Méditations durant la Semaine Sainte
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Méditations durant la Semaine Sainte
Dimanche des Rameaux, 13 avril
Lectures:
"Béni celui qui vient au nom du Seigneur" (Matthieu 21,1-11")
J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient... (Isaïe 50, 4-7)
Il s'est abaissé...C'est pourquoi Dieu l'a élevé au-dessus de tout... (Philippiens 2,6-11)
Avec le dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur, nous entrons dans la Semaine Sainte. Cette semaine, appelée la Grande Semaine, n'est pas grande uniquement parce qu'elle rappelle la passion et la mort du Christ, mais aussi parce qu'en fait, elle compte huit jours. Car le mystère pascal du Christ ne serait pas complet sans la fête solennelle de Pâques, la fête de sa résurrection, de sa victoire sur la mort, la sienne et la nôtre.
Déjà, la liturgie de ce dimanche, si elle met l'accent sur les souffrances et la mort du Christ, laisse entrevoir la gloire qui sera la sienne le jour de Pâque. À l'office de la nuit, le psaume 103 parle du Seigneur qui "a revêtu pour manteau la lumière". L'entrée triomphale du Seigneur à Jérusalem préfigure elle-même son entée magnifique ans la gloire du Père. Et saint Paul, dans son hymne aux Philippiens, ne sépare pas l'"abaissement" du Christ par sa croix de son "élévation" par sa résurrection.
Cette semaine est grande également parce qu'elle pourrait se nommer, en toute vérité, la Grande Semaine de la miséricorde divine. C'est par amour pour nous, pécheurs, que le Seigneur donne sa vie. C'est en rêvant à la vie bienheureuse qui nous attend que le Fils de Dieu triomphe de la mort et nous entraîne dans le sillage de sa vie de ressuscité. Cette semaine, d'un dimanche à l'autre, sera donc joué, sous nos yeux de croyants et dans notre coeur de "repentis", la grande pièce de la bonté infinie de Dieu pour nous. Mais cette pièce n'est pas un jeu. Ce n'est rien de moins que le déroulement, jour après jour, de l'amour incroyable d'un Dieu qui est prêt à tout, jusqu'à souffrir, à mourir et à ressusciter en son Fils, pour nous sauver.
Que cette Grande Semaine soit pour nous l'occasion de méditer moins sur nos fautes que sur notre Dieu, ce fou d'amour pour nous...à la mort, à la vie!
90 secondes: se peut-il que Dieu aime à ce point? Méditons et remercions.
Dieu de miséricorde, tu nous a donné, dans la passion et la résurrection de ton Fils, la plus grande preuve de ton Amour. Accorde-nous de garder dans notre coeur les leçons de sa passion et de participer à sa résurrection. Amen
La Grande Semaine
Lectures:
"Béni celui qui vient au nom du Seigneur" (Matthieu 21,1-11")
J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient... (Isaïe 50, 4-7)
Il s'est abaissé...C'est pourquoi Dieu l'a élevé au-dessus de tout... (Philippiens 2,6-11)
Avec le dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur, nous entrons dans la Semaine Sainte. Cette semaine, appelée la Grande Semaine, n'est pas grande uniquement parce qu'elle rappelle la passion et la mort du Christ, mais aussi parce qu'en fait, elle compte huit jours. Car le mystère pascal du Christ ne serait pas complet sans la fête solennelle de Pâques, la fête de sa résurrection, de sa victoire sur la mort, la sienne et la nôtre.
Déjà, la liturgie de ce dimanche, si elle met l'accent sur les souffrances et la mort du Christ, laisse entrevoir la gloire qui sera la sienne le jour de Pâque. À l'office de la nuit, le psaume 103 parle du Seigneur qui "a revêtu pour manteau la lumière". L'entrée triomphale du Seigneur à Jérusalem préfigure elle-même son entée magnifique ans la gloire du Père. Et saint Paul, dans son hymne aux Philippiens, ne sépare pas l'"abaissement" du Christ par sa croix de son "élévation" par sa résurrection.
Cette semaine est grande également parce qu'elle pourrait se nommer, en toute vérité, la Grande Semaine de la miséricorde divine. C'est par amour pour nous, pécheurs, que le Seigneur donne sa vie. C'est en rêvant à la vie bienheureuse qui nous attend que le Fils de Dieu triomphe de la mort et nous entraîne dans le sillage de sa vie de ressuscité. Cette semaine, d'un dimanche à l'autre, sera donc joué, sous nos yeux de croyants et dans notre coeur de "repentis", la grande pièce de la bonté infinie de Dieu pour nous. Mais cette pièce n'est pas un jeu. Ce n'est rien de moins que le déroulement, jour après jour, de l'amour incroyable d'un Dieu qui est prêt à tout, jusqu'à souffrir, à mourir et à ressusciter en son Fils, pour nous sauver.
Que cette Grande Semaine soit pour nous l'occasion de méditer moins sur nos fautes que sur notre Dieu, ce fou d'amour pour nous...à la mort, à la vie!
90 secondes: se peut-il que Dieu aime à ce point? Méditons et remercions.
Dieu de miséricorde, tu nous a donné, dans la passion et la résurrection de ton Fils, la plus grande preuve de ton Amour. Accorde-nous de garder dans notre coeur les leçons de sa passion et de participer à sa résurrection. Amen
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Méditations durant la Semaine Sainte
Lundi Saint
Lecture:
Marie versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu'elle essuya avec ses cheveux; la maison fut remplie par l'odeur du parfum. (Jean 12, 1-11)
Jésus sait que son "heure" approche. Il passe un moment chez ses amis Lazare, Marthe et Marie. Quand on a le coeur chaviré, comme il fait bon de pouvoir savourer la chaleur d'une amitié véritable!
Marie, qui ne se lasse pas d'écouter Jésus et qui, dans son coeur de femme, sait lire toute la douleur qui assèche le coeur du Maître, verse sur ses pieds un parfum de grande valeur. L'Odeur du parfum se répand dans toute la maison, mais surtout dans le coeur attristé du Seigneur.
Geste d'amitié, de consolation, de compassion. Finalement, geste de miséricorde. Jésus, qui a tant pratiqué la miséricorde envers les malheureux, et qui la vivra intensément sur la croix, a besoin à son tour de recevoir le parfum de l'amitié et de la consolation.
90 secondes: Jésus, accablé par le péché du monde, a besoin de notre consolation.
Seigneur, tu es mon meilleur ami. Viens chez moi; je te recevrai avec joie et avec toute la fraîcheur de mon amitié pour toi. Amen.
Jésus consolé
Lecture:
Marie versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu'elle essuya avec ses cheveux; la maison fut remplie par l'odeur du parfum. (Jean 12, 1-11)
Jésus sait que son "heure" approche. Il passe un moment chez ses amis Lazare, Marthe et Marie. Quand on a le coeur chaviré, comme il fait bon de pouvoir savourer la chaleur d'une amitié véritable!
Marie, qui ne se lasse pas d'écouter Jésus et qui, dans son coeur de femme, sait lire toute la douleur qui assèche le coeur du Maître, verse sur ses pieds un parfum de grande valeur. L'Odeur du parfum se répand dans toute la maison, mais surtout dans le coeur attristé du Seigneur.
Geste d'amitié, de consolation, de compassion. Finalement, geste de miséricorde. Jésus, qui a tant pratiqué la miséricorde envers les malheureux, et qui la vivra intensément sur la croix, a besoin à son tour de recevoir le parfum de l'amitié et de la consolation.
90 secondes: Jésus, accablé par le péché du monde, a besoin de notre consolation.
Seigneur, tu es mon meilleur ami. Viens chez moi; je te recevrai avec joie et avec toute la fraîcheur de mon amitié pour toi. Amen.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Méditations durant la Semaine Sainte
Mardi saint
Lecture:
Au cours du repas qu'il prenait avec ses disciples, Jésus fut bouleversé au plus profond de lui-même. (Jean 13, 21-33-36-38)
Jésus prend un dernier repas avec ses disciples.Il mange avec ses plus fidèles amis. L'heure est particulièrement grave et solennelle: il sait qu'il sera bientôt séparé d'eux.
