Manuel Valls déclare la guerre aux catholiques
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Manuel Valls déclare la guerre aux catholiques
Manuel Valls déclare la guerre aux catholiques
Par Pierre-Alain Depauw / le 24 janvier 2014
Manuel Valls, est ministre de l’Intérieur mais aussi ministre des Cultes. Lui octroyer cette dernière responsabilité n’est pas sans incidence. Car Manuel Valls est un enfant rouge de la guerre d’Espagne. Il a pour le christianisme une viscérale hostilité qu’il justifie par la défense de la laïcité, son sacré à lui.
Manuel Valls s’est adressé mercredi avec solennité à la gauche pour dénoncer un « danger » : les « intégristes de l’ultra-droite catholique ». « Il faut mener un combat parce qu’il y a danger », a déclaré le ministre de l’intérieur lors d’une rencontre sur la laïcité, organisée par le groupe socialiste de l’Assemblée nationale.
Ce n’est pas la première fois que ce genre de rencontre parlementaire sert à menacer les catholiques de France.
Pour Valls, il s’agit de pointer du doigt ceux qui continuent à s’opposer à la loi Taubira dénaturant le mariage et la parenté, ainsi que ceux qui remettent en cause la loi autorisant l’avortement. Le vocabulaire utilisé par Manuel Valls est martial : « on combat une droite extrême qui veut revenir sur l’IVG».
En somme, pour Manuel Valls, quiconque défend la famille traditionnelle et l’enfant à naître est un dangereux extrémiste. Pour un catholique, cela relève autant du bon sens que du respect de l’ordre naturel et des enseignements doctrinaux de l’Eglise. Dès lors, n’importe quel catholique non dévoyé devient un « intégriste » aux yeux du Ministre des Cultes et de la gauche socialo-maçonnique.
Manuel Valls est d’ailleurs clair puisqu’il considère le « fait religieux » comme un danger en soi. Il fut évidemment suivi dans cette voie par Robert Badinter, vrai intégriste laïciste, qui a parlé d’ « épreuve de force ». « Laïcité : y a-t-il un péril ultra-catholique en France ? », titrait hier le journal Metro.
Pour mener cette guerre aux catholiques de France, Manuel Valls a évoqué « la lutte contre les discriminations » et celle « pour l’égalité à l’école ». Sous ce vocable, il faut comprendre que Manuel Valls fait allusion à un renforcement des lois liberticides visant à criminaliser les mal-pensants ainsi qu’à un conditionnement des enfants dès le plus jeune âge en vue de les formater notamment au nouvel ordre sexuel mondial.
Durant la campagne électorale pour les présidentielles, Civitas avait mis en garde contre une gauche fondamentaliste qui se voyait héritière des législateurs de 1905. Nous y sommes.
source: médias presse info
Par Pierre-Alain Depauw / le 24 janvier 2014
Manuel Valls, est ministre de l’Intérieur mais aussi ministre des Cultes. Lui octroyer cette dernière responsabilité n’est pas sans incidence. Car Manuel Valls est un enfant rouge de la guerre d’Espagne. Il a pour le christianisme une viscérale hostilité qu’il justifie par la défense de la laïcité, son sacré à lui.
Manuel Valls s’est adressé mercredi avec solennité à la gauche pour dénoncer un « danger » : les « intégristes de l’ultra-droite catholique ». « Il faut mener un combat parce qu’il y a danger », a déclaré le ministre de l’intérieur lors d’une rencontre sur la laïcité, organisée par le groupe socialiste de l’Assemblée nationale.
Ce n’est pas la première fois que ce genre de rencontre parlementaire sert à menacer les catholiques de France.
Pour Valls, il s’agit de pointer du doigt ceux qui continuent à s’opposer à la loi Taubira dénaturant le mariage et la parenté, ainsi que ceux qui remettent en cause la loi autorisant l’avortement. Le vocabulaire utilisé par Manuel Valls est martial : « on combat une droite extrême qui veut revenir sur l’IVG».
En somme, pour Manuel Valls, quiconque défend la famille traditionnelle et l’enfant à naître est un dangereux extrémiste. Pour un catholique, cela relève autant du bon sens que du respect de l’ordre naturel et des enseignements doctrinaux de l’Eglise. Dès lors, n’importe quel catholique non dévoyé devient un « intégriste » aux yeux du Ministre des Cultes et de la gauche socialo-maçonnique.
Manuel Valls est d’ailleurs clair puisqu’il considère le « fait religieux » comme un danger en soi. Il fut évidemment suivi dans cette voie par Robert Badinter, vrai intégriste laïciste, qui a parlé d’ « épreuve de force ». « Laïcité : y a-t-il un péril ultra-catholique en France ? », titrait hier le journal Metro.
Pour mener cette guerre aux catholiques de France, Manuel Valls a évoqué « la lutte contre les discriminations » et celle « pour l’égalité à l’école ». Sous ce vocable, il faut comprendre que Manuel Valls fait allusion à un renforcement des lois liberticides visant à criminaliser les mal-pensants ainsi qu’à un conditionnement des enfants dès le plus jeune âge en vue de les formater notamment au nouvel ordre sexuel mondial.
Durant la campagne électorale pour les présidentielles, Civitas avait mis en garde contre une gauche fondamentaliste qui se voyait héritière des législateurs de 1905. Nous y sommes.
source: médias presse info
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Manuel Valls déclare la guerre aux catholiques
Appel au Président après l'attaque de Valls contre les catholiques
Monsieur le Président,
Nous avons pris connaissance avec stupeur et indignation des propos de M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, appelant, dans le cadre d’un colloque sur la laïcité à l’Assemblée nationale le 22 janvier, à stopper les « intégristes de l’ultradroite catholique ».
S’il s’agissait de criminels ou de délinquants, si l’on pouvait prouver qu’il y avait en France une droite catholique violente, voire terroriste, le ministre de l’Intérieur serait, bien entendu, dans son rôle. Mais, selon le quotidien Le Monde, cette fantomatique « menace » se serait révélée aux dires de M. Valls lors des récents débats sur le mariage homosexuel ou sur l’avortement.
Doit-on en déduire que, pour le ministre de l’Intérieur – qui devrait être, sous votre autorité, l’un des principaux garants de la liberté de conscience –, la « laïcité » exige d’être favorable au massacre des enfants à naître ou à la privation délibérée de père ou de mère pour de malheureux enfants devenus les jouets du désir des adultes ?
Oui, Monsieur le Président, nous reconnaissons volontiers voir dans l’avortement un drame plutôt qu’un droit et avoir combattu la loi Taubira. La plupart d’entre nous l’ont fait – le font et le feront encore et encore – par fidélité à leurs convictions religieuses et à une Loi qui l’emporte sur toutes les lois humaines.
Mais nous contestons radicalement au ministre de l’Intérieur le droit de violer nos consciences et de nous imposer, non pas seulement des lois gravement contraires à notre foi, mais encore toute possibilité de les rejeter.
Cela n’est pas une saine laïcité. Cela s’appelle de l’intégrisme laïciste.
Entre une conception apaisée de la laïcité, favorable à l’expression publique des convictions religieuses, et cet intégrisme laïciste, vous seul, Monsieur le Président, avez encore le pouvoir de trancher, en tant que garant des institutions, mais aussi en tant que premier représentant d’une nation de plus en plus divisée, notamment par la faute d’oukases illégitimes venant des plus hautes autorités politiques.
Ces oukases font légitimement craindre aux catholiques d’être devenus quantité négligeable et méprisable dans leur propre pays. D’autant que les pouvoirs publics ne bougent pas le petit doigt pour réagir aux insultes, profanations et autres actes antichrétiens. Pire, votre gouvernement protège visiblement les groupuscules radicaux les plus manifestement antichrétiens, comme celui des Femen.
Nous vous demandons donc instamment, Monsieur le Président, de déclarer solennellement que la laïcité n’est pas, ne peut pas être, une religion de substitution, s’imposant de force aux convictions religieuses des citoyens. Nous vous demandons instamment de défendre solennellement notre liberté de conscience.
Dans l’attente de votre réponse, et assurés de notre droit à vivre sereinement en catholiques dans notre pays qui doit tant à notre religion, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre haute considération.
Guillaume de Thieulloy, directeur de L’Observatoire de la Christianophobie
Daniel Hamiche, rédacteur en chef de L’Observatoire de la Christianophobie
Monsieur le Président,
Nous avons pris connaissance avec stupeur et indignation des propos de M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, appelant, dans le cadre d’un colloque sur la laïcité à l’Assemblée nationale le 22 janvier, à stopper les « intégristes de l’ultradroite catholique ».
S’il s’agissait de criminels ou de délinquants, si l’on pouvait prouver qu’il y avait en France une droite catholique violente, voire terroriste, le ministre de l’Intérieur serait, bien entendu, dans son rôle. Mais, selon le quotidien Le Monde, cette fantomatique « menace » se serait révélée aux dires de M. Valls lors des récents débats sur le mariage homosexuel ou sur l’avortement.
Doit-on en déduire que, pour le ministre de l’Intérieur – qui devrait être, sous votre autorité, l’un des principaux garants de la liberté de conscience –, la « laïcité » exige d’être favorable au massacre des enfants à naître ou à la privation délibérée de père ou de mère pour de malheureux enfants devenus les jouets du désir des adultes ?
Oui, Monsieur le Président, nous reconnaissons volontiers voir dans l’avortement un drame plutôt qu’un droit et avoir combattu la loi Taubira. La plupart d’entre nous l’ont fait – le font et le feront encore et encore – par fidélité à leurs convictions religieuses et à une Loi qui l’emporte sur toutes les lois humaines.
Mais nous contestons radicalement au ministre de l’Intérieur le droit de violer nos consciences et de nous imposer, non pas seulement des lois gravement contraires à notre foi, mais encore toute possibilité de les rejeter.
Cela n’est pas une saine laïcité. Cela s’appelle de l’intégrisme laïciste.
Entre une conception apaisée de la laïcité, favorable à l’expression publique des convictions religieuses, et cet intégrisme laïciste, vous seul, Monsieur le Président, avez encore le pouvoir de trancher, en tant que garant des institutions, mais aussi en tant que premier représentant d’une nation de plus en plus divisée, notamment par la faute d’oukases illégitimes venant des plus hautes autorités politiques.
Ces oukases font légitimement craindre aux catholiques d’être devenus quantité négligeable et méprisable dans leur propre pays. D’autant que les pouvoirs publics ne bougent pas le petit doigt pour réagir aux insultes, profanations et autres actes antichrétiens. Pire, votre gouvernement protège visiblement les groupuscules radicaux les plus manifestement antichrétiens, comme celui des Femen.
Nous vous demandons donc instamment, Monsieur le Président, de déclarer solennellement que la laïcité n’est pas, ne peut pas être, une religion de substitution, s’imposant de force aux convictions religieuses des citoyens. Nous vous demandons instamment de défendre solennellement notre liberté de conscience.
Dans l’attente de votre réponse, et assurés de notre droit à vivre sereinement en catholiques dans notre pays qui doit tant à notre religion, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre haute considération.
Guillaume de Thieulloy, directeur de L’Observatoire de la Christianophobie
Daniel Hamiche, rédacteur en chef de L’Observatoire de la Christianophobie
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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