Les dix commandements ou les 10 engagements ?
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Les dix commandements ou les 10 engagements ?
+ 1. Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
+ 2. Dieu en vain tu ne jureras, ni autre chose pareillement.
+ 3. Les dimanches tu garderas, en servant dieu dévotement.
+ 4. Père et mère tu honoreras, afin de vivre longuement.
+ 5. Homicide point ne seras, de fait, ni volontairement.
+ 6. Impudique point ne seras, de corps ni de consentement.
+ 7. Le bien d’autrui tu ne prendras ni retiendras sciemment.
+ 8. Faux témoignage ne diras, ni mentiras aucunement.
+ 9. L’oeuvre de chair, ne désireras qu’en mariage seulement.
+ 10. Biens d’autrui, ne désireras pour les avoir injustement.
Il y aurait tant à dire et tant a déjà été dit et écrit!
Le Seigneur permet que des personnes soient messagères et incomprises pendant de longues années ;
nous verrons bien.
Union de pensée, prière et louange à Dieu, quel que soit Son Nom : Alléluia!
+ 2. Dieu en vain tu ne jureras, ni autre chose pareillement.
+ 3. Les dimanches tu garderas, en servant dieu dévotement.
+ 4. Père et mère tu honoreras, afin de vivre longuement.
+ 5. Homicide point ne seras, de fait, ni volontairement.
+ 6. Impudique point ne seras, de corps ni de consentement.
+ 7. Le bien d’autrui tu ne prendras ni retiendras sciemment.
+ 8. Faux témoignage ne diras, ni mentiras aucunement.
+ 9. L’oeuvre de chair, ne désireras qu’en mariage seulement.
+ 10. Biens d’autrui, ne désireras pour les avoir injustement.
Il y aurait tant à dire et tant a déjà été dit et écrit!
Le Seigneur permet que des personnes soient messagères et incomprises pendant de longues années ;
nous verrons bien.
Union de pensée, prière et louange à Dieu, quel que soit Son Nom : Alléluia!
AgneauColOlivier- Date d'inscription : 02/02/2013
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Bonjour Agneaucololivier et bienvenu sur l'Arche de Marie. J'aimerais que vous m'expliquiez ce passage de votre post, je ne saisis pas bien le sens. Merci de bien vouloir éclairer ma lanterne!
Il y aurait tant à dire et tant a déjà été dit et écrit!
Le Seigneur permet que des personnes soient messagères et incomprises pendant de longues années ;
nous verrons bien.
Il y aurait tant à dire et tant a déjà été dit et écrit!
Le Seigneur permet que des personnes soient messagères et incomprises pendant de longues années ;
nous verrons bien.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
jaimedieu a écrit:Bonjour Agneaucololivier et bienvenu sur l'Arche de Marie. J'aimerais que vous m'expliquiez ce passage de votre post, je ne saisis pas bien le sens. Merci de bien vouloir éclairer ma lanterne!
Il y aurait tant à dire et tant a déjà été dit et écrit!
Le Seigneur permet que des personnes soient messagères et incomprises pendant de longues années ;
nous verrons bien.
Bonjour jaimedieu et Alléluia!
Oui, selon les groupes religieux, il faut considérer les 10 commandements comme des ordres sans lesquels un groupe ne pourrait exister.
Nous pourrions considérer que ce sont des engagements de Dieu envers l'humanité qu'Il aime :
"Faites-moi confiance et moi, en échange mais pourtant sans obligation de votre part, je vous aiderai :
soyez-moi fidèles et moi je vous ferai constater que les phrases considérées comme des commandements, vous pourrez les vivre avec la paix du cœur!"
Ainsi, l'humain aimant Dieu n'éprouvera pas le besoin de tuer ou de voler ; il sera heureux de constater qu'il honore ses parents ; ...
Pourquoi pas ? Dieu est-Il limité ? Moi, je L'aime et j'aime croire que La _Trinité_Sainte m'aide à accomplir la mission qu'Elle me donne : être un humain parmi les humains sans me considérer meilleur ni pire qu'autrui.
Union de pensée, prière et louange : Oui, Dieu nous aime, Alléluia!
AgneauColOlivier- Date d'inscription : 02/02/2013
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Cherchez le Royaume et le reste vous sera donné par surcroit.... Tout est là, si nous recherchons le Royaume de tout notre coeur, Dieu nous inspirera de faire le bien et de nous assurer le salut de nos âmes.
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Oui, Alléluia!Rémi a écrit:Cherchez le Royaume et le reste vous sera donné par surcroit.... Tout est là, si nous recherchons le Royaume de tout notre coeur, Dieu nous inspirera de faire le bien et de nous assurer le salut de nos âmes.
AgneauColOlivier- Date d'inscription : 02/02/2013
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
AgneauColOlivier a écrit:Oui, Alléluia!Rémi a écrit:Cherchez le Royaume et le reste vous sera donné par surcroit.... Tout est là, si nous recherchons le Royaume de tout notre coeur, Dieu nous inspirera de faire le bien et de nous assurer le salut de nos âmes.
Aujourd'hui, je commence ce message par :
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous!"
et :
"Jésus, Marie, Joseph, Sainte Famille de Nazareth, merci, merci, merci!"
Ce forum est :
Forum l'Arche de Marie
Forum consacré au discernement sur les diverses prophéties catholiques et aux apparitions mariales.
alors cela réduit un peu les sujets de dialogue. Je reconnais que c'est un peu dommage, mais j'accepte.
Bonne continuation et Alléluia!
AgneauColOlivier- Date d'inscription : 02/02/2013
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Espèrons que je me souvienne des dix commandements, je les sais un peu et j'ai peur ne plus les savoir correctement.
Merci de nous les rappeler.
Fraternellement
Merci de nous les rappeler.
Fraternellement
mariejesus- Date d'inscription : 02/02/2013
Age : 37
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
C'est clair qu'on ne devrait pas dire "commandements", parce que ça donne l'impression que ces dix préceptes nous sont imposés. En fait, ce sont dix prescriptions pour être heureux.
Mariejesus, moi non plus je ne les connais pas tous, comme les 7 péchés capitaux et les vertus, et je le regrette. Pourtant je les ai notés mais ça ne rentre pas facilement dans ma tête cabocharde......
Mariejesus, moi non plus je ne les connais pas tous, comme les 7 péchés capitaux et les vertus, et je le regrette. Pourtant je les ai notés mais ça ne rentre pas facilement dans ma tête cabocharde......
Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Moi j'en retiens quelque mais pas tous.
Fraternellement
Fraternellement
mariejesus- Date d'inscription : 02/02/2013
Age : 37
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
AgneauColOlivier a écrit:alors cela réduit un peu les sujets de dialogue. Je reconnais que c'est un peu dommage, mais j'accepte.
C'est ce qui fait le charme de ce forum, il y en a tant qui se disant catholique, ne font aucun discernement digne de ce nom et acceptent n'importe quoi comme venant du ciel et prennent pour rien l'avis de l'Église. Vive l'humilité de ce reconnaître incompétent en ce domaine et de s'en remettre aux supérieurs ecclésiastiques que Dieu place sur nous pour nous guider en ce monde où tant de loup se déguisent en agneaux et où comme il est mentionné dans la Bible que même les élus seront près d'être trompés par de faux prophètes.
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Si mes souvenirs sont bons, il s'agit en fait dans la langue d'origine des 10 paroles.Titi a écrit:C'est clair qu'on ne devrait pas dire "commandements", parce que ça donne l'impression que ces dix préceptes nous sont imposés. En fait, ce sont dix prescriptions pour être heureux.
l'Osty Ex 34 donne à lire: Taille pour toi deux tables de pierre comme les premières, et j'écrirai sur les tables les paroles qui étaient sur les première tables que tu as brisées.
Décalogue signifie 10 paroles.
Ex 20 Dieu dit toutes les paroles que voici...
Il n'y a aucun ordre.
Invité- Invité
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Lors de l'entrée sur le forum, ils circulent en boucle sous l'image de la médaille "Marie et Jésus".mariejesus a écrit:Espèrons que je me souvienne des dix commandements, je les sais un peu et j'ai peur ne plus les savoir correctement.
Merci de nous les rappeler.
Fraternellement
Je pense qu'il n'est pas nécessaire de s'en souvenir, mais seulement de vivre comme Jésus le demande : fais pour les autres ce que tu voudrais qu'ils fassent pour toi.
Mais c'est aussi un sujet de méditation!
Alléluia!
AgneauColOlivier- Date d'inscription : 02/02/2013
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Pauvre Pécheur a écrit:Si mes souvenirs sont bons, il s'agit en fait dans la langue d'origine des 10 paroles.Titi a écrit:C'est clair qu'on ne devrait pas dire "commandements", parce que ça donne l'impression que ces dix préceptes nous sont imposés. En fait, ce sont dix prescriptions pour être heureux.
l'Osty Ex 34 donne à lire: Taille pour toi deux tables de pierre comme les premières, et j'écrirai sur les tables les paroles qui étaient sur les première tables que tu as brisées.
Décalogue signifie 10 paroles.
Ex 20 Dieu dit toutes les paroles que voici...
Il n'y a aucun ordre.
Oui, merci ; et Alléluia!
AgneauColOlivier- Date d'inscription : 02/02/2013
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Merci AgneauOlivier, mais quoi par exemple faire pour les autres, ce que je voudrais qu'ils fassent pour moi.
Fraternellement
Fraternellement
mariejesus- Date d'inscription : 02/02/2013
Age : 37
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Rémi a écrit:AgneauColOlivier a écrit:alors cela réduit un peu les sujets de dialogue. Je reconnais que c'est un peu dommage, mais j'accepte.
C'est ce qui fait le charme de ce forum, il y en a tant qui se disant catholique, ne font aucun discernement digne de ce nom et acceptent n'importe quoi comme venant du ciel et prennent pour rien l'avis de l'Église. Vive l'humilité de ce reconnaître incompétent en ce domaine et de s'en remettre aux supérieurs ecclésiastiques que Dieu place sur nous pour nous guider en ce monde où tant de loup se déguisent en agneaux et où comme il est mentionné dans la Bible que même les élus seront près d'être trompés par de faux prophètes.
C'est surtout sur """alors cela réduit un peu les sujets de dialogue. Je reconnais que c'est un peu dommage, mais j'accepte.""" que je reviens : oui, il y a ce topic qui ouvre le forum à d'autres dialogues. Merci ; et Alléluia!
Pour ce qui est de la suite de la citation, c'est-à-dire la réponse de Rémi : Le Seigneur permet, et même plus : Il ne peut pas permettre sans vouloir vraiment!
Merci à Lui ; et Alléluia!
AgneauColOlivier- Date d'inscription : 02/02/2013
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
mariejesus a écrit:Merci AgneauOlivier, mais quoi par exemple faire pour les autres, ce que je voudrais qu'ils fassent pour moi.
Fraternellement
Par exemple :
Donner une pièce de monnaie à un clochard, même sans penser qu'un jour je serais heureux de recevoir une pièce de monnaie si j'étais clochard moi-même.
Discuter avec quelqu'un, même sans penser que je serais heureux que quelqu'un discute avec moi un jour de détresse.
AgneauColOlivier- Date d'inscription : 02/02/2013
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
AgneauColOlivier a écrit:Le Seigneur permet, et même plus : Il ne peut pas permettre sans vouloir vraiment!
Le Seigneur permet le mal mais préfèrerait qu'il ne soit plus, c'est à cause du péché des Hommes que le mal existe encore. Dieu sait tirer du mal le bien pour notre formation et au jour très saint du retour de notre Seigneur, cet état de fait, cet absence de lumière divine, le mal sous toutes ces formes sera anéanti, tout sera purifié et les ténèbres seront enfouies pour toujours.
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Je reprends ma phrase : """Le Seigneur permet, et même plus : Il ne peut pas permettre sans vouloir vraiment!"""Rémi a écrit:AgneauColOlivier a écrit:Le Seigneur permet, et même plus : Il ne peut pas permettre sans vouloir vraiment!
Le Seigneur permet le mal mais préfèrerait qu'il ne soit plus, c'est à cause du péché des Hommes que le mal existe encore. Dieu sait tirer du mal le bien pour notre formation et au jour très saint du retour de notre Seigneur, cet état de fait, cet absence de lumière divine, le mal sous toutes ces formes sera anéanti, tout sera purifié et les ténèbres seront enfouies pour toujours.
Je suis humain et je ne sais pas encore écrire sans risque d'incompréhension.
Le Seigneur a voulu et veut toujours l'humain libre ; comment pourrait-il punir ? Je dirais que l'humain se punit déjà assez lui-même.
Merci pour vos messages de partage. Et Alléluia!
AgneauColOlivier- Date d'inscription : 02/02/2013
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Comme je l'ai dit sur un autre post, je ne pense pas non plus que Dieu punit ; mais l'enfer existe bel et bien. Comment concilier ces deux théories ? Eh bien, en démontrant que c'est l'homme lui-même qui s'envoie en enfer en refusant Dieu catégoriquement : Dieu est au paradis. Ceux qui refusent d'être en Sa présence ne peuvent donc y aller, et c'est pas faute que Dieu essaie de se rapprocher d'eux et de leur faire accepter Sa présence.
Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Ah, donc si je comprend bien, si nous avons péché et que l'on se repend, on peut allez au paradis.
Mais si l'on commis beaucoup d'offense sans éprouver le moindre remord, nous sommes donc perdus.
Fraternellement
Mais si l'on commis beaucoup d'offense sans éprouver le moindre remord, nous sommes donc perdus.
Fraternellement
mariejesus- Date d'inscription : 02/02/2013
Age : 37
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
oui, voilà, j'ai même lu que si le diable est perdu, c'est par un défaut de repentir de sa part et non par un défaut de grâce et de miséricorde de la part de Dieu.
Si le diable s'était repenti, il aurait été pardonné.......mais non, il refuse Dieu.
Waouh ! Si Dieu peut pardonner au diable et le libérer de l'enfer, alors combien le fera t'il pour nous, à condition qu'on se repente sincèrement !
Si le diable s'était repenti, il aurait été pardonné.......mais non, il refuse Dieu.
Waouh ! Si Dieu peut pardonner au diable et le libérer de l'enfer, alors combien le fera t'il pour nous, à condition qu'on se repente sincèrement !
Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
catéchisme de l'Eglise catholique a écrit:Paragraphe 7. LA CHUTE
385 Dieu est infiniment bon et toutes ses œuvres sont bonnes. Cependant, personne n’échappe à l’expérience de la souffrance, des maux dans la nature – qui apparaissent comme liés aux limites propres des créatures –, et surtout à la question du mal moral. D’où vient le mal ? " Je cherchais d’où vient le mal et je ne trouvais pas de solution " dit S. Augustin (conf. 7, 7, 11), et sa propre quête douloureuse ne trouvera d’issue que dans sa conversion au Dieu vivant. Car " le mystère de l’iniquité " (2 Th 2, 7) ne s’éclaire qu’à la lumière du mystère de la piété (cf. 1 Tm 3, 16). La révélation de l’amour divin dans le Christ a manifesté à la fois l’étendue du mal et la surabondance de la grâce (cf. Rm 5, 20). Nous devons donc considérer la question de l’origine du mal en fixant le regard de notre foi sur Celui qui, seul, en est le Vainqueur (cf. Lc 11, 21-22 ; Jn 16, 11 ; 1 Jn 3, 8).