Mais ce qui le bouleverse le plus, c'est que deux de ses amis, deux de ses disciples, à qui il a fait confiance, avec qui il a partagé tout ce qui lui tenait à coeur, Judas et Pierre, vont lui faire faux bond. Judas va le trahir et Pierre va le renier. Rien que de penser à cela fait très mal. Imaginez: vos meilleurs amis qui vous laissent tomber!
À lui qui toute sa vie a fait miséricorde, on ne fera pas miséricorde! Jésus sera vendu et méconnu par ses amis les plus chers. Quel coup au coeur!
90 secondes: malgré le mal que nous lui faisons, Jésus reste fidèle et continue à nous aimer.
Seigneur, je t'ai si souvent bouleversé le coeur par mes manquements. Pardonne-moi. Merci de ne pas m'avoir lâché quand je m'éloignais de toi. Amen.
Lecture:
Au cours du repas qu'il prenait avec ses disciples, Jésus fut bouleversé au plus profond de lui-même. (Jean 13, 21-33-36-38)
Jésus prend un dernier repas avec ses disciples.Il mange avec ses plus fidèles amis. L'heure est particulièrement grave et solennelle: il sait qu'il sera bientôt séparé d'eux.
Mais ce qui le bouleverse le plus, c'est que deux de ses amis, deux de ses disciples, à qui il a fait confiance, avec qui il a partagé tout ce qui lui tenait à coeur, Judas et Pierre, vont lui faire faux bond. Judas va le trahir et Pierre va le renier. Rien que de penser à cela fait très mal. Imaginez: vos meilleurs amis qui vous laissent tomber!
À lui qui toute sa vie a fait miséricorde, on ne fera pas miséricorde! Jésus sera vendu et méconnu par ses amis les plus chers. Quel coup au coeur!
90 secondes: malgré le mal que nous lui faisons, Jésus reste fidèle et continue à nous aimer.
Seigneur, je t'ai si souvent bouleversé le coeur par mes manquements. Pardonne-moi. Merci de ne pas m'avoir lâché quand je m'éloignais de toi. Amen.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Méditations durant la Semaine Sainte
Mercredi saint
Lecture:
Dès lors, Judas cherchait une occasion pour le livrer. (Matthieu 26, 14-25)
Qu'y a-t-il de plus souffrant que la trahison d'un ami? Judas avait vécu avec Jésus durant toute sa vie publique. Il avait partagé ses joies et ses peines. Il avait pénétré dans l'intimité de sa vie. Il était un disciple de Jésus, mais aussi son ami. Et il aimait très certainement le Maître.
Mais un autre amour, l'argent, habitait son coeur, luttant contre le premier. Et c'est finalement cet autre amour qui l'emporta. Quelle tristesse et quelle misère!
Il arrive que nous soyons partagé entre deux amour: celui du Christ et un autre qui vient l'obscurcir. Et voici que notre coeur devient un champ de bataille où les deux amours luttent l'un contre l'autre. Le Seigneur ne cesse jamais de nous aimer. Au coeur de nos luttes, son amour nous est toujours disponible.
90 secondes: quand je suis tenté d'abandonner Jésus, que son amour me soutienne.
Seigneur Jésus, pardon pour toutes les fois où je t'ai trahi. Merci pour ton amour qui est plus grand que toutes mes trahisons. Amen.
Lecture:
Dès lors, Judas cherchait une occasion pour le livrer. (Matthieu 26, 14-25)
Qu'y a-t-il de plus souffrant que la trahison d'un ami? Judas avait vécu avec Jésus durant toute sa vie publique. Il avait partagé ses joies et ses peines. Il avait pénétré dans l'intimité de sa vie. Il était un disciple de Jésus, mais aussi son ami. Et il aimait très certainement le Maître.
Mais un autre amour, l'argent, habitait son coeur, luttant contre le premier. Et c'est finalement cet autre amour qui l'emporta. Quelle tristesse et quelle misère!
Il arrive que nous soyons partagé entre deux amour: celui du Christ et un autre qui vient l'obscurcir. Et voici que notre coeur devient un champ de bataille où les deux amours luttent l'un contre l'autre. Le Seigneur ne cesse jamais de nous aimer. Au coeur de nos luttes, son amour nous est toujours disponible.
90 secondes: quand je suis tenté d'abandonner Jésus, que son amour me soutienne.
