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Réforme de la curie romaine

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Réforme de la curie romaine Empty Réforme de la curie romaine

Message par Rémi Lun 30 Sep 2013 - 15:46


Un chirographe du Pape institue un "Conseil de Cardinaux"

2013-09-30 Radio Vatican

A la veille de leur réunion de trois jours au Vatican, le Pape François a publié ce lundi un document “chirographe” pour instituer officiellement le “conseil de cardinaux” (huit actuellement ) qui aidera le Pape dans le gouvernement de l’Eglise universelle et étudiera un projet de révision de la constitution apostolique Pastor Bonus sur la Curie Romaine.
« Parmi les suggestions apparues au cours des Congrégations générales des Cardinaux qui ont précédé le Conclave –peut-on lire dans le document – figurait le désir d’instituer un groupe restreint de membres de l’épiscopat, provenant de différentes partie du monde, que le Saint-Père puisse consulter individuellement ou collectivement sur des questions particulières ». Une fois élu, écrit le Pape, « j’ai eu l’occasion de réfléchir à diverses reprises sur cette question, et j’ai pensé qu’une telle initiative pourrait être d’une grande aide pour le ministère pastorale du successeur de Pierre que mes frères cardinaux avaient voulu me confier ».
Le Pape François rappelle que pour ce motif, le 13 avril dernier, il a annoncé la constitution de ce groupe, en indiquant les noms qui devaient en faire partie (huit cardinaux). « A présent, explique-t-il, après mûre réflexion, je considère comme opportun que ce groupe, à travers ce chirographe, soit institué comme un ‘Conseil de Cardinaux’, avec la charge de m’aider dans le gouvernement de l’Eglise Universelle et d’étudier un projet de révision de la Constitution Apostolique Pastor Bonus sur la Curie Romaine ».
Le Pape peut décider à tout moment d'élargir la commission de cardinaux
Le Conseil “sera composé par les mêmes personnes qu’indiqué précédemment, qui pourront être consultées individuellement ou au sein du Conseil, sur les questions qu’à chaque fois j’estimerai dignes d’attention ». Le conseil, « que je configurerai de la manière la plus adéquate quant au nombre de ses membres, représentera une ultérieure expression de la communion épiscopale et de l’aide au ‘munus petrinum’ que l’épiscopat dispersé de par le monde peut offrir ».
Coordonné par le cardinal hondurien Oscar Maradiaga, ce Conseil comprend les cardinaux Giuseppe Bertello (Italie), président du Gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican, Francisco Javier Errázuriz Ossa, ancien archevêque de Santiago (Chili), Oswald Gracias, archevêque de Bombay (Inde), Reinhard Marx, archevêque de Munich-Freising (Allemagne), Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa (République démocratique du Congo), Sean Patrick O’Malley, archevêque de Boston (Etats-Unis), et George Pell, archevêque de Sydney (Australie).


Dernière édition par Rémi le Mer 16 Oct 2013 - 22:09, édité 1 fois


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Réforme de la curie romaine Empty Le Pape François, sa vision de l'Eglise et du monde

Message par Rémi Mar 1 Oct 2013 - 15:25


Le Pape François, sa vision de l'Eglise et du monde


2013-10-01 Radio Vatican

Toute l’attention des médias se porte sur les trois jours de rencontres prévus à partir de ce mardi entre le Pape François et le Conseil des huit cardinaux qu’il a institué pour l’épauler dans la gouvernance de l’Eglise et entamer une réforme de la Curie. Et cela n’a pas échappé au Saint-Père qui, dans un long entretien publié ce mardi matin par le quotidien italien La Repubblica, aborde sans tabou ces questions avec le fondateur du quotidien Eugenio Scalfari.
Le Pape estime d’emblée que s’ouvrir à la modernité est un devoir, et qu’en repartant du Concile Vatican II, il faut ouvrir l’Eglise à la culture moderne. Le Concile Vatican II, remarque-t-il, « a décidé de regarder l'avenir avec un esprit moderne. Les pères conciliaires savaient qu'ouvrir à la culture moderne signifiait oecuménisme religieux et dialogue avec les non croyants. Depuis, bien peu a été accompli dans cette direction. J'ai l'humilité et l'ambition de vouloir le faire ». Pour François, le prosélytisme est « une bêtise magistrale », car l’essentiel est de « se connaître et de s’écouter, et de faire connaître le monde qui nous entoure ».
A deux reprises, François cite le cardinal jésuite italien Carlo Maria Martini, chef de file des réformistes dans l'Eglise, mort en 2012. Interrogé sur sa pensée et ses saints préférés, il admet qu'il n'est pas très mystique et dit sa prédilection pour Saint-Augustin: "ce saint a traversé beaucoup de réalités et a changé plusieurs fois de position doctrinaire". Quant à François d'Assise, "il est très grand parce qu'il est tout à fois: un homme qui veut faire, construire, fonde un ordre et ses règles, est un missionnaire intinérant, poète, prophète, qui a constaté le mal en lui et en est sorti. »
L'Eglise catholique est trop "vaticano-centrique"
Quand j’ai face à moi quelqu’un de clérical, je deviens automatiquement anticlérical. Le cléricalisme ne devrait avoir rien à faire avec le christianisme », tient à souligner François qui n’est pas très tendre non plus avec le « narcissisme » : « cela comporte un amour démesuré envers soi-même et cela n’est pas une bonne chose. Cela peut produire de graves dommages non seulement à l’âme de celui qui en souffre, mais également dans le rapport avec les autres, avec la société dans laquelle il vit. » « Le vrai problème, ajoute le Pape, c’est que ceux qui sont les plus atteints par ce qui est en réalité un problème mental sont des personnes qui ont beaucoup de pouvoir. Souvent les chefs sont narcissiques. Et même les chefs dans l’Eglise l’ont été ».
L'Eglise catholique est trop "vaticano-centrique" affirme le pape François. "Les chefs de l'Eglise ont souvent été narcissiques, aimant les flatteries et excités de façon négative par leurs courtisans. La Cour est la lèpre de la papauté", ajoute-t-il en précisant cependant que la Curie n'est pas en elle-même une cour, mais qu'il s'y trouve "des courtisans". Pour le Pape, cette vision vaticano-centrique néglise le monde qui nous entoure. « Je ne partage pas cette vision, et je ferai tout pour la changer ». C’est aussi pour cela qu’il « a décidé en premier de nommer un groupe de huit cardinaux pour qu’ils soient son conseil ». «Non pas des courtisans, mais des personnes sages et animés par les mêmes sentiments que moi ». « C'est le début d'une Eglise conçue comme une organisation non seulement verticale mais aussi horizontale».
Exposant ses idées pour l’Eglise de demain, le Pape demande que « l’Eglise se sente responsable des âmes mais aussi des corps ». Il souligne que « dans la société et dans le monde où nous vivons, l’égoïsme a pris le dessus sur l’amour pour les autres », et que c’est pour cela que « les hommes de bonne volonté doivent travailler, chacun avec ses propres forces et compétences pour faire que l’amour du prochain augmente jusqu’à faire jeu égal et si possible dépasser l’amour pour soi-même ».
La politique doit s'engager pour plus de justice
« Le libéralisme sauvage, affirme-t-il, ne fait que rendre les forts plus forts, les faibles plus faibles et les exclus encore plus exclus ». « Nous avons besoin d’une grande liberté, d’une absence de discrimination et de démagogie, et surtout beaucoup d’amour. Il nous faut des règles de comportement, et si nécessaire, également des interventions directes de l’Etat pour corriger les inégalités les plus intolérables ».
Le Pape, qui ne se contente pas de parler du Vatican, revient ainsi sur cette question qui lui tient à cœur : les personnes âgées et les jeunes. Ainsi affirme-t-il que "les plus grands maux qui affligent le monde" sont "le chômage des jeunes et la solitude dans laquelle sont laissées les personnes âgées". Le "libéralisme sauvage" a pour résultat de "rendre les forts plus forts, les faibles plus faibles et les exclus plus exclus".
François parle de lui et de sa vie passée
Le Pape François parle également de son passé, de ses années d’université et de l’une de ses professeurs, « une communiste convaincue » qui « fut ensuite arrêtée, torturée et tuée par le régime » argentin. « Le matérialisme du communisme n’a eu aucune emprise sur moi, souligne le Pape François, mais le connaître à travers cette personne courageuse et honnête m’aura été utile, j’ai appris certaines choses, certains aspects du social que j’ai retrouvé ensuite dans la doctrine sociale de l’Eglise ».
Revenant sur le conclave qui l’a élu, François confie « qu’avant d’accepter, il demanda de pouvoir se retirer quelques instants dans la pièce à côté de celle de la loggia sur la place Saint-Pierre ». « Une grande angoisse m’avait envahi. J’ai fermé les yeux et tout un tas de pensées m’ont traversé, même l’idée de refuser d’accepter cette charge. Mais c’est alors qu’une grande lumière m’a envahi. Cela dura un instant mais me sembla très long. Puis elle s’est dissipée et je me suis dirigé vers la salle où m’attendaient les cardinaux et la table où se trouvait l’acte d’acceptation. Je l’ai signé, le camerlingue l’a contresigné, et puis il a y eu l’'Habemus papam' sur le balcon »
Le pape, dans les même colonnes de Reppublica, avait déjà répondu le mois dernier à Eugenio Scalfari, qui lui exposait ses raisons de ne pas croire. Avec la même liberté de parole et le même entrain il s’était adressé à la presse internationale dans l’avion qui le ramenait des JMJ de Rio. Sans oublier le très riche entretien accordé à la revue jésuite Civilta Cattolica.


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Message par jaimedieu Mar 1 Oct 2013 - 15:52

Ne trouvez-vous pas que la nomination de ce conseil ressemble à la création d'un "conseil d'administration", un C.A. dans le langage séculier? Je ne trouve pas ça bête du tout, le Saint Père pourra entendre les avis de personnes venant de différentes contrées du monde, donc divers points de vue, ce qui me semble très positif en soi.
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Message par Rémi Mar 1 Oct 2013 - 16:31

Oui il peut y avoir du bien dans ce groupe des huit, pour une vision des problèmes de tous les continents mais ce groupe n'a qu'un pouvoir consultatif qui n'a pour but que de conseiller le pape sur différents sujets. On jugera l'arbre à ses fruits.

Par contre sur ce point j'ai de la confusion ««Pour François, le prosélytisme est « une bêtise magistrale », car l’essentiel est de « se connaître et de s’écouter, et de faire connaître le monde qui nous entoure »»

Que veux t-il dire ? est-ce une mauvaise traduction ? Il faudra étudier le texte original pour voir ce qui en est, car là on comprend qu'on ne doit plus évangéliser l'autre mais simplement dialoguer entre amis. Ce n'est pas ce que recommande Vatican II dans Nostrae etate. Je vais essayer de trouver le texte original un peu plus tard car là je suis très confus.



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Message par jaimedieu Mar 1 Oct 2013 - 17:09

D'accord avec vous, cette citation m'a aussi fait "tiquer". Il faudrait pouvoir lire le texte original pour en vérifier le sens réel. Souhaitons que la traduction comporte une erreur, sinon, cette citation mériterais d'être plus explicite.
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Message par Rémi Mar 1 Oct 2013 - 22:06

Voici le texte originale en italien, il y a des passages surprenant. Est-ce de la manipulation journalistique comme on le voit à l'occasion ces temps-ci quand les médias parle du pape François, l'avenir nous le dira dans les prochains mois.

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Et la traduction google faute de mieux.

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Réforme de la curie romaine Empty REUNION DU CONSEIL CARDINALICE 2/10/2013

Message par Rémi Mer 2 Oct 2013 - 15:26


2/10/2013

REUNION DU CONSEIL CARDINALICE

Cité du Vatican, 2 octobre 2013 (VIS). En début d'après-midi, le Directeur de la Salle de Presse a fait le point devant les journalistes sur le déroulement de la réunion du nouveau Conseil cardinalice. Avant la réunion de ce matin, a précisé le P.Lombardi, les membres ont concélébré avec le Saint-Père en la chapelle de Ste.Marthe. Puis, par commodité, il sont restés sur place pour cette troisième session. Après trois heures et demi de travail, le conseil reprendra de 16 à 19 h, en principe en présence du Pape, absent ce matin mais présent aux deux sessions d'hier. Le P.Lombardi est ensuite passé au chirographe de samedi, qui a doté d'un statut officiel le Conseil des Cardinaux, rendant cet organisme juridiquement plus consistant et plus autorisé. Ses membres, a tenu à préciser le Pape, ne sont pas des délégués continentaux mais des membres du collège épiscopal et du collège cardinalice qui, à la tête de grands diocèses, ont une forte expérience pastorale. Ils ont été choisis pour ces qualités et non comme délégués des épiscopats régionaux. Ces huit prélats, a indiqué le P.Lombardi, jouissent de la totale confiance du Pape qui attend d'eux des indications sur la manière la plus juste de réformer le gouvernement de l'Eglise. Ceci est très important car ces liens de confiance favorisent un dialogue serein.
En ouverture à la première réunion d'hier matin, le Pape François a proposé une réflexion ecclésiologique à partir du Concile Vatican II, ce qui montre que les débats ne portent pas exclusivement sur la gestion et l'organisation institutionnelles, qui prennent place dans une perspective théologique et spirituelle. Une telle problématique ne saurait d'ailleurs pas être traité en quelques heures autour d'une tables. Les membres de ce conseil envisagent leur travail dans la perspective conciliaire pour traiter des relations entre Eglises locales et Eglise universelle, mais aussi de la communion et de la collégialité, du concept d'Eglise des pauvres, du rôle des laïcs, des thèmes qui ont été abordés par Vatican II. C'est à partir de là que se développe la réflexion sur les structures de gouvernement. Chaque participant a présenté une synthèse des suggestions reçues, ainsi que les dossiers parvenus qui constituent désormais un matériau d'études commun. Il s'agit maintenant de classer cet abondant matériau selon les sujets à traiter. La seconde session d'hier à été consacrée au Synode des évêques, ce qui a justifié la présence du nouveau Secrétaire général de cette institution. Le Directeur de la Salle de Presse a souligné que la question synodale était retenue comme prioritaire. Il en va de la participation de l'épiscopat au gouvernement de l'Eglise universelle, d'autant qu'il convient de préparer la prochaine assemblée. On sera bientôt fixé à ce propos, bien qu'on ne sache s'il sera ordinaire ou extraordinaire. Le Saint-Père a toutefois déjà avancé le sujet de la famille selon l'Evangile, tout en rappelant que des thèmes importants comme la pastorale familiale et matrimoniale seront eux aussi au programme de l'activité ecclésiale à venir. Aujourd'hui, a conclu le P.Lombardi, le Conseil aborde les divers aspects touchant à la réforme de a Curie Romaine, comme la fonction du Secrétaire d'Etat, les rapports inter-dicastériaux et ceux entre le Pape et les dicastères. Beaucoup de propositions ont été enregistrées à ce sujet et il s'agira d'un long travail. Il ne faut donc pas s'attendre à des conclusions rapides, en tout cas pas ces jours-ci.


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Réforme de la curie romaine Empty Au coeur des réformes, le Synode des évêques

Message par Rémi Mar 8 Oct 2013 - 14:59

Au coeur des réformes, le Synode des évêques

2013-10-08 Radio Vatican

La réforme de la curie romaine commencera par celle du Synode des évêques, a expliqué a plusieurs journaux italiens le cardinal Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga, coordinateur du groupe des huit cardinaux chargés d’assister le pontife dans le gouvernement de l’Eglise. Après la première réunion du Conseil des cardinaux avec le pape François du 1 au 3 octobre 2013, le haut prélat hondurien donne quelques-unes des pistes de travail actuelles.
"Après le Synode, il y aura la Secrétairerie d’Etat et les dicastères". C’est dans cet ordre que devrait se faire la réforme de la curie romaine voulue par le pape François. Dans des interviews accordées à plusieurs journaux italiens, Famiglia Cristiana, Avvenire, L’Unità, le cardinal Maradiaga évoque en particulier la profonde réforme du Synode des évêques. Créé par Paul VI il y a 48 ans, le Synode des évêques devrait changer de mode de fonctionnement, et sa structure être "profondément" modifiée, explique l’archevêque de Tegucigalpa. Cette "grande institution du Concile Vatican II", précise-t-il, "n’a pas été développée" de manière conséquente.
Une structure de consultation permanente
Alors que les quinze cardinaux et archevêques du monde entier membres du Conseil de la Secrétairerie Générale du Synode des évêques se réunissent en général deux fois par an entre chaque synode ordinaire, le pape François entend transformer cette structure "en un organe de consultation permanente". Il souhaite ainsi que ce conseil "travaille pendant trois ans, avec des consultations permanentes et quotidiennes, si nécessaire en utilisant Internet". Il doit s’agir, poursuit le cardinal Maradiaga, d’une structure "qui permette aux évêques membres d’être toujours présents, même lorsqu’ils restent dans leur propre pays".
Afin de permettre cette réforme, le pape François a nommé récemment un nouvel homme à la tête du Secrétariat général du Synode des évêques : l’Italien Mgr Lorenzo Baldisseri. Dans l’après-midi de lundi, le pape François s’est rendu au siège du Synode des évêques, le long de la Via della Conciliazione qui mène au Vatican. Il a passé deux heures avec les membres du Synode actuellement réunis à Rome et il y est retourné ce mardi matin.
Besoin de temps

Plus largement, le cardinal Maradiaga invite à ne pas s’attendre à ce que le travail de réforme de la curie, et l’écriture d’une nouvelle constitution apostolique, n’aboutisse courant 2014. Cet exercice prendra du temps, explique-t-il, et cette réforme sera préparée "avec ceux qui travaillent dans la curie, avec des gens d’expérience". Pour le cardinal, en outre, il est trop tôt pour dire comment sera définie l’éventuelle figure d’un "modérateur de la curie" qu’avaient souhaité les cardinaux réunis avant le conclave de mars dernier. Il est trop tôt, également, pour dire quels dicastères seront fusionnés, même s’il juge qu’un tel processus est évident.
Alors que certains évoquent la nécessité d’un nouveau concile, le cardinal hondurien assure qu’il y a "encore un grand travail à faire pour assimiler Vatican II" et qu’un hypothétique Vatican III est encore très loin.
Concernant la réforme de l‘Institut pour les œuvres de religion (IOR), mais aussi de l’Administration du patrimoine du siège apostolique (APSA), le cardinal Maradiaga explique que la création d’une sorte de ‘ministère des finances’ du Vatican" a été évoquée. Mais il affirme aussitôt que le Conseil des cardinaux attend les résultats des deux commissions instituées par le pape au sujet du IOR et de l’ensemble des finances vaticanes. (apic/imedia)


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Message par Rémi Mer 4 Déc 2013 - 20:21

Le « G8 » prépare une nouvelle Constitution sur la curie romaine

La curie au service de l'Eglise universelle

Rome, 3 décembre 2013 (Zenit.org) Anita Bourdin

La réflexion du « G8 », le conseil des huit cardinaux chargés d’aider le pape dans la réforme de la curie romaine et le gouvernement de l’Eglise, se poursuit à Rome de ce mardi 3 décembre et jusqu’à jeudi 5. Elle pourrait aboutir à une nouvelle « Constitution ».

La première réunion du Conseil a eu lieu début octobre et la prochaine aura lieu en février. Le P. Federico Lombardi sj, a rencontré la presse à propos de cette seconde session, ce lundi à 13h au Vatican.

Il ne s’agit pas de « retoucher » ou « d’améliorer » la Constitution « Pastor Bonus » de Jean-Paul II, mais de la refondre grâce à une « révision consistante », au point que l’on prévoit même une « nouvelle Constitution apostolique sur la curie romaine », a affirmé le P. Lombardi.

Les réunions chercheront à « mettre en évidence la nature du service à l’Eglise universelle et aux Eglises locales, dans la respect de la subsidiarité ».

Tous les dicastères seront soigneusement examinés par le Conseil, un à un, à commencer par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, sans qu’il y ait une raison « spéciale » pour commencer par ce dicastère, a précisé le porte-parole.

Des représentants des cinq continents
Après la messe quotidienne à Sainte-Marthe, le Conseil se réunit de 9 h à 12 h et de 16 h à 19h en présence du pape François, dans une salle qui jouxte la chapelle du Saint-Esprit. Le reste du temps, les cardinaux examinent les documents qui leur ont été remis par les évêques du monde ou rencontrent des évêques à ce sujet.

Le P. Lombardi a souligné que les cardinaux du Conseil représentent « le monde entier », les cinq continents. Ces cardinaux, nommés par le pape et non pas « délégués » de leurs continents sont : Oscar Andres Rodriguez Maradiaga (Honduras, coordinateur), Giuseppe Bertello (Vatican, Italien), Francisco Javier Errazuriz Ossa (Chili, pour l’Amérique latine), Sean Patrick O'Malley (EEUU, pour l’Amérique du Nord), Oswald Gracias (Inde, pour l’Asie), Reinhard Marx (Allemagne, pour l’Europe), Laurent Monsengwo Pasinya (RDC, pour l’Afrique), George Pell (Australie, pour l’Océanie). Leur secrétaire est Mgr Marcello Semeraro, évêque d’Albano (Italie).

Le P. Lombardi a cité le cardinal Gracias qui s’est référé ce matin aux « réunions des Conférences épiscopales en Asie auxquelles il a participé et où il a recueilli de nouveaux éléments » de réflexion, et le cardinal Marx qui a parlé des réunions des Conférences épiscopales en Europe.

Ils ont « une riche expérience pastorale dans de grands diocèses », et « dans leurs différents continents, les cardinaux ont continué à recueillir des opinions et des suggestions qu’ils rapportent » pour leur travail au Conseil.

Ces jours-ci, le secrétaire d’Etat, Mgr Pietro Parolin sera également invité par les cardinaux, mais il n’est pas prévu qu’il soit « intégré » au Conseil.

Le pape lui-même ne sera pas présent mercredi matin en raison de l’audience générale hebdomadaire.

La session de février 2014

Enfin, cette session de décembre ne prévoit pas d’examiner les structures financières, mais le sujet sera peut-être à l’ordre du jour de la session des 17 et 18 février 2013.

Cette première session de 2014 aura lieu avant le consistoire pour la création de nouveaux cardinaux, le 22 février, en la fête de la Chaire de saint Pierre : ce sera pour le pape l’occasion de rencontrer les cardinaux du monde entier. Ce sera aussi l’occasion d’une réunion du Conseil du synode des évêques.

Le P. Lombardi a d’ores et déjà fait savoir qu’il ne faut pas considérer la session de février comme un « point d’aboutissement » de la réforme : « il est improbable que des décisions importantes soient prises d’ici-là, surtout quant à la réforme de la curie » qui « demandera plus de temps ».

Avec Rocio Lancho Garcia
( 3 décembre 2013) © Innovative Media Inc.


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