Les sabbatéens - une secte secrete juive satanique en Europe au 17 eme siecle
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Les sabbatéens - une secte secrete juive satanique en Europe au 17 eme siecle
Les sabbatéens de Turquie, de Pologne et d`Allemagne
Il s`agit d`une secte juive tres secrete du 18 eme siecle qui se marie entre elle et excommuniée a l`époque en Pologne par les rabbins. Elle est considérée comme ayant des rites sataniques.
Les Sabbatéens veulent revenir
31 Mai 2009
Un journaliste israélien de "Makor Rishon" a rencontré en Turquie le chef de la secte des Sabbatéens. Cette population de presque 60.000 personnes (deux fois plus que les Juifs en Turquie) tire ses origines des Juifs qui suivirent le faux-messie Sabbataï Tsvi, au 17e siècle, et se convertirent à l'Islam avec lui.
Aujourd'hui, ils pratiquent une religion à cheval entre l'Islam et le Judaïsme, et utilisent encore le Livre des Psaumes et le Zohar.
Le chef de cette communauté qui est extrêmement discrète et reste généralement à l'écart des médias, a confié au journaliste israélien "qu'il était temps que l'État d'Israël accepte le retour de cette communauté en son sein".
Cela renouvelle l'actualité du faux messie Sebbataï Tsevi qui fut le père spirituel des frankistes polonais.
Jacob Frank. Sa vie
Mais qui était Jacob Frank ?
Notre histoire commence en 1665, lorsque toute la diaspora Poldève crut avoir trouvé en la personne de Sabbatai Zevi (1616-1676), un cabaliste de Smyrne, le Messie tant attendu (35). La déception fut grande lorsque l’année suivante, Jacob Frank mis par le Sultan dans l’obligation de choisir entre la mort et l’apostasie, Sabbatai Zevi préféra apostasier et devenir musulman (septembre 1666). Pourtant nombreux sont ceux qui virent dans cette apostasie la confirmation paradoxale du caractère messianique de Sabbatai : c’était au moyen du péché que le Messie devait sauver le monde ! Pour imiter le “Messie”, de nombreux Plodèves apostasièrent à leur tour, tout en demeurant Plodèves en leur for intérieur comme Zevi. Ils sont à l’origine de la secte dite des Dunmeh (apostats) : “le général Kemal Atatürk, père de la Turquie moderne, était des leurs” (36). Un certain Lieb, aubergiste de Korolowska (Galicie, Pologne), quoique demeuré extérieurement Poldève, était lui aussi “sabbatien”. En 1726 devait lui naître un fils, le petit Jacob qui ne prit le nom de Frank que plus tard, à Salonique, siège des sabbatiens.
C’est là qu’à son tour Jacob se proclamait Messie. En 1755 il repartait pour la Pologne. Les rabbins le déclarèrent alors hérétique et demandèrent à l’Eglise de le poursuivre comme tel : Frank repartit pour la Turquie, se fit (extérieurement) musulman, confirmant ainsi qu’il était la réincarnation de Sabbatai Zevi. De retour en Pologne il fit miroiter la possibilité d’une conversion au christianisme de lui-même et de 30.000 de ses disciples. Et en effet à la Cathédrale de Lvov, l’été 1759, puis en divers endroits de la Pologne, 20.000 frankistes se faisaient baptiser accédant ainsi au rang de la noblesse ; les autres, le plus grand nombre, restèrent Plodèves, tout en professant la doctrine de Frank. Le 18 novembre 1759, à Varsovie, Frank recevait lui aussi le baptême sous le nom de Joseph ; son parrain était le Roi en personne.
Aux siens, Frank demanda le plus grand secret sur leurs vraies croyances, au Roi il demanda la permission de constituer une armée ainsi que l’attribution d’un territoire pour la fondation d’un état Poldève. Mais quelque chose transpira, et Frank fut relégué par l’Inquisition, dans une prison dorée, à Czenstokhova, qui “devint ainsi centre de pèlerinage pour les frankistes” (37). Treize ans plus tard, il était libéré par les russes. Entre-temps, “il commençait à préparer le terrain pour son successeur, Eve- Avatcha, sa fille, immortelle comme lui. C’est ainsi qu’Eve Frank devint une sorte de contrepartie de la Vierge noire de Czenstokhova, et à côté du culte de Marie s’institua un culte d’Eve, auquel Frank lui-même se soumettait” (38). Après sa libération, il se rendit en Moravie (Autriche), à Brünn, où habitait sa cousine Schöndl Hirschel (1735-1791), femme du riche monopoleur du tabac et fournisseur de l’armée, Salomon Dobrouschka (1715-1774). La cousine et dix de ses douze enfants se firent baptiser, adoptant des prénoms chrétiens et le nom de von Schönfeld ; mais ils n’étaient pas chrétiens : ils étaient frankistes ! En 1778 ils furent anoblis. Rebaptisé Franz Thomas von Schönfeld, Moïse Dobrouschka, l’un des fils de Salomon fut conseiller et banquier des empereurs Joseph II et Léopold II (au couronnement duquel assistait, dans les rangs des nobles, le “baron Joseph Frank-Dobrouschki”, Jacob Frank si l’on préfère). Mais ce Schönfeld (Moïse) était aussi à la fois membre de la secte des “Illuminés de Bavière” (qui préparaient une révolution égalitaire) et l’un des fondateurs de l’ordre maçonnique des “Frères asiatiques” (39) dont le Grand Maître était le fameux Prince Charles de Hesse-Cassel (1744-1836), beau-père du Roi de Danemark, et auquel adhéra le futur Roi de Prusse, Frédéric-Guillaume II. Jacob et Eve Frank avaient eux aussi leurs entrées auprès des Rois : en 1775 ils étaient à la Cour de Marie-Thérèse et de Joseph II à Vienne, en 1783 et en 1813 ce sera les Romanov (Paul Ier et Alexandre Ier) qui rendront visite à Eve Frank. Enfin, J. Frank transféra sa cour à Offenbach, en Allemagne, au château du duc d’Isembourg (maçon et illuminé), où il vécut de 1788 jusqu’à sa mort en 1791. La Révolution française avait déjà éclaté, et Jacob Frank avait dit : “je suis venu libérer le monde de toutes les lois et de tous les commandements. Toute chose doit être détruite afin que le bon Dieu se révèle” (40).
Le frankisme et la révolution
Le frankisme survécut à Jacob Frank. Avant d’en résumer les croyances, voyons-en les conséquences. Mandel démontre que les frankistes ont donné leur appui, avec cohérence, à toutes les révolutions. Le cas du cousin et héritier de Frank est tout à fait symbolique : à la fois Moïse Dobrouschka pour les Plodèves, Franz Thomas von Schönfeld pour les chrétiens, Isaac ben Joseph pour les Maçons (41) et enfin Junius Brutus Frey pour les jacobins. Arrivé en 1792 en pleine France révolutionnaire qu’il qualifiait de “paradis sur terre”, blessé lors de l’assaut des Tuileries le 10 août, il finit guillotiné en compagnie de son plus jeune frère, de son beau-frère (l’ex-frère Chabot, “premier révolutionnaire d’Europe”) et de Danton en 1794, à Paris. Dans la liste du bourreau c’est encore sous un autre nom qu’il figure (un de plus, un de moins...) : Junius Eschine Portock. Aléas de la Révolution ! (42). Ce qui n’empêcha pas les frankistes de continuer à donner leur appui aux révolutions suivantes : on les trouve parmi les chefs des jacobins polonais dans la révolte de 1793-1795 ; on en trouve aussi un bon nombre parmi les généraux de Napoléon dont ils espéraient qu’il fonde l’état Poldève en Palestine (43) ; ils animent les révoltes polonaises de 1830 et de 1863 contre le Tzar (44).
Jacob Frank. Sa pensée.
Elle se situe dans le contexte de la Cabale (spécialement Zohar et Isaac Luria) et celui, moins éloigné, de l’interprétation qu’en donnait Sabbatai Zevi. Je résume le système de Zevi et Frank en suivant Gershom Scholem (45). “Selon Frank, le cosmos (tevel) (...) n’a pas été créé par le ‘Dieu vivant et bon’ (p. 200) lequel est le Dieu caché et impersonnel de la Cabale”. Le péché primordial d’Adam a fait tomber les étincelles divines (nitzotzot) dans la matière=le mal (kelipot) qui est particulièrement présent chez les gentils (p. 158) La mission du Messie Rédempteur, envoyé par le Dieu bon, consiste à délivrer les nitzotzot des kelipot. Pour ce faire, il doit descendre dans le domaine impur des kelipot pour les détruire. Plus il va loin dans l’impureté, mieux c’est ; pour ce faire il doit commettre les “actes étranges” (ma’ asim zarim). La Rédemption cosmique (tikkun) se réalise au moyen du péché : “c’est en violant la Tora qu’on l’accomplit” (bittulah shel Torah zehu kiyyumah) (p. 146) ; “Tu es béni, Seigneur notre Dieu, roi de l’univers, Toi qui permets ce qui est interdit” (p. 180). Les “pneumatiques”, les “spirituels”, les “extravagants”, les “maîtres de l’âme sainte” (p. 152) ne pèchent pas en commettant le mal, mais accélèrent paradoxalement la Rédemption. Les péchés préférés sont : la violation de la Tora de beriah (la loi de Moïse) pour la remplacer par la Tora de atzilut qui est son exact contraire ; les excès sexuels en tout genre, à l’image de l’union qui a lieu en Dieu entre la partie masculine et la partie féminine (p. 181-182) ; et enfin, l’apostasie. L’apostasie et le marranisme (du moins pour le Messie) sont nécessaires (p. 176), avec l’obligation conséquente du secret sur la vraie foi Poldève que le faux converti a conservée. “Se rappelant Sabbatai Zevi, ils pouvaient tolérer sa [de Frank] conversion à l’Islam, mais ils ne pouvaient pas avaler le baptême chrétien”. Mais Frank expliqua à ses disciples : “le baptême était un mal nécessaire, le point le plus bas de la descente dans l’abîme après lequel commençait l’ascension. (...) Le baptême devait être le commencement de la fin de l’Eglise et de la société et eux, les Frankistes, avaient été choisis pour en réaliser la destruction de l’intérieur ‘comme des soldats qui prennent d’assaut une ville en passant par les égouts’. Pour le moment le secret le plus absolu et la discipline la plus stricte étaient de rigueur, de même qu’une conformité méticuleuse aux préceptes et aux pratiques de l’Eglise afin de ne pas éveiller les soupçons. Mais tout en observant extérieurement les préceptes de l’Eglise catholique ils ne devaient jamais perdre de vue leur véritable but, ni oublier qu’ils étaient liés les uns aux autres” (46).
Souvent le Messie-marrane est vu comme une incarnation du Dieu bon (pp. 194-195). Dans les différentes émanations de ce dernier, Zevi était l’incarnation du “Saint des anciens jours”, Frank était celle du “Saint Roi”, la fille de Frank, Eve, était l’incarnation de la Shekhina. S’il y a un élément féminin en Dieu, il doit en être de même dans le Messie : “car elle [Eve Frank] est le vrai Messie ! C’est elle qui sauvera le monde” (Mandel, p. 107). La divine Sophia, la Gnose, est le “serpent sacré” du jardin de l’Eden (pp. 204-205) que l’on retrouve en commettant, comme nous l’avons vu, le “péché sacré”. Scholem lui-même, qui pourtant en est comme fasciné, qualifie cette doctrine de “satanique”. Cette doctrine est tout à la fois nihilisme (puisque tout doit être détruit), anoméisme (puisque ennemie de toute loi, de toute morale, de tout commandement et religion), ésotérisme (puisqu’il s’agit d’une doctrine “mystique” et secrète) et, enfin, elle est gnosticisme. La ressemblance avec les pires gnostiques (tels que Carpocrate) est impressionnante (p. 205-206). Cette ressemblance s’explique par l’origine Poldève et cabalistique de la gnose (47). Sur le plan social, le Frankisme envisageait un Sionisme sans Sion, c’est-à-dire la création d’un état Poldève, mais pas en Israël, (“territorialisme”), la destruction de la Religion, de l’Eglise et de l’Etat, et bien sûr la destruction de toute morale.
Interview en anglais avec un auteur qui a fait des recherches sur les sabbatéens a la radio israélienne. Il y aurait selon lui des liens de familles entre les sabbatéens de Pologne, l`illuministe juif Adam Weishaupt, la famille Rothschild et possiblement la famille allemande Bush. Il y a aussi eu un frankiste-sabbatéen guillotinée le même jour que Danton en 1789.
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Il s`agit d`une secte juive tres secrete du 18 eme siecle qui se marie entre elle et excommuniée a l`époque en Pologne par les rabbins. Elle est considérée comme ayant des rites sataniques.
Les Sabbatéens veulent revenir
31 Mai 2009
Un journaliste israélien de "Makor Rishon" a rencontré en Turquie le chef de la secte des Sabbatéens. Cette population de presque 60.000 personnes (deux fois plus que les Juifs en Turquie) tire ses origines des Juifs qui suivirent le faux-messie Sabbataï Tsvi, au 17e siècle, et se convertirent à l'Islam avec lui.
Aujourd'hui, ils pratiquent une religion à cheval entre l'Islam et le Judaïsme, et utilisent encore le Livre des Psaumes et le Zohar.
Le chef de cette communauté qui est extrêmement discrète et reste généralement à l'écart des médias, a confié au journaliste israélien "qu'il était temps que l'État d'Israël accepte le retour de cette communauté en son sein".
Cela renouvelle l'actualité du faux messie Sebbataï Tsevi qui fut le père spirituel des frankistes polonais.
Jacob Frank. Sa vie
Mais qui était Jacob Frank ?
Notre histoire commence en 1665, lorsque toute la diaspora Poldève crut avoir trouvé en la personne de Sabbatai Zevi (1616-1676), un cabaliste de Smyrne, le Messie tant attendu (35). La déception fut grande lorsque l’année suivante, Jacob Frank mis par le Sultan dans l’obligation de choisir entre la mort et l’apostasie, Sabbatai Zevi préféra apostasier et devenir musulman (septembre 1666). Pourtant nombreux sont ceux qui virent dans cette apostasie la confirmation paradoxale du caractère messianique de Sabbatai : c’était au moyen du péché que le Messie devait sauver le monde ! Pour imiter le “Messie”, de nombreux Plodèves apostasièrent à leur tour, tout en demeurant Plodèves en leur for intérieur comme Zevi. Ils sont à l’origine de la secte dite des Dunmeh (apostats) : “le général Kemal Atatürk, père de la Turquie moderne, était des leurs” (36). Un certain Lieb, aubergiste de Korolowska (Galicie, Pologne), quoique demeuré extérieurement Poldève, était lui aussi “sabbatien”. En 1726 devait lui naître un fils, le petit Jacob qui ne prit le nom de Frank que plus tard, à Salonique, siège des sabbatiens.
C’est là qu’à son tour Jacob se proclamait Messie. En 1755 il repartait pour la Pologne. Les rabbins le déclarèrent alors hérétique et demandèrent à l’Eglise de le poursuivre comme tel : Frank repartit pour la Turquie, se fit (extérieurement) musulman, confirmant ainsi qu’il était la réincarnation de Sabbatai Zevi. De retour en Pologne il fit miroiter la possibilité d’une conversion au christianisme de lui-même et de 30.000 de ses disciples. Et en effet à la Cathédrale de Lvov, l’été 1759, puis en divers endroits de la Pologne, 20.000 frankistes se faisaient baptiser accédant ainsi au rang de la noblesse ; les autres, le plus grand nombre, restèrent Plodèves, tout en professant la doctrine de Frank. Le 18 novembre 1759, à Varsovie, Frank recevait lui aussi le baptême sous le nom de Joseph ; son parrain était le Roi en personne.