Seigneur Jésus, pardon pour toutes les fois où je t'ai trahi. Merci pour ton amour qui est plus grand que toutes mes trahisons. Amen.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Méditations durant la Semaine Sainte
Jeudi Saint
La cène du Seigneur
Le "mémorial" de Jésus
Lectures:
"Ce jour-là sera pour vous un mémorial". (Exode 12, 1-8,11-14)
Frères, je vous ai transmis ce que j'ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur: la nuit même où il était livré, le Seigneur pris du pain...
(1 Corinthien 11, 23-26)
"Comprenez-vous ce que je viens de faire?"
(Jean 11, 1-15)
"...la nuit même où il fut livré, le Seigneur prit du pain..." Saint Paul nous rappelle ce qu'il a lui-même reçu de la tradition qui vient du Seigneur. Il décrit le repas du Maître la veille de sa mort. Ce fut un repas bien spécial, un repas d'adieu en même temps qu'un repas imprégné d'amitié. On ne passe pas des années avec des amis sans éprouver de grandes émotions juste avant de les quitter.
Cette nuit-là, Jésus donna à ses disciples deux signes de son amitié profonde: il prit du pain et du vin, les bénit et les partagea avec ses amis. Il leur dit:"c'est mon corps et c'est mon sang." Agissant ainsi, il célébrait la première messe et donnait à ses disciples le grand sacrement de l'Eucharistie. Puis il leur dit:"Faites cela en mémoire de moi." En leur donnant cette consigne, il les instituait prêtres de la nouvelle alliance et il leur offrait le grand sacrement du sacerdoce.
"Comprenez-vous ce que je viens de faire ?" Jésus venait de faire un geste très particulier. Il avait lavé les pieds de ses disciples. Il leur avait expliqué qu'à son exemple ils devaient devenir les serviteurs les uns des autres. Il leur enseignait, par les geste et par la parole, que se amis ne doivent pas dominer les autres mais bien les servir, en accordant une attention toute spéciale aux plus miséreux d'entre eux.
"Ce jour-là sera pour vous un mémorial." Cette parole appliquée à la Pâque juive du temps de Moïse, est aujourd'hui employée dans la liturgie du Jeudi saint pour nous rappeler que ce que Jésus a fait la veille de sa mort est bien pus qu'un souvenir, une "mémoire". C'est un "mémorial": quand nous célébrons l'Eucharistie ou que nous nous mettons au service des autres, nous ne faisons rien de moins que de les "actualiser" à nouveau aujourd'hui. Le Seigneur lui-même agit par nos paroles, nos mains et notre coeur.
2 minutes: visualisons la Cène du Seigneur, nos messes et nos gestes de charité d'aujourd'hui.
Seigneur, nourris-nous de ton corps et de ton sang pour que nous puissions nourrir les autres de notre charité. Amen.
La cène du Seigneur
Le "mémorial" de Jésus
Lectures:
"Ce jour-là sera pour vous un mémorial". (Exode 12, 1-8,11-14)
Frères, je vous ai transmis ce que j'ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur: la nuit même où il était livré, le Seigneur pris du pain...
(1 Corinthien 11, 23-26)
"Comprenez-vous ce que je viens de faire?"
(Jean 11, 1-15)
"...la nuit même où il fut livré, le Seigneur prit du pain..." Saint Paul nous rappelle ce qu'il a lui-même reçu de la tradition qui vient du Seigneur. Il décrit le repas du Maître la veille de sa mort. Ce fut un repas bien spécial, un repas d'adieu en même temps qu'un repas imprégné d'amitié. On ne passe pas des années avec des amis sans éprouver de grandes émotions juste avant de les quitter.
Cette nuit-là, Jésus donna à ses disciples deux signes de son amitié profonde: il prit du pain et du vin, les bénit et les partagea avec ses amis. Il leur dit:"c'est mon corps et c'est mon sang." Agissant ainsi, il célébrait la première messe et donnait à ses disciples le grand sacrement de l'Eucharistie. Puis il leur dit:"Faites cela en mémoire de moi." En leur donnant cette consigne, il les instituait prêtres de la nouvelle alliance et il leur offrait le grand sacrement du sacerdoce.
"Comprenez-vous ce que je viens de faire ?" Jésus venait de faire un geste très particulier. Il avait lavé les pieds de ses disciples. Il leur avait expliqué qu'à son exemple ils devaient devenir les serviteurs les uns des autres. Il leur enseignait, par les geste et par la parole, que se amis ne doivent pas dominer les autres mais bien les servir, en accordant une attention toute spéciale aux plus miséreux d'entre eux.
"Ce jour-là sera pour vous un mémorial." Cette parole appliquée à la Pâque juive du temps de Moïse, est aujourd'hui employée dans la liturgie du Jeudi saint pour nous rappeler que ce que Jésus a fait la veille de sa mort est bien pus qu'un souvenir, une "mémoire". C'est un "mémorial": quand nous célébrons l'Eucharistie ou que nous nous mettons au service des autres, nous ne faisons rien de moins que de les "actualiser" à nouveau aujourd'hui. Le Seigneur lui-même agit par nos paroles, nos mains et notre coeur.
2 minutes: visualisons la Cène du Seigneur, nos messes et nos gestes de charité d'aujourd'hui.
Seigneur, nourris-nous de ton corps et de ton sang pour que nous puissions nourrir les autres de notre charité. Amen.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Méditations durant la Semaine Sainte
Vendredi saint
La Passion Du Seigneur
Lectures:
Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleur, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne; et nous l'avons méprisé, compté pour rien.
Isaïe 52,113 - 53-12)
Mes jours sont dans ta main: délivre-moi (psaume 30)
Il a connu l'épreuve comme nous.
(Hébreux 4,14-16;5, 7-9)
Jésus dit: "Tout est accompli." (Jean 18,1-19,42)
La liturgie de ce Vendredi saint évoque, par la bouche du prophète Isaïe, les souffrances de ce serviteur de Dieu "maltraité, conduit à l'abattoir, muet, arrêté, jugé, supprimé, retranché de la terre des vivants". Voilà le premier sens de la passion de Jésus; c'est celui du Christ qui supporte des souffrances inouïes et qui meurt sur une croix.
Mais il y a un deuxième sens. Le Christ n'est pas seulement notre Seigneur bien-aimé. Il est aussi notre Seigneur "bien-aimant". Les amoureux connaissent bien ce qu'on appelle la passion amoureuse. Eh bien! la passion du Christ, c'est aussi Jésus passionné d'amour pour nous. Passionné au point d'accepter de mourir pour nous. Il l'avait dit à ses disciples;" Il n'y a pas de plus grande preuve d'amour que de mourir pour ceux qu'on aime" (Jean 15,13)
Dans les mots d'Isaïe, en mourant pour nous, Jésus "porte nos souffrances, se charge de nos péchés, est transpercé à cause de nos fautes, est broyé par nos péchés". Le prophète écrit encore: "Nous sommes guéris par ses blessures et toutes nos fautes sont retombées sur lui."
C'est là toute la portée de la passion du Christ: il souffre, meurt et ressuscitera, pour nous donner sont salut en abondance. Y a-t-il plus grand amour que celui-là?
2 minutes et plus: arrêtons-nous dans une église ou sur le bord d'une route pour contempler la croix du Christ ou relisons lentement le récit de sa passion
Ô Christ, nous tombons en admiration devant un papa qui se jette dans le feu pour sauver son enfant et qui, parfois, y laisse sa vie. Nous voulons te remercier du fond du coeur d'avoir ta vie pour nous sauver. Amen.
La Passion Du Seigneur
Lectures:
Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleur, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne; et nous l'avons méprisé, compté pour rien.
Isaïe 52,113 - 53-12)
Mes jours sont dans ta main: délivre-moi (psaume 30)
Il a connu l'épreuve comme nous.
(Hébreux 4,14-16;5, 7-9)
Jésus dit: "Tout est accompli." (Jean 18,1-19,42)
La liturgie de ce Vendredi saint évoque, par la bouche du prophète Isaïe, les souffrances de ce serviteur de Dieu "maltraité, conduit à l'abattoir, muet, arrêté, jugé, supprimé, retranché de la terre des vivants". Voilà le premier sens de la passion de Jésus; c'est celui du Christ qui supporte des souffrances inouïes et qui meurt sur une croix.
Mais il y a un deuxième sens. Le Christ n'est pas seulement notre Seigneur bien-aimé. Il est aussi notre Seigneur "bien-aimant". Les amoureux connaissent bien ce qu'on appelle la passion amoureuse. Eh bien! la passion du Christ, c'est aussi Jésus passionné d'amour pour nous. Passionné au point d'accepter de mourir pour nous. Il l'avait dit à ses disciples;" Il n'y a pas de plus grande preuve d'amour que de mourir pour ceux qu'on aime" (Jean 15,13)
Dans les mots d'Isaïe, en mourant pour nous, Jésus "porte nos souffrances, se charge de nos péchés, est transpercé à cause de nos fautes, est broyé par nos péchés". Le prophète écrit encore: "Nous sommes guéris par ses blessures et toutes nos fautes sont retombées sur lui."
C'est là toute la portée de la passion du Christ: il souffre, meurt et ressuscitera, pour nous donner sont salut en abondance. Y a-t-il plus grand amour que celui-là?
2 minutes et plus: arrêtons-nous dans une église ou sur le bord d'une route pour contempler la croix du Christ ou relisons lentement le récit de sa passion
Ô Christ, nous tombons en admiration devant un papa qui se jette dans le feu pour sauver son enfant et qui, parfois, y laisse sa vie. Nous voulons te remercier du fond du coeur d'avoir ta vie pour nous sauver. Amen.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Re: Méditations durant la Semaine Sainte
Samedi saint
L'entre-deux
La terre était informe et vide...Dieu dit:"Que la lumière soit." Et la lumière fut. (Genèse 1,1-1,2)
Les fils d'Israël pénétrèrent dans la mer à pied sec...(Exode 14,15-15,1)
Si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. (Romains 6, 3-11)
Vous cherchez Jésus le Crucifié. Il n'est pas ici, car il est ressuscité comme il l'avait dit. (Matthieu 28, 1-10)
Entre la mort du Christ, le vendredi, et sa résurrection, le dimanche de Pâques, le Samedi saint est comme un entre-deux. Cet entre-deux est important, parce que c'est un passage de la mort à la vie. Saint-Paul nous le dit clairement, c'est le Père qui agit comme "passeur", c'est-à-dire qui ressuscite Jésus. Le sépulcre devient le lieu de ce "passage".
Des passages et des passeurs, il y en a souvent dans nos vies. Dès le début de la création, Dieu fait passer la terre "informe et vide" à un lieu de lumière, de verdure, de vie. Au temps de Moïse, Dieu fait passer le peuple d'Israël de l'esclavage en Égypte à la liberté de la Terre promise. On le voit bien, Dieu est au coeur de ces passages.
Il en est ainsi encore aujourd'hui. Le Concile Vatican II est devenu le lieu de passage d'une Église-forteresse à une Église-de-la-route, mais c'est l'esprit qui a accomplit cette transformation.
Dans notre vie de tous les jours, n'est-ce pas la même chose? Si tu visites un malade et lui apportes du réconfort, tu le fait passer du négatif au positif. Si tu écoutes l'esseulé et qu'il retrouve la joie, tu le fait passer d'une situation pénible à une situation meilleure. Si tu agis comme médiateur dans un conflit entre deux personnes, entre deux groupes ou entre deux nations, tu les fait passer de la guerre à la paix. Et ainsi de suite. Ces mouvements sont porteurs d'espérance et de vie. Et Dieu est au coeur de ces passages. C'est lui qui agit en toi et par toi. C'est lui qui est l'artisan de vie, du plus, du positif, chez les gens et dans le monde.
Quand tu sera arrivé au terme de ton existence ici-bas, c'est lui aussi qui te fera passer de la mort à la vie éternelle. Si Dieu a fait "passer" Jésus de la mort à la vie, il est encore capable de faire de même dans nos entre-deux quotidiens, et cela jusqu'à notre mort.
2 minutes pour découvrir le Seigneur comme artisan de vie au milieu de nos entre-deux de tous les jours.
Seigneur, quand tout semble mort dans notre vie, que nous nous souvenions que tu es toujours aimant et agissant au milieu de nous. Amen.
L'entre-deux
La terre était informe et vide...Dieu dit:"Que la lumière soit." Et la lumière fut. (Genèse 1,1-1,2)
Les fils d'Israël pénétrèrent dans la mer à pied sec...(Exode 14,15-15,1)
Si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. (Romains 6, 3-11)
Vous cherchez Jésus le Crucifié. Il n'est pas ici, car il est ressuscité comme il l'avait dit. (Matthieu 28, 1-10)
Entre la mort du Christ, le vendredi, et sa résurrection, le dimanche de Pâques, le Samedi saint est comme un entre-deux. Cet entre-deux est important, parce que c'est un passage de la mort à la vie. Saint-Paul nous le dit clairement, c'est le Père qui agit comme "passeur", c'est-à-dire qui ressuscite Jésus. Le sépulcre devient le lieu de ce "passage".
Des passages et des passeurs, il y en a souvent dans nos vies. Dès le début de la création, Dieu fait passer la terre "informe et vide" à un lieu de lumière, de verdure, de vie. Au temps de Moïse, Dieu fait passer le peuple d'Israël de l'esclavage en Égypte à la liberté de la Terre promise. On le voit bien, Dieu est au coeur de ces passages.
Il en est ainsi encore aujourd'hui. Le Concile Vatican II est devenu le lieu de passage d'une Église-forteresse à une Église-de-la-route, mais c'est l'esprit qui a accomplit cette transformation.
Dans notre vie de tous les jours, n'est-ce pas la même chose? Si tu visites un malade et lui apportes du réconfort, tu le fait passer du négatif au positif. Si tu écoutes l'esseulé et qu'il retrouve la joie, tu le fait passer d'une situation pénible à une situation meilleure. Si tu agis comme médiateur dans un conflit entre deux personnes, entre deux groupes ou entre deux nations, tu les fait passer de la guerre à la paix. Et ainsi de suite. Ces mouvements sont porteurs d'espérance et de vie. Et Dieu est au coeur de ces passages. C'est lui qui agit en toi et par toi. C'est lui qui est l'artisan de vie, du plus, du positif, chez les gens et dans le monde.
Quand tu sera arrivé au terme de ton existence ici-bas, c'est lui aussi qui te fera passer de la mort à la vie éternelle. Si Dieu a fait "passer" Jésus de la mort à la vie, il est encore capable de faire de même dans nos entre-deux quotidiens, et cela jusqu'à notre mort.
2 minutes pour découvrir le Seigneur comme artisan de vie au milieu de nos entre-deux de tous les jours.
Seigneur, quand tout semble mort dans notre vie, que nous nous souvenions que tu es toujours aimant et agissant au milieu de nous. Amen.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Méditations durant la Semaine Sainte
Dimanche de Pâque
Vive la Vie!
Lectures:
Et voici que Dieu l'a ressuscité le troisième jour. (Actes 10,34,37-43
Vous êtes ressuscité avec le Christ. (Colossien 3, 1-4)
Il vit et il crut. (Jean 20, 1-9)
On ne peut pas emprisonner la Vie. Pas même dans la mort. C'est elle qui l'emporte tellement les forces de vie sont bien plus grandes que les forces de la mort.
Regardez l'arrivée du printemps. Regardez les bourgeons et les arbres. Bientôt, de belles petites feuilles vert tendre éclateront au soleil. Puis leur vert s'assombrira avec l'été. À l'automne, elles se teindront de jaune, de rouge, de brun, comme si elles voulaient nous offrir une aquarelle de couleurs juste avant de mourir. Elles s'emprisonnent ensuite dans la mort de l'hiver. Tout semblera fini. Et pourtant, le printemps nous prouvera le contraire: de nouveau, la vie, victorieuse de la mort, reprendra son cycle, dans la plus grande joie de tous.
On ne pouvait emprisonner le Christ au tombeau. Même si certains croyaient qu'enfin tout était fini avec ce fauteur de trouble, en fait, tout commençait. En plus beau, en plus grand, en plus parfait, en éternité. Jésus, qui avait lui-même dit qu'il était la Vie, ne pouvait pas se laisser vaincre par la mort. C'est pourquoi sa victoire sur cette faucheuse de vie est éclatante et merveilleuse. En effet, en ressuscitant, le Christ n'a pas simplement vaincu sa mort; il a aussi vaincu la nôtre. Sa résurrection est garante de la nôtre. Telle est notre foi, telle est notre espérance.
Ainsi notre vie, qui connaît ses saisons et qui un jour connaîtra un dernier hiver, ne s'arrêtera pas pour autant. Elle recommencera autrement, en mieux, en éternité. Elle éclatera alors dans toute sa splendeur, qui sera la splendeur du Christ en gloire.
Pâque, c'est tout cela. C'est le temps d'ouvrir nos fenêtres pour respirer l'air frais du printemps du Christ. C'est le temps d'ouvrir notre âme pour y laisser rentrer la lumière éclatante et bienfaisante de notre Dieu. C'est le temps d'ouvrir notre coeur pour y découvrir la présence aimante du Seigneur qui nous donne la force et la joie de vivre ce nouveau printemps avec confiance, espérance et amour.
Joyeuse Pâques à toutes et à tous, particulièrement aux personnes qui portent des souffrances dans leur corps, dans leur coeur ou dans leur âme!
2 minutes pour féliciter le Seigneur de sa résurrection et le remercier de préparer la nôtre.
Seigneur, merci infiniment d'avoir à jamais vaincu la mort, la tienne et la nôtre. Amen.
Vive la Vie!
Lectures:
Et voici que Dieu l'a ressuscité le troisième jour. (Actes 10,34,37-43
Vous êtes ressuscité avec le Christ. (Colossien 3, 1-4)
Il vit et il crut. (Jean 20, 1-9)
On ne peut pas emprisonner la Vie. Pas même dans la mort. C'est elle qui l'emporte tellement les forces de vie sont bien plus grandes que les forces de la mort.
Regardez l'arrivée du printemps. Regardez les bourgeons et les arbres. Bientôt, de belles petites feuilles vert tendre éclateront au soleil. Puis leur vert s'assombrira avec l'été. À l'automne, elles se teindront de jaune, de rouge, de brun, comme si elles voulaient nous offrir une aquarelle de couleurs juste avant de mourir. Elles s'emprisonnent ensuite dans la mort de l'hiver. Tout semblera fini. Et pourtant, le printemps nous prouvera le contraire: de nouveau, la vie, victorieuse de la mort, reprendra son cycle, dans la plus grande joie de tous.
On ne pouvait emprisonner le Christ au tombeau. Même si certains croyaient qu'enfin tout était fini avec ce fauteur de trouble, en fait, tout commençait. En plus beau, en plus grand, en plus parfait, en éternité. Jésus, qui avait lui-même dit qu'il était la Vie, ne pouvait pas se laisser vaincre par la mort. C'est pourquoi sa victoire sur cette faucheuse de vie est éclatante et merveilleuse. En effet, en ressuscitant, le Christ n'a pas simplement vaincu sa mort; il a aussi vaincu la nôtre. Sa résurrection est garante de la nôtre. Telle est notre foi, telle est notre espérance.
Ainsi notre vie, qui connaît ses saisons et qui un jour connaîtra un dernier hiver, ne s'arrêtera pas pour autant. Elle recommencera autrement, en mieux, en éternité. Elle éclatera alors dans toute sa splendeur, qui sera la splendeur du Christ en gloire.
Pâque, c'est tout cela. C'est le temps d'ouvrir nos fenêtres pour respirer l'air frais du printemps du Christ. C'est le temps d'ouvrir notre âme pour y laisser rentrer la lumière éclatante et bienfaisante de notre Dieu. C'est le temps d'ouvrir notre coeur pour y découvrir la présence aimante du Seigneur qui nous donne la force et la joie de vivre ce nouveau printemps avec confiance, espérance et amour.
Joyeuse Pâques à toutes et à tous, particulièrement aux personnes qui portent des souffrances dans leur corps, dans leur coeur ou dans leur âme!
2 minutes pour féliciter le Seigneur de sa résurrection et le remercier de préparer la nôtre.
Seigneur, merci infiniment d'avoir à jamais vaincu la mort, la tienne et la nôtre. Amen.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
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Localisation : Montréal, Québec Canada
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