Les délais pour réformer l’Eglise seront « rapides »
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Les délais pour réformer l’Eglise seront « rapides »
Les délais pour réformer l’Eglise seront « rapides »
Le cardinal Coccopalmerio, président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, a déclaré à la télévision publique italienne que les délais pour une réforme de la curie, lancée par le pape François, seraient « rapides ».
Dans une émission qui sera diffusée dans la soirée du 17 avril 2013 sur la télévision publique italienne, le cardinal Francesco Coccopalmerio confirme la tendance amorcée vers davantage de collégialité dans le gouvernement de l’Eglise, quelques jours après l’annonce de la création d’un groupe de cardinaux du monde entier chargés de conseiller le pape.
« Je m’attends à des réformes dans des délais rapides, ce pape ne perd pas de temps », assure le cardinal Coccopalmerio dans l’entretien accordé à Rai Storia. « La réforme devrait commencer par la curie romaine qui est l’instrument entre les mains du pape ». Selon le prélat, le pontife ne peut pas accomplir seul ces activités mais devrait confier ce travail aux dicastères. A ses yeux, cela implique donc que le pape doive toujours connaître le travail de chaque dicastère. Et le haut prélat d’insister sur l’importance d’un lien fort entre chaque dicastère et le pontife.
Changement à la Secrétairerie d’Etat
Un point de réforme nécessaire dans la curie concerne la Secrétairerie d’Etat dont le trop grand pouvoir a été critiqué lors des Congrégations générales précédant le conclave. Selon le cardinal Coccopalmerio, le secrétaire d’Etat du Saint-Siège pourrait demeurer en l’état, avec son individualité et ses fonctions, mais serait aidé de façon plus stable par un petit collège de trois ou quatre personnes. Le prélat assure que cela sera cependant différent du collège des « sages » nommé récemment par le pape.
Le cardinal Coccopalmerio, ancien évêque auxiliaire du cardinal Carlo Maria Martini, archevêque de Milan pendant plus de 15 ans et grand défenseur d’une Eglise plus collégiale, confirme ainsi que la tendance amorcée par le pape François va dans la direction d’un pouvoir pontifical entouré par des conseillers venus du monde entier. « L’une des demandes du conclave apparue lors des Congrégations générales, affirme-t-il, est de placer aux côtés du pape des personnes compétentes, provenant des quatre coins du monde, qui portent les doléances des différentes communautés chrétiennes ».
Les évêques italiens veulent élire leur président
Le prélat milanais revient également sur la possibilité d’accorder aux évêques italiens la prérogative d’élire leur président. Jusqu’à présent – cas unique dans le monde -, c’est le pape qui le nomme en sa qualité de primat d’Italie. L’élection par les évêques pourrait être une preuve d’estime et de confiance, même si la communion avec le pape devrait être garantie, estime ainsi le cardinal Coccopalmerio.
Par le passé, Jean-Paul II avait déjà offert la possibilité aux évêques de la péninsule de choisir leur président mais, n’ayant pas réussi à se mettre d’accord, ils s’en étaient finalement remis au pontife.
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Apic
Re: Les délais pour réformer l’Eglise seront « rapides »
Un nouveau Jean XXIII?
Je n`en serais pas surpris.... Il y a des indices troublants.
Élection, collégialité, ne pas résister au vent de l`esprit-saint, ne pas revenir en arriere....les doléances -
Mais il faudra encore attendre pour en savoir plus...
Je n`en serais pas surpris.... Il y a des indices troublants.
Élection, collégialité, ne pas résister au vent de l`esprit-saint, ne pas revenir en arriere....les doléances -
Mais il faudra encore attendre pour en savoir plus...
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Les délais pour réformer l’Eglise seront « rapides »
Michelt, vous vous plaigniez souvent que ça va mal au Vatican et quand un pape veut remettre de l'ordre vous vous méfiez de lui. Il faudrait peut-être se brancher. Il y a l'espérance et la suspicion, moi je choisi la première. Laissons la chance au coureur et prions au lieu de critiquer des actions qui ne sont même pas accomplies.
Re: Les délais pour réformer l’Eglise seront « rapides »
MichelT a écrit:Un nouveau Jean XXIII?
Je n`en serais pas surpris.... Il y a des indices troublants.
Élection, collégialité, ne pas résister au vent de l`esprit-saint, ne pas revenir en arriere....les doléances -
Mais il faudra encore attendre pour en savoir plus...
Je suis exactement du même avis que MichelT, ce qu'il a dit au sujet de Vatican 2 et de l'esprit saint qui travaillerait et qu'on ne laisserait pas faire parce qu'on aurait la tête dur, cela et tout ce qu'il a fait depuis le début ne peut nous laisser indifférent. A mon humble avis, il faut s'attendre à des réformes sans précédent, espérons que le Saint Esprit soit au rendez-vous, mais je dois avouer que je suis vraiment dans l'expectative, attendons de voir.
lillium- Date d'inscription : 26/08/2011
Le profil de la nouvelle curie se précise
Le profil de la nouvelle curie se précise
Ce 22 avril, le président du Conseil pontifical pour les textes législatifs a indiqué dans la presse italienne qu’une nouvelle figure pourrait apparaître, celle du “modérateur“. Ce dernier travaillerait aux côtés de la Secrétairerie d’Etat et superviserait le bon fonctionnement des Congrégations et Conseils pontificaux. La tendance amorcée va vers davantage de collégialité. Le profil de la curie romaine telle que la veut le pape François se dessine peu à peu…
Alors que la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège est “une figure tournée vers l’extérieur, qui s’occupe des problèmes de l’Eglise universelle aux côtés du souverain pontife“, le rôle du “modérateur“ se limite à la curie romaine, essentiellement les Congrégations et les conseils pontificaux, a expliqué le cardinal Francesco Coccopalmerio dans une interview accordée au quotidien italien « Corriere della Sera ».
Le modérateur n’entravera pas les liens entre le pape et les dicastères, a assuré le canoniste italien, il viendra en aide à ces derniers, en veillant à ce qu’ils disposent de personnel et d’outils suffisants pour accomplir leur tâche. Dans cette interview, le haut prélat italien a également jugé essentiel que les chefs de dicastères se rencontrent fréquemment entre eux, que ce soit en présence ou en l’absence du pape. Ils doivent également pouvoir être reçus par le souverain pontife au moins une fois par mois. Selon le cardinal Coccopalmerio, il faut “un rapport constant entre les dicastères et le pape, qui doit savoir ce que fait chacun d’entre eux et donner son avis“.
Enfin, interrogé sur la nature du groupe nouvellement formé des huit cardinaux chargés de conseiller le pape François dans le gouvernement de l’Eglise, le président du Conseil pontifical pour les textes législatifs a affirmé que ce groupe exprimait “la nécessité que le pape soit en contact et en communion avec les épiscopats du monde entier“. Ce nouvel organisme devrait devenir pérenne, a confié le cardinal Coccopalmerio.
Première réunion en octobre
Si la première réunion officielle du conseil de huit cardinaux nommés par le pape François pour le conseiller n’aura lieu qu’en octobre prochain, les lignes de la réforme du Vatican apparaissent progressivement. Quelques jours avant son entretien avec le « Corriere della sera », le cardinal Coccopalmerio confirmait déjà la tendance amorcée, vers davantage de collégialité dans le gouvernement de l’Eglise, dans une émission diffusée sur la télévision publique italienne. Evoquant la question de la Secrétairerie d’Etat, dont le trop grand pouvoir a été critiqué lors des Congrégations générales qui ont précédé le conclave de mars 2013, il avait alors mentionné la possible mise en place d’un “petit collège de trois ou quatre personnes“ pour seconder le secrétaire d’Etat, qui maintiendrait toutefois son individualité et ses fonctions. A la différence des huit cardinaux chargés de conseiller le pape, les cardinaux membres de ce petit collège seraient présents en permanence au Vatican, avait précisé le cardinal Coccopalmerio.
apic/at
Re: Les délais pour réformer l’Eglise seront « rapides »
La réforme du Pape François
2013-05-01 L’Osservatore Romano
Le 13 avril a été rendue publique la nouvelle que le Pape François a constitué un groupe de huit cardinaux pour le conseiller dans le gouvernement de l’Eglise universelle et pour étudier un projet de révision de la constitution apostolique Pastor bonus sur la Curie romaine. La décision a éveillé beaucoup d’intérêt et suscité presque autant de spéculations. C’est le sujet de l’entretien accordé à notre journal par S.Exc. Mgr Angelo Becciu, substitut de la secrétairerie d’Etat.
Sur la réforme de la Curie, les voix ont été nombreuses : équilibre des pouvoirs, modérateurs, coordinateurs, « superministères de l’économie », révolutions…
En effet, c’est un peu étrange : le Pape n’a pas encore rencontré le groupe de conseillers qu’il s’est choisi que déjà les conseils pleuvent... Après avoir parlé avec le Saint-Père, je peux dire qu’en ce moment il est absolument prématuré d’avancer quelque hypothèse que ce soit sur la future organisation de la Curie. Le Pape François est en train d’écouter chacun, mais en premier lieu il voudra écouter ceux qu’il a choisis comme conseillers. Ensuite sera mis sur pied un projet de réforme de Pastor bonus, qui bien sûr devra suivre toute la procédure.
Il a aussi beaucoup été question du IOR, l’Institut pour les œuvres de religion ; certains sont même allés jusqu’à prévoir sa suppression...
Le Pape a été très surpris de se voir attribuer des phrases qu’il n’a jamais prononcées et qui trahissent sa pensée. L’unique évocation à ce sujet a été au cours d’une brève homélie à Sainte-Marthe, improvisée, dans laquelle il a rappelé avec passion que l’essence de l’Eglise consiste en une histoire d’amour entre Dieu et les hommes, et que les diverses structures humaines, au nombre desquelles le IOR, sont moins importantes. La référence a été faite sur le ton de la plaisanterie, motivé par la présence à la Messe de quelques employés de l’institut, dans le contexte d’une invitation sérieuse à ne jamais perdre de vue le caractère essentiel de l’Eglise.
Peut-on penser qu’une réorganisation de la structure de la conformation actuelle des dicastères n’est pas imminente ?
Je ne peux pas prévoir les délais. Le Pape nous a toutefois demandé à tous, responsables des dicastères, de continuer dans notre service, mais sans vouloir procéder, pour le moment, à aucune confirmation des charges. La même chose vaut pour les membres des Congrégations et des Conseils pontificaux : le cycle normal de confirmations ou de nominations, qui ont lieu à l’échéance des mandats quinquennaux, est pour le moment suspendu, et tous continuent dans leur charge « jusqu’à de nouvelels dispositions » (donec aliter provideatur). Cela indique la volonté du Saint-Père de prendre le temps nécessaire de réflexion – et de prière, nous ne devrions jamais l’oublier – pour avoir un cadre approfondi de la situation.
A propos du groupe de conseillers, certains sont arrivés à soutenir qu’un tel choix peut mettre en discussion le primat du Pape ?
Il s’agit d’un organe consultatif, non décisionnel, et je ne vois vraiment pas comment le choix du Pape François peut mettre en discussion le primat. En revanche, il est vrai qu’il s’agit d’un geste d’une grande importance, qui veut donner un signal précis à propos des modalités selon lesquelles le Saint-Père voudra exercer son ministère. En effet, nous ne devons pas oublier quelle est la première tâche assignée au groupe des huit cardinaux : assister le Souverain Pontife dans le gouvernement de l’Eglise universelle. Je ne voudrais pas que la curiosité pour l’organisation et les structures de la Curie romaine fasse passer au second plan le sens profond du geste accompli par le Pape François.
Mais l’expression « conseiller » n’est-elle pas trop indéfinie ?
Au contraire, le fait de conseiller est une action importante, qui dans l’Eglise est définie théologiquement et trouve son expression à de nombreux niveaux. Que l’on pense, par exemple, aux organismes de participation dans les diocèses et dans les paroisses, ou aux conseils des supérieurs, provinciaux et généraux, dans les Instituts de vie consacrée. La fonction de conseiller doit être interprétée dans un sens théologique : dans une optique du monde nous devrions dire qu’un conseil sans pouvoir délibératif est sans importance, mais cela signifierait rendre l’Eglise équivalente à une entreprise. En revanche, théologiquement le fait de conseiller possède une fonction d’une importance absolue : aider le supérieur dans l'œuvre de discernement, c’est-à-dire à comprendre ce que l’Esprit demande à l’Eglise à un moment historique précis. Sans cette référence, du reste, on ne comprendrait rien non plus à la signification authentique de l’action de gouvernement de l’Eglise.
Quels sentiments éprouvez-vous en collaborant avec le Pape François,
J’ai pu collaborer de près avec le Pape Benoît, à présent je continue mon service avec le Pape François. Naturellement, chacun possède sa propre personnalité, son propre style, et je me sens véritablement un privilégié en raison de ce proche contact avec deux hommes entièrement dévoués au bien de toute l’Eglise, détachés d’eux-mêmes, plongés en Dieu et ayant une unique passion : faire connaître la beauté de l’Evangile aux femmes et aux hommes d’aujourd’hui.
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