L'Église d'Autriche traverse une grave crise
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L'Église d'Autriche traverse une grave crise
Une grave crise menace l'Eglise
Le 18 février 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - En Autriche, l'Eglise est entrée dans une crise crise d'une importance telle que certains observateurs pensent que d'ici une vingtaine d'années le catholicisme pourrait bien avoir disparu du paysage de ce pays autrefois si chrétien.
Que se passe-t-il dans le pays de Mozart ? Simplement ceci: les évêques nommés par le pape Benoît XVI sont refusés et la doctrine de la foi est contestée par des groupes de fidèles qui se sont infiltrés dans l'Eglise pour la prendre en otage.
Qui sont ces fidèles qui se conduisent comme des loups dans la bergerie ? Ce sont souvent ceux auxquels les autorités diocésaines ont confié des missions pastorales; ce sont ceux qui font la pluie et le beau temps dans les paroisses, ceux qui se mêlent de régenter la liturgie et la catéchèse. Ce sont ces "super-cathos" libéraux qui se croient indispensables dès lors qu'ils ont participé à quelques sessions dites "de formation" et dont les propos souvent affectés dissimulent mal la présomption.
Vu l'état de l'Eglise en France et vue la place de plus en plus grande prise par une certaine catégorie de laïcs, il se pourrait bien que nous connaissions très rapidement une situation semblable à celle de l'Autriche. Déjà de nombreux prêtres reconnaissent qu'ils ne sont plus maîtres dans leurs paroisses: dès qu'ils font les choses comme elles devraient être faites, il se trouve toujours une poignée de laïcs - parmi lesquels généralement une religieuse sexagénaire en civil - pour envahir la sacristie et bombarder le curé de reproches généralement totalement injustifiés. Déjà des évêques reconnaissent qu'ils ne sont plus obéis et sont obligés de gérer la situation dont ils héritent plutôt que de pouvoir l'assainir.
Dans une telle situation, nos paroisses et les messes qui sont célébrées n'auront bientôt plus de catholique que le nom. On entrera alors dans une crise qui pourrait progressivement aboutir à l'apparition d'une nouvelle Eglise, libérale, autonome, détachée de Rome et n'assurant plus qu'une cohésion de façade par d'inévitables compromis théologiques conduisant progressivement à rejeter les dogmes et à affadir le Credo. Pendant un certain temps encore, rien ne paraîtra changé; mais au fond, la foi célébrée et vécue ne sera plus celle reçue des Apôtres. Ce sera progressivement le règne d'une religiosité "soft" conduisant à remplacer le Pater noster par la prière de Prévert: "Notre Père qui êtes aux cieux, restez-y. Et nous, nous resterons sur la terre qui est quelquefois si jolie..."
Le libéralisme que certains fidèles sont en train d'introduire dans les structures de l'Eglise-qui-est-en-France et que ne semblent pas vouloir reconnaître les évêques alors même qu'on le voit déjà à l'œuvre dans de très nombreuses paroisses, n'a pas d'autre solution, s'il veut poursuivre son travail de sape, que de demeurer dans l'Eglise. On ne verra jamais les libéraux inciter les fidèles à critiquer violemment l'enseignement magistériel: ils sont plus subtils. Il parleront plutôt de "pluralisme", de "dialogue" de "différents niveaux de relecture des textes du Concile"... tout cela pour induire dans les mentalités l'idée selon laquelle toutes les interprétations subjectives de la doctrine se valent. Les libéraux sauront judicieusement utiliser les structures de l'Eglise afin de progressivement remplacer la véritable doctrine catholique par un état d'esprit corrosif. Un état d'esprit qui conduit à ne jamais interdire au Successeur de Pierre de parler, mais à interdire aux fidèles d'entendre et de suivre son enseignement.
Nous savons cependant que les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre l'Eglise. Et c'est ce qui nous permet d'imaginer que cette période de troubles est annonciatrice d'une purification qui suscitera plus tard des conversations nombreuses et inattendues. Raison de plus pour demeurer indéfectiblement attachés à Pierre.
