La nécessité d'un type spécial de militantisme

La nécessité d'un type spécial de militantisme

Le déclin a commencé quand les catholiques ont cessé d'être intransigeants et agressif envers le mal. Seule une réaction énergique et agressive est capable d'arrêter les progrès du mal. Le vrai problème n'est pas que les gens mauvais sont si audacieux, mais que les bonnes personnes sont moins intolérantes au mal.

Le mal commence à gagner quand les bons catholiques perdre ce genre de militantisme intransigeant. Du Moyen Age à nos jours, l'attitude des apôtres de l'Eglise a surtout été défensive. Dans l'ensemble, les soldats de l'Église ont toujours été tournés vers la construction de murs défensifs. Il y a eu quelques hommes avec un militantisme intransigeant qui ont pris l'offensive dans une résistance héroïque contre la Révolution.

Ce fut le cas de saint Ignace de Loyola, dont le militantisme a généré le concile de Trente et le mouvement de la Contre-Réforme et qui aurait complètement défait le protestantisme et bâti un nouveau monde catholique si la révolution n'avait pas infiltré son travail , la Compagnie de Jésus. Ce fut le cas de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, dont l'apostolat a donné naissance au mouvement contre-révolutionnaire de la Vendée et de la Bretagne contre la Révolution française.

La raison de ce militantisme intolérant est liée au dynamisme des passions. Qu'est-ce qui se passe dans la société en général reproduit simplement ce qui se passe dans l'âme des individus. Les passions déchaînées ont un dynamisme extrêmement puissant qui se dilatent à l'intérieur et dominer la personne. Le développement complet d'une passion qui est déjà contenu dans ses premières manifestations.

Seule une réaction intransigeante et agressive est capable d'arrêter les progrès du mal -

Pour un homme qui a de l'orgueil comme son vice capital, même s'il a lutté toute sa vie contre ce vice, quand il fait une petite concession et écoute avec complaisance la flatterie, cette petite concession porte en elle le potentiel pour de nouvelles concessions et des excès délirants, le désir d'être adoré, par exemple. Il peut ne pas atteindre cet extrême immédiatement, mais le processus qui y mène a été déclenchée. La façon dont la passion se développe et accélère ne suit pas de façon prévisible, une formule stable. Au contraire, il peut se dilater à 1 à la première concession, 10 à la seconde, 1.000 à la troisième, puis atteindre 1.000.000 à la prochaine. Il est semblable à l'explosion d'une réaction en chaîne, comme une explosion atomique.

Bien sûr, ce genre d'expansion rapide ne se produit pas avec tous les vices dans chaque personne. Elle a lieu avec le péché originel de l'homme. Le péché originel, ou tendance vers le mal, est celui qui caractérise de manière la plus facile chaque homme qui est tenté par le diable pour s'opposer au plan de Dieu. C'est son point faible spirituel et son talon d'Achille.

Les bons moralistes conseils a l'homme catholique de s'opposer violemment a la premières manifestations de son vice capital, de ne jamais être tolérant avec elle ou d`ouvrir la porte pour faire des concessions. Le contraire du péché originel est la lumière primordiale, ce qui signifie que la vertu principale d'une personne est appelée à pratiquer pour être une image digne et à la ressemblance de Dieu.

Les vices des hommes suivent les sept péchés capitaux, de même que les vertus suivent les sept vertus. Les moralistes expliquent que les sept vices peuvent être assemblés en deux groupes:

• la fierté qui comprend aussi l'envie et la colère;

• et la sensualité qui est synonyme de dissolution, et qui comprend également la gourmandise et la paresse.

La boucle qui relie ces deux courants des vices est l'avarice. C'est un vice qui repose sur la fierté à l'égard d`exercer un pouvoir sur ses voisins, et sur la sensualité dans la mesure où il génère une soif d'argent semblable à la luxure dans les péchés de la chair.

Par conséquent, un catholique doit s'analyser et connaître son vice capital et s'y opposer sans relâche pour éviter de tomber sinon il deviendra une proie facile pour le diable.

De la même manière, l'ensemble du corps social doit avoir un militantisme intolérant contre la moindre manifestation des vices révolutionnaires. Quels sont ces vices? Dans la société, l'orgueil et la sensualité sont les vices principaux.

L'orgueil est la révolte contre l'ordre de la société, le reflet de l'ordre de la création divine. Elle implique également la révolte contre la hiérarchie légitime dans la société. La sensualité dans le domaine social est le désir d'être libre de toute contrainte ou de coercition, de ne pas suivre les règles qu'il s'agisse de normes morales, des lignes directrices ou des lois sociales, politiques.

Au lieu de tenir fidèlement aux règles de l`Évangile, les catholiques ont adopté le sophisme révolutionnaire qui prêche, que il est toujours nécessaire de montrer une certaine tolérance envers le mal et faire quelques concessions à l'ennemi, afin de maintenir la paix.

De par la faiblesse de l`obéissance a la doctrine est venu la mise en place de la Révolution à l'intérieur de la chrétienté, la destruction progressive de ce corps social, et de l'infiltration de la Révolution à l'intérieur de l'Eglise catholique elle-même de telle sorte que la Révolution pourrait triompher dans le monde entier. C'est ce que nous avons aujourd'hui.

Pour éviter que un processus semblable ne renaisse après la victoire de Notre-Dame et l'établissement du règne de Marie, nous devons maintenir une vigilance aiguë dans la victoire de telle sorte que nous ne perdons pas l'amour de la croix et l'esprit de souffrance et de lutte, et aussi de maintenir un combat intransigeant, un militantisme dynamique et invincible envers le mal.