le lac où réside l’esprit de Krishna (Ndlr : divinité hindou). Plusieurs ordres mystiques représentés par leurs maîtres, ont conçu des plans diaboliques pour atteindre leurs objectifs. En février 1994, je fus contacté par ce grand politicien de notre pays, pour un contrat qui devait durer trois ans. Mon rôle ici était de provoquer des accidents, afin de recueillir le sang. Dans le monde invisible, le sang et le sperme servent à produire de l’argent. Il existait une usine dans la mer, aux abords de la ville de San Pédro, où se faisait cette transformation. Quand je fus contacté, mon rôle fut de faire tomber des véhicules, provoquant ainsi des accidents, et par la suite, acheminer le sang recueilli dans cette usine. Cela se faisait avec la complicité des propriétaires des véhicules de transport, les conducteurs de ces véhicules et les sorciers propriétaires de terres. En fait, il y avait des routes déjà minées et qui étaient comme la propriété d’un certain nombre de sorciers. C’était comme si ces sorciers avaient posé des pièges sur ces différentes routes, à des endroits bien précis. Ainsi, lorsque les véhicules déjà répertoriés arrivaient aux endroits indiqués, mon équipe et moi lancions soit le vent, soit des flèches en vue de les dérouter. Alors, nous recevions des ordres pour faire tomber des cars, des avions, ou créer de graves cataclysmes un peu partout dans le monde, rien que pour avoir du sang. Mon contrat a pris effet en 1995 et s’est terminé en 1998. Aujourd’hui, après analyse, je commence à comprendre à quoi devait servir cet argent diaboliquement acquis par la mort d’innocentes personnes. ” L’auteur de ce témoignage à couper le souffle cite même certains axes routiers de la Côte d’Ivoire, où il a eu à sévir. Ce sont notamment “ la forêt du Banco, qui était notre aéroport international, les abords de la mer et de la lagune qui constituent de hauts lieux de communication ” Les routes de la mort sont quant à elles, l’axe Odiénné- Man, Bouaké- Yamoussoukro, Yamoussoukro- Singrobo, Man- Daloa, Adzopé- Abengourou, Abengourou- Bondoukou, Abidjan- Bassam, Abidjan- Bingerville et la côtière Abidjan- San Pédro. “ C’est pourquoi, il est important de prier chaque matin, mais surtout avant et au cours des voyages, afin que le Seigneur prenne contrôle de tout. ”, conseille le sorcier converti. En ce qui concerne l’acquisition de la puissance financière, l’auteur a expliqué comment des membres de sa secte peuvent rendre des personnes immensément riches. “ Je connais plusieurs personnes en Côte d’Ivoire et même de hauts cadres de l’Afrique qui sont devenus riches. ” Paul Gomez a cité l’exemple de cet instituteur ivoirien qui résidait à Abengourou. Sur conseil d’un grand féticheur à Sikasso au Mali, il a signé un pacte qui consistait à livrer un membre de sa famille. C’est ainsi, qu’il a livré sa petite sœur, la dernière de sa famille. Dans une chambre spécialement aménagée dans sa maison, il y a mis sa sœur transformée en momie, une cuvette sur la tête. C’était en quelque sorte son “ guichet automatique ”, car tous les 13 du mois, c’est la somme de 10 millions de Fcfa qui tombe dans la cuvette, une manne qu’il doit impérativement dépenser avant le 13 du mois prochain. Mais, le prix que cet instituteur a payé pour cette immense richesse est également lourd comme le reconnaît Paul : “ A la suite de ce pacte, pratiquement chaque année, un membre de sa famille mourrait. Je ne vous dis pas quel genre de funérailles étaient organisées, chaque fois qu’il perdait quelqu’un. Pour marquer sa désolation, il prenait en charge toutes les dépenses. A la place des funérailles, c’était plutôt de grandes fêtes qu’il organisait. ” Toujours dans ce chapitre consacré à la puissance financière, il a donné l’exemple “ d’un grand président du continent africain devenu très riche en signant un pacte avec une confrérie ” Dans son livre, Paul Ehounou a indexé les sectes ésotériques et autres ordres mystiques. “ Ne vous trompez pas et ne laissez personne vous tromper. Ces sectes ne participent guère à l’évolution spirituelle de l’homme ”, a t- il fait savoir tout en les qualifiant d’ordres sataniques faisant toutes partie des sectes et des confréries de la sorcellerie.

La délivrance

Pendant qu’il s’enracinait de plus en plus profondément dans la sorcellerie, un événement majeur va changer le destin du jeune prince sorcier. Dans son infernale chevauchée dans le monde des ténèbres, Paul devait passer l’étape suprême : le sacrifice humain. Ironie du sort, celui qui devait être le mouton du sacrifice n’était autre que son oncle, le révérend- père Roger Atta, alors en service à Tankéssé dans le diocèse d’Abengourou. En 1996, le BEPC ne sourit pas à Paul qui venait d’avoir ses 20 ans. Ses camarades qui avaient le même âge que lui, avaient pour certains franchi déjà le seuil de l’université, et pour d’autres, décroché le Baccalauréat. Ce retard provoqua enfin un déclic chez Paul qui réalise de plus en plus qu’il avait emprunté une mauvaise voie. Mais comment rebrousser chemin après une si longue pérégrination ? Ayant constaté l’embarras de leur élève, les nains sorciers, l’encouragèrent à persévérer et surtout à ne pas céder au découragement avant les quatre années qui lui restaient pour devenir un sorcier accompli. Ils lui conseillèrent de s’isoler en brousse pendant 7 mois et 12 jours. C’est à l’issue de ce “ stage ”, que Paul devait sacrifier son oncle. Mais le jeune sorcier trouva ce fardeau trop lourd à porter et nourrit le secret projet de fausser compagnie à Sin Coclo et sa bande. Mal lui en prit, car les nains ayant su ce qu’il projetait, vont le rouer de coups un soir. Pendant ce temps, ils se déchaînèrent contre ses parents dont les affaires périclitaient de jour en jour, tout cela pour obliger leur élève à revenir sur sa décision. Ebranlé par ces pressions tous azimuts, Paul décidera finalement de faire la volonté de ses maîtres les nains, à savoir sacrifier son oncle, le Père Roger Atta. En mars 1996, Paul se rend chez lui dans son diocèse de Tankéssé. Il raconte ce qui s’est passé : “ La mission semblait simple pour moi, car je devais juste l’éliminer en agissant sur son esprit (...) Après un mois passé auprès de mon oncle, rien ne s’était produit. Je demandai alors de l’aide à certains collègues et esprits, puis nous mîmes ensemble sur pied un plan pour venir à bout de notre mission. Toutes nos tentatives étaient vouées à l’échec. On décida alors de passer à la vitesse supérieure (...) Je sollicitai encore d’autres aides de la part de grands esprits. Pendant plusieurs jours, nous l’avons suivi afin de déterminer le moment propice et l’endroit indiqué pour l’attaque. Nous sûmes un jour, qu’il devait se rendre seul à un enterrement et revenir seul. Après son passage, je fis tomber un arbre en sorcellerie sur sa route. Cet arbre invisible devait occasionner l’accident, et le tour était joué. (...) Tout était prêt ; nous attendions que le drame se produise. Ce jour- là, je vis quelque chose d’étonnant qui allait bouleverser ma vie. (...) Mon oncle revenait de cet enterrement qui s’était passé dans un petit village appelé “ Damé ”. Je vis dans la voiture de mon oncle qui était arrivée à proximité du piège que nous lui avions tendu, un groupe de personnes vêtues de blanc, dont une femme. Cette femme portait une couronne sur la tête, mais je n’arrivais pas à la dévisager. La voiture rentra dans l’arbre invisible que nous avions fait tomber, mais mon oncle fut comme transporté par ces personnes vêtues de blanc et il s’est retrouvé de l’autre côté de l’arbre, sain et sauf. Au vu de ce spectacle difficile à accepter pour nous qui étions là, ce fut la débandade (...), c’était le sauve- qui- peut. Quant à moi, j’ai réussi à fuir et à regagner mon corps. Le lendemain, je me rendis au presbytère, arroser les fleurs et faire les travaux qui m’étaient destinés. Je faisais cela afin qu’on ne sente pas ce qui se passait. Malheureusement, je me suis retrouvé, très tôt le matin, nez