Le GODF veut "dialoguer" avec le Pape à propos de l'excommunication du prêtre, Pascal Vesin
Page 1 sur 1
Le GODF veut "dialoguer" avec le Pape à propos de l'excommunication du prêtre, Pascal Vesin
Le GODF veut "dialoguer" avec le Pape à propos de l'excommunication du prêtre, Pascal Vesin
FmLe prêtre est en train de rejoindre Rome à pieds, non en pèlerinage ou en marche d'expiation pour avoir fait partie du GODF et l'avoir caché à sa hiérarchie, mais pour demander d'être réintégré comme prêtre célébrant tout en négociant la forme de son adhésion à la franc-maçonnerie. Le courrier qu'il a adressé au Saint Père est édifiant.
De son côté, le grand maître du GODF s'est fendu également d'une lettre au Pape, où le relativisme et le sens moderne de la négociation devraient accoucher d'une vérité, fruit d'un compromis où les deux parties trouveraient chacune satisfaction. On ne peut que lui conseiller la lecture de la position de l'Eglise sur l'appartenance d'un catholique à la franc-maçonnerie, position inchangée depuis des siècles, car justement la Vérité n'est en aucun cas le résultat d'aucun calcul humain. Ce serait en effet une marque de politesse que de s'intéresser à l'autre dans une demande de dialogue plutôt que de lui tendre un piège aussi grossier que malhabile :
Godf
A cela s'oppose de facto la déclaration de la congrégation pour la doctrine de la foi du 26 novembre 1983 qui stipule :
"Le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure donc inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise, et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise. Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion".
Cette déclaration est confirmée et renforcée par celle du 11 mars 1985 "Réflexions à un an de la déclaration de la congrégation pour la doctrine de la foi sur l"impossibilité de conciliation entre foi chrétienne et maçonnique", texte bien moins connu que le précédent et qui exprime toute la sagesse de l'Eglise. Citons-en un grand passage :
" [...] pour un chrétien catholique, il ne lui est pas possible de vivre sa relation avec Dieu de deux façons, c’est-à-dire en la scindant sous une forme humanitaire: supraconfessionnelle, et sous une forme interne: chrétienne. Il ne peut entretenir de relations de deux sortes avec Dieu, ni exprimer son rapport avec le Créateur par des formes symboliques de deux natures. Ceci représenterait quelque chose de totalement différent de cette collaboration, évidente pour lui, avec tous ceux qui sont engagés dans l’accomplissement du bien, même à partir de principes différents. D’autre part, un chrétien catholique ne peut pas, simultanément, participer à la pleine communion de la fraternité chrétienne et considérer son frère chrétien, par ailleurs, selon l’optique maçonnique, comme un «profane».
Même, comme on l’a déjà dit, s’il n’y avait pas obligation explicite de professer le relativisme en tant que doctrine, la force relativisante d’une telle fraternité, en raison de sa logique intrinsèque elle-même a cependant en soi la capacité de transformer la structure de l’acte de foi si radicalement qu’elle ne serait plus acceptable pour un chrétien «auquel sa foi est chère» (Léon XIII).
Ce bouleversement de la structure fondamentale de foi s’opère en outre, en général, de manière atténuée et sans que l’on s’en aperçoive : la solide adhésion à la vérité de Dieu, révélée dans l’Église, devient simple appartenance à une institution considérée comme une forme expressive particulière à côté d’autres formes expressives – également plus ou moins possibles et valables – de l’orientation de l’homme vers l’éternel.
La tentation d’aller dans cette direction est aujourd’hui d’autant plus forte en raison du fait qu’elle correspond entièrement à certaines convictions qui prévalent dans la mentalité contemporaine. L’opinion que la vérité ne peut être connue est une caractéristique typique de notre époque et, en même temps, un élément essentiel de sa crise générale.
C’est précisément en considérant tous ces éléments que la Déclaration de la S. Congrégation affirme que l’inscription aux associations maçonniques «demeure interdite par l’Église» et que les fidèles qui s’y inscrivent «sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la Sainte Communion».
Par cette dernière expression, la S. Congrégation indique aux fidèles qu’une telle inscription constitue objectivement un péché grave, et en précisant que ceux qui adhèrent à une association maçonnique ne peuvent accéder à la Sainte Communion, elle veut éclairer la conscience des fidèles sur la conséquence grave de leur adhésion à une loge maçonnique".
Lahire
FmLe prêtre est en train de rejoindre Rome à pieds, non en pèlerinage ou en marche d'expiation pour avoir fait partie du GODF et l'avoir caché à sa hiérarchie, mais pour demander d'être réintégré comme prêtre célébrant tout en négociant la forme de son adhésion à la franc-maçonnerie. Le courrier qu'il a adressé au Saint Père est édifiant.
De son côté, le grand maître du GODF s'est fendu également d'une lettre au Pape, où le relativisme et le sens moderne de la négociation devraient accoucher d'une vérité, fruit d'un compromis où les deux parties trouveraient chacune satisfaction. On ne peut que lui conseiller la lecture de la position de l'Eglise sur l'appartenance d'un catholique à la franc-maçonnerie, position inchangée depuis des siècles, car justement la Vérité n'est en aucun cas le résultat d'aucun calcul humain. Ce serait en effet une marque de politesse que de s'intéresser à l'autre dans une demande de dialogue plutôt que de lui tendre un piège aussi grossier que malhabile :
Godf
A cela s'oppose de facto la déclaration de la congrégation pour la doctrine de la foi du 26 novembre 1983 qui stipule :
"Le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure donc inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise, et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise. Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion".
Cette déclaration est confirmée et renforcée par celle du 11 mars 1985 "Réflexions à un an de la déclaration de la congrégation pour la doctrine de la foi sur l"impossibilité de conciliation entre foi chrétienne et maçonnique", texte bien moins connu que le précédent et qui exprime toute la sagesse de l'Eglise. Citons-en un grand passage :
" [...] pour un chrétien catholique, il ne lui est pas possible de vivre sa relation avec Dieu de deux façons, c’est-à-dire en la scindant sous une forme humanitaire: supraconfessionnelle, et sous une forme interne: chrétienne. Il ne peut entretenir de relations de deux sortes avec Dieu, ni exprimer son rapport avec le Créateur par des formes symboliques de deux natures. Ceci représenterait quelque chose de totalement différent de cette collaboration, évidente pour lui, avec tous ceux qui sont engagés dans l’accomplissement du bien, même à partir de principes différents. D’autre part, un chrétien catholique ne peut pas, simultanément, participer à la pleine communion de la fraternité chrétienne et considérer son frère chrétien, par ailleurs, selon l’optique maçonnique, comme un «profane».
Même, comme on l’a déjà dit, s’il n’y avait pas obligation explicite de professer le relativisme en tant que doctrine, la force relativisante d’une telle fraternité, en raison de sa logique intrinsèque elle-même a cependant en soi la capacité de transformer la structure de l’acte de foi si radicalement qu’elle ne serait plus acceptable pour un chrétien «auquel sa foi est chère» (Léon XIII).
Ce bouleversement de la structure fondamentale de foi s’opère en outre, en général, de manière atténuée et sans que l’on s’en aperçoive : la solide adhésion à la vérité de Dieu, révélée dans l’Église, devient simple appartenance à une institution considérée comme une forme expressive particulière à côté d’autres formes expressives – également plus ou moins possibles et valables – de l’orientation de l’homme vers l’éternel.
La tentation d’aller dans cette direction est aujourd’hui d’autant plus forte en raison du fait qu’elle correspond entièrement à certaines convictions qui prévalent dans la mentalité contemporaine. L’opinion que la vérité ne peut être connue est une caractéristique typique de notre époque et, en même temps, un élément essentiel de sa crise générale.
C’est précisément en considérant tous ces éléments que la Déclaration de la S. Congrégation affirme que l’inscription aux associations maçonniques «demeure interdite par l’Église» et que les fidèles qui s’y inscrivent «sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la Sainte Communion».
Par cette dernière expression, la S. Congrégation indique aux fidèles qu’une telle inscription constitue objectivement un péché grave, et en précisant que ceux qui adhèrent à une association maçonnique ne peuvent accéder à la Sainte Communion, elle veut éclairer la conscience des fidèles sur la conséquence grave de leur adhésion à une loge maçonnique".
Lahire
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Sujets similaires
» À propos d'accusations de collaboration avec la dictature argentine contre le pape François
» Témoignage d'un prêtre... à propos de la confession.
» Un pretre veut banir la pédophilie sur Internet
» Le N.O.M. veut la disparition de l'église catholique*selon un pretre)
» Propos ignobles de l'actrice Susan Sarandon sur le pape Benoit XVI
» Témoignage d'un prêtre... à propos de la confession.
» Un pretre veut banir la pédophilie sur Internet
» Le N.O.M. veut la disparition de l'église catholique*selon un pretre)
» Propos ignobles de l'actrice Susan Sarandon sur le pape Benoit XVI
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum