Jésus, réconfort dans l'hiver
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Jésus, réconfort dans l'hiver
Le mardi de la 1e semaine de l'Avent
Livre d'Isaïe 11,1-10.
Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines.
Sur lui reposera l'esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur,
qui lui inspirera la crainte du Seigneur. Il ne jugera pas d'après les apparences, il ne tranchera pas d'après ce qu'il entend dire.
Il jugera les petits avec justice, il tranchera avec droiture en faveur des pauvres du pays. Comme un bâton, sa parole frappera le pays, le souffle de ses lèvres fera mourir le méchant.
Justice est la ceinture de ses hanches ; fidélité, le baudrier de ses reins.
Le loup habitera avec l'agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira.
La vache et l'ourse auront même pâturage, leurs petits auront même gîte. Le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage.
Le nourrisson s'amusera sur le nid du cobra, sur le trou de la vipère l'enfant étendra la main.
Il ne se fera plus rien de mauvais ni de corrompu sur ma montagne sainte ; car la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer.
Ce jour-là, la racine de Jessé, père de David, sera dressée comme un étendard pour les peuples, les nations la chercheront, et la gloire sera sa demeure.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,21-24.
Jésus, exultant de joie sous l'action de l'Esprit Saint, dit : " Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté.
Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. »
Cy Aelf, Paris
Comme elles sont belles, évocatrices de douceur et de paix, les images du Royaume que nous livre Isaïe ! Après une mauvaise nuit durant laquelle les sombres pensées ont été entrecoupées de courtes périodes de sommeil, je me suis jeté dans le froid des rues en me disant: "Courage, allons !" pour tout de même suivre ma messe. Il en vaut toujours la peine ce rassemblement d'inconnus devant le Seigneur que nul ne peut voir mais que tous prient !
C'est aux tout-petits d'abord qu'ont été révéles les beautés et la grandeur, mais aussi la douceur de Dieu. Il n'y a eu que des pécheurs sur le lac de Galilée pour reconnaître le Christ caché sous les traits de l'homme pauvre issu de Nazareth. Je voudrais bien, aujourd'hui, que ceux et celles qui liront mes lignes soient réconfortés dans leur solitude. N'ai-je pas été moi-même réconforté de cette première solitude hivernale par ma communion ? Donc, c'est à mon tour de partager !
Livre d'Isaïe 11,1-10.
Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines.
Sur lui reposera l'esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur,
qui lui inspirera la crainte du Seigneur. Il ne jugera pas d'après les apparences, il ne tranchera pas d'après ce qu'il entend dire.
Il jugera les petits avec justice, il tranchera avec droiture en faveur des pauvres du pays. Comme un bâton, sa parole frappera le pays, le souffle de ses lèvres fera mourir le méchant.
Justice est la ceinture de ses hanches ; fidélité, le baudrier de ses reins.
Le loup habitera avec l'agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira.
La vache et l'ourse auront même pâturage, leurs petits auront même gîte. Le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage.
Le nourrisson s'amusera sur le nid du cobra, sur le trou de la vipère l'enfant étendra la main.
Il ne se fera plus rien de mauvais ni de corrompu sur ma montagne sainte ; car la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer.
Ce jour-là, la racine de Jessé, père de David, sera dressée comme un étendard pour les peuples, les nations la chercheront, et la gloire sera sa demeure.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,21-24.
Jésus, exultant de joie sous l'action de l'Esprit Saint, dit : " Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté.
Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. »
Cy Aelf, Paris
Comme elles sont belles, évocatrices de douceur et de paix, les images du Royaume que nous livre Isaïe ! Après une mauvaise nuit durant laquelle les sombres pensées ont été entrecoupées de courtes périodes de sommeil, je me suis jeté dans le froid des rues en me disant: "Courage, allons !" pour tout de même suivre ma messe. Il en vaut toujours la peine ce rassemblement d'inconnus devant le Seigneur que nul ne peut voir mais que tous prient !
C'est aux tout-petits d'abord qu'ont été révéles les beautés et la grandeur, mais aussi la douceur de Dieu. Il n'y a eu que des pécheurs sur le lac de Galilée pour reconnaître le Christ caché sous les traits de l'homme pauvre issu de Nazareth. Je voudrais bien, aujourd'hui, que ceux et celles qui liront mes lignes soient réconfortés dans leur solitude. N'ai-je pas été moi-même réconforté de cette première solitude hivernale par ma communion ? Donc, c'est à mon tour de partager !
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
L'homélie du Pape François
On ne peut pas penser à une Eglise sans joie, car Jésus, son époux, était plein de joie. Tous les chrétiens doivent donc vivre avec la même joie dans le cœur et la communiquer jusqu’aux extrêmes confins du monde. Tel est, en synthèse, le sens de la réflexion proposée par le Pape François ce matin, mardi 3 décembre, dans l’homélie de la Messe célébrée dans la chapelle de Sainte-Marthe en la mémoire du grand évangélisateur François-Xavier.
«La parole de Dieu — a commencé le Pape — nous parle aujourd’hui de paix et de joie. Isaïe, dans sa prophétie (11, 1-10), nous dit comment seront les jours du Messie. Ce seront des jours de paix». Car, a-t-il expliqué, Jésus apportera la paix entre nous et Dieu, et la paix parmi nous. La paix que nous désirons tous est donc celle qu’apporte le Messie.
L’Evangile de Luc (10, 21-24) proclamé au cours de la liturgie aide à comprendre quelque chose de plus sur Jésus. «Nous pouvons entrevoir — a spécifié le Pape — un peu l’âme de Jésus, le cœur de Jésus. Un cœur joyeux». Nous sommes en effet habitués à penser à Jésus pendant qu’il prêche, pendant qu’il guérit, pendant qu’il va sur les routes parler aux gens, ou quand il monte sur la croix. Mais «nous ne sommes pas tellement habitués — a dit l’Evêque de Rome — à penser à Jésus souriant, joyeux. Jésus était plein de joie». Une joie qui dérive de son intimité avec le Père. Et c’est précisément de cette relation avec le Père dans le Saint-Esprit que naît la joie intérieure de Jésus. Cette joie, a ajouté le Saint-Père, qu’«il nous donne. Et cette joie est la paix véritable. Ce n’est pas une paix statique, calme, tranquille: la paix chrétienne est une paix joyeuse», car Jésus est joyeux, Dieu est joyeux.
«Dans la prière au début de la Messe — a-t-il poursuivi — nous avons demandé la grâce de la ferveur missionnaire pour que l’Eglise se réjouisse avec de nouveaux fils». On ne peut pas penser à «une Eglise sans joie», car «Jésus a voulu que son épouse, l’Eglise, soit joyeuse». Et «la joie de l’Eglise est précisément d’annoncer le nom de Jésus» pour pouvoir dire: «Mon époux est le Seigneur, est Dieu» qui «nous sauve» et «nous accompagne».
Dans cette joie d’épouse, l’Eglise «devient mère. Paul VI — a affirmé le Pape François en rappelant l’enseignement de son prédécesseur — disait: la joie de l’Eglise est précisément d’évangéliser» et de transmettre cette joie «à ses enfants».
Ainsi, nous comprenons que la paix dont «nous parle Isaïe — a-t-il poursuivi — est une paix de joie, une paix de louange, une paix, disons, bruyante dans la louange. Une paix féconde dans la maternité de nouveaux enfants, une paix qui vient précisément de la joie de la louange à la Trinité et dans l’évangélisation, c’est-à-dire en allant dire aux peuples qui est Jésus».
Paix et joie, donc. «Toujours la joie, car — a expliqué le Saint-Père — elle dérive d’une déclaration dogmatique de Jésus qui dit: tu as décidé ainsi, de te révéler non aux sages mais aux petits. Même dans les choses aussi sérieuses que celle-ci, Jésus est joyeux». Ainsi, l’Eglise aussi doit être joyeuse. Toujours, même «pendant la période de son veuvage», a-t-il ajouté, elle «est joyeuse dans l’espérance». «Prions — a-t-il conclu — pour que le Seigneur nous donne à tous cette joie».
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«La parole de Dieu — a commencé le Pape — nous parle aujourd’hui de paix et de joie. Isaïe, dans sa prophétie (11, 1-10), nous dit comment seront les jours du Messie. Ce seront des jours de paix». Car, a-t-il expliqué, Jésus apportera la paix entre nous et Dieu, et la paix parmi nous. La paix que nous désirons tous est donc celle qu’apporte le Messie.
L’Evangile de Luc (10, 21-24) proclamé au cours de la liturgie aide à comprendre quelque chose de plus sur Jésus. «Nous pouvons entrevoir — a spécifié le Pape — un peu l’âme de Jésus, le cœur de Jésus. Un cœur joyeux». Nous sommes en effet habitués à penser à Jésus pendant qu’il prêche, pendant qu’il guérit, pendant qu’il va sur les routes parler aux gens, ou quand il monte sur la croix. Mais «nous ne sommes pas tellement habitués — a dit l’Evêque de Rome — à penser à Jésus souriant, joyeux. Jésus était plein de joie». Une joie qui dérive de son intimité avec le Père. Et c’est précisément de cette relation avec le Père dans le Saint-Esprit que naît la joie intérieure de Jésus. Cette joie, a ajouté le Saint-Père, qu’«il nous donne. Et cette joie est la paix véritable. Ce n’est pas une paix statique, calme, tranquille: la paix chrétienne est une paix joyeuse», car Jésus est joyeux, Dieu est joyeux.
«Dans la prière au début de la Messe — a-t-il poursuivi — nous avons demandé la grâce de la ferveur missionnaire pour que l’Eglise se réjouisse avec de nouveaux fils». On ne peut pas penser à «une Eglise sans joie», car «Jésus a voulu que son épouse, l’Eglise, soit joyeuse». Et «la joie de l’Eglise est précisément d’annoncer le nom de Jésus» pour pouvoir dire: «Mon époux est le Seigneur, est Dieu» qui «nous sauve» et «nous accompagne».
Dans cette joie d’épouse, l’Eglise «devient mère. Paul VI — a affirmé le Pape François en rappelant l’enseignement de son prédécesseur — disait: la joie de l’Eglise est précisément d’évangéliser» et de transmettre cette joie «à ses enfants».
Ainsi, nous comprenons que la paix dont «nous parle Isaïe — a-t-il poursuivi — est une paix de joie, une paix de louange, une paix, disons, bruyante dans la louange. Une paix féconde dans la maternité de nouveaux enfants, une paix qui vient précisément de la joie de la louange à la Trinité et dans l’évangélisation, c’est-à-dire en allant dire aux peuples qui est Jésus».
Paix et joie, donc. «Toujours la joie, car — a expliqué le Saint-Père — elle dérive d’une déclaration dogmatique de Jésus qui dit: tu as décidé ainsi, de te révéler non aux sages mais aux petits. Même dans les choses aussi sérieuses que celle-ci, Jésus est joyeux». Ainsi, l’Eglise aussi doit être joyeuse. Toujours, même «pendant la période de son veuvage», a-t-il ajouté, elle «est joyeuse dans l’espérance». «Prions — a-t-il conclu — pour que le Seigneur nous donne à tous cette joie».
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
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» Les paroles de Jésus sont inscrites dans l'Évangile pour devenir inscrites dans nos cœurs, et VIE dans notre existence.
» Celui qui est uni à Jésus peut espérer, même dans la tourmente, parce que Jésus est la Vie. C'est tellement vrai !
» Jésus est le Chemin vers le Père, le seul, et suivre Jésus dans sa confiance absolue nous procure la paix de l'âme.
» Remettons vite à Jésus tout ce qui nous semble stérile dans notre vie, et DEMEURONS DANS L'ESPÉRANCE.
» L'important, c'est de mettre de l'Amour dans tout ce que nous faisons, et de le faire pour Jésus présent dans l'autre.
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