Influence sur le conclave : la presse a remplacé les puissances politiques
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Influence sur le conclave : la presse a remplacé les puissances politiques
Influence sur le conclave : la presse a remplacé les puissances politiques
Lu dans la lettre Aletheia, de Yves Chiron :
"À partir du XVIe s., certaines puissances politiques (la France, l’Espagne et l’Empire austro-hongrois) ont cherché à influencer les conclaves en utilisant ce qui a été appelé abusivement un « droit de veto ». Avant le conclave, et plus encore pendant le conclave, ces états s’arrogeaient le droit de faire connaître, solennellement ou de manière plus feutrée, quel cardinal ou quels cardinaux étai(en)t leur(s) favori(s) – ce qu’on appelait l’ ”inclusive” – ou inversement le nom de celui ou de ceux dont ils ne voulaient pas comme pape – ce qu’on appelait l’“exclusive ». Quatre mois après son élection, Pie X publia une constitution, Commissum nobis (20 janvier 1904) pour condamner ce « veto des laïcs qui a été mis en avant plus d’une fois par les souverains de quelques pays pour interdire à quelqu’un l’accès au souverain Pontificat » et qui est en opposition avec « cette entière liberté dans l’élection du souverain Pasteur ». Depuis cet acte historique, les gouvernements n’ont plus cherché à intervenir ouvertement dans l’élection des papes, mais ils ont parfois continué à faire connaître leur préférence en recevant les cardinaux de leur pays avant le départ pour Rome ou par l’intermédiaire de leur ambassadeur auprès du Saint-Siège.
En revanche, la presse et les autres moyens de communication ont, de plus en plus, cherché à influencer l’élection pontificale. Le moyen le plus simple et le plus connu sont les listes des papabili qui sont publiées dans les jours qui précèdent l’ouverture des conclaves. Mais ces listes sont assez arbitraires. Nombre de cardinaux dont le nom est mis en avant ne bénéficient ensuite, durant le conclave, d’aucun vote. Dans cette période d’attente, la presse peut aussi lancer des campagnes de discrédit ou des théologiens se saisir de l’occasion pour faire avancer leurs thèses et revendications. Enfin, il y a les tentatives, discrètes, de certains groupes ecclésiaux pour influencer directement les cardinaux avant que les portes du conclave ne se ferment."
Michel Janva
Lu dans la lettre Aletheia, de Yves Chiron :
"À partir du XVIe s., certaines puissances politiques (la France, l’Espagne et l’Empire austro-hongrois) ont cherché à influencer les conclaves en utilisant ce qui a été appelé abusivement un « droit de veto ». Avant le conclave, et plus encore pendant le conclave, ces états s’arrogeaient le droit de faire connaître, solennellement ou de manière plus feutrée, quel cardinal ou quels cardinaux étai(en)t leur(s) favori(s) – ce qu’on appelait l’ ”inclusive” – ou inversement le nom de celui ou de ceux dont ils ne voulaient pas comme pape – ce qu’on appelait l’“exclusive ». Quatre mois après son élection, Pie X publia une constitution, Commissum nobis (20 janvier 1904) pour condamner ce « veto des laïcs qui a été mis en avant plus d’une fois par les souverains de quelques pays pour interdire à quelqu’un l’accès au souverain Pontificat » et qui est en opposition avec « cette entière liberté dans l’élection du souverain Pasteur ». Depuis cet acte historique, les gouvernements n’ont plus cherché à intervenir ouvertement dans l’élection des papes, mais ils ont parfois continué à faire connaître leur préférence en recevant les cardinaux de leur pays avant le départ pour Rome ou par l’intermédiaire de leur ambassadeur auprès du Saint-Siège.
En revanche, la presse et les autres moyens de communication ont, de plus en plus, cherché à influencer l’élection pontificale. Le moyen le plus simple et le plus connu sont les listes des papabili qui sont publiées dans les jours qui précèdent l’ouverture des conclaves. Mais ces listes sont assez arbitraires. Nombre de cardinaux dont le nom est mis en avant ne bénéficient ensuite, durant le conclave, d’aucun vote. Dans cette période d’attente, la presse peut aussi lancer des campagnes de discrédit ou des théologiens se saisir de l’occasion pour faire avancer leurs thèses et revendications. Enfin, il y a les tentatives, discrètes, de certains groupes ecclésiaux pour influencer directement les cardinaux avant que les portes du conclave ne se ferment."
Michel Janva
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Influence sur le conclave : la presse a remplacé les puissances politiques
Que peuvent-ils faire contre l'Esprit-Saint? C'est quand même Lui qui décide!
vanitas vanitatum et omnes vanitas
vanitas vanitatum et omnes vanitas
badaboum.- Date d'inscription : 08/03/2013
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