Risque de régime autoritaire ?

En France, il y a risque de soulèvement populaire - ou de "régime autoritaire". Voici un père de famille qui se fait arrêter pour un tee-shirt "inconvenant". Sauf que ce vêtement (voir la photo) ne montre que des personnes stylisées se donnant la main, et c'est tout !


Franck Talleu est un « papa en colère », il a même créé un collectif qui porte ce nom.

Directeur diocésain de l'enseignement catholique de l'Aisne, il a participé aux manifs anti-mariage pour tous.
« Lundi, nous sommes allés à Paris pour profiter du beau temps. C'était l'occasion de rencontrer les amis rencontrés sur Internet pour une chasse aux œufs pour les enfants », explique-t-il.
Comme tous ces amis virtuels ne se connaissent pas : « On avait décidé de porter nos sweats de la manif pour tous afin de se reconnaître. »

Lieu de rencontre : le jardin du Luxembourg, « la partie très proche du sénat » qui examine, aujourd'hui, le projet de loi.
Une manifestation illégale ? « Non. Quand on veut manifester, on le fait dans les règles. De toute façon, le lundi de Pâques, le sénat devait être fermé alors quel intérêt ? »

Un groupe se forme rapidement. « Adultes et enfants, nous devions être au total une quarantaine », concède-t-il. « Au bout de vingt minutes, les gendarmes du parc sont venus et nous ont demandé d'enlever nos sweats. »
Franck Talleu poursuit : « Rien n'est inscrit dessus ! Une famille normale est représentée : un père, une mère et deux enfants. Ma femme a commencé à s'exécuter ; moi, je n'étais pas d'accord et j'ai demandé quel était le motif. On m'a demandé mes papiers, j'ai obtempéré et un gendarme m'a dit de le suivre.

Au poste, le gendarme voulait me verbaliser pour « port d'une tenue contraire aux bonnes mœurs « ça m'a fait rire ! Un gradé a corrigé. Le PV a été rédigé pour « organisation d'une manifestation ludique sans autorisation « ».
Franck Talleu n'est pas d'accord : « Du coup, je vais passer devant le tribunal de police pour m'expliquer. Et je n'ai pas pu quitter le poste tant que je n'avais pas enlevé mon sweat. »
Franck Talleu plaide sa bonne foi : « Ce sweat m'a coûté 25 euros. Je ne l'ai pas acheté pour le porter uniquement aux manifestations. En plus, il est discret », répète-t-il.
Tandis qu'il enchaîne les interviews, il espère « que ce vêtement anodin ne va pas me causer des soucis. Et puis mes enfants, enfin les plus petits, ont été retournés de me voir embarqué par les gendarmes. Ils n'ont pas compris ce qui se passait. »

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Ca n'est plus un risque. Pour moi, c'est avéré.
Evidement, on ne risque pas encore sa vie. Il y a des régimes plus autoritaire encore qu'en France. Néanmoins, en France, ça n'est plus un risque, c'est un fait.