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UN NOUVEAU LIVRE DE RÉMI FONTAINE : “NI LAÏQUES NI MUSULMANS”

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Message par MichelT Mar 7 Aoû 2012 - 4:21

UN NOUVEAU LIVRE DE RÉMI FONTAINE : “NI LAÏQUES NI MUSULMANS”

Par comNDC le vendredi 30 juillet 2010,
Ce livre est édité et diffusé par Contretemps
Renaissance Catholique Publications - RCP
89, rue Pierre-Brossolette
92130 Issy-les-Moulineaux
270 pages

Ecrasée entre l’enclume du laïcisme et le marteau du prosélytisme islamique, la France chrétienne semble condamnée à disparaître. En marge du grand débat manqué sur l’identité nationale, Rémi Fontaine montre que ces deux agresseurs menacent, l’un autant que l’autre, l’âme et le cœur de notre civilisation. Loin de se complaire dans le rôle de prophète de malheur, il propose également des pistes de réflexions pour une (difficile) renaissance catholique.

« Un peuple, qui cesse de savoir quelle est sa vérité propre, finit par se perdre dans le labyrinthe du temps et de l’histoire, privé des valeurs clairement établies et sans grands buts clairement énoncés. (...) Pour une société formée en majeure partie de catholiques et dont la culture a été profondément marquée par le christianisme, la tentative de trouver la vérité en dehors de Jésus Christ s’avère dramatique ». Benoît XVI, le 12 mai 2010 au Portugal

Rémi Fontaine, 54 ans, est un des fondateurs du Pèlerinage de Pentecôte. Journaliste. Il a déjà publié aux éditions Renaissance Catholique :

Le Livre noir des évêques de France,
Le Livre noir de la culture de mort,
Le Livre noir & blanc des évêques de France.

Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le scoutisme, pour la jeunesse et d’essais philosophiques.

Extraits de la préface de Jean-Pierre Maugendre

Ecrasée entre l’enclume du laïcisme et le marteau du prosélytisme islamique, la France chrétienne semble condamnée à disparaître : en marge du grand débat manqué sur l’identité nationale, Rémi Fontaine montre que ces deux agresseurs menacent, l’un autant que l’autre, l‘âme et le cœur de notre civilisation. Loin de se complaire dans le rôle de prophète de malheur, il propose également des pistes de réflexions pour une (difficile) renaissance catholique.

La présence sur le territoire français d’une communauté musulmane estimée à une dizaine de millions de personnes provoque un certain nombre de frictions avec les populations autochtones tant les modes de vie, les us et coutumes sont différents. L‘établissement politico-médiatique cherche à circonscrire le débat, qui tourne parfois à l’affrontement, entre deux interlocuteurs uniques :

* à droite, un islam militant qui a fait du port du voile islamique par les femmes son signe de ralliement,

gauche, bien sûr, une laïcité dont les tenants sont les héritiers spirituels des maçons vêtus, eux, de tabliers en peau de cochon qui firent de ladite laïcité « la religion civile de la République française ».

Face à la montée du communautarisme musulman, la laïcité est présentée comme la dernière chance et l’ultime formule qui permette à des populations devenues au fil du temps diverses ethniquement, culturellement, religieusement, de vivre ensemble dans la paix et le respect mutuels. L’exemple régulièrement donné est celui de révolution des relations entre l’Etat et l’Eglise catholique, « le temps de la laïcité de combat ayant laissé la place à une laïcité apaisée » (rapport Stasi « sur l’application du principe de laïcité dans la République » présenté à Jacques Chirac le 11 décembre 2003).

Des lors, pourquoi le processus d’intégration à la République qui a si bien fonctionné avec l’Eglise catholique et les catholiques, assurant la paix civile, ne fonctionnerait-il pas avec les musulmans ? La laïcité serait la panacée permettant une vie en société paisible, cette paix étant uniquement menacée par les fondamentalistes de tous poils ! (…)

Si nous revenons au cas bien précis de la France, qui menace le plus notre identité française et catholique ? Les quelques millions de musulmans ghettoïsés et exclus des centres de décision ou les milliers de maçons avec ou sans tablier qui tiennent l’appareil d’Etat (gouvernement, justice, parlement, police, syndicats…) ; dirigent les médias, vecteurs privilégiés de l’apologie de la culture de mort avec son cortège d’avortements, de criminels sexuels, de manipulations génétiques, d’embryons congelés ; ont organisé sciemment la venue sur notre sol de millions d‘étrangers inassimilés car inassimilables ?

Nous n’avons vocation à être ni les supplétifs électoraux des uns par conformisme béat, ni les complices objectifs des autres par œcuménisme dévoyé ou humanitarisme larmoyant. Le débat sur l’interdiction du port de la burqa est le type même de débat mal posé, car reposant sur de faux principes, dont les dommages collatéraux peuvent se retourner contre nous. Laisser à un comité Théodule, à une commission-bidon ou à une assemblée décider de ce qui est conforme à la dignité de la femme dans le domaine vestimentaire relève, dans le contexte actuel, d’une parfaite hypocrisie doublée d’une imposture. Ne pas voir le visage d’une femme ne serait pas conforme à sa dignité, en revanche, et les musulmans ne se sont pas privés de le rappeler, l’exposer nue au regard de tous, comme chacun peut en faire l’expérience dans n’importe quel kiosque de gare ou campagne de publicité, serait respectueux de sa dignité ! De qui se moque-t-on ? De même aucun détail de l’anatomie de la première dame de France n’est désormais inconnu de tous les Français que le sujet intéresse, ce qui serait conforme à sa dignité personnelle et à celle de sa fonction, mais ne voir que les yeux de la femme du polygame de Nantes serait en revanche attentatoire à sa dignité. Monstrueuse hypocrisie. Que se passera-t-il demain quand le même comité Théodule aura décrété que ce qui est attentatoire à la dignité de la femme c’est le port d’un voile sur la tête ?

Entre le constructivisme et l’arbitraire laïques d’une part, l’obscurantisme musulman qui fait de la femme une éternelle enfant soumise d’abord à l’autorité de son père puis à celle de son mari, réduite à une occasion de péché et/ou un instrument de plaisir et de génération, seul le réalisme chrétien trace une juste ligne car seul il connaît la vérité sur l’homme. Cette vérité s’est incarnée, pour nous, dans une tradition nationale bien particulière. C’est au nom de la fidélité à cette tradition nationale que nous refusons tout ce qui peut amener à pérenniser et à ancrer une présence musulmane substantielle dans notre pays. La réalité est que l’islam n’est soluble ni dans la République ni dans la laïcité et qu’il est encore moins conciliable avec ce qui constitue l‘âme de la France : un héritage gréco-latin transcendé par le christianisme. Les idéologues d’il y a deux siècles enseignaient « écartons les faits » (Jean-Jacques Rousseau). L’approche est restée la même aujourd’hui. Ainsi à propos de la réforme des retraites, Martine Aubry vient de déclarer que ces questions relevant du « contrat social du pays », elles « doivent être pensées au-delà de la conjoncture, bonne ou mauvaise ». Il ne peut pas y avoir négation plus effrontée du réel, qui refait toujours cependant surface un jour. Ainsi Paul Reynaud aurait pu déclarer fin mai 1940 : « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts… au-delà de la conjoncture bonne ou mauvaise. »

En philosophe réaliste, c’est ce retour au réel que nous propose Rémi Fontaine, loin des utopies et des discours lénifiants. Il observe la conjonction de trois phénomènes:

* la poursuite de la sécularisation de l’Eglise, malgré les objurgations de Benoît XVI dénonçant « une autosécularisation de nombreuses communautés d’Eglise » (discours aux évêques brésiliens le 7 septembre 2009) ;

* une islamisation accélérée des sociétés occidentales qui se concrétise dans la multiplication des mosquées, le développement de l’alimentation halal, la banalisation de la polygamie…

* un éloignement sans cesse croissant de ce qui reste de vestiges de la loi naturelle dans les législations européennes, de lois sur la bioéthique en homoparentalité en passant par le diagnostic préimplantatoire et l‘élimination, en France, de 95 % des fœtus trisomiques avant leur naissance.

Rémi Fontaine ne se contente pas de pleurer sur les malheurs des temps, il nous livre également d’utiles pistes de discernement pour en sortir. Elles pourraient se résumer à une réappropriation par le catholicisme de son identité dans le cadre ce que l’auteur a appelé « un sain et légitime communautarisme ».

article extrait du n° 7147 du quotidien "Présent" - samedi 31 juillet 2010


MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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Message par Invité Mar 7 Aoû 2012 - 11:59

Voici un extrait plus long du texte du saint Père :

L'Église apparaît comme le grand défenseur d’une saine et haute tradition, dont la riche contribution se met au service de la société ; celle-ci continue à en respecter et à en apprécier le service en faveur du bien commun, mais elle s’est éloignée de la dite ‘sagesse’ qui fait partie de son patrimoine. Ce ‘conflit’ entre la tradition et le présent s’exprime dans la crise de la vérité, mais c’est seulement celle-ci qui peut orienter et tracer le chemin d’une existence réussie, aussi bien en tant que personne que comme peuple. En effet, un peuple qui cesse de savoir quelle est sa vérité propre, finit par se perdre dans le labyrinthe du temps et de l’histoire, privé des valeurs clairement établies et sans grands buts clairement énoncés. Chers amis, il y a tout un effort de compréhension à faire autour de la forme dans laquelle l'Église se situe dans le monde, en aidant la société à comprendre que l’annonce de la vérité est un service qu’Elle offre à la société, ouvrant de nouveaux horizons d’avenir, de grandeur et de dignité. En effet, l'Église a « une mission de vérité à remplir, en tout temps et en toutes circonstances, en faveur d’une société à la mesure de l’homme, de sa dignité et de sa vocation.[…] La fidélité à l’homme exige la fidélité à la vérité qui seule, est la garantie de la liberté (cf. Jn 8,32) et de la possibilité d’un développement humain intégral. C’est pour cela que l'Église la recherche, qu’elle l’annonce sans relâche et qu’elle la reconnaît partout où elle se manifeste. Cette mission de vérité est pour l'Église une mission impérative » (Caritas in veritate, n.9). Pour une société formée en majeure partie de catholiques et dont la culture a été profondément marquée par le christianisme, la tentative de trouver la vérité en dehors de Jésus-Christ s’avère dramatique. Pour nous, chrétiens, la Vérité est divine ; elle est le « Logos » éternel qui a pris une expression humaine en Jésus-Christ, lequel a pu affirmer avec objectivité : « Je suis la vérité » (Jn 14,6). L’existence dans l'Église de sa ferme adhésion au caractère pérenne de la vérité avec le respect pour les autres ‘vérités’ ou avec la vérité des autres, est un apprentissage que l'Église elle-même est en train de faire. Dans ce dialogue respectueux peuvent s’ouvrir de nouvelles portes pour la transmission de la vérité.
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