Demander le secours de la Sagesse
2 participants
Forum l'Arche de Marie :: EGLISE ET SPIRITUALITE :: PASSAGES BIBLIQUES & EVANGILE DU JOUR :: Les commentaires d'Étienne Lorant sur la Parole de Dieu
Page 1 sur 1
Demander le secours de la Sagesse
Le lundi de la 6e semaine du temps ordinaire
Lettre de saint Jacques 1,1-11.
Moi, Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus Christ, je vous salue joyeusement, vous qui appartenez aux douze tribus d'lsraël dispersées dans le monde.
Mes frères, quand vous butez sur toute sorte d'épreuves, pensez que c'est une grande joie.
Car l'épreuve, qui vérifie la qualité de votre foi, produit en vous la persévérance, et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite ; ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien.
Mais s'il manque à l'un de vous la sagesse, qu'il la demande à Dieu : lui qui donne à tous avec simplicité et sans faire de reproches, il la lui donnera. Mais qu'il demande avec foi, sans la moindre hésitation, car celui qui hésite est semblable au va-et-vient des flots de la mer agités par le vent. Qu'il ne s'imagine pas, cet homme-là, qu'il recevra du Seigneur quoi que ce soit, s'il est partagé, instable dans tout ce qu'il fait.
Parmi les frères, l'homme de basse condition pourra s'enorgueillir de ce que Dieu l'élève,
et le riche de ce que Dieu l'abaisse, car il passera comme l'herbe en fleur.
Quand le soleil est monté, avec sa chaleur brûlante, l'herbe a séché, sa fleur est tombée, et l'éclat de sa beauté s'en est allé ; ainsi le riche se flétrira avec toutes ses entreprises.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8,11-13.
Les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus : pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient un signe venant du ciel.
Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. »
Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l'autre rive.
Cy Aelf, Paris
La sagesse des hommes n'a que peu de rapports avec la sagesse de Dieu. La première s'acquiert, devient une connaissance , et cette connaissance, on la range dans un tiroir de son cerveau - ou dans la mémoire d'un ordinateur. Si nécessaire, on l'en retirera. Ou bien, l'on en effacera jusqu'au souvenir, par pure caprice de la nature. Cette sagesse ne vaut pas grand chose.
La sagesse de Dieu, quant à elle, vient à nous comme un don précieux, comme une grâce suit une peine, comme un secours vient à l'homme qui souffre, comme une eau pure et fraîche pour désaltérer ceux qui ont beaucoup marché.
Les Juifs qui demandent à Jésus un "signe venant du ciel" ne l'obtiendront pas, car c'est une preuve qu'ils demandent. Et d'ailleurs, ce signe, s'ils l'obtenaient, qu'en feraient-ils ? Ils se mettraient à en discuter entre eux. Les guérisons miraculeuses ne les ont pas convaincus, ni les démons chassés, ni la multiplication des pains. Ils pourraient bien reconnaître Jésus en tant que prophète, mais certes pas comme étant le Messie ! Quelles prodiges demandent-ils ? La vérité, c'est qu'ils ne le savent pas eux-mêmes...
Quant à nous, prions le Seigneur de nous donner de Sa sagesse afin que nous ne nous laissions pas dérouter par les événements de ce temps, ni les problèmes physiques ou moraux que nous pose souvent notre condition humaine.
La sagesse, je la vois comme dans l'épisode de l’Évangile qui rapporte la barque des apôtres saisie dans la tempête. Nous aussi, tous autant que nous sommes, nous nous mettrons à douter de la présence de Jésus, qui semblera dormir, quelque part dans un recoin de notre mémoire. Mais la sagesse, comme dit bien saint Jacques, il faut la demander en toute simplicité et sans se plaindre. N'est-ce pas toujours le temps de demander la sagesse divine ? Aujourd'hui, demandons-la.
Lettre de saint Jacques 1,1-11.
Moi, Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus Christ, je vous salue joyeusement, vous qui appartenez aux douze tribus d'lsraël dispersées dans le monde.
Mes frères, quand vous butez sur toute sorte d'épreuves, pensez que c'est une grande joie.
Car l'épreuve, qui vérifie la qualité de votre foi, produit en vous la persévérance, et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite ; ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien.
Mais s'il manque à l'un de vous la sagesse, qu'il la demande à Dieu : lui qui donne à tous avec simplicité et sans faire de reproches, il la lui donnera. Mais qu'il demande avec foi, sans la moindre hésitation, car celui qui hésite est semblable au va-et-vient des flots de la mer agités par le vent. Qu'il ne s'imagine pas, cet homme-là, qu'il recevra du Seigneur quoi que ce soit, s'il est partagé, instable dans tout ce qu'il fait.
Parmi les frères, l'homme de basse condition pourra s'enorgueillir de ce que Dieu l'élève,
et le riche de ce que Dieu l'abaisse, car il passera comme l'herbe en fleur.
Quand le soleil est monté, avec sa chaleur brûlante, l'herbe a séché, sa fleur est tombée, et l'éclat de sa beauté s'en est allé ; ainsi le riche se flétrira avec toutes ses entreprises.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8,11-13.
Les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus : pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient un signe venant du ciel.
Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. »
Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l'autre rive.
Cy Aelf, Paris
La sagesse des hommes n'a que peu de rapports avec la sagesse de Dieu. La première s'acquiert, devient une connaissance , et cette connaissance, on la range dans un tiroir de son cerveau - ou dans la mémoire d'un ordinateur. Si nécessaire, on l'en retirera. Ou bien, l'on en effacera jusqu'au souvenir, par pure caprice de la nature. Cette sagesse ne vaut pas grand chose.
La sagesse de Dieu, quant à elle, vient à nous comme un don précieux, comme une grâce suit une peine, comme un secours vient à l'homme qui souffre, comme une eau pure et fraîche pour désaltérer ceux qui ont beaucoup marché.
Les Juifs qui demandent à Jésus un "signe venant du ciel" ne l'obtiendront pas, car c'est une preuve qu'ils demandent. Et d'ailleurs, ce signe, s'ils l'obtenaient, qu'en feraient-ils ? Ils se mettraient à en discuter entre eux. Les guérisons miraculeuses ne les ont pas convaincus, ni les démons chassés, ni la multiplication des pains. Ils pourraient bien reconnaître Jésus en tant que prophète, mais certes pas comme étant le Messie ! Quelles prodiges demandent-ils ? La vérité, c'est qu'ils ne le savent pas eux-mêmes...
Quant à nous, prions le Seigneur de nous donner de Sa sagesse afin que nous ne nous laissions pas dérouter par les événements de ce temps, ni les problèmes physiques ou moraux que nous pose souvent notre condition humaine.
La sagesse, je la vois comme dans l'épisode de l’Évangile qui rapporte la barque des apôtres saisie dans la tempête. Nous aussi, tous autant que nous sommes, nous nous mettrons à douter de la présence de Jésus, qui semblera dormir, quelque part dans un recoin de notre mémoire. Mais la sagesse, comme dit bien saint Jacques, il faut la demander en toute simplicité et sans se plaindre. N'est-ce pas toujours le temps de demander la sagesse divine ? Aujourd'hui, demandons-la.
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: Demander le secours de la Sagesse
En lisant ce que vous avez écrits, je me suis souvenu d’un passage de l’épitre de saint Paul aux corinthiens :
« il est écrit: " Je détruirai la sagesse des sages, et j'anéantirai la science des savants. "Où est le sage? où est le docteur? où est le disputeur de ce siècle? Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde? Car le monde, avec sa sagesse, n'ayant pas connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. Les Juifs exigent des miracles, et les Grecs cherchent la sagesse; nous, nous prêchons un Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les Gentils, mais pour ceux qui sont appelés, soit Juifs, soit Grecs, puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui serait folie de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes, et ce qui serait faiblesse de Dieu est plus fort que la force des hommes. » (1 Corinthiens 1, 19-25)
Pour les relations entre les signes et la Foi, Il y a un passage du Catéchisme qui en parle (CEC 155-158)
"Dans la foi, l’intelligence et la volonté humaines coopèrent avec la grâce divine : " Croire est un acte de l’intelligence adhérant à la vérité divine sous le commandement de la volonté mue par Dieu au moyen de la grâce " (S. Thomas d’A., s. th. 2-2, 2, 9 ; cf. Cc. Vatican I : DS 3010).
