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Guérison d'un paralytique - et l'eau du baptême

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Guérison d'un paralytique  - et l'eau du baptême Empty Guérison d'un paralytique - et l'eau du baptême

Message par etienne lorant Mar 1 Avr 2014 - 10:43

Le mardi de la 4e semaine de Carême

Livre d'Ézéchiel 47,1-9.12.


Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l'orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux.
En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu'elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.
Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d'arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède
.


Psaume 46(45),2-3.5-6.8-9a.10a.
Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu,
la plus sainte des demeures du Très-Haut.
Dieu s'y tient : elle est inébranlable ;
quand renaît le matin, Dieu la secourt.
Il est avec nous, le Seigneur de l'univers ;
citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
Venez et voyez les actes du Seigneur,  
Il détruit la guerre jusqu'au bout du monde.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5,1-16.
A l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés.
Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. »
Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche ! ' »
Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? »
Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. »
L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé.
Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.

Cy Aelf, Paris

Pourquoi ces histoires de mer, de fleuve, de torrent, d'eau bouillonnante ? Elles préfigurent le baptême. J'avoue que je n'aurais pas pensé à cela sans avoir effectué quelques recherches. Mais le fait est que l'eau nettoie et purifie. Je n'y pense guère lors de mes ablutions le matin, mais ayant l'habitude de me laver la tête à l'eau froide, je suis aussitôt bien éveillé et les dernières "brumes d'images" qui ont occupé mon sommeil, se retrouvent évacuées d'un seul coup.  

Que l'eau du baptême purifie l'âme, c'est le texte de l’Évangile qui le dit. Car après avoir guéri le malade, le Seigneur lui dit de bien de prendre garde de ne plus pécher. Il pourrait lui arriver pire encore que trente-huit années de paralysie du corps. Et si l'on y pense un peu, le péché d'orgueil, pour ne citer que celui-là, peut conduire tout droit à l'enfer.

Cette guérison le jour du Sabbat fait monter d'un cran l'animosité des Juifs à l'égard de Jésus. J'ai remarqué au passage que l'évangéliste n'emploient plus les termes précis pour dire "les pharisiens" ou  "les prêtres", mais simplement "les Juifs". S'il ne fait plus de distinction, ce n'est pas qu'il s'est mis à détester ses congénères, mais probablement pour indiquer, que désormais, c'est clair : "En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes,Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue".


.

etienne lorant

Date d'inscription : 25/11/2010

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