Élections américaines
Page 1 sur 1
Élections américaines
Romney, le caucus de l'Iowa et l`influence israélienne
Mise à jour Janvier 9, 2012
- Orit Gadiesh, la fille d'un général israélien né (Falk Gadiesh) et son épouse d`origine ukrainienne , est présidente du cabinet de gestion-conseil Bain & Company, société mère de Bain Capital. Gadiesh, est né en Israël en 1951, a servi dans le renseignement militaire israélien et a travaillé étroitement avec Romney depuis au moins 1993. Romney a nommé Gadiesh à son équipe de transition où il était gouverneur du Massachusetts. Les relations étroites de Romney avec le renseignement militaire israéliens et Gadesh est la vraie raison qu'il est le candidat de l'establishment sioniste-américain et de son financement. Romney est soutenu par les sionistes de haut niveau aux USA et dpar leur réseaux des médias, un fait qui devrait être une grande préoccupation pour tous les Américains.
Source: Chrystopher Bollyn - Journaliste sans-frontiere
Goldman Sachs, Citigroup, Credit Suisse Group, Morgan Stanley, et JPMorgan Chase ont déja donné plus de $1 million de dollars pour la campagne de Romney.
Mise à jour Janvier 9, 2012
- Orit Gadiesh, la fille d'un général israélien né (Falk Gadiesh) et son épouse d`origine ukrainienne , est présidente du cabinet de gestion-conseil Bain & Company, société mère de Bain Capital. Gadiesh, est né en Israël en 1951, a servi dans le renseignement militaire israélien et a travaillé étroitement avec Romney depuis au moins 1993. Romney a nommé Gadiesh à son équipe de transition où il était gouverneur du Massachusetts. Les relations étroites de Romney avec le renseignement militaire israéliens et Gadesh est la vraie raison qu'il est le candidat de l'establishment sioniste-américain et de son financement. Romney est soutenu par les sionistes de haut niveau aux USA et dpar leur réseaux des médias, un fait qui devrait être une grande préoccupation pour tous les Américains.
Source: Chrystopher Bollyn - Journaliste sans-frontiere
Goldman Sachs, Citigroup, Credit Suisse Group, Morgan Stanley, et JPMorgan Chase ont déja donné plus de $1 million de dollars pour la campagne de Romney.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Élections américaines
Le : 12 Janvier 2012
Mais qui est Ron Paul, l'outsider inattendu ?
Ignoré des média, avec un discours qui ne manque pas de séductions
Qui est Ron Paul, arrivé de manière inattendue en troisième position aux primaires républicaines de l’Iowa, dont Libération dit qu'il « peut continuer à jouer les trouble-fête » et que les médias français n’aiment pas, pas plus que les américains d'ailleurs ? Cela ne date pas d'hier. Cela n’est pas dû au fait qu’il ait reçu, même entre deux portes, Madame Le Pen, lors de son voyage américain. Enfin pas seulement. Car Ron Paul est inclassable. Il ne rentre pas dans la boîte du politiquement correct et du médiatiquement facilement explicable.
Un politicien pour qui la liberté n'est pas un mot creux
Représentant du Texas à la Chambre des représentants de 1976 à 1985, et de nouveau depuis 1997, il a été candidat à l'élection présidentielle américaine de 1988 pour le Parti libertarien, à l'investiture du Parti républicain pour l'élection présidentielle de 2008 et pour l'élection présidentielle de 2012.
Partisan du libertarianisme (plus précisément du paléo-libertarianisme), doctrine politique qui prône la non-agression et qui place la liberté comme principe absolu de vie, il préconise un Etat fédéral au rôle limité, de faibles impôts, des marchés libres, une politique étrangère non interventionniste ainsi qu'un retour à des politiques monétaires basées sur des métaux (or, argent) pour étalon. Il est parfois surnommé Doctor No au Congrès, parce qu’il vote contre toutes les lois qui, selon lui, violent la constitution américaine ou qui augmentent les impôts ou les revenus des membres de la Chambre des Représentants. Il est trop américain pour nos journalistes, qui n’y comprennent pas grand-chose.
En fait, il ne les intéresse pas car, trop éloigné de leurs tropismes. Cela est en train de changer car Ron Paul a fait un excellent score lors du caucus de l'Iowa, même si la presse audiovisuelle n'en a pas trop parlé. Mais le journal Le Monde est obligé de le constater. Il est l'autre surprise des caucus de l'Iowa. Ron Paul était euphorique en prononçant son discours, mardi 3 janvier, après l'annonce de son score de 21 %, lui qui, il y a quatre ans, recueillait ici moins de 10 % des suffrages.
De quoi parle le champion libertarien ? De l'ambiguïté des lois sécuritaires adoptées depuis le 11 Septembre. En substance : on prétend vous protéger et on vous menace du pire, proclame-t-il. « Demain, le gouvernement pourra arrêter n'importe quel Américain, l'incarcérer, le faire disparaître impunément. Et si on en revenait à une vieille idée oubliée ? Appliquer la Constitution, qui garantit nos libertés. » Ses partisans l'acclament. Il ne serait pas pote avec BHL. Ce n'est pas pour rien que Ron Paul, 76 ans, candidat pour la deuxième fois à l'investiture républicaine, se désigne comme libertarien. Partisan de cette philosophie poussant à l'extrême l'aspiration à ramener l'Etat à la portion congrue, il joue devant ses auditoires sur trois niveaux : la liberté individuelle, qui prime sur toute autre valeur et, plus que tout, sur les droits collectifs ; la peur de voir ses droits bafoués par un Etat-Moloch, toujours plus puissant et insidieux ; un isolationnisme qu'il juge plus conforme à la Constitution, moins onéreux en vies et en argent et plus avantageux pour les peuples impunément soumis par l'Amérique à travers l'histoire. C’est l'héritier naturel d’un héros américain, dont le discours politique a été largement occulté par l'histoire pour des raisons politiques, Charles Lindbergh.
Le phénomène libertarien
Il y a bien un phénomène libertarien, constate, de son côté, le journal suisse Le Temps, une sorte de Monde helvétique. « Il est ainsi le seul à, ouvertement, manifester son opposition à une attaque américaine contre l’Iran pour empêcher Téhéran d’acquérir l’arme nucléaire. Favorable à un retrait des troupes américaines d’Afghanistan, mais aussi d’Allemagne, de Corée du Sud et du Japon, il plaide pour que les Etats-Unis se retirent de l’ONU et de l’OTAN, abolissent la CIA et suppriment toute aide à l’étranger. » Directeur du Paul Simon Public Policy Institute et commentateur avisé de la politique américaine, David Yepsen ne s’étonne pas de cette posture: « Cette tendance isolationniste existe depuis des générations aux Etats-Unis. Pour Ron Paul, il est temps d’utiliser les forces du pays pour résoudre les problèmes internes qui minent l’Amérique. »
Le contraire de Sarkozy et DSK
Pour les apparatchiks du système républicain, Ron Paul est l’homme à abattre. Les techniques pour abattre Ron Paul sont multiples. S’il reste encore quelques adeptes du refus de communiquer, jusqu’à son nom, il y a, surtout, des gens payés à remuer les ordures de Paul et son passé, pour trouver quelques bricoles.
Il n’y a que deux choses qui reviennent régulièrement. Il y a tout d’abord l'affaire des newsletters racistes, envoyées lorsqu’il était au parti libertarien (des années 1980 jusqu’au début des années 1990), qui avait déjà ressurgi lors de sa campagne en 2008. Il a expliqué, à maintes reprises, que celles-ci n’étaient pas son œuvre et n’avaient jamais été relues par lui. Des Afro-américains ont même témoigné de leur soutien sur You tube. Il y a aussi le fait que peu de ses propositions de lois soient passées au court de sa longue carrière. Quand on voit les lois qu’il tentait de faire passer (suppression de l’IRS, légalisation du cannabis, abolition de la Réserve Fédérale…), un tel entêtement, dans l’absence de demi-mesure, est davantage un excellent signe pour son électorat qu’une casserole. Rajoutons qu’il tient le même discours depuis plus de 20 ans et qu’il remet, chaque année, une part de son salaire au Trésor fédéral parce qu’il estime être trop bien payé.
Vous avez le candidat parfait pour certains. Droit, honnête et sans la moindre erreur de jeunesse. Trop parfait, sans doute. On comprend qu’il fasse peur. Et pas qu’aux Américains… C’est en fait l’anti-DSK, ancien chou-chou des médias franco-américains. Finalement, le bougon Ron en deviendrait terriblement sympathique.
Jean Bonnevey
Metamag.fr
Mais qui est Ron Paul, l'outsider inattendu ?
Ignoré des média, avec un discours qui ne manque pas de séductions
Qui est Ron Paul, arrivé de manière inattendue en troisième position aux primaires républicaines de l’Iowa, dont Libération dit qu'il « peut continuer à jouer les trouble-fête » et que les médias français n’aiment pas, pas plus que les américains d'ailleurs ? Cela ne date pas d'hier. Cela n’est pas dû au fait qu’il ait reçu, même entre deux portes, Madame Le Pen, lors de son voyage américain. Enfin pas seulement. Car Ron Paul est inclassable. Il ne rentre pas dans la boîte du politiquement correct et du médiatiquement facilement explicable.
Un politicien pour qui la liberté n'est pas un mot creux
Représentant du Texas à la Chambre des représentants de 1976 à 1985, et de nouveau depuis 1997, il a été candidat à l'élection présidentielle américaine de 1988 pour le Parti libertarien, à l'investiture du Parti républicain pour l'élection présidentielle de 2008 et pour l'élection présidentielle de 2012.
Partisan du libertarianisme (plus précisément du paléo-libertarianisme), doctrine politique qui prône la non-agression et qui place la liberté comme principe absolu de vie, il préconise un Etat fédéral au rôle limité, de faibles impôts, des marchés libres, une politique étrangère non interventionniste ainsi qu'un retour à des politiques monétaires basées sur des métaux (or, argent) pour étalon. Il est parfois surnommé Doctor No au Congrès, parce qu’il vote contre toutes les lois qui, selon lui, violent la constitution américaine ou qui augmentent les impôts ou les revenus des membres de la Chambre des Représentants. Il est trop américain pour nos journalistes, qui n’y comprennent pas grand-chose.
En fait, il ne les intéresse pas car, trop éloigné de leurs tropismes. Cela est en train de changer car Ron Paul a fait un excellent score lors du caucus de l'Iowa, même si la presse audiovisuelle n'en a pas trop parlé. Mais le journal Le Monde est obligé de le constater. Il est l'autre surprise des caucus de l'Iowa. Ron Paul était euphorique en prononçant son discours, mardi 3 janvier, après l'annonce de son score de 21 %, lui qui, il y a quatre ans, recueillait ici moins de 10 % des suffrages.
De quoi parle le champion libertarien ? De l'ambiguïté des lois sécuritaires adoptées depuis le 11 Septembre. En substance : on prétend vous protéger et on vous menace du pire, proclame-t-il. « Demain, le gouvernement pourra arrêter n'importe quel Américain, l'incarcérer, le faire disparaître impunément. Et si on en revenait à une vieille idée oubliée ? Appliquer la Constitution, qui garantit nos libertés. » Ses partisans l'acclament. Il ne serait pas pote avec BHL. Ce n'est pas pour rien que Ron Paul, 76 ans, candidat pour la deuxième fois à l'investiture républicaine, se désigne comme libertarien. Partisan de cette philosophie poussant à l'extrême l'aspiration à ramener l'Etat à la portion congrue, il joue devant ses auditoires sur trois niveaux : la liberté individuelle, qui prime sur toute autre valeur et, plus que tout, sur les droits collectifs ; la peur de voir ses droits bafoués par un Etat-Moloch, toujours plus puissant et insidieux ; un isolationnisme qu'il juge plus conforme à la Constitution, moins onéreux en vies et en argent et plus avantageux pour les peuples impunément soumis par l'Amérique à travers l'histoire. C’est l'héritier naturel d’un héros américain, dont le discours politique a été largement occulté par l'histoire pour des raisons politiques, Charles Lindbergh.
Le phénomène libertarien
Il y a bien un phénomène libertarien, constate, de son côté, le journal suisse Le Temps, une sorte de Monde helvétique. « Il est ainsi le seul à, ouvertement, manifester son opposition à une attaque américaine contre l’Iran pour empêcher Téhéran d’acquérir l’arme nucléaire. Favorable à un retrait des troupes américaines d’Afghanistan, mais aussi d’Allemagne, de Corée du Sud et du Japon, il plaide pour que les Etats-Unis se retirent de l’ONU et de l’OTAN, abolissent la CIA et suppriment toute aide à l’étranger. » Directeur du Paul Simon Public Policy Institute et commentateur avisé de la politique américaine, David Yepsen ne s’étonne pas de cette posture: « Cette tendance isolationniste existe depuis des générations aux Etats-Unis. Pour Ron Paul, il est temps d’utiliser les forces du pays pour résoudre les problèmes internes qui minent l’Amérique. »
Le contraire de Sarkozy et DSK
Pour les apparatchiks du système républicain, Ron Paul est l’homme à abattre. Les techniques pour abattre Ron Paul sont multiples. S’il reste encore quelques adeptes du refus de communiquer, jusqu’à son nom, il y a, surtout, des gens payés à remuer les ordures de Paul et son passé, pour trouver quelques bricoles.
Il n’y a que deux choses qui reviennent régulièrement. Il y a tout d’abord l'affaire des newsletters racistes, envoyées lorsqu’il était au parti libertarien (des années 1980 jusqu’au début des années 1990), qui avait déjà ressurgi lors de sa campagne en 2008. Il a expliqué, à maintes reprises, que celles-ci n’étaient pas son œuvre et n’avaient jamais été relues par lui. Des Afro-américains ont même témoigné de leur soutien sur You tube. Il y a aussi le fait que peu de ses propositions de lois soient passées au court de sa longue carrière. Quand on voit les lois qu’il tentait de faire passer (suppression de l’IRS, légalisation du cannabis, abolition de la Réserve Fédérale…), un tel entêtement, dans l’absence de demi-mesure, est davantage un excellent signe pour son électorat qu’une casserole. Rajoutons qu’il tient le même discours depuis plus de 20 ans et qu’il remet, chaque année, une part de son salaire au Trésor fédéral parce qu’il estime être trop bien payé.
Vous avez le candidat parfait pour certains. Droit, honnête et sans la moindre erreur de jeunesse. Trop parfait, sans doute. On comprend qu’il fasse peur. Et pas qu’aux Américains… C’est en fait l’anti-DSK, ancien chou-chou des médias franco-américains. Finalement, le bougon Ron en deviendrait terriblement sympathique.
Jean Bonnevey
Metamag.fr
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum