La foi se répand au travers des bouleversements
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Forum l'Arche de Marie :: EGLISE ET SPIRITUALITE :: PASSAGES BIBLIQUES & EVANGILE DU JOUR :: Les commentaires d'Étienne Lorant sur la Parole de Dieu
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La foi se répand au travers des bouleversements
]Le mardi de la 4e semaine de Pâques
Livre des Actes des Apôtres 11,19-26. [/b]
Le violent mouvement soulevé contre Étienne avait provoqué la dispersion des frères. Ils allèrent jusqu'en Phénicie, à Chypre et à Antioche. Ils annonçaient la Parole exclusivement aux Juifs.
Et pourtant, il y avait parmi eux des hommes, originaires de Chypre et de Cyrénaïque, qui, en arrivant à Antioche, s'adressaient aussi aux Grecs pour leur annoncer cette Bonne Nouvelle : Jésus est le Seigneur.
La puissance du Seigneur était avec eux : un grand nombre de gens devinrent croyants et se convertirent au Seigneur.
L'Église de Jérusalem entendit parler de tout cela, et l'on envoya Barnabé jusqu'à Antioche.
A son arrivée, voyant les effets de la grâce de Dieu, il fut dans la joie. Il les exhortait tous à rester d'un cœur ferme attachés au Seigneur ; c'était un homme de valeur, rempli d'Esprit Saint et de foi. Une foule considérable adhéra au Seigneur. Barnabé repartit pour aller à Tarse chercher Saul. Il le trouva et le ramena à Antioche.
Pendant toute une année, ils furent ensemble les hôtes de l'Église, ils instruisirent une foule considérable ; et c'est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,22-30.
On célébrait à Jérusalem l'anniversaire de la dédicace du Temple. C'était l'hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs se groupèrent autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le-nous ouvertement ! »
Jésus leur répondit : « Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »
Cy Aelf, Paris
La prédication des apôtres sous l'action de l'Esprit-Saint donne à l'Eglise naissante une vigueur extraordinaire.
La foi dans le Christ ne cessera plus de s'étendre en dépit des persécutions, lesquelles ne font que confirmer le message de l'Evangile.
Cette réflexion m'a fait tressaillir de joie dans la petite chapelle noyée sous la pluie, car c'est un fait qu' en disant ouvertement ma foi autour de moi, j'ai moi aussi connu des brimades. Elles ont pris la forme de "blagues et de plaisanteries" supportables au début - car je les connais quasi toutes. Cela a duré jusqu'au moment où l'on s'en est pris à ma personne par le truchement d'une drogue versée dans mon verre. Mais plus tard, en rentrant chez moi, j'ai fait une chute qui m'a laissé évanoui sans connaissance. Lorsque j'ai retrouvé mes esprits, j'étais aux urgences avec douze points de suture au front.
Sur le moment, j'ai cru à une "glissade" due à la faiblesse de mon pied droit - mais l'on m'a signalé : "votre vélo a été embarqué par la police." Etrange: je n'ai pas de vélo ! Les ambulanciers ne m'ont ne m'a pas cru, mais les langues ont fini par se délier : un inconnu, en faisant du "wheeling", m'a poussé dans le dos avec la roue avant.
Je suis resté en état de choc une dizaine de jours.
Dans l'état où j'étais, je n'ai pu assister à la messe de Pâques qu'à la radio, mais j'ai tout de même pu communier - et c'est à ce moment que j'ai réalisé pleinement ce que j'avais traversé. Car, entre-temps, quelques personnes étaient venues me parler en faveur de la foi. Même s'il est hors de question de recommencer à courir de nouveaux risques... cette crise de société que nous traversons sera, pour nous tous, un défi de foi, et un défi à relever !
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Livre des Actes des Apôtres 11,19-26. [/b]
Le violent mouvement soulevé contre Étienne avait provoqué la dispersion des frères. Ils allèrent jusqu'en Phénicie, à Chypre et à Antioche. Ils annonçaient la Parole exclusivement aux Juifs.
Et pourtant, il y avait parmi eux des hommes, originaires de Chypre et de Cyrénaïque, qui, en arrivant à Antioche, s'adressaient aussi aux Grecs pour leur annoncer cette Bonne Nouvelle : Jésus est le Seigneur.
La puissance du Seigneur était avec eux : un grand nombre de gens devinrent croyants et se convertirent au Seigneur.
L'Église de Jérusalem entendit parler de tout cela, et l'on envoya Barnabé jusqu'à Antioche.
A son arrivée, voyant les effets de la grâce de Dieu, il fut dans la joie. Il les exhortait tous à rester d'un cœur ferme attachés au Seigneur ; c'était un homme de valeur, rempli d'Esprit Saint et de foi. Une foule considérable adhéra au Seigneur. Barnabé repartit pour aller à Tarse chercher Saul. Il le trouva et le ramena à Antioche.
