La civilisation de l'amour
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La civilisation de l'amour
La civilisation de l’amour
Il n’y a pas a proprement parle un type de civilisation chrétienne. Il y a des civilisations qui se laissant imprégner par la réalité évangéliques deviennent chrétiennes dans leurs mœurs et leurs lois. La civilisation occidentale est le fruit d’une inculturation du monde gréco-romain du message évangélique. Si nous regardons l’histoire de notre civilisation nous pouvons constater que peu a peu le christianisme a épuré la civilisation dans laquelle il a été proclamé tout en assimilant les valeurs qui y étaient présente : la philosophie, le droit romain, et certaines fêtes païennes comme la fête du solstices d’hiver ou les païens fêtaient le retour de la lumière , fête qui s’adaptait symboliquement au sens de Noel « La lumière luit dans les ténèbres » (Jean 1:5), La fete de St Jean Baptiste, solstice d’été ou fête du soleil « Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; Car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies Afin de donner à son peuple la connaissance du salut Par le pardon de ses péchés, Grâce aux entrailles de la miséricorde de notre Dieu, En vertu de laquelle le soleil levant nous a visités d’en haut, » (Luc 1:76-79), et bien d’autres choses encore. Puis il y a eu les influences gauloises et celtiques. Cela a donné notre civilisation. Cette dernière n’est pas reste figée, mais a continué aux cours des siècles à recevoir différentes influences, bonnes et mauvaises, qui l’ont modelées.
Toutes les civilisations évoluent vers un sommet puis commencent à décliner, plus ou moins rapidement. Durant ce déclin les peuples alentour s’introduisent de plus en plus dans cette dernière. Cela ne va pas sans crise. Puis une nouvelle civilisation apparait. C’est une loi de l’histoire contre la quelle nous ne pouvons rien.
L’Eglise dans sa sagesse, qu’elle tient de Dieu, a su s’adapter a ces changements. Puis elle a eu tendance à se figer plus ou moins dans un model de société comme une référence absolue. C’est la confusion du temporel et du spirituel. (Hérésie du constantanisme) La même erreur dont sont victimes les musulmans. Mais l’Esprit Saint a suscité des saints et le concile Vatican II pour redonner a l’Eglise sa souplesse : Souplesse fondamentale en ces temps de profondes mutations, d’interpénétration de différentes cultures et de globalisation. Plusieurs encycliques et discours remarquables ont été écrits sur le sujet
• Léon XIII, Rerum novarum, 1891
• Sacrée Congrégation du Concile, Lettre à Mgr Liénart, 1929
• Pie XI, Quadragesimo anno, 1931
• Pie XI, Mit brennender Sorge, 1937
• Pie XI, Divini Redemptoris, 1937
• Pie XII, Radio-message, 1941
• Jean XXIII, Mater et magistra, 1961
• Jean XXIII, Pacem in terris, 1963
• Concile Vatican II, Gaudium et spes, 1965
• Concile Vatican II, Dignitatis humanae, 1965
• Paul VI, Populorum progressio, 1967
• Paul VI, Octogesima adveniens, 1971
• Synode des Evêques, Justitia in mundo, 1971
• Jean-Paul II, Redemptor hominis, 1979
• Jean-Paul II, Dives in misericordia, 1980
• Jean-Paul II, Laborem exercens, 1981
• Jean-Paul II, Message à la Conférence Internationale du Travail, 1982
• Jean-Paul II, Sollicitudo rei socialis, 1987
• Jean-Paul II, Centesimus annus, 1991
• Benoît XVI, Deus caritas est, 2005
• Benoît XVI, Caritas in veritate, 2009
Notre civilisation est en pleine décadence. D’où toute ces tentions qui nous font basculer d’un extrême a l’autre : Compromission et perte de notre identité pour ce fondre dans une société hyper sécularisée sans vie, sans référence spirituelle et sans couleurs ou repli sur nous même dans une attitude de méfiance et de rejet autour d’idéologies et de principes figées, source d’intégrisme, de passéisme et de violence xénophobe. Cette réaction est typique de population en perte de vrai reperds. Les valeurs chrétiennes disparaissent de plus en plus de notre civilisation d’ou sa perte de vitesse et son effondrement. Mais cela est permis par Dieu qui veut faire naitre un monde nouveau qui ne sera pas parfait mais une attente du royaume éternelle dans la Jérusalem nouvelle « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. » (Apocalypse 21 :1-2)
Les chrétiens se trouvent devant un vaste chantier, celui de faire naitre la nouvelle civilisation dans une multi inculturation « la civilisation de l’amour », comme la prophétisait Jean Paul II. Il nous faut apprendre a accueillir et a travailler a cette mutation qui va faire apparaitre sur le monde une vision nouvelle de l’homme a la lumière de l’Evangile accomplissant les aspirations légitimes des peuples dans leurs différences plus ou moins conscientes et plus ou moins mêlées a l’ivraies de démon.