I. La où le péché a abondé, la grâce a surabondé
La réalité du péché
386 Le péché est présent dans l’histoire de l’homme : il serait vain de tenter de l’ignorer ou de donner à cette obscure réalité d’autres noms. Pour essayer de comprendre ce qu’est le péché, il faut d’abord reconnaître le lien profond de l’homme avec Dieu, car en dehors de ce rapport, le mal du péché n’est pas démasqué dans sa véritable identité de refus et d’opposition face à Dieu, tout en continuant à peser sur la vie de l’homme et sur l’histoire.
387 La réalité du péché, et plus particulièrement du péché des origines, ne s’éclaire qu’à la lumière de la Révélation divine. Sans la connaissance qu’elle nous donne de Dieu on ne peut clairement reconnaître le péché, et on est tenté de l’expliquer uniquement comme un défaut de croissance, comme une faiblesse psychologique, une erreur, la conséquence nécessaire d’une structure sociale inadéquate, etc. C’est seulement dans la connaissance du dessein de Dieu sur l’homme que l’on comprend que le péché est un abus de la liberté que Dieu donne aux personnes créées pour qu’elles puissent l’aimer et s’aimer mutuellement.
Le péché originel – une vérité essentielle de la foi
388 Avec la progression de la Révélation est éclairée aussi la réalité du péché. Bien que le Peuple de Dieu de l’Ancien Testament ait connu d’une certaine manière la condition humaine à la lumière de l’histoire de la chute narrée dans la Genèse, il ne pouvait pas atteindre la signification ultime de cette histoire, qui se manifeste seulement à la lumière de la Mort et de la Résurrection de Jésus-Christ (cf. Rm 5, 12-21). Il faut connaître le Christ comme source de la grâce pour connaître Adam comme source du péché. C’est l’Esprit-Paraclet, envoyé par le Christ ressuscité, qui est venu " confondre le monde en matière de péché " (Jn 16, 8) en révélant Celui qui en est le Rédempteur.
389 La doctrine du péché originel est pour ainsi dire " le revers " de la Bonne Nouvelle que Jésus est le Sauveur de tous les hommes, que tous ont besoin du salut et que le salut est offert à tous grâce au Christ. L’Église qui a le sens du Christ (cf. 1 Co 2, 16) sait bien qu’on ne peut pas toucher à la révélation du péché originel sans porter atteinte au mystère du Christ.
Pour lire le récit de la chute
390 Le récit de la chute (Gn 3) utilise un langage imagé, mais il affirme un événement primordial, un fait qui a eu lieu au commencement de l’histoire de l’homme (cf. GS 13, § 1). La Révélation nous donne la certitude de foi que toute l’histoire humaine est marquée par la faute originelle librement commise par nos premiers parents (cf. Cc. Trente : DS 1513 ; Pie XII : DS 3897 ; Paul VI, discours 11 juillet 1966).
II. La chute des anges
391 Derrière le choix désobéissant de nos premiers parents il y a une voix séductrice, opposée à Dieu (cf. Gn 3, 4-5) qui, par envie, les fait tomber dans la mort (cf. Sg 2, 24). L’Écriture et la Tradition de l’Église voient en cet être un ange déchu, appelé Satan ou diable (cf. Jn 8, 44 ; Ap 12, 9). L’Église enseigne qu’il a été d’abord un ange bon, fait par Dieu. " Le diable et les autres démons ont certes été créés par Dieu naturellement bons, mais c’est eux qui se sont rendus mauvais " (Cc. Latran IV en 1215 : DS 800).
392 L’Écriture parle d’un péché de ces anges (cf. 2 P 2, 4). Cette " chute " consiste dans le choix libre de ces esprits créés, qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son Règne. Nous trouvons un reflet de cette rébellion dans les paroles du tentateur à nos premiers parents : " Vous deviendrez comme Dieu " (Gn 3, 5). Le diable est " pécheur dès l’origine " (1 Jn 3, 8), " père du mensonge " (Jn 8, 44).
393 C’est le caractère irrévocable de leur choix, et non un défaut de l’infinie miséricorde divine, qui fait que le péché des anges ne peut être pardonné. " Il n’y a pas de repentir pour eux après la chute, comme il n’y a pas de repentir pour les hommes après la mort " (S. Jean Damascène, f. o. 2, 4 : PG 94, 877C).
394 L’Écriture atteste l’influence néfaste de celui que Jésus appelle " l’homicide dès l’origine " (Jn 8, 44), et qui a même tenté de détourner Jésus de la mission reçue du Père (cf. Mt 4, 1-11). " C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu " (1 Jn 3, 8). La plus grave en conséquences de ces œuvres a été la séduction mensongère qui a induit l’homme à désobéir à Dieu.
395 La puissance de Satan n’est cependant pas infinie. Il n’est qu’une créature, puissante du fait qu’il est pur esprit, mais toujours une créature : il ne peut empêcher l’édification du Règne de Dieu. Quoique Satan agisse dans le monde par haine contre Dieu et son Royaume en Jésus-Christ, et quoique son action cause de graves dommages – de nature spirituelle et indirectement même de nature physique – pour chaque homme et pour la société, cette action est permise par la divine Providence qui avec force et douceur dirige l’histoire de l’homme et du monde. La permission divine de l’activité diabolique est un grand mystère, mais " nous savons que Dieu fait tout concourir au bien de ceux qui l’aiment " (Rm 8, 28).
III. Le péché originel
L’épreuve de la liberté
396 Dieu a créé l’homme à son image et l’a constitué dans son amitié. Créature spirituelle, l’homme ne peut vivre cette amitié que sur le mode de la libre soumission à Dieu. C’est ce qu’exprime la défense faite à l’homme de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, " car du jour où tu en mangeras, tu mourras " (Gn 2, 17). " L’arbre de la connaissance du bien et du mal " (Gn 2, 17) évoque symboliquement la limite infranchissable que l’homme, en tant que créature, doit librement reconnaître et respecter avec confiance. L’homme dépend du Créateur, il est soumis aux lois de la création et aux normes morales qui règlent l’usage de la liberté.
Le premier péché de l’homme
397 L’homme, tenté par le diable, a laissé mourir dans son cœur la confiance envers son créateur (cf. Gn 3, 1-11) et, en abusant de sa liberté, a désobéi au commandement de Dieu. C’est en cela qu’a consisté le premier péché de l’homme (cf. Rm 5, 19). Tout péché, par la suite, sera une désobéissance à Dieu et un manque de confiance en sa bonté.
398 Dans ce péché, l’homme s’est préféré lui-même à Dieu, et par là même, il a méprisé Dieu : il a fait choix de soi-même contre Dieu, contre les exigences de son état de créature et dès lors contre son propre bien. Constitué dans un état de sainteté, l’homme était destiné à être pleinement " divinisé " par Dieu dans la gloire. Par la séduction du diable, il a voulu " être comme Dieu " (cf. Gn 3, 5), mais " sans Dieu, et avant Dieu, et non pas selon Dieu " (S. Maxime le Confesseur, ambig. : PG 91, 1156C).
399 L’Écriture montre les conséquences dramatiques de cette première désobéissance. Adam et Eve perdent immédiatement la grâce de la sainteté originelle (cf. Rm 3, 23). Ils ont peur de ce Dieu (cf. Gn 3, 9-10) dont ils ont conçu une fausse image, celle d’un Dieu jaloux de ses prérogatives (cf. Gn 3, 5).
400 L’harmonie dans laquelle ils étaient, établie grâce à la justice originelle, est détruite ; la maîtrise des facultés spirituelles de l’âme sur le corps est brisée (cf. Gn 3, 7) ; l’union de l’homme et de la femme est soumise à des tensions (cf. Gn 3, 11-13) ; leurs rapports seront marqués par la convoitise et la domination (cf. Gn 3, 16). L’harmonie avec la création est rompue : la création visible est devenue pour l’homme étrangère et hostile (cf. Gn 3, 17. 19). A cause de l’homme, la création est soumise " à la servitude de la corruption " (Rm 8, 20). Enfin, la conséquence explicitement annoncée pour le cas de la désobéissance (cf. Gn 2, 17) se réalisera : l’homme " retournera à la poussière de laquelle il est formé " (Gn 3, 19). La mort fait son entrée dans l’histoire de l’humanité (cf. Rm 5, 12).
401 Depuis ce premier péché, une véritable " invasion " du péché inonde le monde : le fratricide commis par Caïn sur Abel (cf. Gn 4, 3-15) ; la corruption universelle à la suite du péché (cf. Gn 6, 5. 12 ; Rm 1, 18-32) ; de même, dans l’histoire d’Israël, le péché se manifeste fréquemment, surtout comme une infidélité au Dieu de l’alliance et comme transgression de la Loi de Moïse ; après la Rédemption du Christ aussi, parmi les chrétiens, le péché se manifeste de nombreuses manières (cf. 1 Co 1-6 ; Ap 2-3). L’Écriture et la Tradition de l’Église ne cessent de rappeler la présence et l’universalité du péché dans l’histoire de l’homme :
Ce que la révélation divine nous découvre, notre propre expérience le confirme. Car l’homme, s’il regarde au-dedans de son cœur, se découvre également enclin au mal, submergé de multiples maux qui ne peuvent provenir de son Créateur, qui est bon. Refusant souvent de reconnaître Dieu comme son principe, l’homme a, par le fait même, brisé l’ordre qui l’orientait à sa fin dernière, et, en même temps, il a rompu toute harmonie, soit par rapport à lui-même, soit par rapport aux autres hommes et à toute la création (GS 13, § 1).
Conséquences du péché d’Adam pour l’humanité
402 Tous les hommes sont impliqués dans le péché d’Adam. S. Paul l’affirme : " Par la désobéissance d’un seul homme, la multitude (c’est-à-dire tous les hommes) a été constituée pécheresse " (Rm 5, 19) : " De même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort est passée en tous les hommes, du fait que tous ont péché... " (Rm 5, 12). A l’universalité du péché et de la mort l’apôtre oppose l’universalité du salut dans le Christ : " Comme la faute d’un seul a entraîné sur tous les hommes une condamnation, de même l’œuvre de justice d’un seul (celle du Christ) procure à tous une justification qui donne la vie " (Rm 5, 18).
403 A la suite de S. Paul l’Église a toujours enseigné que l’immense misère qui opprime les hommes et leur inclination au mal et à la mort ne sont pas compréhensibles sans leur lien avec le péché d’Adam et le fait qu’il nous a transmis un péché dont nous naissons tous affectés et qui est " mort de l’âme " (cf. Cc. Trente : DS 1512). En raison de cette certitude de foi, l’Église donne le Baptême pour la rémission des péchés même aux petits enfants qui n’ont pas commis de péché personnel (cf. Cc. Trente : DS 1514).
404 Comment le péché d’Adam est-il devenu le péché de tous ses descendants ? Tout le genre humain est en Adam " comme l’unique corps d’un homme unique " (S. Thomas d’A., mal. 4, 1) Par cette " unité du genre humain " tous les hommes sont impliqués dans le péché d’Adam, comme tous sont impliqués dans la justice du Christ. Cependant, la transmission du péché originel est un mystère que nous ne pouvons pas comprendre pleinement. Mais nous savons par la Révélation qu’Adam avait reçu la sainteté et la justice originelles non pas pour lui seul, mais pour toute la nature humaine : en cédant au tentateur, Adam et Eve commettent un péché personnel, mais ce péché affecte la nature humaine qu’ils vont transmettre dans un état déchu (cf. Cc. Trente : DS 1511-1512). C’est un péché qui sera transmis par propagation à toute l’humanité, c’est-à-dire par la transmission d’une nature humaine privée de la sainteté et de la justice originelles. Et c’est pourquoi le péché originel est appelé " péché " de façon analogique : c’est un péché " contracté " et non pas " commis ", un état et non pas un acte.
405 Quoique propre à chacun (cf. Cc. Trente : DS 1513), le péché originel n’a, en aucun descendant d’Adam, un caractère de faute personnelle. C’est la privation de la sainteté et de la justice originelles, mais la nature humaine n’est pas totalement corrompue : elle est blessée dans ses propres forces naturelles, soumise à l’ignorance, à la souffrance et à l’empire de la mort, et inclinée au péché (cette inclination au mal est appelée " concupiscence "). Le Baptême, en donnant la vie de la grâce du Christ, efface le péché originel et retourne l’homme vers Dieu, mais les conséquences pour la nature, affaiblie et inclinée au mal, persistent dans l’homme et l’appellent au combat spirituel.
406 La doctrine de l’Église sur la transmission du péché originel s’est précisée surtout au cinquième siècle, en particulier sous l’impulsion de la réflexion de S. Augustin contre le pélagianisme, et au seizième siècle, en opposition à la Réforme protestante. Pélage tenait que l’homme pouvait, par la force naturelle de sa volonté libre, sans l’aide nécessaire de la grâce de Dieu, mener une vie moralement bonne ; il réduisait ainsi l’influence de la faute d’Adam à celle d’un mauvais exemple. Les premiers réformateurs protestants, au contraire, enseignaient que l’homme était radicalement perverti et sa liberté annulée par le péché des origines ; ils identifiaient le péché hérité par chaque homme avec la tendance au mal (concupiscentia), qui serait insurmontable. L’Église s’est spécialement prononcée sur le sens du donné révélé concernant le péché originel au deuxième Concile d’Orange en 529 (cf. DS 371-372) et au Concile de Trente en 1546 (cf. DS 1510-1516).
Un dur combat...
407 La doctrine sur le péché originel – liée à celle de la Rédemption par le Christ – donne un regard de discernement lucide sur la situation de l’homme et de son agir dans le monde. Par le péché des premiers parents, le diable a acquis une certaine domination sur l’homme, bien que ce dernier demeure libre. Le péché originel entraîne " la servitude sous le pouvoir de celui qui possédait l’empire de la mort, c’est-à-dire du diable " (Cc. Trente : DS 1511 ; cf. He 2, 14). Ignorer que l’homme a une nature blessée, inclinée au mal, donne lieu à de graves erreurs dans le domaine de l’éducation, de la politique, de l’action sociale (cf. CA 25) et des mœurs.
408 Les conséquences du péché originel et de tous les péchés personnels des hommes confèrent au monde dans son ensemble une condition pécheresse, qui peut être désignée par l’expression de Saint Jean : " le péché du monde " (Jn 1, 29). Par cette expression on signifie aussi l’influence négative qu’exercent sur les personnes les situations communautaires et les structures sociales qui sont le fruit des péchés des hommes (cf. RP 16).
409 Cette situation dramatique du monde qui " tout entier gît au pouvoir du mauvais " (1 Jn 5, 19 ; cf. 1 P 5, 8) fait de la vie de l’homme un combat :
Un dur combat contre les puissances des ténèbres passe à travers toute l’histoire des hommes ; commencé dès les origines, il durera, le Seigneur nous l’a dit, jusqu’au dernier jour. Engagé dans cette bataille, l’homme doit sans cesse combattre pour s’attacher au bien ; et non sans grands efforts, avec la grâce de Dieu, il parvient à réaliser son unité intérieure (GS 37, § 2).
IV. " Tu ne l’as pas abandonné au pouvoir de la mort "
410 Après sa chute, l’homme n’a pas été abandonné par Dieu. Au contraire, Dieu l’appelle (cf. Gn 3, 9) et lui annonce de façon mystérieuse la victoire sur le mal et le relèvement de sa chute (cf. Gn 3, 15). Ce passage de la Genèse a été appelé " Protévangile ", étant la première annonce du Messie rédempteur, celle d’un combat entre le serpent et la Femme et de la victoire finale d’un descendant de celle-ci.
411 La tradition chrétienne voit dans ce passage une annonce du " nouvel Adam " (cf. 1 Co 15, 21-22. 45) qui, par son " obéissance jusqu’à la mort de la Croix " (Ph 2, 8) répare en surabondance la désobéissance d’Adam (cf. Rm 5, 19-20). Par ailleurs, de nombreux Pères et docteurs de l’Église voient dans la femme annoncée dans le " protévangile " la mère du Christ, Marie, comme " nouvelle Eve ". Elle a été celle qui, la première et d’une manière unique, a bénéficié de la victoire sur le péché remportée par le Christ : elle a été préservée de toute souillure du péché originel (cf. Pie IX : DS 2803) et durant toute sa vie terrestre, par une grâce spéciale de Dieu, elle n’a commis aucune sorte de péché (cf. Cc. Trente : DS 1573).
412 Mais pourquoi Dieu n’a-t-il pas empêché le premier homme de pécher ? S. Léon le Grand répond : " La grâce ineffable du Christ nous a donné des biens meilleurs que ceux que l’envie du démon nous avait ôtés " (serm. 73, 4 : PL 54, 396). Et S. Thomas d’Aquin : " Rien ne s’oppose à ce que la nature humaine ait été destinée à une fin plus haute après le péché. Dieu permet, en effet, que les maux se fassent pour en tirer un plus grand bien. D’où le mot de S. Paul : ‘Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé’ (Rm 5, 20). Et le chant de l’‘Exultet’ : ‘O heureuse faute qui a mérité un tel et un si grand Rédempteur’ " (S. Thomas d’A., s. th. 3, 1, 3, ad 3 ; l’Exsultet chante ces paroles de saint Thomas).
EN BREF
413 " Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de la perte des vivants (...). C’est par l’envie du diable que la mort est entrée dans le monde " (Sg 1, 13 ; 2, 24).
414 Satan ou le diable et les autres démons sont des anges déchus pour avoir librement refusé de servir Dieu et son dessein. Leur choix contre Dieu est définitif. Ils tentent d’associer l’homme à leur révolte contre Dieu.
415 " Établi par Dieu dans un état de sainteté, l’homme séduit par le Malin, dès le début de l’histoire, a abusé de sa liberté, en se dressant contre Dieu et en désirant parvenir à sa fin hors de Dieu " (GS 13, § 1).
416 Par son péché, Adam, en tant que premier homme, a perdu la sainteté et la justice originelles qu’il avait reçues de Dieu non seulement pour lui, mais pour tous les humains.
417 A leur descendance, Adam et Eve ont transmis la nature humaine blessée par leur premier péché, donc privée de la sainteté et la justice originelles. Cette privation est appelée " péché originel ".
418 En conséquence du péché originel, la nature humaine est affaiblie dans ses forces, soumise à l’ignorance, à la souffrance et à la domination de la mort, et inclinée au péché (inclination appelée " concupiscence ").
419 " Nous tenons donc, avec le Concile de Trente, que le péché originel est transmis avec la nature humaine, ‘non par imitation, mais par propagation’, et qu’il est ainsi ‘propre à chacun’ " (SPF 16).
420 La victoire sur le péché remportée par le Christ nous a donné des biens meilleurs que ceux que le péché nous avait ôtés : " La où le péché a abondé, la grâce a surabondé " (Rm 5, 20).
421 " Pour la foi des chrétiens, ce monde a été fondé et demeure conservé par l’amour du créateur ; il est tombé, certes, sous l’esclavage du péché, mais le Christ, par la Croix et la Résurrection, a brisé le pouvoir du Malin et l’a libéré... " (GS 2, § 2).
Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Voici quelque chose qui n'a rien à voir, mais en parlant de satan qui ne veut pas de se repentir, j'ai trouvé ceci.
PADRE PIO CONFESSE LE DIABLE
. Le Père TARCISIO DE CERVINARA, confrère de PADRE PIO, raconte cette histoire singulière dans son livre : «Le diable dans la vie de PADRE PIO» :
«PADRE PIO répétait souvent que le diable est une créature méchante, mauvaise, cruelle par nature, mais qu’il reste toujours un ange déchu, donc doué d’une intelligence supérieure à celle des hommes, bien que pervertie. Le saint aura pu expérimenter son intelligence rusée et malhonnête, d’une manière tout à fait bizarre. Un jour en effet, Satan s’est «confessé» auprès du PADRE PIO ! Le saint, après beaucoup d’insistances de ma part, a bien voulu me raconter ce qui s’était exactement passé. En voici le récit :
«Un matin, alors que je confessais les hommes, s’est présenté à moi un homme grand, élancé, bien habillé, poli et fort élégant. Cet inconnu s’est agenouillé et a commencé à accuser ses péchés contre DIEU, le prochain et la morale : ils étaient à la fois variés et ineptes.
Une chose m’a spécialement frappée : ce pénitent énigmatique, après chaque accusation de ses péchés, répondait à mes reproches - basés sur la Parole de DIEU, sur le Magistère de l’Église, et la Morale des Saints -, en justifiant tous ses péchés avec une habilité et une gentillesse extrême, vidant les péchés de toute leur malice, tout en essayant dans le même temps de les rendre normaux, naturels, humains, débarrassés de toutes leur peccaminosité.
Et cela non seulement pour les péchés les plus affreux contre DIEU, JÉSUS, la MADONE, les Saints, qu’il appelait avec des mots irrespectueux sans jamais prononcer leurs noms, mais aussi pour les péchées qui étaient moralement si laids et grossiers, qu’ils touchaient le fond de la cloaque la plus répugnante. Les réponses habiles que ce pénitent mystérieux donnait à tous mes arguments, m’impressionnaient par leur subtilité et leur astucieuse malice.
En moi même je m’interrogeais :
.
«Qui est cet individu ? A quel monde appartient-il ?».
.
Et j’essayais de bien fixer son visage pour y découvrir éventuellement la réponse à mes questions. En même temps, j’étais très attentif à chacun de ses mots, afin qu’aucun ne m’échappe, pour en évaluer tout le poids. A un moment donné, une lumière intérieure très claire et forte, m’a révélé avec certitude son identité, et d’une voix ferme et puissante je lui ordonnais :
.
«Dis : «Vive JÉSUS, vive MARIE !».
.
Dès qu’il entendit ces deux noms très suaves et puissants, Satan disparut aussitôt, dans une flamme de feu, laissant derrière lui une puanteur insupportable».
Fraternellement
PADRE PIO CONFESSE LE DIABLE
. Le Père TARCISIO DE CERVINARA, confrère de PADRE PIO, raconte cette histoire singulière dans son livre : «Le diable dans la vie de PADRE PIO» :
«PADRE PIO répétait souvent que le diable est une créature méchante, mauvaise, cruelle par nature, mais qu’il reste toujours un ange déchu, donc doué d’une intelligence supérieure à celle des hommes, bien que pervertie. Le saint aura pu expérimenter son intelligence rusée et malhonnête, d’une manière tout à fait bizarre. Un jour en effet, Satan s’est «confessé» auprès du PADRE PIO ! Le saint, après beaucoup d’insistances de ma part, a bien voulu me raconter ce qui s’était exactement passé. En voici le récit :
«Un matin, alors que je confessais les hommes, s’est présenté à moi un homme grand, élancé, bien habillé, poli et fort élégant. Cet inconnu s’est agenouillé et a commencé à accuser ses péchés contre DIEU, le prochain et la morale : ils étaient à la fois variés et ineptes.
Une chose m’a spécialement frappée : ce pénitent énigmatique, après chaque accusation de ses péchés, répondait à mes reproches - basés sur la Parole de DIEU, sur le Magistère de l’Église, et la Morale des Saints -, en justifiant tous ses péchés avec une habilité et une gentillesse extrême, vidant les péchés de toute leur malice, tout en essayant dans le même temps de les rendre normaux, naturels, humains, débarrassés de toutes leur peccaminosité.
Et cela non seulement pour les péchés les plus affreux contre DIEU, JÉSUS, la MADONE, les Saints, qu’il appelait avec des mots irrespectueux sans jamais prononcer leurs noms, mais aussi pour les péchées qui étaient moralement si laids et grossiers, qu’ils touchaient le fond de la cloaque la plus répugnante. Les réponses habiles que ce pénitent mystérieux donnait à tous mes arguments, m’impressionnaient par leur subtilité et leur astucieuse malice.
En moi même je m’interrogeais :
.
«Qui est cet individu ? A quel monde appartient-il ?».
.
Et j’essayais de bien fixer son visage pour y découvrir éventuellement la réponse à mes questions. En même temps, j’étais très attentif à chacun de ses mots, afin qu’aucun ne m’échappe, pour en évaluer tout le poids. A un moment donné, une lumière intérieure très claire et forte, m’a révélé avec certitude son identité, et d’une voix ferme et puissante je lui ordonnais :
.
«Dis : «Vive JÉSUS, vive MARIE !».
.
Dès qu’il entendit ces deux noms très suaves et puissants, Satan disparut aussitôt, dans une flamme de feu, laissant derrière lui une puanteur insupportable».
Fraternellement
mariejesus- Date d'inscription : 02/02/2013
Age : 37
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Merci pour ce texte que je ne connaissais pas
Titi- Date d'inscription : 28/09/2012
Re: Les dix commandements ou les 10 engagements ?
Je crois que DIEU, AMOUR INCONDITIONNEL, a laissé la liberté à l'humain ; Il ne peut pas punir ceux et celles à qui Il a Lui-Même ouvert les portes de Son Cœur!mariejesus a écrit:Ah, donc si je comprend bien, si nous avons péché et que l'on se repend, on peut allez au paradis.
Mais si l'on commis beaucoup d'offense sans éprouver le moindre remord, nous sommes donc perdus.
Fraternellement
Oui, je crois que l'humain se punit assez lui-même ; le sacrement de réconciliation n'est-il pas là pour ceux et celles qui oublient de s'aimer pour pouvoir aimer autrui comme soi-même ?
AgneauColOlivier- Date d'inscription : 02/02/2013
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