à nez avec mon oncle revenant de son voyage. Il s’approcha de moi, puis me regardant, il me dit : “ ne recommence plus ce que tu as fait. ” Là, j’étais stupéfait, surpris de voir que mon oncle était au courant de ce que je faisais dans le monde invisible (...) Tout au fond de moi, j’ai commencé à me poser des questions. Comment mon oncle a- t- il pu sortir de ce piège et comment a- t- il fait pour me découvrir ? (...) Et qui étaient les personnes qui étaient dans son véhicule lors de cette attaque ? ” Cet échec cuisant a d’autant plus convaincu Paul de l’existence d’un pouvoir bien supérieur à celui des sorciers, qu’il prit la résolution de changer de voie. Mais comment y parvenir sans de nouveau déclencher le courroux des nains ? Ne trouvant pas de solution à son problème, il décide de noyer ses soucis dans l’alcool. Mais, Dieu va l’extraire de l’emprise de Bacchus pour le mettre sur le chemin de l’évangile. En 1998, à la paroisse Saint Joseph d’Abobo, il reçoit le baptême. “ Après mon baptême, les choses avaient un tout petit peu changé, les quelques rares fois où je sentais la présence des nains, les choses étaient floues. Lorsqu’ils arrivaient, c’est un peu comme s’ils étaient dans le noir et moi dans la lumière. Ils avaient peur de m’approcher, car, ils se disaient que je brûlais, et ce sont eux au contraire qui me demandaient de venir les retrouver dans leur endroit aussi noir que cela était (...) Je restai blotti dans mon coin, et souvent même, je me moquais d’eux. Je leur disais, mais si vous êtes aussi forts que vous le dites, venez me retrouver dans ce lieu où je suis ! ” Un jour nouveau venait ainsi de se lever pour Paul Gomez Ehounou. Son oncle, le Père Roger Atta l’invite après son baptême, à venir le rejoindre dans son nouveau poste d’affectation à Abengourou, pour y gérer la librairie qu’il venait d’ouvrir. Le neveu qui s’expliquait difficilement une telle mansuétude de la part d’un homme qu’il venait à peine de “ rater ”, croyait plutôt à un désir de vengeance, à un traquenard du prêtre. Mais convaincu de cet amour débordant, il rejoignit son oncle. C’est ce même amour que Paul recommandera aux uns et aux autres, à la fin de son extraordinaire témoignage, comme seul remède efficace de lutte contre les esprits du mal : “ L’Amour, la charité sont des armes qui ébranlent le sorcier et les hommes mystiques. Pas l’amour du bout des lèvres, mais l’amour sincère,(...) Le diable est jaloux, lorsque dans un environnement, il règne l’amour. Le diable hait l’amour, car l’amour l’empêche d’appliquer son programme. ” Ce récit sur la conversion de Paul Gomez, rappelle étrangement, celle d’un autre Paul, celui que les évangiles nomment Saul de Tarse, à la différence que l’une s’est produite sur la route de “ Damas ” dans le désert syrien, il y a deux millénaires et l’autre sur la route de “ Damé ”, un petit village perdu dans la forêt ivoirienne, il y a tout juste 8 ans.

NB : Le livre de Paul Gomez Ehounou “ De la sorcellerie à la lumière de Jésus- Christ ” est disponible à Radio Espoir de Port Bouet, à Ste Thérèse de Marcory, à la Fondation Jésus en Afrique et bientôt à St Jean de Cocody et à Ste Bernadette de Marcory- Est. Le volume II qui est actuellement en édition sera également bientôt sur le marché.

par Charles d’Almeida
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Message par admin2 Mer 2 Nov 2011 - 20:07

Les informations et les recherches sur la démonologie(j'essais de me tenir a jour le plus possible)admettent l'existence réelle de ces pratiques noires et occultes ds ces pays d'Afrique....Il s'y trouve souvent des cas de possessions tres graves.....Donc,ce ne sont pas juste des légences hurbaines mais réalité noire.....diabolique.
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