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Le 18 février 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - En Autriche, l'Eglise est entrée dans une crise crise d'une importance telle que certains observateurs pensent que d'ici une vingtaine d'années le catholicisme pourrait bien avoir disparu du paysage de ce pays autrefois si chrétien.
Que se passe-t-il dans le pays de Mozart ? Simplement ceci: les évêques nommés par le pape Benoît XVI sont refusés et la doctrine de la foi est contestée par des groupes de fidèles qui se sont infiltrés dans l'Eglise pour la prendre en otage.
Qui sont ces fidèles qui se conduisent comme des loups dans la bergerie ? Ce sont souvent ceux auxquels les autorités diocésaines ont confié des missions pastorales; ce sont ceux qui font la pluie et le beau temps dans les paroisses, ceux qui se mêlent de régenter la liturgie et la catéchèse. Ce sont ces "super-cathos" libéraux qui se croient indispensables dès lors qu'ils ont participé à quelques sessions dites "de formation" et dont les propos souvent affectés dissimulent mal la présomption.
Vu l'état de l'Eglise en France et vue la place de plus en plus grande prise par une certaine catégorie de laïcs, il se pourrait bien que nous connaissions très rapidement une situation semblable à celle de l'Autriche. Déjà de nombreux prêtres reconnaissent qu'ils ne sont plus maîtres dans leurs paroisses: dès qu'ils font les choses comme elles devraient être faites, il se trouve toujours une poignée de laïcs - parmi lesquels généralement une religieuse sexagénaire en civil - pour envahir la sacristie et bombarder le curé de reproches généralement totalement injustifiés. Déjà des évêques reconnaissent qu'ils ne sont plus obéis et sont obligés de gérer la situation dont ils héritent plutôt que de pouvoir l'assainir.
Dans une telle situation, nos paroisses et les messes qui sont célébrées n'auront bientôt plus de catholique que le nom. On entrera alors dans une crise qui pourrait progressivement aboutir à l'apparition d'une nouvelle Eglise, libérale, autonome, détachée de Rome et n'assurant plus qu'une cohésion de façade par d'inévitables compromis théologiques conduisant progressivement à rejeter les dogmes et à affadir le Credo. Pendant un certain temps encore, rien ne paraîtra changé; mais au fond, la foi célébrée et vécue ne sera plus celle reçue des Apôtres. Ce sera progressivement le règne d'une religiosité "soft" conduisant à remplacer le Pater noster par la prière de Prévert: "Notre Père qui êtes aux cieux, restez-y. Et nous, nous resterons sur la terre qui est quelquefois si jolie..."
Le libéralisme que certains fidèles sont en train d'introduire dans les structures de l'Eglise-qui-est-en-France et que ne semblent pas vouloir reconnaître les évêques alors même qu'on le voit déjà à l'œuvre dans de très nombreuses paroisses, n'a pas d'autre solution, s'il veut poursuivre son travail de sape, que de demeurer dans l'Eglise. On ne verra jamais les libéraux inciter les fidèles à critiquer violemment l'enseignement magistériel: ils sont plus subtils. Il parleront plutôt de "pluralisme", de "dialogue" de "différents niveaux de relecture des textes du Concile"... tout cela pour induire dans les mentalités l'idée selon laquelle toutes les interprétations subjectives de la doctrine se valent. Les libéraux sauront judicieusement utiliser les structures de l'Eglise afin de progressivement remplacer la véritable doctrine catholique par un état d'esprit corrosif. Un état d'esprit qui conduit à ne jamais interdire au Successeur de Pierre de parler, mais à interdire aux fidèles d'entendre et de suivre son enseignement.
Nous savons cependant que les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre l'Eglise. Et c'est ce qui nous permet d'imaginer que cette période de troubles est annonciatrice d'une purification qui suscitera plus tard des conversations nombreuses et inattendues. Raison de plus pour demeurer indéfectiblement attachés à Pierre.
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Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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Prions pour nos freres et soeurs ds la foi.
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