Pendant toute une année, ils furent ensemble les hôtes de l'Église, ils instruisirent une foule considérable ; et c'est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,22-30.
On célébrait à Jérusalem l'anniversaire de la dédicace du Temple. C'était l'hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs se groupèrent autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le-nous ouvertement ! »
Jésus leur répondit : « Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »
Cy Aelf, Paris
La prédication des apôtres sous l'action de l'Esprit-Saint donne à l'Eglise naissante une vigueur extraordinaire.
La foi dans le Christ ne cessera plus de s'étendre en dépit des persécutions, lesquelles ne font que confirmer le message de l'Evangile.
Cette réflexion m'a fait tressaillir de joie dans la petite chapelle noyée sous la pluie, car c'est un fait qu' en disant ouvertement ma foi autour de moi, j'ai moi aussi connu des brimades. Elles ont pris la forme de "blagues et de plaisanteries" supportables au début - car je les connais quasi toutes. Cela a duré jusqu'au moment où l'on s'en est pris à ma personne par le truchement d'une drogue versée dans mon verre. Mais plus tard, en rentrant chez moi, j'ai fait une chute qui m'a laissé évanoui sans connaissance. Lorsque j'ai retrouvé mes esprits, j'étais aux urgences avec douze points de suture au front.
Sur le moment, j'ai cru à une "glissade" due à la faiblesse de mon pied droit - mais l'on m'a signalé : "votre vélo a été embarqué par la police." Etrange: je n'ai pas de vélo ! Les ambulanciers ne m'ont ne m'a pas cru, mais les langues ont fini par se délier : un inconnu, en faisant du "wheeling", m'a poussé dans le dos avec la roue avant.
Je suis resté en état de choc une dizaine de jours.
Dans l'état où j'étais, je n'ai pu assister à la messe de Pâques qu'à la radio, mais j'ai tout de même pu communier - et c'est à ce moment que j'ai réalisé pleinement ce que j'avais traversé. Car, entre-temps, quelques personnes étaient venues me parler en faveur de la foi. Même s'il est hors de question de recommencer à courir de nouveaux risques... cette crise de société que nous traversons sera, pour nous tous, un défi de foi, et un défi à relever !
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Re: La foi se répand au travers des bouleversements
Concernant des passages du texte de l’Évangile, voici des extraits de commentaires de Saint Cyrille d'Alexandrie et de Saint Thomas d'Aquin que j'ai trouvé assez intéressante.
"Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle " (Jean 10,27-28)
"La marque distinctive des brebis du Christ, c'est leur aptitude à écouter, à obéir, tandis que les brebis étrangères se distinguent par leur indocilité. Nous comprenons le verbe « écouter » au sens de consentir à ce qui a été dit. Et ceux-là qui l'écoutent sont connus de Dieu, car « être connu » signifie être uni à lui. Il n'y a personne qui soit entièrement ignoré de Dieu. Donc, lorsque le Christ dit : « Je connais mes brebis », il veut dire : « Je les accueillerai et je les unirai à moi d'une façon mystique et permanente ». On peut dire qu'en se faisant homme, il s'est apparenté à tous les hommes en prenant leur nature : nous sommes tous unis au Christ en raison de son incarnation. Mais ceux qui ne gardent pas la ressemblance avec la sainteté du Christ lui sont devenus étrangers... « Mes brebis me suivent », dit encore le Christ. En effet, par la grâce divine les croyants suivent les pas du Christ. Ils n'obéissent pas aux préceptes de l'ancienne Loi, qui était une préfiguration, mais, en suivant par la grâce les préceptes du Christ, ils s'élèveront jusqu'à sa hauteur, conformément à leur vocation d'enfants de Dieu. Quand le Christ monte au ciel, ils le suivent jusque-là."
(Saint Cyrille d'Alexandrie)
"Il établit ici la dignité de ses brebis. Il montre quatre choses. Deux choses de notre côté, que nous faisons par rapport au Christ; et deux du côté du Christ, que lui-même fait en nous, correspondant en retour à ce que nous faisons à son égard. La première chose, que nous, nous faisons, est d’obéir au Christ; et quant à cela il dit : "Mes brebis écoutent ma voix" en croyant, et en obéissant à mes commandements: "Aujourd’hui si vous écoutez sa voix, n'endurcissez pas votre cœur" (Psaume 95, 7-8). La seconde, celle que le Christ fait et qui correspond à la première (celle que nous faisons), est son amour et son approbation ; et quant à cela il dit : " moi, je les connais ", autrement dit : je les aime et je les approuve : "Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent. " ( 2 Timothée 2,19). Si elles m’écoutent, c’est parce que moi je les connais, en les choisissant depuis toujours. Mais si personne ne peut croire autrement que si cela lui est donné par Dieu, il semble que l’infidélité ne puisse être imputée à qui que ce soit. A cela il faut répondre qu’elle est imputée à ceux qui ne croient pas parce qu’en eux est la cause pour laquelle il ne leur est pas donné de croire. De même moi, je ne peux voir la lumière si je ne suis illuminé par le soleil. Mais si je fermais les yeux, je ne verrais pas la lumière, ce qui ne viendrait pas du soleil mais de moi, qui, en fermant les yeux, fais naître la cause par laquelle je ne suis pas illuminé…La troisième chose, qui est de nous, est l’imitation du Christ; et quant à cela il dit : "et elles me suivent" : "Le Christ a souffert pour nous, vous laissant l’exemple pour que vous suiviez ses traces " (1 Pierre 2,21). La quatrième chose, correspondant à la troisième, est, de la part du Christ, l’attribution d’une récompense; et quant à cela il dit : "et moi je leur donne la vie éternelle", comme s’il disait : celles-ci mêmes me suivent en s’avançant ici sur le chemin de la douceur et de l’innocence. Et moi je ferai que plus tard elles me suivent, en entrant vers les joies de la vie éternelle."
(Saint Thomas d'Aquin)
"Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle " (Jean 10,27-28)
"La marque distinctive des brebis du Christ, c'est leur aptitude à écouter, à obéir, tandis que les brebis étrangères se distinguent par leur indocilité. Nous comprenons le verbe « écouter » au sens de consentir à ce qui a été dit. Et ceux-là qui l'écoutent sont connus de Dieu, car « être connu » signifie être uni à lui. Il n'y a personne qui soit entièrement ignoré de Dieu. Donc, lorsque le Christ dit : « Je connais mes brebis », il veut dire : « Je les accueillerai et je les unirai à moi d'une façon mystique et permanente ». On peut dire qu'en se faisant homme, il s'est apparenté à tous les hommes en prenant leur nature : nous sommes tous unis au Christ en raison de son incarnation. Mais ceux qui ne gardent pas la ressemblance avec la sainteté du Christ lui sont devenus étrangers... « Mes brebis me suivent », dit encore le Christ. En effet, par la grâce divine les croyants suivent les pas du Christ. Ils n'obéissent pas aux préceptes de l'ancienne Loi, qui était une préfiguration, mais, en suivant par la grâce les préceptes du Christ, ils s'élèveront jusqu'à sa hauteur, conformément à leur vocation d'enfants de Dieu. Quand le Christ monte au ciel, ils le suivent jusque-là."
(Saint Cyrille d'Alexandrie)
"Il établit ici la dignité de ses brebis. Il montre quatre choses. Deux choses de notre côté, que nous faisons par rapport au Christ; et deux du côté du Christ, que lui-même fait en nous, correspondant en retour à ce que nous faisons à son égard. La première chose, que nous, nous faisons, est d’obéir au Christ; et quant à cela il dit : "Mes brebis écoutent ma voix" en croyant, et en obéissant à mes commandements: "Aujourd’hui si vous écoutez sa voix, n'endurcissez pas votre cœur" (Psaume 95, 7-8). La seconde, celle que le Christ fait et qui correspond à la première (celle que nous faisons), est son amour et son approbation ; et quant à cela il dit : " moi, je les connais ", autrement dit : je les aime et je les approuve : "Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent. " ( 2 Timothée 2,19). Si elles m’écoutent, c’est parce que moi je les connais, en les choisissant depuis toujours. Mais si personne ne peut croire autrement que si cela lui est donné par Dieu, il semble que l’infidélité ne puisse être imputée à qui que ce soit. A cela il faut répondre qu’elle est imputée à ceux qui ne croient pas parce qu’en eux est la cause pour laquelle il ne leur est pas donné de croire. De même moi, je ne peux voir la lumière si je ne suis illuminé par le soleil. Mais si je fermais les yeux, je ne verrais pas la lumière, ce qui ne viendrait pas du soleil mais de moi, qui, en fermant les yeux, fais naître la cause par laquelle je ne suis pas illuminé…La troisième chose, qui est de nous, est l’imitation du Christ; et quant à cela il dit : "et elles me suivent" : "Le Christ a souffert pour nous, vous laissant l’exemple pour que vous suiviez ses traces " (1 Pierre 2,21). La quatrième chose, correspondant à la troisième, est, de la part du Christ, l’attribution d’une récompense; et quant à cela il dit : "et moi je leur donne la vie éternelle", comme s’il disait : celles-ci mêmes me suivent en s’avançant ici sur le chemin de la douceur et de l’innocence. Et moi je ferai que plus tard elles me suivent, en entrant vers les joies de la vie éternelle."
(Saint Thomas d'Aquin)
Thrd- Date d'inscription : 04/03/2011
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