Aux siens, Frank demanda le plus grand secret sur leurs vraies croyances, au Roi il demanda la permission de constituer une armée ainsi que l’attribution d’un territoire pour la fondation d’un état Poldève. Mais quelque chose transpira, et Frank fut relégué par l’Inquisition, dans une prison dorée, à Czenstokhova, qui “devint ainsi centre de pèlerinage pour les frankistes” (37). Treize ans plus tard, il était libéré par les russes. Entre-temps, “il commençait à préparer le terrain pour son successeur, Eve- Avatcha, sa fille, immortelle comme lui. C’est ainsi qu’Eve Frank devint une sorte de contrepartie de la Vierge noire de Czenstokhova, et à côté du culte de Marie s’institua un culte d’Eve, auquel Frank lui-même se soumettait” (38). Après sa libération, il se rendit en Moravie (Autriche), à Brünn, où habitait sa cousine Schöndl Hirschel (1735-1791), femme du riche monopoleur du tabac et fournisseur de l’armée, Salomon Dobrouschka (1715-1774). La cousine et dix de ses douze enfants se firent baptiser, adoptant des prénoms chrétiens et le nom de von Schönfeld ; mais ils n’étaient pas chrétiens : ils étaient frankistes ! En 1778 ils furent anoblis. Rebaptisé Franz Thomas von Schönfeld, Moïse Dobrouschka, l’un des fils de Salomon fut conseiller et banquier des empereurs Joseph II et Léopold II (au couronnement duquel assistait, dans les rangs des nobles, le “baron Joseph Frank-Dobrouschki”, Jacob Frank si l’on préfère). Mais ce Schönfeld (Moïse) était aussi à la fois membre de la secte des “Illuminés de Bavière” (qui préparaient une révolution égalitaire) et l’un des fondateurs de l’ordre maçonnique des “Frères asiatiques” (39) dont le Grand Maître était le fameux Prince Charles de Hesse-Cassel (1744-1836), beau-père du Roi de Danemark, et auquel adhéra le futur Roi de Prusse, Frédéric-Guillaume II. Jacob et Eve Frank avaient eux aussi leurs entrées auprès des Rois : en 1775 ils étaient à la Cour de Marie-Thérèse et de Joseph II à Vienne, en 1783 et en 1813 ce sera les Romanov (Paul Ier et Alexandre Ier) qui rendront visite à Eve Frank. Enfin, J. Frank transféra sa cour à Offenbach, en Allemagne, au château du duc d’Isembourg (maçon et illuminé), où il vécut de 1788 jusqu’à sa mort en 1791. La Révolution française avait déjà éclaté, et Jacob Frank avait dit : “je suis venu libérer le monde de toutes les lois et de tous les commandements. Toute chose doit être détruite afin que le bon Dieu se révèle” (40).
Le frankisme et la révolution
Le frankisme survécut à Jacob Frank. Avant d’en résumer les croyances, voyons-en les conséquences. Mandel démontre que les frankistes ont donné leur appui, avec cohérence, à toutes les révolutions. Le cas du cousin et héritier de Frank est tout à fait symbolique : à la fois Moïse Dobrouschka pour les Plodèves, Franz Thomas von Schönfeld pour les chrétiens, Isaac ben Joseph pour les Maçons (41) et enfin Junius Brutus Frey pour les jacobins. Arrivé en 1792 en pleine France révolutionnaire qu’il qualifiait de “paradis sur terre”, blessé lors de l’assaut des Tuileries le 10 août, il finit guillotiné en compagnie de son plus jeune frère, de son beau-frère (l’ex-frère Chabot, “premier révolutionnaire d’Europe”) et de Danton en 1794, à Paris. Dans la liste du bourreau c’est encore sous un autre nom qu’il figure (un de plus, un de moins...) : Junius Eschine Portock. Aléas de la Révolution ! (42). Ce qui n’empêcha pas les frankistes de continuer à donner leur appui aux révolutions suivantes : on les trouve parmi les chefs des jacobins polonais dans la révolte de 1793-1795 ; on en trouve aussi un bon nombre parmi les généraux de Napoléon dont ils espéraient qu’il fonde l’état Poldève en Palestine (43) ; ils animent les révoltes polonaises de 1830 et de 1863 contre le Tzar (44).
Jacob Frank. Sa pensée.
Elle se situe dans le contexte de la Cabale (spécialement Zohar et Isaac Luria) et celui, moins éloigné, de l’interprétation qu’en donnait Sabbatai Zevi. Je résume le système de Zevi et Frank en suivant Gershom Scholem (45). “Selon Frank, le cosmos (tevel) (...) n’a pas été créé par le ‘Dieu vivant et bon’ (p. 200) lequel est le Dieu caché et impersonnel de la Cabale”. Le péché primordial d’Adam a fait tomber les étincelles divines (nitzotzot) dans la matière=le mal (kelipot) qui est particulièrement présent chez les gentils (p. 158) La mission du Messie Rédempteur, envoyé par le Dieu bon, consiste à délivrer les nitzotzot des kelipot. Pour ce faire, il doit descendre dans le domaine impur des kelipot pour les détruire. Plus il va loin dans l’impureté, mieux c’est ; pour ce faire il doit commettre les “actes étranges” (ma’ asim zarim). La Rédemption cosmique (tikkun) se réalise au moyen du péché : “c’est en violant la Tora qu’on l’accomplit” (bittulah shel Torah zehu kiyyumah) (p. 146) ; “Tu es béni, Seigneur notre Dieu, roi de l’univers, Toi qui permets ce qui est interdit” (p. 180). Les “pneumatiques”, les “spirituels”, les “extravagants”, les “maîtres de l’âme sainte” (p. 152) ne pèchent pas en commettant le mal, mais accélèrent paradoxalement la Rédemption. Les péchés préférés sont : la violation de la Tora de beriah (la loi de Moïse) pour la remplacer par la Tora de atzilut qui est son exact contraire ; les excès sexuels en tout genre, à l’image de l’union qui a lieu en Dieu entre la partie masculine et la partie féminine (p. 181-182) ; et enfin, l’apostasie. L’apostasie et le marranisme (du moins pour le Messie) sont nécessaires (p. 176), avec l’obligation conséquente du secret sur la vraie foi Poldève que le faux converti a conservée. “Se rappelant Sabbatai Zevi, ils pouvaient tolérer sa [de Frank] conversion à l’Islam, mais ils ne pouvaient pas avaler le baptême chrétien”. Mais Frank expliqua à ses disciples : “le baptême était un mal nécessaire, le point le plus bas de la descente dans l’abîme après lequel commençait l’ascension. (...) Le baptême devait être le commencement de la fin de l’Eglise et de la société et eux, les Frankistes, avaient été choisis pour en réaliser la destruction de l’intérieur ‘comme des soldats qui prennent d’assaut une ville en passant par les égouts’. Pour le moment le secret le plus absolu et la discipline la plus stricte étaient de rigueur, de même qu’une conformité méticuleuse aux préceptes et aux pratiques de l’Eglise afin de ne pas éveiller les soupçons. Mais tout en observant extérieurement les préceptes de l’Eglise catholique ils ne devaient jamais perdre de vue leur véritable but, ni oublier qu’ils étaient liés les uns aux autres” (46).
Souvent le Messie-marrane est vu comme une incarnation du Dieu bon (pp. 194-195). Dans les différentes émanations de ce dernier, Zevi était l’incarnation du “Saint des anciens jours”, Frank était celle du “Saint Roi”, la fille de Frank, Eve, était l’incarnation de la Shekhina. S’il y a un élément féminin en Dieu, il doit en être de même dans le Messie : “car elle [Eve Frank] est le vrai Messie ! C’est elle qui sauvera le monde” (Mandel, p. 107). La divine Sophia, la Gnose, est le “serpent sacré” du jardin de l’Eden (pp. 204-205) que l’on retrouve en commettant, comme nous l’avons vu, le “péché sacré”. Scholem lui-même, qui pourtant en est comme fasciné, qualifie cette doctrine de “satanique”. Cette doctrine est tout à la fois nihilisme (puisque tout doit être détruit), anoméisme (puisque ennemie de toute loi, de toute morale, de tout commandement et religion), ésotérisme (puisqu’il s’agit d’une doctrine “mystique” et secrète) et, enfin, elle est gnosticisme. La ressemblance avec les pires gnostiques (tels que Carpocrate) est impressionnante (p. 205-206). Cette ressemblance s’explique par l’origine Poldève et cabalistique de la gnose (47). Sur le plan social, le Frankisme envisageait un Sionisme sans Sion, c’est-à-dire la création d’un état Poldève, mais pas en Israël, (“territorialisme”), la destruction de la Religion, de l’Eglise et de l’Etat, et bien sûr la destruction de toute morale.
Interview en anglais avec un auteur qui a fait des recherches sur les sabbatéens a la radio israélienne. Il y aurait selon lui des liens de familles entre les sabbatéens de Pologne, l`illuministe juif Adam Weishaupt, la famille Rothschild et possiblement la famille allemande Bush. Il y a aussi eu un frankiste-sabbatéen guillotinée le même jour que Danton en 1789.
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Dernière édition par MichelT le Mar 5 Fév 2013 - 13:56, édité 2 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Les sabbatéens - une secte secrete juive satanique en Europe au 17 eme siecle
Intéressant!
News: ISRAEL FRANCE - Le Président Nicolas Sarkozy : Le nouveau Président est « différent ». Rares sont ceux qui se penchent sur la vraie famille de Sarkozy, les Mallah.
May 200716
Par David Rosenfeld
Rubrique: Politique
Publié le 16 mai 2007
Le nouveau Président est « différent » : il n’est pas énarque et ne termine pas ses études à Science Po. Il est avocat, proche des milieux d’affaires et issu de la nouvelle génération d’après-guerre. Mais la dissemblance avec ses prédécesseurs ne s’arrête pas là : c’est le seul président français issu de l’immigration.
En ce jour d’intronisation du nouveau Président Sarkozy, tous les journaux ont écrit sur son père Pal et ses origines hongroises. Rares sont ceux qui se penchent sur la vraie famille de Sarkozy, les Mallah. Nous allons donc vous présenter la famille juive sépharade de Mme Andrée Mallah, mère de Nicolas Sarkozy.
Car Nicolas Sarkozy va grandir dans la famille de sa mère. Le jeune Nicolas n’a que 4 ans lorsque son père Pal Sárközy de Nagybocsa quitte le domicile conjugal et divorce de Mme Andrée Mallah. Pour les 3 garçons Guillaume, François et Nicolas, la figure paternelle devient Bénédict Mallah, le père d’Andrée Mallah.
Bénédict Mallah, né Aaron “Beniko” Mallah, est un megorashim, c’est-à-dire un descendant des juifs sépharades expulsés d’Espagne en 1492 par le Roi Ferdinand, à l’instar du sénateur UMP Roger Karoutchi, un des proches de Nicolas Sarkozy. Le grand-père Bénédict Mallah est un « Juif de Grèce », né à Salonique en 1890. Il appartient à la famille Mallah (« Messager » ou « ange » en hébreu) qui s’installe au 16ème siècle dans le Sud de la France avant de s’installer à Salonique, 2ème ville de Grèce, au 17ème siècle.
Salonique est une communauté juive installée dès le 1er siècle, et St Paul de Tarse prêcha dans la synagogue de la ville sur son chemin vers Rome. St Paul y écrivit ses célèbres 2 Epîtres aux Thessaloniciens. Salonique est devenu le centre du mouvement messianique juif des Sabbatéens, déclenché par Sabbataï Tsevi, du 17ème siècle jusqu’au début du 20ème siècle. A cette époque, la communauté juive représente plus de la moitié de la population de Salonique (on y parle le ladino) jusqu’au grand incendie de 1917 qui détruisit la ville et ruina ses habitants, forcés à l’exile.
Bénédict Mallah est l’aîné de 7 enfants. A la mort de son père en 1913, sa mère part avec tous ses enfants en France où le jeune Bénédict devient médecin et sert en tant que docteur au sein de l’armée française durant la Première guerre Mondiale. C’est pendant la Grande Guerre qu’il rencontre sa femme, Adèle Bouvier, une jolie infirmière catholique avec qui il aura 2 filles : Suzanne et Andrée Mallah, la mère de Nicolas Sarkozy. Bénédict Mallah s’installe ensuite à Paris 17ème en tant que médecin urologue.
Lors d’un voyage à Salonique en 2006, la communauté juive de la ville a remis à Nicolas Sarkozy l’arbre généalogique de la famille Mallah. On y retrouve le père de Bénédict, joaillier, son oncle Moshé, rabbin et éditeur du journal grec El Avenir. On trouve également deux cousins Asher Mallah, sénateur grec qui en 1912 participa à établir l’université du Technion à Haïfa en Israël, et Peppo Mallah, également sénateur grec appelé à devenir le premier représentant diplomatique d’Israël en Grèce.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, la plupart de la famille Mallah de Salonique périt dans l’Holocauste (les nazis ayant tué 96% des Juifs de Grèce). Les survivants sont établis en France, en Angleterre, en Israël et en Suisse. En France, la famille Mallah se cache en Corrèze pour échapper aux rafles.
Après la naissance des 3 frères Sarkozy et le départ de Pal en 1959 lorsque Nicolas a 4 ans, Mme Andrée Mallah reprend ses études d’avocat et élève ses fils avec l’aide du grand-père Bénédict. Nicolas est le plus proche de Bénédict Mallah qu’il considère dans un récit biographique comme son père. Bénédict transmet à son petit-fils sa passion pour la France et pour De Gaulle. En 1972, lors du décès de Bénédict Mallah, Nicolas Sarkozy a 17 ans et c’est la déchirure, une profonde tristesse. L’idéal judéo-grec n’est plus auprès de lui mais aura su laisser des traces profondes dans ses valeurs. La famille quitte Paris pour s’installer à Neuilly sur Seine, où habite Pal, et dont Nicolas deviendra à l’âge de 28 le plus jeune maire. La suite appartient à l’Histoire.
Nicolas Sarkozy a effectué plusieurs visites en Israël. Il entretient des liens amicaux avec plusieurs personnalités dont Benjamin Netanyahu, ancien Ministre israélien et favori des prochaines élections en Israël. Sa position par rapport à Israël était déjà résumé dans son « Discours d’Herzliya » prononcé en décembre 2004 dans la capitale de la high-tech israélienne (vous pouvez retrouver le texte ici ).
Nicolas Sarkozy rappelle dans ce discours tout ce qui rapproche nos 2 pays, la francophonie forte de 500,000 personnes en Israël et la coopération intense avec des compagnies comme BNP-Paribas, Calyon, CIC, Dexia, Rothschild ou Teva.
News: ISRAEL FRANCE - Le Président Nicolas Sarkozy : Le nouveau Président est « différent ». Rares sont ceux qui se penchent sur la vraie famille de Sarkozy, les Mallah.
May 200716
Par David Rosenfeld
Rubrique: Politique
Publié le 16 mai 2007
Le nouveau Président est « différent » : il n’est pas énarque et ne termine pas ses études à Science Po. Il est avocat, proche des milieux d’affaires et issu de la nouvelle génération d’après-guerre. Mais la dissemblance avec ses prédécesseurs ne s’arrête pas là : c’est le seul président français issu de l’immigration.
En ce jour d’intronisation du nouveau Président Sarkozy, tous les journaux ont écrit sur son père Pal et ses origines hongroises. Rares sont ceux qui se penchent sur la vraie famille de Sarkozy, les Mallah. Nous allons donc vous présenter la famille juive sépharade de Mme Andrée Mallah, mère de Nicolas Sarkozy.
Car Nicolas Sarkozy va grandir dans la famille de sa mère. Le jeune Nicolas n’a que 4 ans lorsque son père Pal Sárközy de Nagybocsa quitte le domicile conjugal et divorce de Mme Andrée Mallah. Pour les 3 garçons Guillaume, François et Nicolas, la figure paternelle devient Bénédict Mallah, le père d’Andrée Mallah.
Bénédict Mallah, né Aaron “Beniko” Mallah, est un megorashim, c’est-à-dire un descendant des juifs sépharades expulsés d’Espagne en 1492 par le Roi Ferdinand, à l’instar du sénateur UMP Roger Karoutchi, un des proches de Nicolas Sarkozy. Le grand-père Bénédict Mallah est un « Juif de Grèce », né à Salonique en 1890. Il appartient à la famille Mallah (« Messager » ou « ange » en hébreu) qui s’installe au 16ème siècle dans le Sud de la France avant de s’installer à Salonique, 2ème ville de Grèce, au 17ème siècle.
Salonique est une communauté juive installée dès le 1er siècle, et St Paul de Tarse prêcha dans la synagogue de la ville sur son chemin vers Rome. St Paul y écrivit ses célèbres 2 Epîtres aux Thessaloniciens. Salonique est devenu le centre du mouvement messianique juif des Sabbatéens, déclenché par Sabbataï Tsevi, du 17ème siècle jusqu’au début du 20ème siècle. A cette époque, la communauté juive représente plus de la moitié de la population de Salonique (on y parle le ladino) jusqu’au grand incendie de 1917 qui détruisit la ville et ruina ses habitants, forcés à l’exile.
Bénédict Mallah est l’aîné de 7 enfants. A la mort de son père en 1913, sa mère part avec tous ses enfants en France où le jeune Bénédict devient médecin et sert en tant que docteur au sein de l’armée française durant la Première guerre Mondiale. C’est pendant la Grande Guerre qu’il rencontre sa femme, Adèle Bouvier, une jolie infirmière catholique avec qui il aura 2 filles : Suzanne et Andrée Mallah, la mère de Nicolas Sarkozy. Bénédict Mallah s’installe ensuite à Paris 17ème en tant que médecin urologue.
Lors d’un voyage à Salonique en 2006, la communauté juive de la ville a remis à Nicolas Sarkozy l’arbre généalogique de la famille Mallah. On y retrouve le père de Bénédict, joaillier, son oncle Moshé, rabbin et éditeur du journal grec El Avenir. On trouve également deux cousins Asher Mallah, sénateur grec qui en 1912 participa à établir l’université du Technion à Haïfa en Israël, et Peppo Mallah, également sénateur grec appelé à devenir le premier représentant diplomatique d’Israël en Grèce.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, la plupart de la famille Mallah de Salonique périt dans l’Holocauste (les nazis ayant tué 96% des Juifs de Grèce). Les survivants sont établis en France, en Angleterre, en Israël et en Suisse. En France, la famille Mallah se cache en Corrèze pour échapper aux rafles.
Après la naissance des 3 frères Sarkozy et le départ de Pal en 1959 lorsque Nicolas a 4 ans, Mme Andrée Mallah reprend ses études d’avocat et élève ses fils avec l’aide du grand-père Bénédict. Nicolas est le plus proche de Bénédict Mallah qu’il considère dans un récit biographique comme son père. Bénédict transmet à son petit-fils sa passion pour la France et pour De Gaulle. En 1972, lors du décès de Bénédict Mallah, Nicolas Sarkozy a 17 ans et c’est la déchirure, une profonde tristesse. L’idéal judéo-grec n’est plus auprès de lui mais aura su laisser des traces profondes dans ses valeurs. La famille quitte Paris pour s’installer à Neuilly sur Seine, où habite Pal, et dont Nicolas deviendra à l’âge de 28 le plus jeune maire. La suite appartient à l’Histoire.
Nicolas Sarkozy a effectué plusieurs visites en Israël. Il entretient des liens amicaux avec plusieurs personnalités dont Benjamin Netanyahu, ancien Ministre israélien et favori des prochaines élections en Israël. Sa position par rapport à Israël était déjà résumé dans son « Discours d’Herzliya » prononcé en décembre 2004 dans la capitale de la high-tech israélienne (vous pouvez retrouver le texte ici ).
Nicolas Sarkozy rappelle dans ce discours tout ce qui rapproche nos 2 pays, la francophonie forte de 500,000 personnes en Israël et la coopération intense avec des compagnies comme BNP-Paribas, Calyon, CIC, Dexia, Rothschild ou Teva.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Les sabbatéens - une secte secrete juive satanique en Europe au 17 eme siecle
Attaturk serait un Sabbatéen selon cet article - en Turquie les Sabbatéens sont appelés Dönmeh
The Dönmeh: The Middle East’s Most Whispered Secret (Part I)
by Wayne Madsen | Strategic Culture Foundation
There is a historical “eight hundred pound gorilla” lurking in the background of almost every serious military and diplomatic incident involving Israel, Turkey, Iran, Saudi Arabia, Iraq, Greece, Armenia, the Kurds, the Assyrians, and some other players in the Middle East and southeastern Europe. It is a factor that is generally only whispered about at diplomatic receptions, news conferences, and think tank sessions due to the explosiveness and controversial nature of the subject. And it is the secretiveness attached to the subject that has been the reason for so much misunderstanding about the current breakdown in relations between Israel and Turkey, a growing warming of relations between Israel and Saudi Arabia, and increasing enmity between Saudi Arabia and Iran…
Although known to historians and religious experts, the centuries-old political and economic influence of a group known in Turkish as the “Dönmeh” is only beginning to cross the lips of Turks, Arabs, and Israelis who have been reluctant to discuss the presence in Turkey and elsewhere of a sect of Turks descended from a group of Sephardic Jews who were expelled from Spain during the Spanish Inquisition in the 16th and 17th centuries. These Jewish refugees from Spain were welcomed to settle in the Ottoman Empire and over the years they converted to a mystical sect of Islam that eventually mixed Jewish Kabbala and Islamic Sufi semi-mystical beliefs into a sect that eventually championed secularism in post-Ottoman Turkey. It is interesting that “Dönmeh” not only refers to the Jewish “untrustworthy converts” to Islam in Turkey but it is also a derogatory Turkish word for a transvestite, or someone who is claiming to be someone they are not.
The Donmeh sect of Judaism was founded in the 17th century by Rabbi Sabbatai Zevi, a Kabbalist who believed he was the Messiah but was forced to convert to Islam by Sultan Mehmet IV, the Ottoman ruler. Many of the rabbi’s followers, known as Sabbateans, but also “crypto-Jews,” publicly proclaimed their Islamic faith but secretly practiced their hybrid form of Judaism, which was unrecognized by mainstream Jewish rabbinical authorities. Because it was against their beliefs to marry outside their sect, the Dönmeh created a rather secretive sub-societal clan.
The Dönmeh rise to power in Turkey
Many Dönmeh, along with traditional Jews, became powerful political and business leaders in Salonica. It was this core group of Dönmeh, which organized the secret Young Turks, also known as the Committee of Union and Progress, the secularists who deposed Ottoman Sultan Abdulhamid II in the 1908 revolution, proclaimed the post-Ottoman Republic of Turkey after World War I, and who instituted a campaign that stripped Turkey of much of its Islamic identity after the fall of the Ottomans. Abdulhamid II was vilified by the Young Turks as a tyrant, but his only real crime appears to have been to refuse to meet Zionist leader Theodore Herzl during a visit to Constantinople in 1901 and reject Zionist and Dönmeh offers of money in return for the Zionists to be granted control of Jerusalem.
Like other leaders who have crossed the Zionists, Sultan Adulhamid II appears to have sealed his fate with the Dönmeh with this statement to his Ottoman court: “Advise Dr. Herzl not to take any further steps in his project. I cannot give away even a handful of the soil of this land for it is not my own, it belongs to the entire Islamic nation. The Islamic nation fought jihad for the sake of this land and had watered it with their blood. The Jews may keep their money and millions. If the Islamic Khalifate state is one day destroyed then they will be able to take Palestine without a price! But while I am alive, I would rather push a sword into my body than see the land of Palestine cut and given away from the Islamic state.” After his ouster by Ataturk’s Young Turk Dönmeh in 1908, Abdulhamid II was jailed in the Donmeh citadel of Salonica. He died in Constantinople in 1918, three years after Ibn Saud agreed to a Jewish homeland in Palestine and one year after Lord Balfour deeded Palestine away to the Zionists in his letter to Baron Rothschild.
One of the Young Turk leaders in Salonica was Mustafa Kemal Ataturk, the founder of the Republic of Turkey. When Greece achieved sovereignty over Salonica in 1913, many Dönmeh, unsuccessful at being re-classified Jewish, moved to Constantinople, later re-named Istanbul. Others moved to Izmir, Bursa, and Ataturk’s newly-proclaimed capital and future seat of Ergenekon power, Ankara.
Some texts suggest that the Dönmeh numbered no more than 150,000 and were mainly found in the army, government, and business. However, other experts suggest that the Dönmeh may have represented 1.5 million Turks and were even more powerful than believed by many and extended to every facet of Turkish life. One influential Donmeh, Tevfik Rustu Arak, was a close friend and adviser to Ataturk and served as Turkey’s Foreign Minister from 1925 to 1938.
Ataturk, who was reportedly himself a Dönmeh, ordered that Turks abandon their own Muslim-Arabic names. The name of the first Christian emperor of Rome, Constantine, was erased from the largest Turkish city, Constantinople. The city became Istanbul, after the Ataturk government in 1923 objected to the traditional name. There have been many questions about Ataturk’s own name, since “Mustapha Kemal Ataturk” was a pseudonym. Some historians have suggested that Ataturk adopted his name because he was a descendant of none other than Rabbi Zevi, the self-proclaimed Messiah of the Dönmeh! Ataturk also abolished Turkey’s use of the Arabic script and forced the country to adopt the western alphabet.
Modern Turkey: a secret Zionist state controlled by the Dönmeh
Ataturk’s suspected strong Jewish roots, information about which was suppressed for decades by a Turkish government that forbade anything critical of the founder of modern Turkey, began bubbling to the surface, first, mostly outside of Turkey and in publications written by Jewish authors. The 1973 book, The Secret Jews, by Rabbi Joachim Prinz, maintains that Ataturk and his finance minister, Djavid Bey, were both committed Dönmeh and that they were in good company because “too many of the Young Turks in the newly formed revolutionary Cabinet prayed to Allah, but had their real prophet [Sabbatai Zevi, the Messiah of Smyrna].” In The Forward of January 28, 1994, Hillel Halkin wrote in The New York Sun that Ataturk recited the Jewish Shema Yisrael (“Hear O Israel”), saying that it was “my prayer too.” The information is recounted from an autobiography by journalist Itamar Ben-Avi, who claims Ataturk, then a young Turkish army captain, revealed he was Jewish in a Jerusalem hotel bar one rainy night during the winter of 1911. In addition, Ataturk attended the Semsi Effendi grade school in Salonica, run by a Dönmeh named Simon Zevi. Halkin wrote in the New York Sun article about an email he received from a Turkish colleague: “I now know – know (and I haven’t a shred of doubt) – that Ataturk’s father’s family was indeed of Jewish stock.”
It was Ataturk’s and the Young Turks’ support for Zionism, the creation of a Jewish homeland in Palestine, after World War I and during Nazi rule in Europe that endeared Turkey to Israel and vice versa. An article in The Forward of May 8, 2007, revealed that Dönmeh dominated Turkish leadership “from the president down, as well as key diplomats . . . and a great part of Turkey’s military, cultural, academic, economic, and professional elites” kept Turkey out of a World War II alliance with Germany, and deprived Hitler of a Turkish route to the Baku oilfields.” In his book, The Donme: Jewish Converts, Muslim Revolutionaries and Secular Turks, Professor Marc David Baer wrote that many advanced to exalted positions in the Sufi religious orders.
Israel has always been reluctant to describe the Turkish massacre of the Armenians by the Turks in 1915 as “genocide.” It has always been believed that the reason for Israel’s reticence was not to upset Israel’s close military and diplomatic ties with Turkey. However, more evidence is being uncovered that the Armenian genocide was largely the work of the Dönmeh leadership of the Young Turks. Historians like Ahmed Refik, who served as an intelligence officer in the Ottoman army, averred that it was the aim of the Young Turks to destroy the Armenians, who were mostly Christian. The Young Turks, under Ataturk’s direction, also expelled Greek Christians from Turkish cities and attempted to commit a smaller-scale genocide of the Assyrians, who were also mainly Christian.
One Young Turk from Salonica, Mehmet Talat, was the official who carried out the genocide of the Armenians and Assyrians. A Venezuelan mercenary who served in the Ottoman army, Rafael de Nogales Mendez, noted in his annals of the Armenian genocide that Talat was known as the “renegade Hebrew of Salonica.” Talat was assassinated in Germany in 1921 by an Armenian whose entire family was lost in the genocide ordered by the “renegade Hebrew.” It is believed by some historians of the Armenian genocide that the Armenians, known as good businessmen, were targeted by the business-savvy Dönmeh because they were considered to be commercial competitors.
It is not, therefore, the desire to protect the Israeli-Turkish alliance that has caused Israel to eschew any interest in pursuing the reasons behind the Armenian genocide, but Israel’s and the Dönmeh’s knowledge that it was the Dönmeh leadership of the Young Turks that not only murdered hundreds of thousands of Armenians and Assyrians but who also stamped out Turkey’s traditional Muslim customs and ways. Knowledge that it was Dönmeh, in a natural alliance with the Zionists of Europe, who were responsible for the deaths of Armenian and Assyrian Christians, expulsion from Turkey of Greek Orthodox Christians, and the cultural and religious eradication of Turkish Islamic traditions, would issue forth in the region a new reality. Rather than Greek and Turkish Cypriots living on a divided island, Armenians holding a vendetta against the Turks, and Greeks and Turks feuding over territory, all the peoples attacked by the Dönmeh would realize that they had a common foe that was their actual persecutor.
Challenging Dönmeh rule: Turkey’s battle against the Ergenekon
It is the purging of the Kemalist adherents of Ataturk and his secular Dönmeh regime that is behind the investigation of the Ergenekon conspiracy in Turkey. Ergenekon’s description matches up completely with the Dönmeh presence in Turkey’s diplomatic, military, judicial, religious, political, academic, business, and journalist hierarchy. Ergenekon attempted to stop the reforms instituted by successive non-Dönmeh Turkish leaders, including the re-introduction of traditional Turkish Islamic customs and rituals, by planning a series of coups, some successful like that which deposed Prime Minister Necmettin Erbakan’s Refah (Welfare) Islamist government in 1996 and some unsuccessful, like OPERATION SLEDGEHEMMER, which was aimed at deposing Prime Minister Recep Tayyip Erdogan in 2003. Some Islamist-leaning reformists, including Turkish President Turgut Ozal and Prime Minister Bulent Ecevit, died under suspicious circumstances. Deposed democratically-elected Prime Minister Adnan Menderes was hanged in 1961, following a military coup.
