L`anti-christianisme de certains milieux juifs décrite dans un grand média britannique

Rédigé par Daniel Akobian on Saturday, August 14, 2010 · 3

Le Dr. Tali Argov, ancien maître de conférence à l'Oxford Centre for Hebrew and Jewish Studies et licencié car converti au Christianisme

TELEGRAPH.CO.UK – Le cas de l’enseignante à Oxford en études juives, qui dit avoir été limogé après avoir converti au christianisme a jeté la lumière sur un sujet sensible aiguë. Je [le journaliste] n’ai aucune idée si le Dr Tali Argov a été traitée injustement mais on va pas prétendre que les Juifs qui deviennent chrétiens ne sont pas face à la désapprobation intense de leur propre communauté.

L’antisémitisme chrétien, l’antisémitisme musulman, l’islamophobie chrétienne, la persécution musulmane des chrétiens – tous ces sujets sont acceptables d’un débat. Mais ce n’est pas le cas de l’hostilité juive au christianisme.

Vous pouvez comprendre pourquoi les Juifs pourraient ne pas aimer la religion chrétienne: non seulement il divinise un homme, blasphème ultime pour les juifs pieux tout comme pour les musulmans pieux, mais il est également impliqué dans des siècles d’antisémitisme.

Parfois, l’antipathie des juifs envers le christianisme se traduit par une hostilité envers les chrétiens. Il y avait un morceau dans l’Independent, l’autre jour par Christina Patterson qui est allé bien au-dessus dans la description de la rudesse des juifs ultra-orthodoxes [intégristes] Stamford Hill’s envers les gentils [goys]:

“Quand j’ai déménagé à Stamford Hill, il ya 12 ans, je ne savais pas que les goyims ont été aussi bien accueilli dans les magasins juifs hassidiques que Martin Luther King aurait pu l’être lors d’un congrès du Ku Klux Klan. Je ne savais pas que l’achat par un goy est un crime sera puni de “monosyllabic terseness” [terme non traduit], que les sièges d’autobus ont été une source potentielle de contamination, ou que la signalisation routière et les restrictions de stationnement sont faites pour les gens qui n’avait pas été choisi par Dieu. Et si rien de tout cela est une source d’irritation, quand je vois un garçon de huit ans, reculant devant une femme normale (parce que, vraisemblablement, il a appris qu’elle était sale ou dangereuse, ou, Dieu ne plaise, qu’elle en période menstruelle), cela me rendis triste.”

Stephen Pollard, rédacteur en chef brillant de la Jewish Chronicle, a décrit cela comme de la “pure bigoterie juive” de la part de Mme Patterson, et même certaines de ses nuances sont inquiétantes. Mais “”monosyllabic terseness”" envers les goyim? Je l’ai connu, et c’est affolant. Permettez-moi de vous recommander un livre appelé Postville, écrit par le journaliste juif laïque Stephen Bloom, qui enregistre les comportements extrêmes des juifs loubavitch qui ont déménagé en masse dans une ville de l’Iowa en milieu rural pour créer une boucherie casher énorme.En fin de compte, les villageois chrétiens en colère qui avait initialement été accueillant, ont voté l’annexion du terrain sur lequel l’usine a été construite, afin qu’ils puissent la taxer et de la réglementer. Bloom, qui estimaient que les Loubavitch [juifs intégristes] avait affiché une attitudes “méprisables” frisant le racisme, a soutenu le mouvement.

L’hostilité juive envers les chrétiens n’est pas confiné aux milieux ultra-orthodoxes. Une de mes amies s’occupe de garder la fille d’un couple juif du nord de Londres. Quand elle leur a annoncé qu’elle voulait prendre une pause pour Noël, la femme rétorqua: “nous ne permettons pas que ce mot soit prononcé dans cette maison”. Un incident non représentatif, sans doute, mais l’attitude de mon ami vers le judaïsme a changé après cette évenement. Et je pourrais raconter d’autres histoires, de hauteur incroyable par les dirigeants de la communauté juive anglaise, ce qui aurait conduit à des incidents diplomatiques si les chrétiens engagés n’avaient pas peur d’être accusé d’antisémitisme.