Le livre du jour : Debout les passionnés du Christ du père Zanotti Sorkine
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Le livre du jour : Debout les passionnés du Christ du père Zanotti Sorkine
ivre
Au diable la tiédeur
Suivi d'un Petit traité de l'essentiel
Présentation :
À Marseille, en haut de la Canebière, l’église
des Réformés devait être détruite. L’évêque tente une dernière chance
et en confie la charge au père Zanotti-Sorkine. Sept ans plus tard, dans
ce quartier où les catholiques sont minoritaires, chaque dimanche
matin, l’église est archipleine. Cent soixante-deux baptêmes d’adultes
ont été célébrés à Pâques. Un miracle ? Non, mais une exception en
France qui tient à quelques raisons. L’église est ouverte douze heures
par jour, la messe est dite quotidiennement dans la nef. Le culte est
célébré dans la grande tradition : processions solennelles, enfants de
choeur, encens, grandes orgues, chants, célèbres sermons du nouveau
curé, chapelets dits en commun, confessional ouvert deux fois dans la
journée.
Le prêtre reçoit sans rendez-vous tous les soirs à partir de vingt
heures. Ce qu’il prêche : les grands préceptes de l’Église catholique,
le don de soi, l’amour des autres, la confiance en Dieu, la pratique
religieuse. Tous les paroissiens le disent : « Je viens ici parce que
j’y découvre ce que je n’ai pas trouvé ailleurs ».
Né en 1959, l’auteur a d’abord été chanteur-compositeur-interprète
dans des cabarets. À 28 ans, il arrête et étudie la philosophie et la
théologie puis entre chez les Franciscains. En les quittant, il vient à
Marseille, où il est ordonné prêtre à 40 ans.
Le livre est divisé en deux parties :
- la première s’adresse aux prêtres : cinquante pages de pensées,
conseils, sentences simples et fortes qui redéfinissent leur sacerdoce ;
- la seconde est destinée aux fidèles et aux autres pour leur
rappeler les bases de la religion catholique ainsi que des comportements
et des vertus qui aident à vivre.
Parution :
octobre 2012
Editeur :Robert Laffont
Nombre de pages : 192
EAN13 : 9782221133149
Notre référence : 74570
http://www.librairiecatholique.com/t_livre/au-diable-la-tiedeur-9782221133149-suivi-d-un-petit-traite-de-l-essentiel-74570.asp
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Pour la défense de notre Église, une, sainte, catholique et apostolique
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Re: Le livre du jour : Debout les passionnés du Christ du père Zanotti Sorkine
Lors du synode sur la « nouvelle évangélisation », Benoît XVI a reconnu, avec un ton bien décidé, combien « la tiédeur discrédite le christianisme » ;
devant « le tsunami de la sécularisation » qui ensevelit les
églises-musées d’Occident converties en parcs d’attraction pour adultes,
Michel-Marie Zanotti-Sorkine, prêtre de la paroisse Saint-Vincent de
Paul à Marseille, publie un brûlot galant et racé, Au diable la tiédeur, véritable prière de feu en faveur d’une restauration du christianisme où la mystique, la soulevante, gagne le quotidien et son extra-ordinaire banalité, en se libérant du carcan théologico-littéraire dans lequel elle semblait jusqu’ici renfermée.
Non, la mystique n’a rien d’une abstraction intellectuelle
poussiéreuse et n’appartient pas à une quelconque élite. D’abord
exigence du chrétien, elle est en réalité voulue pour tous, pour toutes,
au point que « la pudeur renaît chez la catin la plus éhontée lorsqu’elle se met à aimer sans frime une canaille d’homme »
(p.142). Médiateur et ramasseur d’âmes, le prêtre a pour mission de
rappeler le sens de la vraie joie en sa simple présence. Comme une main
tendue ou un baiser volé, la soutane s’inscrit dans cette logique de la
« graine » à planter dans la modernité, celle qui crève d’absurde en
hurlant son pain de vie.
Il n’y a pas à passer par quatre chemins, il faut plonger, un point c’est tout. Etre des fous de Dieu. A la franciscaine.
Dans Mystique de la chair, si Fabrice Hadjadj prenait le parti d’écrire que, loin d’être un opium, la foi est « un rude coup de pied au cul », Au diable la tiédeur s’associe tout à fait à cette généreuse colère , cette « trempe » adversaire du « cool » et du Sacro-Saint Confort.
Oui, en notre tyrannie de la langueur, il faut saluer ce virulent
essai comme une authentique bénédiction. Avec une intrépide
désinvolture, l’auteur d’Homme et prêtre, Cette nuit, l’éternité (son chef-d’œuvre) ou de Marie, mon secret, rejoint la grâce des poètes-soldats qui entendent
chez ce fada de Saint Maximilien Kolbe, pris d’horreur devant les
« réunions », tel un souvenir de Saint François, l’inventeur de la
« sainte simplicité », laquelle reculait devant le sens des ordres pour ne conserver que la substantifique moelle, un traité de l’essentiel : la forme-de-vie. On comprend mieux ainsi son souci de la forme : « C’est par la forme que l’on accède au fond qu’elle révèle » (p.77).
Ne pas se faire beau, mais être beau.
Oui, il y a un je ne sais quoi du
Chartreux dans cette prière vivante, à la fois « anarchiste » et « en
ordre », disciplinant sa présence pour les autres.
Cette pudeur qui reconnaît ses
faiblesses sans jamais s’y complaire n’a rien du prudent puritanisme qui
gagne les cerveaux catholiques. Ne scandaliser personne, surtout pas !
Ne rien oser, éternels chicaneurs.
Dans Comizi d’amore, Pier Paolo
Pasolini admettait, avec une brillance de mystique : « Il n’y a que les
pharisiens qui se scandalisent. » ; c’est pourquoi Zanotti-Sorkine
écrit en chantant une « juste ivresse » afin de secouer « le vrai
jusqu’au bout des ongles » (p.145)
Toutefois, que l’on s’entende bien : rien à voir avec de la moraline – il est ici question de vie. Rien de l’humanisme naïf mais examen de l’homme jusque dans ses entrailles, jusqu’aux plaies s’il le faut.
Ici, rien de l’indignation laïque, mais exaspération, ce qui revient àfaire jaillir l’aspérité des choses, avec un bout de tendresse, de sensibilité, d’excellence. De l’amour en éclats, en veux-tu, en voilà.
Alors, oui, « pas de doute », une telle lectio divina
est digne de nous labourer l’âme, en vue de nous nourrir du Christ ;
décidément, cette année de la foi sera placée sous le signe du « rude
coup de pied au cul ».
Qu’importe l’épreuve pourvu qu’on ait le panache.
Que ce dingue du Christ en soit aimé. Avec scandale, s’il le faut.
Laprocure.com
Au diable la tiédeur
Michel-Marie Zanotti-Sorkine
R. Laffont (octobre 2012)Prix : 14,90 €
14,16 €
Son site internet où l’on peut découvrir ses homélies : http://www.delamoureneclats.fr/
devant « le tsunami de la sécularisation » qui ensevelit les
églises-musées d’Occident converties en parcs d’attraction pour adultes,
Michel-Marie Zanotti-Sorkine, prêtre de la paroisse Saint-Vincent de
Paul à Marseille, publie un brûlot galant et racé, Au diable la tiédeur, véritable prière de feu en faveur d’une restauration du christianisme où la mystique, la soulevante, gagne le quotidien et son extra-ordinaire banalité, en se libérant du carcan théologico-littéraire dans lequel elle semblait jusqu’ici renfermée.
Non, la mystique n’a rien d’une abstraction intellectuelle
poussiéreuse et n’appartient pas à une quelconque élite. D’abord
exigence du chrétien, elle est en réalité voulue pour tous, pour toutes,
au point que « la pudeur renaît chez la catin la plus éhontée lorsqu’elle se met à aimer sans frime une canaille d’homme »
(p.142). Médiateur et ramasseur d’âmes, le prêtre a pour mission de
rappeler le sens de la vraie joie en sa simple présence. Comme une main
tendue ou un baiser volé, la soutane s’inscrit dans cette logique de la
« graine » à planter dans la modernité, celle qui crève d’absurde en
hurlant son pain de vie.
Il n’y a pas à passer par quatre chemins, il faut plonger, un point c’est tout. Etre des fous de Dieu. A la franciscaine.
Dans Mystique de la chair, si Fabrice Hadjadj prenait le parti d’écrire que, loin d’être un opium, la foi est « un rude coup de pied au cul », Au diable la tiédeur s’associe tout à fait à cette généreuse colère , cette « trempe » adversaire du « cool » et du Sacro-Saint Confort.
Oui, en notre tyrannie de la langueur, il faut saluer ce virulent
essai comme une authentique bénédiction. Avec une intrépide
désinvolture, l’auteur d’Homme et prêtre, Cette nuit, l’éternité (son chef-d’œuvre) ou de Marie, mon secret, rejoint la grâce des poètes-soldats qui entendent
« faire descendre le beau, le vrai, à l’intérieur de l’homme, jusque dans ses viscères » (entretien au Figaro)Le lecteur est amené à goûter à la sensibilité franciscaine
chez ce fada de Saint Maximilien Kolbe, pris d’horreur devant les
« réunions », tel un souvenir de Saint François, l’inventeur de la
« sainte simplicité », laquelle reculait devant le sens des ordres pour ne conserver que la substantifique moelle, un traité de l’essentiel : la forme-de-vie. On comprend mieux ainsi son souci de la forme : « C’est par la forme que l’on accède au fond qu’elle révèle » (p.77).
Ne pas se faire beau, mais être beau.
Oui, il y a un je ne sais quoi du
Chartreux dans cette prière vivante, à la fois « anarchiste » et « en
ordre », disciplinant sa présence pour les autres.
Cette pudeur qui reconnaît ses
faiblesses sans jamais s’y complaire n’a rien du prudent puritanisme qui
gagne les cerveaux catholiques. Ne scandaliser personne, surtout pas !
Ne rien oser, éternels chicaneurs.
Dans Comizi d’amore, Pier Paolo
Pasolini admettait, avec une brillance de mystique : « Il n’y a que les
pharisiens qui se scandalisent. » ; c’est pourquoi Zanotti-Sorkine
écrit en chantant une « juste ivresse » afin de secouer « le vrai
jusqu’au bout des ongles » (p.145)
Toutefois, que l’on s’entende bien : rien à voir avec de la moraline – il est ici question de vie. Rien de l’humanisme naïf mais examen de l’homme jusque dans ses entrailles, jusqu’aux plaies s’il le faut.
Ici, rien de l’indignation laïque, mais exaspération, ce qui revient àfaire jaillir l’aspérité des choses, avec un bout de tendresse, de sensibilité, d’excellence. De l’amour en éclats, en veux-tu, en voilà.
Alors, oui, « pas de doute », une telle lectio divina
est digne de nous labourer l’âme, en vue de nous nourrir du Christ ;
décidément, cette année de la foi sera placée sous le signe du « rude
coup de pied au cul ».
Qu’importe l’épreuve pourvu qu’on ait le panache.
Que ce dingue du Christ en soit aimé. Avec scandale, s’il le faut.
Laprocure.com
Au diable la tiédeur
Michel-Marie Zanotti-Sorkine
R. Laffont (octobre 2012)Prix : 14,90 €
14,16 €
Son site internet où l’on peut découvrir ses homélies : http://www.delamoureneclats.fr/
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