American politicians and journalists, whose knowledge of the history of countries like Turkey and the preceding Ottoman Empire, is often severely lacking, have painted the friction between Israel’s government and the Turkish government of Prime Minister Erdogan as based on Turkey’s drift to Islamism and the Arab world. Far from it, Erdogan and his Justice and Development Party (AKP) seem to have finally seen a way to break free from the domination and cruelty of the Dönmeh, whether in the form of Kemalist followers of Ataturk or nationalist schemers and plotters in Ergenekon. But with Turkey’s “Independence Day” has come vitriol from the Dönmeh and their natural allies in Israel and the Israel Lobby in the United States and Europe. Turkey as a member of the European Union was fine for Europe as long as the Dönmeh remained in charge and permitted Turkey’s wealth to be looted by central bankers like has occurred in Greece.
When Israel launched its bloody attack on the Turkish Gaza aid vessel, the Mavi Marmara, on May 31, 2010, the reason was not so much the ship’s running of the Israeli blockade of Gaza. The brutality of the Israelis in shooting unarmed Turks and one Turkish-American, some at point blank range, according to a UN report, indicated that Israel was motivated by something else: vengeance and retaliation for the Turkish government’s crackdown on Ergenekon, the purging of the Turkish military and intelligence senior ranks of Dönmeh, and reversing the anti-Muslim religious and cultural policies set down by the Dönmeh’s favorite son, Ataturk, some ninety years before. In effect, the Israeli attack on the Mavi Marmara was in retaliation for Turkey’s jailing of several top Turkish military officers, journalists, and academics, all accused of being part of the Ergenekon plot to overthrow the AKP government in 2003. Hidden in the Ergenekon coup plot is that the Dönmeh and Ergenekon are connected through their history of being Kemalists, ardent secularists, pro-Israeli, and pro-Zionist.
With tempers now flaring between Iran on one side and Israel, Saudi Arabia, and the United States on the other, as the result of a dubious claim by U.S. law enforcement that Iran was planning to carry out the assassination of the Saudi ambassador to the United States on American soil, the long-standing close, but secretive relationship between Israel and Saudi Arabia is coming to the forefront. The Israeli-Saudi connection had flourished during OPERATION DESERT STORM, when both countries were on the receiving end of Saddam Hussein’s Scud missiles.
The Dönmeh: The Middle East’s Most Whispered Secret (Part I)
by Wayne Madsen | Strategic Culture Foundation
There is a historical “eight hundred pound gorilla” lurking in the background of almost every serious military and diplomatic incident involving Israel, Turkey, Iran, Saudi Arabia, Iraq, Greece, Armenia, the Kurds, the Assyrians, and some other players in the Middle East and southeastern Europe. It is a factor that is generally only whispered about at diplomatic receptions, news conferences, and think tank sessions due to the explosiveness and controversial nature of the subject. And it is the secretiveness attached to the subject that has been the reason for so much misunderstanding about the current breakdown in relations between Israel and Turkey, a growing warming of relations between Israel and Saudi Arabia, and increasing enmity between Saudi Arabia and Iran…
Although known to historians and religious experts, the centuries-old political and economic influence of a group known in Turkish as the “Dönmeh” is only beginning to cross the lips of Turks, Arabs, and Israelis who have been reluctant to discuss the presence in Turkey and elsewhere of a sect of Turks descended from a group of Sephardic Jews who were expelled from Spain during the Spanish Inquisition in the 16th and 17th centuries. These Jewish refugees from Spain were welcomed to settle in the Ottoman Empire and over the years they converted to a mystical sect of Islam that eventually mixed Jewish Kabbala and Islamic Sufi semi-mystical beliefs into a sect that eventually championed secularism in post-Ottoman Turkey. It is interesting that “Dönmeh” not only refers to the Jewish “untrustworthy converts” to Islam in Turkey but it is also a derogatory Turkish word for a transvestite, or someone who is claiming to be someone they are not.
The Donmeh sect of Judaism was founded in the 17th century by Rabbi Sabbatai Zevi, a Kabbalist who believed he was the Messiah but was forced to convert to Islam by Sultan Mehmet IV, the Ottoman ruler. Many of the rabbi’s followers, known as Sabbateans, but also “crypto-Jews,” publicly proclaimed their Islamic faith but secretly practiced their hybrid form of Judaism, which was unrecognized by mainstream Jewish rabbinical authorities. Because it was against their beliefs to marry outside their sect, the Dönmeh created a rather secretive sub-societal clan.
The Dönmeh rise to power in Turkey
Many Dönmeh, along with traditional Jews, became powerful political and business leaders in Salonica. It was this core group of Dönmeh, which organized the secret Young Turks, also known as the Committee of Union and Progress, the secularists who deposed Ottoman Sultan Abdulhamid II in the 1908 revolution, proclaimed the post-Ottoman Republic of Turkey after World War I, and who instituted a campaign that stripped Turkey of much of its Islamic identity after the fall of the Ottomans. Abdulhamid II was vilified by the Young Turks as a tyrant, but his only real crime appears to have been to refuse to meet Zionist leader Theodore Herzl during a visit to Constantinople in 1901 and reject Zionist and Dönmeh offers of money in return for the Zionists to be granted control of Jerusalem.
Like other leaders who have crossed the Zionists, Sultan Adulhamid II appears to have sealed his fate with the Dönmeh with this statement to his Ottoman court: “Advise Dr. Herzl not to take any further steps in his project. I cannot give away even a handful of the soil of this land for it is not my own, it belongs to the entire Islamic nation. The Islamic nation fought jihad for the sake of this land and had watered it with their blood. The Jews may keep their money and millions. If the Islamic Khalifate state is one day destroyed then they will be able to take Palestine without a price! But while I am alive, I would rather push a sword into my body than see the land of Palestine cut and given away from the Islamic state.” After his ouster by Ataturk’s Young Turk Dönmeh in 1908, Abdulhamid II was jailed in the Donmeh citadel of Salonica. He died in Constantinople in 1918, three years after Ibn Saud agreed to a Jewish homeland in Palestine and one year after Lord Balfour deeded Palestine away to the Zionists in his letter to Baron Rothschild.
One of the Young Turk leaders in Salonica was Mustafa Kemal Ataturk, the founder of the Republic of Turkey. When Greece achieved sovereignty over Salonica in 1913, many Dönmeh, unsuccessful at being re-classified Jewish, moved to Constantinople, later re-named Istanbul. Others moved to Izmir, Bursa, and Ataturk’s newly-proclaimed capital and future seat of Ergenekon power, Ankara.
Some texts suggest that the Dönmeh numbered no more than 150,000 and were mainly found in the army, government, and business. However, other experts suggest that the Dönmeh may have represented 1.5 million Turks and were even more powerful than believed by many and extended to every facet of Turkish life. One influential Donmeh, Tevfik Rustu Arak, was a close friend and adviser to Ataturk and served as Turkey’s Foreign Minister from 1925 to 1938.
Ataturk, who was reportedly himself a Dönmeh, ordered that Turks abandon their own Muslim-Arabic names. The name of the first Christian emperor of Rome, Constantine, was erased from the largest Turkish city, Constantinople. The city became Istanbul, after the Ataturk government in 1923 objected to the traditional name. There have been many questions about Ataturk’s own name, since “Mustapha Kemal Ataturk” was a pseudonym. Some historians have suggested that Ataturk adopted his name because he was a descendant of none other than Rabbi Zevi, the self-proclaimed Messiah of the Dönmeh! Ataturk also abolished Turkey’s use of the Arabic script and forced the country to adopt the western alphabet.
Modern Turkey: a secret Zionist state controlled by the Dönmeh
Ataturk’s suspected strong Jewish roots, information about which was suppressed for decades by a Turkish government that forbade anything critical of the founder of modern Turkey, began bubbling to the surface, first, mostly outside of Turkey and in publications written by Jewish authors. The 1973 book, The Secret Jews, by Rabbi Joachim Prinz, maintains that Ataturk and his finance minister, Djavid Bey, were both committed Dönmeh and that they were in good company because “too many of the Young Turks in the newly formed revolutionary Cabinet prayed to Allah, but had their real prophet [Sabbatai Zevi, the Messiah of Smyrna].” In The Forward of January 28, 1994, Hillel Halkin wrote in The New York Sun that Ataturk recited the Jewish Shema Yisrael (“Hear O Israel”), saying that it was “my prayer too.” The information is recounted from an autobiography by journalist Itamar Ben-Avi, who claims Ataturk, then a young Turkish army captain, revealed he was Jewish in a Jerusalem hotel bar one rainy night during the winter of 1911. In addition, Ataturk attended the Semsi Effendi grade school in Salonica, run by a Dönmeh named Simon Zevi. Halkin wrote in the New York Sun article about an email he received from a Turkish colleague: “I now know – know (and I haven’t a shred of doubt) – that Ataturk’s father’s family was indeed of Jewish stock.”
It was Ataturk’s and the Young Turks’ support for Zionism, the creation of a Jewish homeland in Palestine, after World War I and during Nazi rule in Europe that endeared Turkey to Israel and vice versa. An article in The Forward of May 8, 2007, revealed that Dönmeh dominated Turkish leadership “from the president down, as well as key diplomats . . . and a great part of Turkey’s military, cultural, academic, economic, and professional elites” kept Turkey out of a World War II alliance with Germany, and deprived Hitler of a Turkish route to the Baku oilfields.” In his book, The Donme: Jewish Converts, Muslim Revolutionaries and Secular Turks, Professor Marc David Baer wrote that many advanced to exalted positions in the Sufi religious orders.
Israel has always been reluctant to describe the Turkish massacre of the Armenians by the Turks in 1915 as “genocide.” It has always been believed that the reason for Israel’s reticence was not to upset Israel’s close military and diplomatic ties with Turkey. However, more evidence is being uncovered that the Armenian genocide was largely the work of the Dönmeh leadership of the Young Turks. Historians like Ahmed Refik, who served as an intelligence officer in the Ottoman army, averred that it was the aim of the Young Turks to destroy the Armenians, who were mostly Christian. The Young Turks, under Ataturk’s direction, also expelled Greek Christians from Turkish cities and attempted to commit a smaller-scale genocide of the Assyrians, who were also mainly Christian.
One Young Turk from Salonica, Mehmet Talat, was the official who carried out the genocide of the Armenians and Assyrians. A Venezuelan mercenary who served in the Ottoman army, Rafael de Nogales Mendez, noted in his annals of the Armenian genocide that Talat was known as the “renegade Hebrew of Salonica.” Talat was assassinated in Germany in 1921 by an Armenian whose entire family was lost in the genocide ordered by the “renegade Hebrew.” It is believed by some historians of the Armenian genocide that the Armenians, known as good businessmen, were targeted by the business-savvy Dönmeh because they were considered to be commercial competitors.
It is not, therefore, the desire to protect the Israeli-Turkish alliance that has caused Israel to eschew any interest in pursuing the reasons behind the Armenian genocide, but Israel’s and the Dönmeh’s knowledge that it was the Dönmeh leadership of the Young Turks that not only murdered hundreds of thousands of Armenians and Assyrians but who also stamped out Turkey’s traditional Muslim customs and ways. Knowledge that it was Dönmeh, in a natural alliance with the Zionists of Europe, who were responsible for the deaths of Armenian and Assyrian Christians, expulsion from Turkey of Greek Orthodox Christians, and the cultural and religious eradication of Turkish Islamic traditions, would issue forth in the region a new reality. Rather than Greek and Turkish Cypriots living on a divided island, Armenians holding a vendetta against the Turks, and Greeks and Turks feuding over territory, all the peoples attacked by the Dönmeh would realize that they had a common foe that was their actual persecutor.
Challenging Dönmeh rule: Turkey’s battle against the Ergenekon
It is the purging of the Kemalist adherents of Ataturk and his secular Dönmeh regime that is behind the investigation of the Ergenekon conspiracy in Turkey. Ergenekon’s description matches up completely with the Dönmeh presence in Turkey’s diplomatic, military, judicial, religious, political, academic, business, and journalist hierarchy. Ergenekon attempted to stop the reforms instituted by successive non-Dönmeh Turkish leaders, including the re-introduction of traditional Turkish Islamic customs and rituals, by planning a series of coups, some successful like that which deposed Prime Minister Necmettin Erbakan’s Refah (Welfare) Islamist government in 1996 and some unsuccessful, like OPERATION SLEDGEHEMMER, which was aimed at deposing Prime Minister Recep Tayyip Erdogan in 2003. Some Islamist-leaning reformists, including Turkish President Turgut Ozal and Prime Minister Bulent Ecevit, died under suspicious circumstances. Deposed democratically-elected Prime Minister Adnan Menderes was hanged in 1961, following a military coup.
American politicians and journalists, whose knowledge of the history of countries like Turkey and the preceding Ottoman Empire, is often severely lacking, have painted the friction between Israel’s government and the Turkish government of Prime Minister Erdogan as based on Turkey’s drift to Islamism and the Arab world. Far from it, Erdogan and his Justice and Development Party (AKP) seem to have finally seen a way to break free from the domination and cruelty of the Dönmeh, whether in the form of Kemalist followers of Ataturk or nationalist schemers and plotters in Ergenekon. But with Turkey’s “Independence Day” has come vitriol from the Dönmeh and their natural allies in Israel and the Israel Lobby in the United States and Europe. Turkey as a member of the European Union was fine for Europe as long as the Dönmeh remained in charge and permitted Turkey’s wealth to be looted by central bankers like has occurred in Greece.
When Israel launched its bloody attack on the Turkish Gaza aid vessel, the Mavi Marmara, on May 31, 2010, the reason was not so much the ship’s running of the Israeli blockade of Gaza. The brutality of the Israelis in shooting unarmed Turks and one Turkish-American, some at point blank range, according to a UN report, indicated that Israel was motivated by something else: vengeance and retaliation for the Turkish government’s crackdown on Ergenekon, the purging of the Turkish military and intelligence senior ranks of Dönmeh, and reversing the anti-Muslim religious and cultural policies set down by the Dönmeh’s favorite son, Ataturk, some ninety years before. In effect, the Israeli attack on the Mavi Marmara was in retaliation for Turkey’s jailing of several top Turkish military officers, journalists, and academics, all accused of being part of the Ergenekon plot to overthrow the AKP government in 2003. Hidden in the Ergenekon coup plot is that the Dönmeh and Ergenekon are connected through their history of being Kemalists, ardent secularists, pro-Israeli, and pro-Zionist.
With tempers now flaring between Iran on one side and Israel, Saudi Arabia, and the United States on the other, as the result of a dubious claim by U.S. law enforcement that Iran was planning to carry out the assassination of the Saudi ambassador to the United States on American soil, the long-standing close, but secretive relationship between Israel and Saudi Arabia is coming to the forefront. The Israeli-Saudi connection had flourished during OPERATION DESERT STORM, when both countries were on the receiving end of Saddam Hussein’s Scud missiles.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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