Aide à mourir: Mgr Lépine s'adresse à l'Assemblée Nationlae
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Aide à mourir: Mgr Lépine s'adresse à l'Assemblée Nationlae
L'archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine, lance aux députés de l'Assemblée nationale un appel à la conscience au moment où ils s'apprêtent à voter sur le projet de loi 52 sur l'aide médicale à mourir.
Dans une lettre publiée lundi, veille de la reprise des travaux des parlementaires, l'archevêque de Montréal leur demande de s'abstenir à appuyer le projet de loi.
Celui-ci définit les conditions et les balises qui permettront à un médecin de donner suite à la demande d'un patient à mourir, sans risque de s'exposer à des poursuites.
L'automne dernier, une solide majorité des 125 députés de l'Assemblée nationale semblait appuyer la pièce législative.
Mgr Lépine croit qu'il faut respecter la vie jusqu'à la mort naturelle. L'être humain, ajoute-t-il, ne peut causer la mort de personnes innocentes, si encadrée soit la décision, sans blesser en lui-même la conscience de sa propre dignité.
« Devancer la mort ce n'est pas aider à mourir mais faire mourir. C'est donner à nos médecins le pouvoir de tuer des patients vulnérables dans certaines circonstances. » — Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal
Le projet de loi 52 a franchi l'étape de l'étude détaillée en commission parlementaire. En tout, 57 amendements ont été apportés sur 70 articles, mais le coeur du projet de loi est demeuré intact.
S'il est adopté, les Québécois gravement malades pourront, sous de strictes conditions, demander et obtenir une aide médicale pour mettre fin à leurs jours. L'accès à la sédation palliative continue sera encadré et limité. Pour être admissible, un candidat adulte devra souffrir d'une maladie incurable, être à l'agonie, et affirmer ne plus pouvoir supporter ses souffrances. Il devra consentir par écrit au traitement.
Dans une lettre publiée lundi, veille de la reprise des travaux des parlementaires, l'archevêque de Montréal leur demande de s'abstenir à appuyer le projet de loi.
Celui-ci définit les conditions et les balises qui permettront à un médecin de donner suite à la demande d'un patient à mourir, sans risque de s'exposer à des poursuites.
L'automne dernier, une solide majorité des 125 députés de l'Assemblée nationale semblait appuyer la pièce législative.
Mgr Lépine croit qu'il faut respecter la vie jusqu'à la mort naturelle. L'être humain, ajoute-t-il, ne peut causer la mort de personnes innocentes, si encadrée soit la décision, sans blesser en lui-même la conscience de sa propre dignité.
« Devancer la mort ce n'est pas aider à mourir mais faire mourir. C'est donner à nos médecins le pouvoir de tuer des patients vulnérables dans certaines circonstances. » — Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal
Le projet de loi 52 a franchi l'étape de l'étude détaillée en commission parlementaire. En tout, 57 amendements ont été apportés sur 70 articles, mais le coeur du projet de loi est demeuré intact.
S'il est adopté, les Québécois gravement malades pourront, sous de strictes conditions, demander et obtenir une aide médicale pour mettre fin à leurs jours. L'accès à la sédation palliative continue sera encadré et limité. Pour être admissible, un candidat adulte devra souffrir d'une maladie incurable, être à l'agonie, et affirmer ne plus pouvoir supporter ses souffrances. Il devra consentir par écrit au traitement.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Localisation : Montréal, Québec Canada
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