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Forum l'Arche de Marie :: EGLISE ET SPIRITUALITE :: PASSAGES BIBLIQUES & EVANGILE DU JOUR :: Les commentaires d'Étienne Lorant sur la Parole de Dieu
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Annonciation
Férie de l'Avent : semaine avant Noël (20 déc.)
Livre d'Isaïe 7,10-14.
Le Seigneur envoya le prophète Isaïe dire au roi Acaz :
« Demande pour toi un signe venant du Seigneur ton Dieu, demande-le au fond des vallées ou bien en haut sur les sommets. » Acaz répondit : « Non, je n'en demanderai pas, je ne mettrai pas le Seigneur à l'épreuve. »
Isaïe dit alors : « Écoutez, maison de David ! Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes : il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu ! Eh bien ! Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l'appellera Emmanuel, (c'est-à-dire : Dieu-avec-nous).
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,26-38.
L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »
Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »
L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu.
Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait : 'la femme stérile'.
Car rien n'est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l'ange la quitta.
Cy Aelf, Paris
Comment se fait-il que le nom d'Emmanuel soit associé à celui de Jésus ? Le premier signifie "Dieu-avec-nous" - ce qui n'a guère surpris le sceptique roi Acaz ! Dieu n'est-il pas depuis toujours et pour toujours le Dieu des juifs ? Au temps d'Isaïe, il y a déjà bien longtemps que le peuple juif considère Dieu comme le Dieu vrai, le seul Dieu - face auquel aucune des idoles des autres peuples ne peut rivaliser. Il est aussi le Dieu de l'univers, ce qui, bien sûr, fait du peuple juif celui dont la destinée est de régner sur le monde. Devant cette toute-puissance divine, le roi Acaz, comme tous les autres membres de son peuple, ne devrait-il pas trembler tout autant qu'adorer ? Mais de génération en génération, la relation s'est faussée par les considérations humaines - qui ne volent pas bien haut !
Mais le nom de Jésus signifie bien "Dieu-sauve". Le Dieu de l'univers va venir pour renverser la religion du marchandage. Dieu tout puissant qui se fait homme en Jésus, c'était incompréhensible, inconcevable, c'était bien au-delà de toutes les rêveries humaines. Et çà l'est toujours, pour tout âme qui accueille Jésus dans son coeur. Tout homme et toute femme qui communient au Christ peuvent éprouver - au moins un petit peu - la surprise de la Vierge Marie, son étonnement sacré: Oui, Seigneur, comment cela peut-il se faire ! Alléluia !
Livre d'Isaïe 7,10-14.
Le Seigneur envoya le prophète Isaïe dire au roi Acaz :
« Demande pour toi un signe venant du Seigneur ton Dieu, demande-le au fond des vallées ou bien en haut sur les sommets. » Acaz répondit : « Non, je n'en demanderai pas, je ne mettrai pas le Seigneur à l'épreuve. »
Isaïe dit alors : « Écoutez, maison de David ! Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes : il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu ! Eh bien ! Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l'appellera Emmanuel, (c'est-à-dire : Dieu-avec-nous).
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,26-38.
L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »
Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »
L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu.
Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait : 'la femme stérile'.
Car rien n'est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l'ange la quitta.
Cy Aelf, Paris
Comment se fait-il que le nom d'Emmanuel soit associé à celui de Jésus ? Le premier signifie "Dieu-avec-nous" - ce qui n'a guère surpris le sceptique roi Acaz ! Dieu n'est-il pas depuis toujours et pour toujours le Dieu des juifs ? Au temps d'Isaïe, il y a déjà bien longtemps que le peuple juif considère Dieu comme le Dieu vrai, le seul Dieu - face auquel aucune des idoles des autres peuples ne peut rivaliser. Il est aussi le Dieu de l'univers, ce qui, bien sûr, fait du peuple juif celui dont la destinée est de régner sur le monde. Devant cette toute-puissance divine, le roi Acaz, comme tous les autres membres de son peuple, ne devrait-il pas trembler tout autant qu'adorer ? Mais de génération en génération, la relation s'est faussée par les considérations humaines - qui ne volent pas bien haut !
Mais le nom de Jésus signifie bien "Dieu-sauve". Le Dieu de l'univers va venir pour renverser la religion du marchandage. Dieu tout puissant qui se fait homme en Jésus, c'était incompréhensible, inconcevable, c'était bien au-delà de toutes les rêveries humaines. Et çà l'est toujours, pour tout âme qui accueille Jésus dans son coeur. Tout homme et toute femme qui communient au Christ peuvent éprouver - au moins un petit peu - la surprise de la Vierge Marie, son étonnement sacré: Oui, Seigneur, comment cela peut-il se faire ! Alléluia !
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Annonciation
Homélie du Pape François
013-12-20 L’Osservatore Romano
Le mystère de la relation entre Dieu et l’homme ne recherche pas la publicité, car elle ne le rendrait pas véridique. Il requiert plutôt le style du silence. C’est ensuite à chacun de nous de découvrir, précisément dans le silence, les caractéristiques du mystère de Dieu dans la vie personnelle. A quelques jours de Noël, le Pape François a proposé une profonde réflexion sur la valeur du silence. Et il a invité à l’aimer et à le rechercher comme l’a fait Marie, dont il a réévoqué le témoignage au cours de la Messe célébrée ce matin, vendredi 20 décembre, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
Une réflexion fondée sur un passage de l’Evangile de Luc proposé par la liturgie d’aujourd’hui (1, 26-38), en commençant par «cette phrase» qui «nous dit tant» adressée par l’ange à la Vierge: «La puissance du Très-Haut te cachera sous son ombre. L’Esprit Saint descendra sur toi» et qui rappelle également le passage du Livre d’Isaïe (7 10-14), proclamé comme première lecture pendant la célébration.
«C’est l’ombre de Dieu — a expliqué le Pape — qui dans l’histoire du salut conserve toujours le mystère». C’est «l'ombre de Dieu qui accompagna le peuple dans le désert». Toute l’histoire du salut montre que «le Seigneur a toujours eu soin du mystère. Et il a caché le mystère. Il n’a pas fait de publicité au mystère». En effet, «le mystère qui se fait de la publicité n’est pas chrétien, n’est pas le mystère de Dieu. C'est un faux mystère». Le passage évangélique d’aujourd’hui le confirme précisément, a poursuivi le Pape; en effet, quand la Vierge reçoit de l’ange l’annonce du Fils, «le mystère de sa maternité personnelle» reste caché.
Le Pape François a reproposé le témoignage de la Vierge qui a vécu jusqu’au bout «ce silence» pendant toute sa vie. «Je pense — a dit le Pape — à toutes les fois où elle s’est tue, à toutes les fois où elle n’a pas dit ce qu’elle ressentait pour garder le mystère de sa relation avec son Fils». Et il a rappelé que «Paul VI, en 1964 à Nazareth, nous disait à tous que nous avons la nécessité de renouveler et de renforcer, de fortifier le silence», précisément parce que «le silence protège le mystère». Le Pape a ensuite donné voix «au silence de la Vierge au pied de la croix», à ce qui lui passait à l’esprit comme l’avait également fait — a-t-il rappelé — Jean-Paul II.
«Le mystère de notre relation avec Dieu, de notre chemin, de notre salut ne peut pas être mis au grand jour, publicisé. Le silence le protège». Le Pape François a conclu son homélie par la prière que «le Seigneur nous donne à tous la grâce d’aimer le silence, de le chercher, d’avoir un cœur protégé par la nuée du silence. Et ainsi, le mystère qui grandit en nous portera de nombreux fruits».
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013-12-20 L’Osservatore Romano
Le mystère de la relation entre Dieu et l’homme ne recherche pas la publicité, car elle ne le rendrait pas véridique. Il requiert plutôt le style du silence. C’est ensuite à chacun de nous de découvrir, précisément dans le silence, les caractéristiques du mystère de Dieu dans la vie personnelle. A quelques jours de Noël, le Pape François a proposé une profonde réflexion sur la valeur du silence. Et il a invité à l’aimer et à le rechercher comme l’a fait Marie, dont il a réévoqué le témoignage au cours de la Messe célébrée ce matin, vendredi 20 décembre, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
Une réflexion fondée sur un passage de l’Evangile de Luc proposé par la liturgie d’aujourd’hui (1, 26-38), en commençant par «cette phrase» qui «nous dit tant» adressée par l’ange à la Vierge: «La puissance du Très-Haut te cachera sous son ombre. L’Esprit Saint descendra sur toi» et qui rappelle également le passage du Livre d’Isaïe (7 10-14), proclamé comme première lecture pendant la célébration.
«C’est l’ombre de Dieu — a expliqué le Pape — qui dans l’histoire du salut conserve toujours le mystère». C’est «l'ombre de Dieu qui accompagna le peuple dans le désert». Toute l’histoire du salut montre que «le Seigneur a toujours eu soin du mystère. Et il a caché le mystère. Il n’a pas fait de publicité au mystère». En effet, «le mystère qui se fait de la publicité n’est pas chrétien, n’est pas le mystère de Dieu. C'est un faux mystère». Le passage évangélique d’aujourd’hui le confirme précisément, a poursuivi le Pape; en effet, quand la Vierge reçoit de l’ange l’annonce du Fils, «le mystère de sa maternité personnelle» reste caché.
Le Pape François a reproposé le témoignage de la Vierge qui a vécu jusqu’au bout «ce silence» pendant toute sa vie. «Je pense — a dit le Pape — à toutes les fois où elle s’est tue, à toutes les fois où elle n’a pas dit ce qu’elle ressentait pour garder le mystère de sa relation avec son Fils». Et il a rappelé que «Paul VI, en 1964 à Nazareth, nous disait à tous que nous avons la nécessité de renouveler et de renforcer, de fortifier le silence», précisément parce que «le silence protège le mystère». Le Pape a ensuite donné voix «au silence de la Vierge au pied de la croix», à ce qui lui passait à l’esprit comme l’avait également fait — a-t-il rappelé — Jean-Paul II.
«Le mystère de notre relation avec Dieu, de notre chemin, de notre salut ne peut pas être mis au grand jour, publicisé. Le silence le protège». Le Pape François a conclu son homélie par la prière que «le Seigneur nous donne à tous la grâce d’aimer le silence, de le chercher, d’avoir un cœur protégé par la nuée du silence. Et ainsi, le mystère qui grandit en nous portera de nombreux fruits».
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
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