La Tunisie bientôt sous la férule de la charia ?
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La Tunisie bientôt sous la férule de la charia ?
La Tunisie bientôt sous la férule de la charia ?
/03/2012 – 08h00
TUNIS (NOVOpress) — Les débats sur la nouvelle constitution battent leur plein à l’Assemblée constituante tunisienne, chargée de rédiger une nouvelle constitution pour ce pays du Maghreb. Sadok Chourou, l’un des piliers du parti islamiste Ennahdha au pouvoir, a annoncé la couleur : « Le Préambule doit mentionner la charia comme la principale source du droit ». Le dirigeant islamique avait déjà expliqué le 20 février sur le site Business News que « le préambule doit se faire suivant trois références fondamentales, qui sont le Coran, la Sunna et l’unanimité des savants de la Umma islamique. C’est l’unique référence fondamentaliste islamiste reconnue et les théologiens de l’Islam sont unanimes là-dessus ».
Pour sa part, le député Mohamed Hamdi d’Aridha Chaabia, a indiqué que son parti souhaitait une constitution fondée sur « la charia et la Sounna » ainsi que sur « la liberté et l’héritage du peuple arabo-musulman ». Il n’est pas surprenant qu’un parti islamiste triomphant souhaite mettre la société civile tunisienne dans l’étau du totalitarisme islamique. Mais quand les médias occidentaux présentent le Printemps arabe comme un vent de liberté, alors, la désinformation n’est pas loin. En Tunisie, comme en Libye, en Syrie ou en Égypte.
Crédit photo : Ennahdha via Flickr (cc)
/03/2012 – 08h00
TUNIS (NOVOpress) — Les débats sur la nouvelle constitution battent leur plein à l’Assemblée constituante tunisienne, chargée de rédiger une nouvelle constitution pour ce pays du Maghreb. Sadok Chourou, l’un des piliers du parti islamiste Ennahdha au pouvoir, a annoncé la couleur : « Le Préambule doit mentionner la charia comme la principale source du droit ». Le dirigeant islamique avait déjà expliqué le 20 février sur le site Business News que « le préambule doit se faire suivant trois références fondamentales, qui sont le Coran, la Sunna et l’unanimité des savants de la Umma islamique. C’est l’unique référence fondamentaliste islamiste reconnue et les théologiens de l’Islam sont unanimes là-dessus ».
Pour sa part, le député Mohamed Hamdi d’Aridha Chaabia, a indiqué que son parti souhaitait une constitution fondée sur « la charia et la Sounna » ainsi que sur « la liberté et l’héritage du peuple arabo-musulman ». Il n’est pas surprenant qu’un parti islamiste triomphant souhaite mettre la société civile tunisienne dans l’étau du totalitarisme islamique. Mais quand les médias occidentaux présentent le Printemps arabe comme un vent de liberté, alors, la désinformation n’est pas loin. En Tunisie, comme en Libye, en Syrie ou en Égypte.
Crédit photo : Ennahdha via Flickr (cc)
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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