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Obama, Netanyahu et Esther

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Obama, Netanyahu et Esther Empty Obama, Netanyahu et Esther

Message par MichelT Sam 10 Mar 2012 - 4:48

Obama, Netanyahu et Esther

Par Gilad Atzmon le 8 Mars 2012
Gilad Atzmon - gilad.co.uk Mars 7, 2012

Le livre biblique d'Esther qui a été donné au président Obama par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu hier était loin d'être un message énigmatique. Le Livre d'Esther est une recette génocidaire. Il est là pour éduquer les Juifs sur comment s'infiltrer dans les administrations étrangères. Dans mon dernier livre The Wandering Who Je suis en train d` explorer le rôle du texte biblique d`Esther dans l'élaboration contemporaine du lobbying politique juif et sa tentative de dominer les politiques étrangères américaines et britanniques

Dans la politique américaine contemporaine nous détectons ce qui suit.

Esther et le rôle de Mardochée est joué par l'AIPAC et du Comité juif américain (AJC) - Les deux font ouvertement pression pour une guerre contre l'Iran.

Le président Obama est le roi de Perse Assuérus. Comme le roi de Perse, Obama se fait demander de tuer les "ennemis des Juifs"

Haman, le «meurtrier antisémite» est clairement Mahmoud Ahmadinejad et le peuple iranien. Dans le récit biblique, à la fois Haman et son fils sont a la fin massacrés.

Et malheureusement la reine Vasthi, est joué par le peuple américain et par le reste de l'humanité car apparemment, notre prière pour la paix et l'harmonie est clairement ignorée.

Le Livre d'Esther (The Wandering Who? Par Gilad Atzmon, chapitre 19)

»Haman dit au roi Achashvairosh," Il y a une nation dispersée et séparée d`entre les nations [les Juifs] dans l'ensemble de votre empire. Leurs lois sont différentes de celles des autres, ils n'obéissent pas aux lois du roi, et il ne paie pas pour le roi de tolérer leur existence. S'il plaît au roi, laissez une loi être écrite pour qu'ils soient détruits, et je vais payer pour les exécuteurs dix mille d'argent Kika pour le trésor du roi. "" (Le livre d'Esther, chapitre 3)

Le Livre d'Esther est un récit biblique qui sert de base pour la célébration de Pourim, probablement le festival le plus joyeusement célébrée des juifs. Le livre raconte l'histoire d'une tentative de massacre des juifs, mais aussi des Juifs qui réussissent à changer leur destin. Dans le Livre d'Esther, les Juifs se sauve, et même arrive à rendre la vengeance.

Il est situé dans la troisième année du règne du roi de perse Assuérus (généralement identifié avec Xerxès I). C'est une histoire d'un palais, d`une conspiration, d `une tentative de massacre des juifs enrayée et une reine juive brave et belle - Esther - qui réussit à sauver son peuple à la toute dernière minute.

Assuérus est l'époux de Vashti, qu'il répudie après qu'elle rejette son commandement pour se montrer à ses invités réunis lors d'une fête. Esther est choisie parmi de nombreux candidats pour être la nouvelle mariée d'Assuérus. Comme l'histoire progresse, Haman, le Premier ministre d`Assuérus complote pour faire tuer les Juifs dans l'empire perse pour se venger d'un refus par le cousin d'Esther Mordechai de faire allégeance et de saluer. Esther, maintenant reine va sauver la journée pour les Juifs de Perse. Au risque de mettre en danger sa propre sécurité, Esther avertit en effet Ahasuerus du complot anti-juif ourdi par Haman. (Comme elle n'avait pas divulgué ses origines juives à l'avance, le roi n'avait pas eu connaissance d'eux.) Haman et ses fils sont pendus à la potence cinquante-coudée de haut, qu`il avait été construit pour exécuter Mardochée. Comme il arrive, Mardochée devient Premier ministre. L`Édit d`Assuérus décrétant d'assassiner des Juifs ne peut pas être annulé, alors il en émet un autre autorisant les Juifs à prendre les armes et à tuer leurs ennemis - ce qu'ils font.

La morale de cette histoire est claire. Si les juifs veulent survivre, ils feraient mieux de s'infiltrer dans les couloirs du pouvoir. À la lumière du Livre d'Esther, Mordechaï et Pourim, l'Aipac et la notion de «pouvoir juif» semble être un mode de réalisation d'une profonde idéologie culturelle et biblique.

Cependant, voici la tournure intéressante. Bien que l'histoire est présentée comme un enregistrement des événements réels, l'exactitude historique du Livre d'Esther est en effet largement contestée par les érudits bibliques les plus modernes. L'absence de corroboration claire pour tous les détails de l'ouvrage avec ce qui est connu de l'histoire persane à partir de sources classiques a conduit les chercheurs à conclure que l'histoire est en grande partie, voire totalement fictive. En d'autres termes, la morale, nonobstant, le génocide prétendument envisagé est fictif. Apparemment, le Livre d'Esther encourage ses citoyens (juifs) a toujours se tenir sur leurs gardes, dans une «idéologie de la survie». En effet, certains lisent l'histoire comme une allégorie de juifs parfaitement assimilés, qui découvrent qu'ils sont des cibles de l'antisémitisme, mais qui sont également en mesure de se sauver eux et leurs concitoyens juifs.

En lisant les citations ci-dessus Haman, tout en gardant à l'esprit Bowman, le Livre d'Esther façonne une identité exilique. Intéressant, un très semblable récit menaçant est explorée dans le début de l'Exode. Encore une fois, afin de définir une atmosphère d'une «Shoah à venir» et une libération a suivre, une peur existentielle est établi:

«Maintenant, il s'éleva un nouveau roi sur l'Égypte, qui ne connaissait pas Joseph. Et il dit à son peuple: «Voici, le peuple des enfants d'Israël sont trop nombreux et trop puissants pour nous, venez, laissez-nous habiles à son égard, de peur qu'ils ne se multiplient, et il arrivera que, quand il y aura contre nous la guerre, ils pourront également rejoindre à nos ennemis, et se battre contre nous. "Et l'on établit sur eux des chefs de corvées pour l'opprimer par leurs fardeaux. Et ils ont construit pour Pharaon magasin villes, Pithom et Ramsès. Exode 8-11

Tant dans l'Exode et Le Livre d'Esther, l'auteur du texte parvient à prédire le genre d'accusations qui seraient portées contre les Juifs pendant des siècles à venir, tels que la recherche du pouvoir, le tribalisme et la trahison. Étonnamment, le texte de l'Exode évoque une prophétie de l'holocauste nazi. Il dépeint une réalité de la purification ethnique, économiques mesures oppressives qui aboutissent à des camps de travail d'esclaves (Pithom et Ramsès). Pourtant, à la fois dans l'Exode et du Livre d'Esther, ce sont les Juifs qui finissent par tuer.

Fait intéressant, le Livre d'Esther (dans la version hébraïque de la Bible; six chapitres ont été ajoutés à la traduction en grec) est l'un des deux seuls livres de la Bible qui ne mentionnent jamais Dieu directement (l'autre étant le Cantique des Cantiques). Comme dans la religion de l'Holocauste, dans le Livre d'Esther, ce sont les Juifs qui croient en eux-mêmes, dans leur propre pouvoir, dans leur unicité, leur sophistication, leur aptitude à conspirer, leur capacité à prendre sur les royaumes, la capacité de se sauver. Le Livre d'Esther est tout au sujet de l'autonomisation. Elle exprime l'essence et de la métaphysique de la puissance juive.

De Pourim à Washington

Dans un article intitulé «Une leçon de Pourim: le lobbying contre le génocide, Then and Now», le Dr Rafael Medoff expose sur ce qu'il considère comme la leçon léguée aux Juifs par Esther et Mardochée: l'art du lobbying. «La fête de Pourim,« Medoff dit, "célèbre l'effort de succès de juifs éminents, dans la capitale [sic] de la Perse antique, afin de prévenir le génocide contre le peuple juif». [1] Cet exercice spécifique de ce que certains appellent le «pouvoir juif» (si Medoff ne s'en tient pas utiliser cette expression) a été reporté, et est effectuée par des juifs émancipés contemporains: «Ce qui n'est pas bien connu, c'est qu'un effort de lobbying comparable a eu lieu dans les temps modernes - à Washington, DC, à l'apogée de l' Holocauste ». [2]

Medoff explore les similarités entre le lobbying d'Esther en Perse et ses homologues modernes de lobbying à l'intérieur de l'administration de FDR à la hauteur de la Seconde Guerre mondiale: «L'Esther du Washington des années 1940 était Henry Morgenthau Junior, un riche, Juif assimilé d'ascendance allemande, qui (comme son fils a dit plus tard) a tenu à être considérés comme des «cent pour cent américains. Cachant sa judéité, Morgenthau est progressivement arrivé a être ami de Roosevelt et son conseiller auprès de son secrétaire au Trésor.» [3]