Le motif de croire n’est pas le fait que les vérités révélées apparaissent comme vraies et intelligibles à la lumière de notre raison naturelle. Nous croyons " à cause de l’autorité de Dieu même qui révèle et qui ne peut ni se tromper ni nous tromper ". " Néanmoins, pour que l’hommage de notre foi fût conforme à la raison, Dieu a voulu que les secours intérieurs du Saint-Esprit soient accompagnés des preuves extérieures de sa Révélation " (ibid., DS 3009). C’est ainsi que les miracles du Christ et des saints (cf. Mc 16, 20 ; He 2, 4), les prophéties, la propagation et la sainteté de l’Église, sa fécondité et sa stabilité " sont des signes certains de la Révélation, adaptés à l’intelligence de tous ", des " motifs de crédibilité " qui montrent que l’assentiment de la foi n’est " nullement un mouvement aveugle de l’esprit " (Cc. Vatican I : DS 3008-3010).
La foi est certaine, plus certaine que toute connaissance humaine, parce qu’elle se fonde sur la Parole même de Dieu, qui ne peut pas mentir. Certes, les vérités révélées peuvent paraître obscures à la raison et à l’expérience humaines, mais " la certitude que donne la lumière divine est plus grande que celle que donne la lumière de la raison naturelle " (S. Thomas d’A., s. th. 2-2, 171, 5, obj. 3). " Dix mille difficultés ne font pas un seul doute " (Newman, apol.).
" La foi cherche à comprendre "(S. Anselme, prosl. proœm. : PL 153, 225A) : il est inhérent à la foi que le croyant désire mieux connaître Celui en qui il a mis sa foi, et mieux comprendre ce qu’Il a révélé ; une connaissance plus pénétrante appellera à son tour une foi plus grande, de plus en plus embrasée d’amour. La grâce de la foi ouvre " les yeux du cœur " (Ep 1, 18) pour une intelligence vive des contenus de la Révélation, c’est-à-dire de l’ensemble du dessein de Dieu et des mystères de la foi, de leur lien entre eux et avec le Christ, centre du mystère révélé. Or, pour " rendre toujours plus profonde l’intelligence de la Révélation, l’Esprit Saint ne cesse, par ses dons, de rendre la foi plus parfaite " (DV 5). Ainsi, selon l’adage de S. Augustin (serm. 43, 7, 9 : PL 38, 258), " je crois pour comprendre et je comprends pour mieux croire ".
Les pharisiens ne se sont surement même pas mis sur le début du chemin de la Foi malgré tous les possibilités qu’ils avaient pour le faire… d’ailleurs l’Évangile dit clairement qu’ils ne voulaient que tester Jésus surement plus à cause de leur envie et simple curiosité qu’une volonté de comprendre pour croire et Jésus le savait surement. Le Pape émérite Benoit XVI a dit dans une de ses homélies: «les miracles du Christ ne sont pas une démonstration de puissance, mais les signes de l’amour de Dieu qui agit là où il rencontre la foi de l’homme dans la réciprocité. »
« il est écrit: " Je détruirai la sagesse des sages, et j'anéantirai la science des savants. "Où est le sage? où est le docteur? où est le disputeur de ce siècle? Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde? Car le monde, avec sa sagesse, n'ayant pas connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. Les Juifs exigent des miracles, et les Grecs cherchent la sagesse; nous, nous prêchons un Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les Gentils, mais pour ceux qui sont appelés, soit Juifs, soit Grecs, puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui serait folie de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes, et ce qui serait faiblesse de Dieu est plus fort que la force des hommes. » (1 Corinthiens 1, 19-25)
Pour les relations entre les signes et la Foi, Il y a un passage du Catéchisme qui en parle (CEC 155-158)
"Dans la foi, l’intelligence et la volonté humaines coopèrent avec la grâce divine : " Croire est un acte de l’intelligence adhérant à la vérité divine sous le commandement de la volonté mue par Dieu au moyen de la grâce " (S. Thomas d’A., s. th. 2-2, 2, 9 ; cf. Cc. Vatican I : DS 3010).