Le démon l’a bien compris, dans son orgueil insensé, il veut donc prendre Dieu de vitesse. D’où les singeries de l’unité «afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » (Jean 17:21), par un gouvernement mondial est une globalisation d’une culture laïc negativiste, sectaire, absolue et sans Dieu.
Soyons donc attentif a ne pas tomber dans ces deux extrêmes nous ferions le jeu du démon et des ces fils. Et mettons nous a l’œuvre en priant, nous nourrissant les plus possible des sacrements et en étudiant et pratiquant tous ces merveilleux textes que l’Esprit Saint a inspiré pour notre temps, chacun a sa place avec les talents que lui a donne le Seigneur.
« Le terrorisme islamiste ensanglante le monde au nom de Dieu; les États-Unis pratiquent la « guerre de prévention », qui domine ; l’humanité semble acheminée vers une terrible collision de civilisations; suite aux fluxes migratoires de fortes tensions sociales éclatent dans nos villes; les intelligences et les consciences sont désorientées par le relativisme moral et l’athéisme pratique, la « pensée unique », qui domine aujourd’hui, pousse à un individualisme et à un égoïsme exaspéré. (Bartolomeo Sorge S.I. Rome, 29 janvier 2009)
« En raison de l'influence de facteurs d'ordre culturel et idéologique, la société civile et séculière d'aujourd'hui se trouve dans une situation d'égarement et de confusion: on a perdu l'évidence originelle des fondements de l'être humain et de son action éthique, et la doctrine de la loi morale naturelle s'oppose aux autres conceptions qui en sont la négation directe. Tout cela a des conséquences immenses et graves dans l'ordre civil et social. » (BENOÎT XVI, «Discours aux membres de la Commission Théologique Internationale» (le 5 octobre 2007) »
« Une question interpelle notre responsabilité : quelle civilisation s’imposera-t-elle dans le futur de la planète ? Cela dépend de nous si ce sera la civilisation de l’amour, comme Paul VI aimait l’appeler, ou bien la civilisation, qu’on devrait appeler «barbarie » de manière plus correcte, de l’individualisme, de l’utilitarisme, des intérêts contraposés, des nationalismes poussés, des égoïsmes qui deviennent un système » … « L’Eglise sent le besoin d’inviter tous ceux qui chérissent vraiment les destinées de l’homme à unir leurs ressources et leur engagement pour bâtir la Civilisation de l’amour » (Angelus, le 13 février 1994).
« Dans la société pluriculturelle et pluriethnique, le problème de trouver une voie de rencontre tout en respectant les diversités est devenu urgent et il ne peut plus être différé. Ce n’est qu’une laïcité positive qui consent la rencontre entre traditions différentes, dans le respect de l’identité de chacune. La nouvelle laïcité, interprétée non plus comme opposition entre personnes séparées, mais comme collaboration entre personnes différentes, implique que, sans renoncer à sa propre identité, on cherche ensemble des pistes concrètes pour la réalisation du plus grand bien commun possible dans une situation déterminée, étant conscients des médiations nécessaires à réaliser » (Bartolomeo Sorge S.I. Rome, 29 janvier 2009)
« En ce moment historique où les cultures s’entrecroisent de plus en plus je suis profondément convaincu qu’une nouvelle réflexion sur le vrai sens et sur l’importance de la laïcité est devenue nécessaire. Il est en effet fondamental, d’une part, d’insister sur la distinction entre le politique et le religieux, afin de garantir aussi bien la liberté religieuse des citoyens que la responsabilité de l’État envers eux, et d’autre part, de prendre une conscience plus claire de la fonction irremplaçable de la religion pour la formation des consciences et de la contribution qu’elle peut apporter, avec d’autres instances, à la création d’un consensus éthique fondamental dans la société» (BENOÎT XVI, «Discours à l’Élysée» le 12 septembre 2008)
Il n’y a pas a proprement parle un type de civilisation chrétienne. Il y a des civilisations qui se laissant imprégner par la réalité évangéliques deviennent chrétiennes dans leurs mœurs et leurs lois. La civilisation occidentale est le fruit d’une inculturation du monde gréco-romain du message évangélique. Si nous regardons l’histoire de notre civilisation nous pouvons constater que peu a peu le christianisme a épuré la civilisation dans laquelle il a été proclamé tout en assimilant les valeurs qui y étaient présente : la philosophie, le droit romain, et certaines fêtes païennes comme la fête du solstices d’hiver ou les païens fêtaient le retour de la lumière , fête qui s’adaptait symboliquement au sens de Noel « La lumière luit dans les ténèbres » (Jean 1:5), La fete de St Jean Baptiste, solstice d’été ou fête du soleil « Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; Car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies Afin de donner à son peuple la connaissance du salut Par le pardon de ses péchés, Grâce aux entrailles de la miséricorde de notre Dieu, En vertu de laquelle le soleil levant nous a visités d’en haut, » (Luc 1:76-79), et bien d’autres choses encore. Puis il y a eu les influences gauloises et celtiques. Cela a donné notre civilisation. Cette dernière n’est pas reste figée, mais a continué aux cours des siècles à recevoir différentes influences, bonnes et mauvaises, qui l’ont modelées.
Toutes les civilisations évoluent vers un sommet puis commencent à décliner, plus ou moins rapidement. Durant ce déclin les peuples alentour s’introduisent de plus en plus dans cette dernière. Cela ne va pas sans crise. Puis une nouvelle civilisation apparait. C’est une loi de l’histoire contre la quelle nous ne pouvons rien.
L’Eglise dans sa sagesse, qu’elle tient de Dieu, a su s’adapter a ces changements. Puis elle a eu tendance à se figer plus ou moins dans un model de société comme une référence absolue. C’est la confusion du temporel et du spirituel. (Hérésie du constantanisme) La même erreur dont sont victimes les musulmans. Mais l’Esprit Saint a suscité des saints et le concile Vatican II pour redonner a l’Eglise sa souplesse : Souplesse fondamentale en ces temps de profondes mutations, d’interpénétration de différentes cultures et de globalisation. Plusieurs encycliques et discours remarquables ont été écrits sur le sujet
• Léon XIII, Rerum novarum, 1891
• Sacrée Congrégation du Concile, Lettre à Mgr Liénart, 1929
• Pie XI, Quadragesimo anno, 1931
• Pie XI, Mit brennender Sorge, 1937
• Pie XI, Divini Redemptoris, 1937
• Pie XII, Radio-message, 1941
• Jean XXIII, Mater et magistra, 1961
• Jean XXIII, Pacem in terris, 1963
• Concile Vatican II, Gaudium et spes, 1965
• Concile Vatican II, Dignitatis humanae, 1965
• Paul VI, Populorum progressio, 1967
• Paul VI, Octogesima adveniens, 1971
• Synode des Evêques, Justitia in mundo, 1971
• Jean-Paul II, Redemptor hominis, 1979
• Jean-Paul II, Dives in misericordia, 1980
• Jean-Paul II, Laborem exercens, 1981
• Jean-Paul II, Message à la Conférence Internationale du Travail, 1982
• Jean-Paul II, Sollicitudo rei socialis, 1987
• Jean-Paul II, Centesimus annus, 1991
• Benoît XVI, Deus caritas est, 2005
• Benoît XVI, Caritas in veritate, 2009
Notre civilisation est en pleine décadence. D’où toute ces tentions qui nous font basculer d’un extrême a l’autre : Compromission et perte de notre identité pour ce fondre dans une société hyper sécularisée sans vie, sans référence spirituelle et sans couleurs ou repli sur nous même dans une attitude de méfiance et de rejet autour d’idéologies et de principes figées, source d’intégrisme, de passéisme et de violence xénophobe. Cette réaction est typique de population en perte de vrai reperds. Les valeurs chrétiennes disparaissent de plus en plus de notre civilisation d’ou sa perte de vitesse et son effondrement. Mais cela est permis par Dieu qui veut faire naitre un monde nouveau qui ne sera pas parfait mais une attente du royaume éternelle dans la Jérusalem nouvelle « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. » (Apocalypse 21 :1-2)
Les chrétiens se trouvent devant un vaste chantier, celui de faire naitre la nouvelle civilisation dans une multi inculturation « la civilisation de l’amour », comme la prophétisait Jean Paul II. Il nous faut apprendre a accueillir et a travailler a cette mutation qui va faire apparaitre sur le monde une vision nouvelle de l’homme a la lumière de l’Evangile accomplissant les aspirations légitimes des peuples dans leurs différences plus ou moins conscientes et plus ou moins mêlées a l’ivraies de démon.
Le démon l’a bien compris, dans son orgueil insensé, il veut donc prendre Dieu de vitesse. D’où les singeries de l’unité «afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » (Jean 17:21), par un gouvernement mondial est une globalisation d’une culture laïc negativiste, sectaire, absolue et sans Dieu.
Soyons donc attentif a ne pas tomber dans ces deux extrêmes nous ferions le jeu du démon et des ces fils. Et mettons nous a l’œuvre en priant, nous nourrissant les plus possible des sacrements et en étudiant et pratiquant tous ces merveilleux textes que l’Esprit Saint a inspiré pour notre temps, chacun a sa place avec les talents que lui a donne le Seigneur.
« Le terrorisme islamiste ensanglante le monde au nom de Dieu; les États-Unis pratiquent la « guerre de prévention », qui domine ; l’humanité semble acheminée vers une terrible collision de civilisations; suite aux fluxes migratoires de fortes tensions sociales éclatent dans nos villes; les intelligences et les consciences sont désorientées par le relativisme moral et l’athéisme pratique, la « pensée unique », qui domine aujourd’hui, pousse à un individualisme et à un égoïsme exaspéré. (Bartolomeo Sorge S.I. Rome, 29 janvier 2009)
« En raison de l'influence de facteurs d'ordre culturel et idéologique, la société civile et séculière d'aujourd'hui se trouve dans une situation d'égarement et de confusion: on a perdu l'évidence originelle des fondements de l'être humain et de son action éthique, et la doctrine de la loi morale naturelle s'oppose aux autres conceptions qui en sont la négation directe. Tout cela a des conséquences immenses et graves dans l'ordre civil et social. » (BENOÎT XVI, «Discours aux membres de la Commission Théologique Internationale» (le 5 octobre 2007) »
« Une question interpelle notre responsabilité : quelle civilisation s’imposera-t-elle dans le futur de la planète ? Cela dépend de nous si ce sera la civilisation de l’amour, comme Paul VI aimait l’appeler, ou bien la civilisation, qu’on devrait appeler «barbarie » de manière plus correcte, de l’individualisme, de l’utilitarisme, des intérêts contraposés, des nationalismes poussés, des égoïsmes qui deviennent un système » … « L’Eglise sent le besoin d’inviter tous ceux qui chérissent vraiment les destinées de l’homme à unir leurs ressources et leur engagement pour bâtir la Civilisation de l’amour » (Angelus, le 13 février 1994).
« Dans la société pluriculturelle et pluriethnique, le problème de trouver une voie de rencontre tout en respectant les diversités est devenu urgent et il ne peut plus être différé. Ce n’est qu’une laïcité positive qui consent la rencontre entre traditions différentes, dans le respect de l’identité de chacune. La nouvelle laïcité, interprétée non plus comme opposition entre personnes séparées, mais comme collaboration entre personnes différentes, implique que, sans renoncer à sa propre identité, on cherche ensemble des pistes concrètes pour la réalisation du plus grand bien commun possible dans une situation déterminée, étant conscients des médiations nécessaires à réaliser » (Bartolomeo Sorge S.I. Rome, 29 janvier 2009)
« En ce moment historique où les cultures s’entrecroisent de plus en plus je suis profondément convaincu qu’une nouvelle réflexion sur le vrai sens et sur l’importance de la laïcité est devenue nécessaire. Il est en effet fondamental, d’une part, d’insister sur la distinction entre le politique et le religieux, afin de garantir aussi bien la liberté religieuse des citoyens que la responsabilité de l’État envers eux, et d’autre part, de prendre une conscience plus claire de la fonction irremplaçable de la religion pour la formation des consciences et de la contribution qu’elle peut apporter, avec d’autres instances, à la création d’un consensus éthique fondamental dans la société» (BENOÎT XVI, «Discours à l’Élysée» le 12 septembre 2008)
joel queyras- Date d'inscription : 06/05/2011
Age : 77
Localisation : inde
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