Manifestement, Medoff a également repéré un moderne Mordechaï: «un jeune sioniste émissaire de Jérusalem, Peter Bergson (vrai nom: Hillel Kook) qui a mené une série de campagnes de protestation pour amener le sauvetage des Juifs d'Hitler aux États-Unis. Annonces dans les journaux du groupe de Bergson et manifestations publiques, suscitèrent la sensibilisation du public a l'Holocauste -. Surtout quand elle a organisé plus une manifestation de 400 rabbins à la porte d'entrée de la Maison Blanche juste avant Yom Kippour en mars 1943 »[4]

La Lecture de Medoff sur le Livre d'Esther fournit une idée très claire sur les codes internes des dynamique de survie des juifs , dans laquelle l'assimilée (Esther) et l'observateur (Mordechai) joignent leurs forces avec les intérêts juifs. Selon Medoff, les parallèles à l'époque moderne sont frappantes: «la pression de Mordechaï finit par convaincre Esther d'aller auprès du roi; la pression des aides de Morgenthau a finalement convaincu celui-ci d'aller voir le président, armé des 18 pages du rapport qu'ils avaient délicatement intitulé" Rapport au Secrétaire concernant l'assentiment de ce gouvernement dans l` Assassinat des Juifs. Le "lobbying d'Esther a réussi. [Assuérus] a annulé le décret de génocide et exécuté Haman et ses sbires. Le Lobbying de Morgenthau a également réussi. Une résolution du Congrès Bergson à l'initiative appelant à une action de sauvetage des États-Unis rapidement adopté par le Sénat et le Comité des relations étrangères - . Quelques jours plus tard, Roosevelt fit ce que la résolution du Congrès a demandé -. Il a publié un ordre exécutif créant le War Refugee Board, une agence gouvernementale américaine pour sauver des réfugiés de Hitler »[5]

Sans doute Medoff voit dans le Livre d'Esther un guide général pour un comportement sain juif: «L'affirmation selon laquelle rien ne pouvait être fait pour aider les juifs d'Europe avait été démolie par des juifs qui secouant leurs craintes ont prit la parole pour leur peuple - dans l'ancienne Perse et de dans l'actuel Washington. "En d'autres termes, les Juifs peuvent et devraient s`organiser pour eux-mêmes. C'est en effet la morale du Livre d'Esther, ainsi que de la religion de l'Holocauste.

Ce que les Juifs devraient faire eux-mêmes est en effet une question ouverte. Les Juifs différents ont des idées différentes. Les néo-conservateurs croient a faire glisser les États-Unis et l'Occident dans une guerre sans fin contre l'Islam. Certains juifs croient que les juifs devraient se placer à l'avant-garde de la lutte contre l'oppression et l'injustice. En effet, l'autonomisation juive n'est qu'une réponse parmi d'autres. Pourtant, il est un outil très puissant, et dangereux quand l'American Jewish Committee (AJC) et l'AIPAC agissent comme des Mordechais des temps modernes et publiquement s'engagent dans un travail de lobbying pour la guerre contre l'Iran.

Les deux AIPAC et l'AJC sont intrinsèquement en ligne avec école de pensée de l'hébreu biblique. Ils suivent leur mentor biblique, Mordechai. Cependant, tandis que les Mordechais sont relativement faciles à repérer, les Esthers - ceux qui agissent en faveur d'Israël dans les coulisses, sont un peu plus difficile à suivre.

Une fois que nous apprenons à considérer le lobbying israélien à l'intérieur des paramètres établis par le Livre d'Esther et de la religion de l'Holocauste, nous sommes alors en droit de considérer Mahmoud Ahmadinejad comme la figure courante de la figure de Haman / Hitler . En plus de l'AJC et l'AIPAC, le chef de cabinet ( ex- chef de cabinet?) du président Obama Rahm Emanuel et Lord Levy sont également des Mordechais, Obama est évidemment Assuérus, Esther peut être presque tout le monde, du dernier Neocon, a Dick Cheney, et au-delà.

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[1] Medoff, Rafael, «Une leçon de Pourim: le lobbying contre le génocide, Then and Now», voir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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