Le motif de croire n’est pas le fait que les vérités révélées apparaissent comme vraies et intelligibles à la lumière de notre raison naturelle. Nous croyons " à cause de l’autorité de Dieu même qui révèle et qui ne peut ni se tromper ni nous tromper ". " Néanmoins, pour que l’hommage de notre foi fût conforme à la raison, Dieu a voulu que les secours intérieurs du Saint-Esprit soient accompagnés des preuves extérieures de sa Révélation " (ibid., DS 3009). C’est ainsi que les miracles du Christ et des saints (cf. Mc 16, 20 ; He 2, 4), les prophéties, la propagation et la sainteté de l’Église, sa fécondité et sa stabilité " sont des signes certains de la Révélation, adaptés à l’intelligence de tous ", des " motifs de crédibilité " qui montrent que l’assentiment de la foi n’est " nullement un mouvement aveugle de l’esprit " (Cc. Vatican I : DS 3008-3010).
La foi est certaine, plus certaine que toute connaissance humaine, parce qu’elle se fonde sur la Parole même de Dieu, qui ne peut pas mentir. Certes, les vérités révélées peuvent paraître obscures à la raison et à l’expérience humaines, mais " la certitude que donne la lumière divine est plus grande que celle que donne la lumière de la raison naturelle " (S. Thomas d’A., s. th. 2-2, 171, 5, obj. 3). " Dix mille difficultés ne font pas un seul doute " (Newman, apol.).
" La foi cherche à comprendre "(S. Anselme, prosl. proœm. : PL 153, 225A) : il est inhérent à la foi que le croyant désire mieux connaître Celui en qui il a mis sa foi, et mieux comprendre ce qu’Il a révélé ; une connaissance plus pénétrante appellera à son tour une foi plus grande, de plus en plus embrasée d’amour. La grâce de la foi ouvre " les yeux du cœur " (Ep 1, 18) pour une intelligence vive des contenus de la Révélation, c’est-à-dire de l’ensemble du dessein de Dieu et des mystères de la foi, de leur lien entre eux et avec le Christ, centre du mystère révélé. Or, pour " rendre toujours plus profonde l’intelligence de la Révélation, l’Esprit Saint ne cesse, par ses dons, de rendre la foi plus parfaite " (DV 5). Ainsi, selon l’adage de S. Augustin (serm. 43, 7, 9 : PL 38, 258), " je crois pour comprendre et je comprends pour mieux croire ".
Les pharisiens ne se sont surement même pas mis sur le début du chemin de la Foi malgré tous les possibilités qu’ils avaient pour le faire… d’ailleurs l’Évangile dit clairement qu’ils ne voulaient que tester Jésus surement plus à cause de leur envie et simple curiosité qu’une volonté de comprendre pour croire et Jésus le savait surement. Le Pape émérite Benoit XVI a dit dans une de ses homélies: «les miracles du Christ ne sont pas une démonstration de puissance, mais les signes de l’amour de Dieu qui agit là où il rencontre la foi de l’homme dans la réciprocité. »
Thrd- Date d'inscription : 04/03/2011
Sujets similaires
» Seigneur, dans le silence de ce jour naissant, je viens Te demander la paix, la sagesse et la force.
» Demander ce dont nous avons besoin
» L’icône de Notre-Dame du Perpétuel secours et sa vénération dans le sanctuaire de Notre-Dame du perpétuel secours à Rome
» Demander le Regard du Christ !
» Demander la grâce des mots !
» Demander ce dont nous avons besoin
» L’icône de Notre-Dame du Perpétuel secours et sa vénération dans le sanctuaire de Notre-Dame du perpétuel secours à Rome
» Demander le Regard du Christ !
» Demander la grâce des mots !
Forum l'Arche de Marie :: EGLISE ET SPIRITUALITE :: PASSAGES BIBLIQUES & EVANGILE DU JOUR :: Les commentaires d'Étienne Lorant sur la Parole de Dieu
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum