Le repli sur soit déplaît à Dieu
Forum l'Arche de Marie :: EGLISE ET SPIRITUALITE :: PASSAGES BIBLIQUES & EVANGILE DU JOUR :: Les commentaires d'Étienne Lorant sur la Parole de Dieu
Page 1 sur 1
Le repli sur soit déplaît à Dieu
Le lundi de la 24e semaine du temps ordinaire
Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 2,1-8.
J'insiste avant tout pour qu'on fasse des prières de demande, d'intercession et d'action de grâce pour tous les hommes, pour les chefs d'État et tous ceux qui ont des responsabilités, afin que nous puissions mener notre vie dans le calme et la sécurité, en hommes religieux et sérieux. Voilà une vraie prière, que Dieu, notre Sauveur, peut accepter,
car il veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à connaître pleinement la vérité.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,1-10.
Après avoir achevé tout son discours devant le peuple, Jésus entra dans la ville de Capharnaüm.
Un centurion de l'armée romaine avait un esclave auquel il tenait beaucoup ; celui-ci était malade, sur le point de mourir. Le centurion avait entendu parler de Jésus ; alors il lui envoya quelques notables juifs pour le prier de venir sauver son esclave.
Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient : « Il mérite que tu lui accordes cette guérison.
Il aime notre nation : c'est lui qui nous a construit la synagogue. »
Jésus était en route avec eux, et déjà il n'était plus loin de la maison, quand le centurion lui fit dire par des amis : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Moi-même, je ne me suis pas senti le droit de venir te trouver. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri.
Moi qui suis un subalterne, j'ai des soldats sous mes ordres ; à l'un, je dis : 'Va', et il va ; à l'autre : 'Viens', et il vient ; et à mon esclave : 'Fais ceci', et il le fait. »
Entendant cela, Jésus fut dans l'admiration. Il se tourna vers la foule qui le suivait : « Je vous le dis, même en Israël, je n'ai pas trouvé une telle foi ! »
De retour à la maison, les envoyés trouvèrent l'esclave en bonne santé.
Cy Aelf, Paris
L’Évangile du jour nous montre un centurion romain qui ne se contente pas d'accomplir son devoir envers l'empereur de Rome, mais qui s'est intéressé à la vie des juifs, ainsi qu'à leur foi, puisqu'il leur a construit un lieu de culte. Il est ouvert à tout ce que vivent les gens autour de lui au point d'avoir pratiquement adopté son esclave: celui-ci est tombé malade au point d'être mourant et son maître veut tout tenter pour le sauver, comme chacun de nous le ferait pour une personne proche de sa famille.
Ce soldat gradé de l'armée d'occupation, c'est lui que le Seigneur va honorer - au point que les mots qu'il prononce ont été adoptés pour toujours dans la prière précède la communion.
Le Seigneur attend de nous que nous devenions semblable à cet homme, car il ne se contente pas de vivre pour lui-même. Il pourrait très bien profiter de son rang pour en tirer de multiples avantages, mais au contraire il s'intéresse à la vie des gens qu'il est sensé surveiller, contrôler, réglementer. C'est ce type de personne qui attire l'attention du Seigneur, bien sûr du fait de l'amour du prochain.
Saint Paul nous parle de même: il demande que l'on prie et que l'on intercède en faveur de tous les hommes et en particulier ceux qui ont des rôles de responsabilité. "C'est une vraie prière que Dieu peut accepter". Aimer Dieu et avoir notre coeur et nos vies ouvertes sur notre prochain, voilà ce qui devrait guider chacun de nous au jour le jour. Je prie donc aujourd'hui de ne pas devenir "frileux" à l'égard des autres en ce temps où la crise (financière et autre) pousse instinctivement au repli sur soi.
Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 2,1-8.
J'insiste avant tout pour qu'on fasse des prières de demande, d'intercession et d'action de grâce pour tous les hommes, pour les chefs d'État et tous ceux qui ont des responsabilités, afin que nous puissions mener notre vie dans le calme et la sécurité, en hommes religieux et sérieux. Voilà une vraie prière, que Dieu, notre Sauveur, peut accepter,
car il veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à connaître pleinement la vérité.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,1-10.
Après avoir achevé tout son discours devant le peuple, Jésus entra dans la ville de Capharnaüm.
Un centurion de l'armée romaine avait un esclave auquel il tenait beaucoup ; celui-ci était malade, sur le point de mourir. Le centurion avait entendu parler de Jésus ; alors il lui envoya quelques notables juifs pour le prier de venir sauver son esclave.
Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient : « Il mérite que tu lui accordes cette guérison.
Il aime notre nation : c'est lui qui nous a construit la synagogue. »
Jésus était en route avec eux, et déjà il n'était plus loin de la maison, quand le centurion lui fit dire par des amis : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Moi-même, je ne me suis pas senti le droit de venir te trouver. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri.
Moi qui suis un subalterne, j'ai des soldats sous mes ordres ; à l'un, je dis : 'Va', et il va ; à l'autre : 'Viens', et il vient ; et à mon esclave : 'Fais ceci', et il le fait. »
Entendant cela, Jésus fut dans l'admiration. Il se tourna vers la foule qui le suivait : « Je vous le dis, même en Israël, je n'ai pas trouvé une telle foi ! »
De retour à la maison, les envoyés trouvèrent l'esclave en bonne santé.
Cy Aelf, Paris
L’Évangile du jour nous montre un centurion romain qui ne se contente pas d'accomplir son devoir envers l'empereur de Rome, mais qui s'est intéressé à la vie des juifs, ainsi qu'à leur foi, puisqu'il leur a construit un lieu de culte. Il est ouvert à tout ce que vivent les gens autour de lui au point d'avoir pratiquement adopté son esclave: celui-ci est tombé malade au point d'être mourant et son maître veut tout tenter pour le sauver, comme chacun de nous le ferait pour une personne proche de sa famille.
Ce soldat gradé de l'armée d'occupation, c'est lui que le Seigneur va honorer - au point que les mots qu'il prononce ont été adoptés pour toujours dans la prière précède la communion.
Le Seigneur attend de nous que nous devenions semblable à cet homme, car il ne se contente pas de vivre pour lui-même. Il pourrait très bien profiter de son rang pour en tirer de multiples avantages, mais au contraire il s'intéresse à la vie des gens qu'il est sensé surveiller, contrôler, réglementer. C'est ce type de personne qui attire l'attention du Seigneur, bien sûr du fait de l'amour du prochain.
Saint Paul nous parle de même: il demande que l'on prie et que l'on intercède en faveur de tous les hommes et en particulier ceux qui ont des rôles de responsabilité. "C'est une vraie prière que Dieu peut accepter". Aimer Dieu et avoir notre coeur et nos vies ouvertes sur notre prochain, voilà ce qui devrait guider chacun de nous au jour le jour. Je prie donc aujourd'hui de ne pas devenir "frileux" à l'égard des autres en ce temps où la crise (financière et autre) pousse instinctivement au repli sur soi.
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Sujets similaires
» « Laisser agir Dieu en soi », C’est l’une des plus belles ruses de Dieu : faire que ce qui est impossible soit possible
» Que votre Oui soit et que votre Non soit Non !
» Que notre Oui soit Oui !
» Que votre Oui soit Oui
» Si faible que soit ton cri !
» Que votre Oui soit et que votre Non soit Non !
» Que notre Oui soit Oui !
» Que votre Oui soit Oui
» Si faible que soit ton cri !
Forum l'Arche de Marie :: EGLISE ET SPIRITUALITE :: PASSAGES BIBLIQUES & EVANGILE DU JOUR :: Les commentaires d'Étienne Lorant sur la Parole de Dieu
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum