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LE PLUS GRAND DES CHÂTIMENTS : LA RÉPUBLIQUE !

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LE PLUS GRAND DES CHÂTIMENTS : LA RÉPUBLIQUE ! Empty LE PLUS GRAND DES CHÂTIMENTS : LA RÉPUBLIQUE !

Message par Hervé J. VOLTO Ven 19 Juil 2019 - 9:33


-La République, le plus grand des chatiements (citation de A. M. de la Rochette, député de la Loire-Inférieure, 15 octobre 1872, op. cit., p. 122) !

La Première République, c’est essentiellement la Convention et le Directoire. C’est la mise en place du régime des partis. Dès lors, ce n'est pas seulement un Gouvernement neutre qui se met en place, C'EST UN ETET ATHE ET ANTI-CLERICAL, établi sur la volonté des loges, uniquement pour détruire le Catholicisme et rendre la France impuissante en la divisant. Ce sont surtout les massacres de la Terreur, le Génocide de la Vendée, la persécution de la noblesse et du clergé, l’assassinat du Roi et de la Reine à la suite de parodies de procès qui préfigurent les grands procès de Staline. C'EST AUSSI LE MARTYRE D'UN PETIT PRINCE AGE DE 9 ANS : pour ceux qui croient à son évasion, c'est le garçonnet chargé de le substituer en prison qui est martyrisé à sa place. C’est enfin la guerre civile, le chaos, la guerre contre l’Europe toute entière.

La Première République (1792-1804) finit lamentablement dans la corruption et l’incompétence. Elle est soldée par le coup d’État du 18 brumaire et l’aventure napoléonienne.

1830 : la France refusant le salut que Dieu lui envoie en la personne du Roi Charles X (apparition de la Rue du Bac), les châtiments reprennent. Celà es fait progressivement : sous la Monarchie de Juillet, la religion Catholique n'est plus que la religion de la majorité des Français. Sous le Second Empire, pareil.

La Seconde République, c’est encore une aventure, toujours sanglante mais totalement anarchique et ridicule celle-là. Elle se termine une fois de plus en guerre civile avec le coup d’État du Prince- Président, Louis-Napoléon Bonaparte. Elle ne dure que quatre ans (1848-1852).

Rappelons la lettre que le Chancelier de Guillaume I° écrivit à son Ambassadeur à Paris, le Comte d'Arnim, le 16 novembre 1871 :

-NOUS DEVONS ENFIN DESIRER LE MAINTIEN DE LA REPUBLIQUE EN FRANCE POUR UNE DERNIERE RAISON QUI EST MAJEURE : LA FRANCE MONARCHIQUE ETAIT ET SERA TOUJOURS CATHOLIQUE : Sa politique lui donnait une grande influence en Europe, en Orient et jusque dans l'Extrême-Orient. Un moyen de contrecarrer son influence au profit de la nôtre, c'est d'abaisser le Catholicisme et la Papauté, qui en est la tête. Si nous POUVONS ATTEINDRE CE BUT, LA FRANCE EST A JAMAIS ANNIHILEE. LA MONARCHIE NOUS ENTRAVERAIT DANS CETTE TENTATIVE : LA REPUBLIQUE NOUS AIDERA. J'entreprends contre l'Eglise Catholique une guerre qui sera longue et peut-être terrible... On m'accusera de persécution et j'y serai peut-être conduit ; MAIS IL LE FAUT POUR ACHEVER D'ABAISSER LA FRANCE ET ETABLIR NOTRE SUPREMATIE RELIGIEUSE ET DIPLOMATIQUE, comme notre suprématie militaire... Eh bien ! je le répète : ICI ENCORE LES REPUBLICAINS NOUS AIDERONT; ILS JOUENT NOTRE JEU ; ce que j'attaque par politique, ils l'attaquent par fanatisme antireligieux. Leur concours nous est assuré ! ENTRETENEZ DANS LES FEUILLES RADICALES FRANÇAISES A NOTRE DEVOTION LA PEUR DE L'EPOUVANTAIL CLERICAL, en faisant propager les calomnies ou les préjugés qui ont fait naître cette peur... Faites aussi souvent parler dans ces feuilles des dangers de la réaction ! des crimes de l'absolutisme, des empiétements du Clergé ! Ces balivernes ne manquent jamais leur effet sur les masses ignorantes. OUI, METTEZ TOUS VOS SOINS A ENTRETENIR CET ECHANGE DE SERVICES MUTUELS ENTRE LES REPUBLICAINS ET LA PRUSSE ! C'EST LA FRANCE QUI EN PAIERA LES FRAIS (Cité par M. Gaudin de Vilaine au Sénat, le 6 avril 1911, voir Journal Officiel du 7-4-1911) !

Après que le Comte de Cahmbord eu renoncé à être "la Roi légitime de la Révolution, Mac Mahon échoue à restaurer la Monarchie. Dès que Thiers eut déclaré dans son manifeste électoral : «Faisons la République», il reçut le télégramme suivant :

-Deux amis, réunis dans la campagne de l'un d'eux, saluent leur illustre commun ami en lui souhaitant tout le succès.

La Troisième République naît de la défaite et meurt dans la défaite. Par son impéritie, et toujours le régime des partis, elle expose la France à deux guerres mondiales horriblement meurtrières. Elle se lance dans l’aventure inconsidérée de la Colonisation, dont on nous demande aujourd’hui de faire repentance ! En 1940, peuplée d’hommes politiques dont la lâcheté le dispute à l’incompétence, elle disparaît dans le plus grand désastre militaire que la France ait jamais connu.

Arrétons nous ici un instant.

Ranke, Manteuffel» (Archives de la Bibliothèque Nationale. "Analyse du Courrier de M. Thiers" par Daniel Halévy, Paris, 1920) , Ranke, l'historien haineux contre la France et Manteuffel, feld-maréchal prussien et futur statthalter d'Alsace-Lorraine ! Le fondateur de la République recevait ainsi tous les souhaits de deux grands ennemis de la France, ses amis...

Quant au second fondateur de la République, Gambetta, juif germano-italien (A la suite du remuement des peuples par la Révolution française, certains juifs... se mirent à parcourir l'Europe cherchant çà et là à s'établir. Un juif wurtembergeois, A. Gamberlé, se fixa à Gênes au temps du blocus continental, fit le commerce des cafés et la contrebande, épousa une juive du pays dont un des parents avait été pendu et italianisa alors son nom, en s'appelant Gambetta. Le fils ou le petit-fils vint en France, s'établit à Cahors, et nous donna le grand homme qui n'eut jamais absolument rien de français». E. Drumont, La France juive, t. I, p. 530). Il avait été recevoir les directives du Chancelier de Bismark à Varzin et lançait deux mots d'ordre, le premier pour écarter le péril de la revanche contre l'Allemagne :

-Pensez-y toujours (à l'Alsace-Lorraine), n'en parlez jamais !

Le second pour tuer l'âme de la France et déclencher la guerre religieuse :

-Le cléricalisme, voilà l'ennemi !

Oui vraiment la III° République est bien le règne de l'étranger ! Une rapide étude de ses faits et gestes le montrera mieux que tout le reste. Dans son essence même, en France, elle est SATANIQUE et il faut être un aveugle volontaire pour ne pas voir que : RÉPUBLIQUE = Judéo-Maçonnerie = Démonocratie.

C'est ce que viennent confirmer plusieurs manifestations d'ordre surnaturel : Le soir du 4 septembre 1870, date de la proclamation de la République, Hélène Poirier vit entrer un grand nombre de démons qui lui apprirent que la République venait d'être proclamée à Paris. Pour en témoigner leur joie, ils se mirent à chanter, à rire, à danser avec frénésie. Ce qui les réjouit, c'est, disent-ils, qu'à la tête du Gouvernement sont les leurs et qu'ainsi eux, démons, auront plus de facilités pour anéantir le règne de Jésus-Christ» (Chanoine Champeaur, Une possédée contemporaine, 1834-1914, Hélène Poirier, de Coulons, Loiret, p. 326. L'abbé Sutter dans, Le Diable, ses paroles, son action dans les possédés d'Illfurt, p. 66, rapporte des déclarations identiques de Satan. ).

De nombreuses années après, à Marie Martel, la Voyante de Tilly (Les manifestations de Tilly ont été étudiées par un éminent théologien, le R. P. Lesserteur. Voir son rapport au Congrès Marial de Fribourg en 1902.) , la Sainte Vierge annonça la chute de la République en lui disant :

-Il faut prier pour le futur Roi. La République va tomber, C'EST LE RÈGNE DE SATAN.

Une fois encore l'Exilé de Froshdorf, M. le Comte de Chambord montre leur devoir à tous les catholiques dignes de ce nom dans sa lettre au Comte de Mun (20 nov. 1878) :

-LA REVOLUTION, POURSUIVANT SON IDEAL D'ETAT SANS DIEU, C'EST-A-DIRE CONTRE DIEU, A INSCRIT SUR SES LISTES DE PROSCRIPTION L'HUMBLE EDUCATEUR DES ENFANTS DU PEUPLE ET L'ADMIRABLE FILLE DE LA CHARITE ; C'EST L'HEURE OU L'INDIFFERENCE ET L'INACTION SERAIENT, POUR TOUT HOMME DE COEUR, UNE HONTE ET UNE TRAHISON... JE N'EN DOUTE PAS PLUS QUE VOUS, LA VERITE NOUS SAUVERA, MAIS LA VERITE TOUT ENTIERE... OUI, L'AVENIR EST AUX HOMMES DE FOI, MAIS A LA CONDITION D'ETRE EN MEME TEMPS DES HOMMES DE COURAGE, NE CRAIGNANT PAS DE DIRE EN FACE A LA REVOLUTION TRIOMPHANTE CE QU'ELLE EST DANS SON ESSENCE, ET A LA CONTREREVOLUTION CE QU'ELLE DOIT ETRE DANS SON OEUVRE DE REPARATION ET D'APAISEMENT...

Voilà un langage qui diffère sensiblement de celui des libéraux. Dès 1890, un grand Évêque, Mgr Freppel, après le toast d'Alger, a porté sur la République ce jugement que les siècles à venir ratifieront :

-Oui, l'épreuve est faite, cela est vrai ; mais quelle épreuve, Grand Dieu ! La religion Chrétienne bannie de toutes les écoles primaires ; les manifestations du culte interdites dans la plupart des grandes villes ; les religieux expulsés de leurs Couvents et leurs chapelles fermées ; les soeurs de charité chassées des hôpitaux de Paris; le clergé mis à la porte des bureaux de bienfaisance et de toutes les commissions hospitalières ; nos prêtres menacés de perdre leur modique traitement, sur la délation du premier venu et au moindre caprice ministériel ; les Catholiques pratiquants exclus de toutes les fonctions civiles, judiciaires, administratives ; l'athéisme social devenu en droit comme en fait le mot d'ordre du régime, à tel point que depuis le premier jusqu'au dernier magistrat de la République, aucun n'ose même plus prononcer en public le nom de Dieu ; et tout cela sans qu'il apparaisse le moindre signe d'un changement quelconque dans la disposition du parti dominant. Une chose demeure incontestable, c'est que la République en France, n'est pas comme ailleurs une simple forme de gouvernement acceptable en soi, mais une doctrine antichrétienne dont l'idée mère est la laïcisation ou la sécularisation de toutes les institutions sous la forme de l'athéisme social. C'est ce qu'elle a été dès son origine en 1789 ; c'est ce qu'elle était en train de devenir en 1848, pour peu qu'elle eût vécu ; c'est ce qu'elle est à l'heure actuelle en 1890.

Que dirait-il aujourd'hui s'il vivait encore ce grand Évêque en ces de terrorisme islamique ! Plus que jamais, il conclurait à la nécessité du principe Monarchique qui a créé la France et dirait avec Psichari :

-Ce n'est pas en vain que la Maison de France découle d'un Saint. Nous n'y pouvons rien, nous sommes engagés, enroutés. La France fait son salut malgré elle. Au pied de l'arbre Français, nous avons un Saint qui intercède pour toute la Maison de France. Et comment séparerions-nous la Maison de France de la France elle-même : la France elle-même de ceux qui l'ont faite ! (Ernest Psichari, Les voix qui crient dans le désert, p. 261).

A coup sûr, on objectera le Ralliement (Sur ce sujet voir la remarquable, Étude sur le Ralliement, de M. Robert Havard de la Montagne) . Pour montrer à quel point les Catholiques ont été victimes de cet accord loyalement tenté avec le régime et aussi quelles furent la duplicité et la mauvaise foi des républicains, il suffit de rappeler la conversation qu'eut un peu avant le 16 février 1892 un ancien ministre de la République, M. Flourens, avec l'un de ceux qui négocièrent avec Rome, conversation qu'il publia en avril 1914 dans la Revue catholique des Institutions et du Droit :

-Je pris un jour M. Constans à l'écart, dans le désoeuvrement d'une de nos séances de la Chambre des Députés, écrit M. Flourens, et je lui dis :
- Il paraît que vous allez vous jeter dans les bras du Pape. Il sourit et me répondit : - Je ne fais rien, vous le savez, que d'accord avec Brisson et les Loges. - Mais alors que faites-vous ? Carnot veut donner du lustre à ses réceptions de l'Élysée et l'aristocratie du faubourg Saint-Germain, sous son prédécesseur, s'y faisait plutôt rare. Il vit, que je ne me contenterais pas de semblables explications et il ajouta : - Jusqu'ici le clergé a été le centre autour duquel se sont groupés les partis hostiles à la République, et, en dépit des dissentiments profonds qui les séparent, il leur a servi de lien. Nous en avons la conviction s'il se mettait activement à l'oeuvre, il formerait un faisceau assez fort pour nous inquiéter. Eh bien! alors? Eh bien ! alors il a été l'instrument de leur union, nous voulons qu'il devienne l'instrument de leur désunion. Il a servi à les rallier, nous voulons qu'il serve à les disperser. Le Pape commandera aux Catholiques de se rallier à la République. Parmi les Royalistes et les Bonapartistes, certains obtempéreront à cet ordre ; d'autres non. D'où discorde entre eux. Ceux qui se sépareront de l'Eglise perdront leur prestige sur les électeurs ruraux. Ils iront bouder dans leur coin. Quant aux Catholiques qui se rallieront, ils seront honnis par leurs anciens amis qui les traiteront de renégats et croyez-moi, les républicains ne leur accorderont pas plus d'estime. Ils n'auront aucun crédit dans le pays et aucune autorité dans la Chambre parce qu'ils manqueront de programme politique. Leur conduite ne sera qu'un amoncellement d'illogismes et leur vie qu'un perpétuel reniement de leur passé. Ils ne compteront pas. Ce sera une poussière qui ne saura où s'accrocher. - Mais quelles concessions, répliquais-je, faites-vous donc en échange d'avantages politiques, d'après vous, si appréciables ? - Aucune. - Vous arrêtez au moins la course à la Séparation ? - Au contraire, nous l'accélérons. Dans dix ou quinze ans d'ici, ce sera chose faite...

Dans la pensée de Léon XIII, le Ralliement n'avait de raison d'être qu'autant qu'il amènerait une détente en faveur des Catholiques. Cette détente s'est-elle produite ?... Hélas ! Du jour où le Ralliement a été consommé, la persécution a repris avec plus de violence que jamais. Dès lors, l'essai loyal d'entente avec la République entrepris par le Saint-Siège ayant complètement échoué, le Ralliement n'est plus défendable, surtout depuis la Séparation. La preuve est faite de l'incompatibilité absolue qui existe en France entre l'Eglise et la République. Léon XIII lui-même l'a reconnu quand, tristement, il s'écria parlant des dirigeants républicains, en 1902 :

-Eh bien ! puisqu'ils sont inconvertissables, il n'y a plus qu'une chose à faire : les renverser (Voir "Le Bloc Catholique" n° de juillet 1914 : La question politique française, p. 251) !

Et le 21 avril 1903, d'une voix vibrante, devant six cents Français :

-La France reviendra aux traditions de Saint Louis, ou elle périra dans la honte et la ruine.

Les traditions de Saint-Louis ? La Monarchie Capétienne, Catholique et Royale. Le grand Pape arrivait ainsi à la même conclusion que Mgr Delassus :

-La France est née, elle a vécu Catholique et Monarchique. Sa croissance et sa prospérité ont été en raison directe du degré où elle s'est rattachée à son Eglise et à son Roi. Toutes les fois, qu'au contraire, ses énergies se sont exercées à l'encontre de ces deux idées directrices, l'organisation nationale a été profondément, dangereusement troublée (Mgr Delassus, L'esprit familial, p. 210) .
D'où, cette impérieuse conclusion, que la France ne peut cesser d'être Catholique et Monarchique sans cesser d'être la France (Saint Pie X à Monseigneur Touchet le 13 décembre 1908 lors de la lecture du décret de Béatification de Jeanne d'Arc) !

Ainsi, à la fin de son règne, Léon XIII avait donné aux Catholiques de France la nouvelle direction à suivre. C'est cette politique que son successeur, Saint Pie X, va continuer. Il ne va pas cesser de donner les instructions les plus nettes à tous les Catholiques de France, de s'unir sur le terrain religieux et non plus sur le terrain constitutionnel. Ce n'est pas sans raison qu'à chaque réception de pèlerins français, Saint Pie X revenait sur la nécessité pour un peuple qui veut vivre de respecter, d'aimer, de vénérer ses traditions et son passé et de toujours rester dans la voie tracée par les ancêtres. C'était à dessein qu'il suppliait les Français d'avoir toujours présents à la mémoire le Testament de Saint Remy et la Mission Divine de Jeanne d'Arc :

-Vous direz aux Français qu'ils fassent leur trésor des Testaments de saint Remy, de Charlemagne et de Saint Louis, qui se résument dans ces mots si souvent répétés par l'héroïne d'Orléans : Vive le Christ qui est Roi de France (Saint Pie X à Monseigneur Touchet le 13 décembre 1908 lors de la lecture du décret de Béatification de Jeanne d'Arc) .

Ces directives étant contraires aux désirs et aux intérêts des libéraux et des démocrates, ceux-ci firent la conjuration du silence (On consultera avec intérêt sur toute cette période: Abbé Barbier, Histoire du Catholicisme libéral et social en France. Les démocrates chrétiens et le modernisme. Les erreurs du Sillon, etc.. et la collection complète de la Revue doctrinale qu'il a publiée : La critique du libéralisme. Mgr Delassus, La démocratie chrétienne vue du Diocèse de Cambrai. La condamnation du modernisme social dans la censure du Sillon. Vérités sociales et erreurs démocratiques. R. Havard de la Montagne, Histoire de la démocratie chrétienne de Lamennais à Georges Bidault. Enfin, les Revues ou publications actuelles, La Pensée catholique. Verbe, la Cité Catholique. Paternité Maternité. Les volontaires du Sacré-Coeur. Terre et Foi. R. P. Dal Gal, Beato Pio X. Vie officielle publiée par la Postulation de la cause. (Seule l'édition en italien est complète). Le Cardinal Merry del Val. Hary Mitchell, Pie X le Saint. Pie X et la France. Charles Maurras, Le Bienheureux Pie X, Sauveur de la France) ; opposèrent la force d'inertie à la volonté du saint Pontife qui laissa, à plusieurs reprises, éclater la douleur que lui causait une telle attitude (Voir : C. Bellaigue, Pie X et Rome. Abbé Barbier, Cas de conscience, les Catholiques et la République). Ils donnèrent ainsi, par leur conduite, une éclatante confirmation à la perspicacité de Saint Pie X qui avait ainsi tracé leur portrait :

-Ces diseurs de nouveautés, hommes au langage pervers, sujets de l'erreur et entraînant à l'erreur, s'efforçant avec un art nouveau et souverainement perfide d'annuler les vitales énergies de l'Eglise et même, s'ils le pouvaient, de renverser de fond en comble le règne de Jésus-Christ. Ennemis d'autant plus redoutables qu'ils se cachent dans le sein même et au coeur de l'Eglise (Pie X, Encyclique sur les doctrines modernistes 1907. Voir Barbier : Les infiltrations maçonniques dans l'Eglise. Gaudeau, Le péril intérieur de l'Eglise).

Benoît XV (et c'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles on l'a tant critiqué) ne modifia en rien la ligne de conduite tracée aux Catholiques par son prédécesseur. A. Monseigneur Marty, désireux de supprimer toute équivoque sur la conduite politique des Français à l'égard du régime, Benoît XV répondit (Bulletin catholique de Montauban, 8 mai 1915.) :

-La base de l'action Catholique reste toujours le terrain religieux. PAS DE RALLIEMENT. Sous Léon XIII, il parut nécessaire de dissiper certains préjugés tendant à établir l'incompatibilité du Catholicisme et de la forme républicaine. La démonstration a été suffisamment faite. Il n'y a pas à y revenir.

Le Souverain Pontife avait compris que "Le crime inexpiable de la République, c'est l'assassinat des âmes" (Titre d'une brochure publiée en 1922 par M. Lacointa, au Bloc Catholique).

La III° République, c'est l'anti-cléricalisme d'Etat.

Le régime réparateur de la Révolution Nationale ne dure que quatre ans (1040-1945).

La Quatrième République (1945-1958) est un avatar de la Troisième. Connue pour son instabilité et son impuissance politique (toujours le régime des partis…). Elle s’enlise dans des guerres coloniales interminables. Surtout, LA QUATRIEME REPUBLIQUE PROCLAME LA LAÏCITE DE L’ETAT ET CONSOMME LA DESTRUCTION DE LA FRANCE. Elle prend fin par un nouveau coup d’État, celui du Général de Gaulle.

La Cinquième République fait illusion au départ, car elle est marquée par la forte personnalité de De Gaulle, vieux monarchiste au fond de lui et brillant homme politique. De Gaulle est lucide et attaché au bien commun, même s’il commet des erreurs graves. Il a compris que le poison venait du régime des partis. Il s’efforce de l’endiguer par l’élection du président au suffrage universel.

Hélas, quelques années après sa disparition, la logique implacable et démoniaque du régime des partis reprend le dessus et la descente aux Enfers recommence : Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, des dirigeants toujours plus démagogues, toujours plus impuissants, toujours plus médiocres, dans lesquels les Français ne peuvent se reconnaître.

La France décline régulièrement et sur tous les plans : économique, social, juridique, linguistique, militaire, diplomatique…

Mais surtout, la Cinquième République a placé sous les pieds des Français deux bombes à retardement dont le compte à rebours est déjà enclenché. La première est l’immigration incontrôlable qui entraîne à terme une substitution de population. La seconde est la dette publique monstrueuse. Ces deux bombes à retardement nous mettent tous en danger de mort. Elles ont été amorcées par ces oligarques de la Cinquième République, de grands bourgeois arrogants, incompétents, cyniques, imbus de leur toute-puissance et d’un sentiment d’invulnérabilité.

Voilà où nous en sommes.

Ouvrons les yeux : la V° République est en train d'isamiser la France.

La République, c'est le règne de Satan et de l'étranger. Elle est le plus grand châtiment que la Providence a permis pour punir notre Pays de l'abandon de toutes ses traditions. Digitus Dei est hic ! Dieu veut montrer à notre Patrie ce qu'il en coûte de renier sa Mission, de marcher sous le signe de Lucifer et de regimber contre la volonté divine. La théologie l'enseigne : Le démon est le père de la mort, des guerres, des tempêtes, des maladies, etc.

Maintenant que la Cinquième République n’est pas loin de tomber, faut-il vraiment rêver à une Sixième République, qui serait peut-être pire encore que les cinq précédentes ?

Ouvrons bien les yeux ! Le régime républicain en France paraît maudit par les crimes monstrueux qui ont été commis en son nom il y a deux cents ans. Cette malédiction le poursuit de manière implacable comme le Vaisseau Fantôme de Wagner. Et c’est nous qui sommes à bord du vaisseau fantôme.

La République est sans doute un état politique satisfaisant pour les Suisses ou les Américains. On n’imaginerait pas une monarchie américaine ou un royaume de Suisse !

Mais la France elle, elle a été créée par les Rois de France. Ils sont les auteurs de la Nation, elle est leur œuvre. La France n’était à l’origine qu’un salmigondis de peuples et de langues hétéroclites qui serait tombé en pièces sans la volonté politique constante et séculaire des Rois : Gaulois romanisés, Burgondes, Francs.

Renoncer à la Royauté, c’est renoncer à la France...

Si nécessaire et si elle en a le moyen par la volonté de Dieu, le moment venu, l'action Royaliste se formera en Ligue, en mouvement héroïque, nationaliste, Catholique, et entrera dans le combat politique légal pour la conquête du pouvoir, prêchant en un « complot à ciel ouvert » le salut national et humain contre les partis démocratiques et les faux frères conservateurs et libéraux.

Le Royaliste n'exclue pas l'idée d'un coup de force, en un sursaut national de Français exédès, mais il devra faire appel à l’armée, ultime recours de la nation en danger, seule habilitée de droit à s'emparer du pouvoir pour instaurer une légitimité nouvelle : un travail d'information auprès de nos armées, qui n'ont jamais démérité, des Guerrriers Francs au Chevaliers Croisés, de lansquenets aux mousquetaires, des militaires, marins , aviateurs modernes, pour faire comprendre aujourd'hui à l'Armée que servir le Roi demain, ce sera continuer à servir la France au-delà de la République.

Sans recour à l'Armée, humainement tout pourrait sembler perdu. IL N'EST QU'UN MIRACLE ECLATANT DE DIEU QUI PUISSE LES ECLAIRER ET REFORGER L'UNITE D'AME DE LA FRANCE EN MONTRANT A TOUS, ROYALISTES ET AUTRES, LE PRINCE QUI, SEUL, A DROIT A LA COURONNE.



Hervé J. VOLTO, CJA

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A lire : Marquis de la Franquerie, La Mission Divine de France (Ed. de Chiré).

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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