Réflexion théologique sur l'eschatologie : "y'aurait-t-il une possibilité de rejet de l'Amour Divin après la mort?"

Salut a tous,
La question que « je me pose » est " Selon l'état d'une âme au moment de la mort corporelle, n'y-a-t ‘il que 3 possibilités? L'enfer pour le rejet définitif de l’amour, le purgatoire pour l'acceptation imparfaite de l'amour divin et le paradis pour l'acceptation inconditionnelle et « parfait » de l'amour divin?"
Bref! Par déduction, y'aurait-t-il une possibilité de rejet de l'amour divin après la mort materielle? Cela me semble logique mais logique ne rime pas forcément avec vérité. Cf. Socrate.
La réflexion théologique à ce niveau semble peu poussée.

P. Jean Galot, S.I. dans L’Eschatologie de Vatican II à aujourd’hui a écrit:« Certains théologiens ont avancé l’hypothèse de l’option finale, c’est-à-dire d’une illumination spirituelle à l’heure de la mort, qui permettrait une décision en pleine vérité et liberté, par le fait que le dernier moment de la vie présente est aussi le premier moment de vie angélique (6). Mais en réalité, il y a seulement un moment qui termine la vie présente, et ce n’est pas un moment de vie angélique. L’option finale, stimulée par la grâce, a lieu dans les conditions de la vie terrestre. La conversion du malfaiteur est un exemple d’option finale qui corrige la vie antérieure et exprime une nouvelle disposition dernière pour l’entrée dans la vie éternelle (Lc 23, 42). »

 
NB:
Cela relève plus de la « réflexion théologique que je considère utile mais non essentiel à la foi (au Salut) qui se définit essentiellement par rapport à l’Amour divin que nous a montré le Christ. »
Réflexion théologique n’est pas égale à la révélation et peut être sujette à l’erreur (imperfection) humaine qu’il faut humblement reconnaitre et corriger devant le souffle de vérité du Saint-Esprit. Pour comparaison sur le logos : La mécanique quantique vient affiner la mécanique Newtonienne imparfaite mais pourrait elle aussi se révéler aussi imparfaite suite à d’autres avancements.
Mais la vérité divine reste quant a elle éternelle et immuable… Dieu dans sa sagesse éternelle révèle chaque chose en son temps et a parlé, parle et parlera par ses saints. Beaucoup comme-moi languissent auprès de cette dernière. Mais souvent comme pour Saint Augustin (avec l’ange et la mer) on doit accepter le mystère en attendant le temps de la divine sagesse…

Administrateur…
Bien vouloir déplacer ce thread sur le forum sur l’eschatologie.
Merci et désolé pour sa position dans le sujet.
Suggestion : Ce serait bien de pouvoir en posant sa question à partir d’un forum A de pouvoir le repositionner directement sur un forum B (plus indique).

padreyam a écrit:Administrateur…
Bien vouloir déplacer ce thread sur le forum sur l’eschatologie.
Merci et désolé pour sa position dans le sujet.
Suggestion : Ce serait bien de pouvoir en posant sa question à partir d’un forum A de pouvoir le repositionner directement sur un forum B (plus indique).

Je l'ai plutôt déplacé dans la section questions-réponses puisque une question est posée.

Ah ma connaissance il n'y a pas possibilité pour les membres de repositionner un sujet sûrement par souci de maintenir un certain ordre et pour éviter les actes de sabotages.

padreyam a écrit:Salut a tous,
La question que « je me pose » est " Selon l'état d'une âme au moment de la mort corporelle, n'y-a-t ‘il que 3 possibilités? L'enfer pour le rejet définitif de l’amour, le purgatoire pour l'acceptation imparfaite de l'amour divin et le paradis pour l'acceptation inconditionnelle et « parfait » de l'amour divin?"
Bref! Par déduction, y'aurait-t-il une possibilité de rejet de l'amour divin après la mort materielle? Cela me semble logique mais logique ne rime pas forcément avec vérité. Cf. Socrate.
La réflexion théologique à ce niveau semble peu poussée.

Je replace ce que je vous avait répondu sur l'autre fil et je poursuis sur d'autres questionnements.

Au sujet des trois lieux possibles après la mort, il y a aussi les limbes qui était un autre lieu possible pour les enfants qui n'auraient pas reçus le baptême et qui ne mériteraient pas l'enfer, théorie enseignée je pense par st Thomas D'Aquin ou St Augustin, je n'en suis plus certain mais que le pape Benoit XVI semblait contester par le principe de l'Amour de Dieu qui ne pourrait condamner éternellement ces enfants sans baptême à être privés de Sa Vision à cause de la négligence de leurs parents.

Quant au bon larron cité par le p. Jean Galot, je crois que c'est par la puissance du baptême de désir qu'il a pu entrer directement au paradis malgré ses nombreux péchés d'avant sa profession de foi devant Jésus sur la croix car l'Église nous enseigne qu'il y a trois sorte de baptême valide et que les trois ont les mêmes effets salvateurs et purificateurs quand il est reçu, soit d'effacer toute traces de péchés actuels et originels ce qui a pour bienfait l'entrée immédiate au Ciel sans passer par le purgatoire car toutes souillures sont immédiatement lavées et notre âme est purifiée et si la mort survient avant que nous ayons eu le temps de pécher à nouveau, le Ciel nous est ouvert. C'est trois baptêmes sont ceux du sang, du désir et le plus habituel, celui de l'eau et de l'Esprit reçu à l'église.

Les limbes n'ont plus lieu d'être et n'ont jamais été, je crois, officialisés par l'Eglise (au sens du dogme) mais la croyance populaire les tenait pour vrai.
Récemment, il a été officialisé que les limbes n'existent pas.
=> pas de panique pour les enfants (nourrissons) morts sans baptême ces êtres innocents sont au paradis.

De fait, être baptisé est une bonne chose pour aller au paradis, encore faut-il que ce baptême vive en nous et que nous appliquions les préceptes montrés par Jésus.
Néanmoins, Dieu tout puissant est libre de faire entrer au paradis qui il souhaite, baptisé ou non.

Naturellement, l'enfer et le paradis sont des lieux définitifs.

Quant au purgatoire, il n'est pas définitif, à la fin des temps, le purgatoire étant "fait" par ceux qui y sont, tous ceux du purgatoire se retrouve au paradis.
Pour être plus précis, il est même précisé qu'au moment de la fin des temps, les vivants subiront en "intensité" ce qui a été subi en "durée" par ceux qui étaient au purgatoire pour que la justice soit parfaite ... je pense qu'on peut compter sur Dieu pour une justice parfaite.

Jésus est dailleurs venu nous en dire plus sur son père, Dieu, et il en ressort que Dieu est amour ! Inutile d'avoir peur de l'enfer.
Que cela soit une préoccupation pour sauver nos âmes, oui, mais peur, non !

Pas de peur, pas de stress : tout en Jésus. "N'ayez pas peur".

Vivre des sacrements que propose l'Eglise, fondée par Jésus, est l'assurance absolue d'aller au paradis.
Bien sur, Dieu tout puissant peut faire entrer en paradis qui Il veux, mais la voie facile et sûre, c'est de vivre des sacrement de l'Eglise fondée par Jésus.

Pour les limbes, voici ce qu'en dit l'Église ces dernières années :

5. Deuxièmement, en tenant compte du principe lex orandi lex credendi, la communauté chrétienne remarque qu’il n’est pas fait mention des limbes dans la liturgie. De fait, la liturgie comporte une fête des saints Innocents, qui sont vénérés comme martyrs, bien qu’ils ne fussent pas baptisés, parce qu’ils furent tués «à cause du Christ»[3]. Il y a même eu un développement liturgique important avec l’introduction de funérailles pour les enfants morts sans baptême. Nous ne prions pas pour ceux qui sont damnés. Le Missel romain de 1970 a introduit une messe de funérailles pour les enfants non baptisés que leurs parents avaient l’intention de présenter au baptême. L’Église confie donc à la divine miséricorde ces enfants qui meurent sans être baptisés. Dans son Instruction sur le baptême des enfants de 1980, la Congrégation pour la doctrine de la foi a de nouveau affirmé que «en ce qui concerne les enfants qui meurent sans avoir reçu le baptême, l’Église ne peut que les confier à la miséricorde de Dieu, ce qu’elle fait en effet dans le rite des funérailles établi pour eux[4]». Le Catéchisme de l’Église catholique ajoute que «la grande miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés (cf. 1Tm 2, 4), et la tendresse de Jésus envers les enfants, qui lui a fait dire: “Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas” (Mc 10,14), nous permettent d’espérer qu’il y ait un chemin de salut pour les enfants morts sans baptême[5]».

http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/cti_documents/rc_con_cfaith_doc_20070419_un-baptised-infants_fr.html

Quant à ce que mentionne padreyam plus-haut sur la possibilité de rejeter l'amour de Dieu après la mort il me semble que Jésus nous a enseigné que les choix se faisaient avant la mort et qu'après il était trop tard pour choisir. Je pense que ce que le coeur a désiré durant la vie sera ce qu'il aura lors du Jugement dernier. Notre coeur nous mènera directement, la conscience n'aura plus rien à faire et comme le disait le Seigneur ; ««Là où est ton coeur, là aussi est ton trésor»» le trésor c'est soit les biens terrestre ou les biens célestes, on ne peut tromper son coeur, mais la faiblesse humaine nous fait choisir quelques fois les mauvais biens mais quand c'est la volonté qui nous fait choisir les mauvaises choses, là c'est beaucoup plus nocif et funeste pour notre salut.