Royaume-Uni : avec le “mariage” gay, des profs risqueront leur place s’ils refusent de l’enseigner
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Royaume-Uni : avec le “mariage” gay, des profs risqueront leur place s’ils refusent de l’enseigner
Royaume-Uni : avec le “mariage” gay, des profs risqueront leur place s’ils refusent de l’enseigner
Posted on 29 janvier 2013 by Jeanne Smits
Alors que le Parlement anglais s’apprête à voter, mardi prochain, une loi légalisant le « mariage » des homosexuels, le grand quotidien conservateur The Daily Telegraph vient de publier, à sa une, une mise en garde contre la restriction aux libertés que pourrait entraîner ce bouleversement institutionnel, notamment pour les professeurs qui risquent d’y perdre leur emploi.
Le quotidien affirme que le ministre de l’Education reconnaît en privé que les professeurs refusant de présenter le « mariage » des homosexuels comme bon ou qui écarteraient volontairement des manuels ou des livres de lecture sur le thème de ces « mariages ». Pourquoi ? Parce qu’en dernier ressort, la Cour européenne des droits de l’homme pourrait en décider ainsi.
John Bingham et Tim Ross, signataires de l’article, citent une « source haut placée » au ministère britannique de l’Education qui déclarait que « le Royaume-Uni n’a pas le contrôle » sur ces sujets, au moment même ou le ministre Michael Gove tentait de rassurer l’opinion en affirmant que les professeurs qui ont une vision traditionnelle du mariage ne seraient pas « punis » pour leur refus de promouvoir le « mariage » des homosexuels dans le cadre de leur travail. De fait, plusieurs garde-fous ont été introduits dans la loi présentée par le gouvernement de coalition de David Cameron pour empêcher que des groupes religieux puissent être contraints de célébrer de telles cérémonies contre leur gré.
Mais ce qui est vrai pour les institutions, les organisations, les Eglises, ne l’est pas pour les individus, y compris, selon les opposants au projet, les enseignants, les aumôniers d’hôpitaux et autres personnes détenant des postes officiels. La loi ne prévoit pas l’objection de conscience.
Cela a fait dire à un avocat spécialiste des droits de l’homme, Aidan O’Neill, en réponse à une question de la « Coalition for Marriage » (organisation qui défend le mariage traditionnel) que les écoles pourraient bien se voir reconnaître le droit de licencier des professeurs refusant d’utiliser livres ou manuels qui font la promotion du « mariage » homosexuel, tandis que les parents refusant ce type de cours ne pourraient pas obtenir que leurs enfants n’y assistent pas.
Même si le ministère a multiplié les démentis, il reste en effet, comme le dit la source citée par le Telegraph, « l’incertitude qui est inhérente à ces thèmes ». « Ils sont sous le contrôle de neuf types à Strasbourg, il y a donc une incertitude fondamentale parce que la Grande-Bretagne n’a pas le contrôle. »
Ce ne sont pas des paroles en l’air : tout récemment, la Cour européenne des droits de l’homme a justifié les sanctions et même un licenciement à l’égard de deux personnes opposées aux unions civiles d’homosexuels pour des motifs religieux. La première pour son refus de célébrer ces unions, le second pour refus de soigner les difficultés relationnelles physiques au sein de couples homosexuels… La CEDH a décidé que l’objectif de lutter contre la discrimination à l’égard des homosexuels est est plus important que le principe de protection de la liberté individuelle auquel on peut dès lors porter atteinte.
Donc, même si le ministre n’entend pas poursuivre les contrevenants, rien n’empêche des conseils municipaux ou des responsables locaux de faire du zèle et de mener les récalcitrants jusque devant la Cour de Strasbourg, avec de réelles chances de gagner.
La promotion du « mariage » des homosexuels peut commencer très tôt au Royaume-Uni, même dès la maternelle. La « Coalition for marriage » publie ici un livret montrant des images issues d’albums pour enfants d’âge pré-scolaire. Où l’on va jusqu’à parler des « trois mamans + un papa » de Josh and Jaz… Edifiant.
Le livret rappelle qu’en 2009, des parents chrétiens et musulmans ont été menacés de poursuites pour « absence injustifiée » pour avoir retiré leurs enfants de cours à l’école primaire où l’on utilisait le livre de lecture « gay » King & King.
Posted on 29 janvier 2013 by Jeanne Smits
Alors que le Parlement anglais s’apprête à voter, mardi prochain, une loi légalisant le « mariage » des homosexuels, le grand quotidien conservateur The Daily Telegraph vient de publier, à sa une, une mise en garde contre la restriction aux libertés que pourrait entraîner ce bouleversement institutionnel, notamment pour les professeurs qui risquent d’y perdre leur emploi.
Le quotidien affirme que le ministre de l’Education reconnaît en privé que les professeurs refusant de présenter le « mariage » des homosexuels comme bon ou qui écarteraient volontairement des manuels ou des livres de lecture sur le thème de ces « mariages ». Pourquoi ? Parce qu’en dernier ressort, la Cour européenne des droits de l’homme pourrait en décider ainsi.
John Bingham et Tim Ross, signataires de l’article, citent une « source haut placée » au ministère britannique de l’Education qui déclarait que « le Royaume-Uni n’a pas le contrôle » sur ces sujets, au moment même ou le ministre Michael Gove tentait de rassurer l’opinion en affirmant que les professeurs qui ont une vision traditionnelle du mariage ne seraient pas « punis » pour leur refus de promouvoir le « mariage » des homosexuels dans le cadre de leur travail. De fait, plusieurs garde-fous ont été introduits dans la loi présentée par le gouvernement de coalition de David Cameron pour empêcher que des groupes religieux puissent être contraints de célébrer de telles cérémonies contre leur gré.
Mais ce qui est vrai pour les institutions, les organisations, les Eglises, ne l’est pas pour les individus, y compris, selon les opposants au projet, les enseignants, les aumôniers d’hôpitaux et autres personnes détenant des postes officiels. La loi ne prévoit pas l’objection de conscience.
Cela a fait dire à un avocat spécialiste des droits de l’homme, Aidan O’Neill, en réponse à une question de la « Coalition for Marriage » (organisation qui défend le mariage traditionnel) que les écoles pourraient bien se voir reconnaître le droit de licencier des professeurs refusant d’utiliser livres ou manuels qui font la promotion du « mariage » homosexuel, tandis que les parents refusant ce type de cours ne pourraient pas obtenir que leurs enfants n’y assistent pas.
Même si le ministère a multiplié les démentis, il reste en effet, comme le dit la source citée par le Telegraph, « l’incertitude qui est inhérente à ces thèmes ». « Ils sont sous le contrôle de neuf types à Strasbourg, il y a donc une incertitude fondamentale parce que la Grande-Bretagne n’a pas le contrôle. »
Ce ne sont pas des paroles en l’air : tout récemment, la Cour européenne des droits de l’homme a justifié les sanctions et même un licenciement à l’égard de deux personnes opposées aux unions civiles d’homosexuels pour des motifs religieux. La première pour son refus de célébrer ces unions, le second pour refus de soigner les difficultés relationnelles physiques au sein de couples homosexuels… La CEDH a décidé que l’objectif de lutter contre la discrimination à l’égard des homosexuels est est plus important que le principe de protection de la liberté individuelle auquel on peut dès lors porter atteinte.
Donc, même si le ministre n’entend pas poursuivre les contrevenants, rien n’empêche des conseils municipaux ou des responsables locaux de faire du zèle et de mener les récalcitrants jusque devant la Cour de Strasbourg, avec de réelles chances de gagner.
La promotion du « mariage » des homosexuels peut commencer très tôt au Royaume-Uni, même dès la maternelle. La « Coalition for marriage » publie ici un livret montrant des images issues d’albums pour enfants d’âge pré-scolaire. Où l’on va jusqu’à parler des « trois mamans + un papa » de Josh and Jaz… Edifiant.
Le livret rappelle qu’en 2009, des parents chrétiens et musulmans ont été menacés de poursuites pour « absence injustifiée » pour avoir retiré leurs enfants de cours à l’école primaire où l’on utilisait le livre de lecture « gay » King & King.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Royaume-Uni : avec le “mariage” gay, des profs risqueront leur place s’ils refusent de l’enseigner
Conclusion, les droits de l'homme sont utilisés pour persécuter ceux qui refusent de pervertir la jeunesse. L'Ennemi est rès habile.
Invité- Invité
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