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LA III° VOIE !

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Message par Hervé J. VOLTO Ven 19 Juil 2019 - 9:42

Le capitalisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'honne. Le communisme, c'est l'inverse.

L’écroulement de notre monde actuel capitalo-socialiste se fera fort probablement brutalement :

1. Ce n'est pas la bourgeoisie en tant que classe sociale, et non pas même en tant que groupe socio-professionnel des industriels et des commerçants, qui s'avère incapable d'autorité et de stabilité politiques, qui est l'ennemi, c'est la bourgeoisie en tant que révolutionnaire, en tant que bloc moral des assassins de Dieu et du Roi, du Noble et de l'artisan, du Chevalier et du manant ; c'est le capitalisme en tant que libéral, c'est-à-dire l'opérateur principal de la prise de la Bastille, de l'abolition des privilèges, du régicide, de la Constitution Civile du Clergé et du génocide Vendéen. Car notre Révolution Française a valeur d'exemple.

Partout l'Argent, devenu la religion et la politique d'une certaine puissance sociale organisée, s'est voulu maître et non point serviteur. Il a dès lors engagé une lutte à mort, une révolution permanente contre toute autorité naturelle et toute autorité traditionnelle, contre toutes mœurs et tout ordre Sacrés. Il a pour cela besoin de valets et de tortionnaires ; il va des uns aux autres, se les attachant par un salaire de plus en plus élevé, par des concessions exorbitantes, avant de s'effondrer sous leurs coups.

Telle est l'histoire véridique de la France contemporaine. C'est la manœuvre indéfinie de la puissance capitalo-industrielle pour conserver seule ses privilèges de finance. La France, le monde ont été, sont encore gouvernés par des déicides et des régicides permanents, qui se disent libéraux et se prétendent conservateurs, mais dont l'unique souci est de faire des affaires, pafois sur le dos des humbles et des faibles, et d'empêcher les peuples de se révolter.

Le socialisme n'en est que la réaCtion logique. L'échec du socialisme suédois est instructif, après que sa prétendue réussite eut tant enflammé les esprits. Le socialisme mou est le lieu du désespoir. Une bureaucratie gigantesque et tentaculaire, recrutée parmi l'électorat socialiste, duplique dans l'administration d'État l'organisation hiérarchisée de la technocratie capitaliste. Et voilà deux monstres gestionnaires au lieu d'un seul, pour dévorer de connivence la substance des nations. La révolution marxiste, la seule qui aille jusqu'au bout, a cela de bon qu'elle dissipe d'un seul coup l'illusion socialiste, mais elle fait goûter aux peuples le prix de l'expérience de la liberté et de l'égalité pour tous : c'est la famine et c'est la mort. L'État-Parti, l'État-Patron, l'État-Profiteur universel s'assure le monopole de la richesse et de la liberté, donnant aux peuples l'ordre et la paix d'un total esclavage, mais est incapable d'assurer le développement et la prospérité économiques.

Les historiens présentent le XIX° siècle comme le siècle du capitalisme libéral, envahissant l'aire de civilisation des anciennes Monarchies Chrétiennes et s'étendant au monde colonisé. Ils mettent en évidence, en noircissant le tableau, de quelles inhumaines oppressions et exploitations, de quels pillage et épuisement des ressources naturelles cette domination des « grandes dynasties bourgeoises » et, dans le monde, des grandes nations industrielles et marchandes, a été payée. En revanche, rares sont ceux qui notent la détérioration des rapports sociaux, la corruption de la vie politique, l'incitation aux pratiques suicidaires du malthusianisme, la dégradation de la religion, devenue « l'opium du peuple » (Marx), par l'Argent.

Le XX° siècle, lui, devait être le siècle du communisme. À l'exploitation capitaliste aurait succédé l'émancipation des peuples, à l'anarchie polluante et corruptrice du libéralisme occidental aurait succédé la rigueur austère d'un ordre collectif puissant. Les révolutions sanglantes, les guerres de conquête, les génocides, le rétablissement de l'esclavage à l'échelle des nations n'auraient été que des étapes vers un nouvel humanisme encore inconnu.

2. Quand l'insurrection sociale s'est déchaînée, le capitalisme s'est fait un allié du parti socialiste dont le rôle a été, est encore, à prix d'argent et d'énormes avantages, de canaliser la révolution populaire au plus loin des nouveaux maîtres, hommes de finances et d'industrie, contre les anciens corps constitués demeurés la hantise de la bourgeoisie libérale. Le socialisme organisé, stipendié du pouvoir, rameau occulte de la franc-maçonnerie bourgeoise, est d'abord anticlérical, antimilitariste et républicain. C'est sa triple fonction. Il dévie régulièrement la colère populaire et les insurrections nationales de leur objet véritable, le mur d'argent, les deux cents familles, la ploutocratie judaïque et la démocratie maçonnique, pour les jeter au secours même de leurs exploiteurs contre les forces sociales qui sont les défenseurs naturels, légitimes et sacrés, du peuple : l'Église, l'Armée, la Monarchie.

Telle est « l'entente ténébreuse » des puissances d'argent qui mènent le monde avec les idéologues et cadres des partis socialistes. Et le résultat en est cette suite chaotique d'oppressions et de révolutions stériles qui font la décadence du monde.

Dans l'attente du retour du Roi, chef naturel de la nation, guide des puissants autant que des humbles, le but du Royalisme est de constituer une 3° alternative face au libéralisme et au socialo-écolo-communisme.

René de La Tour du Pin a écrit :

-Il y a trois écoles irréductibles en économie sociale: celle ou l’on considère l’homme comme un chose (communisme), celle où l’on le considère comme une bête (libéralisme), et celle où on le considère comme un frère (Catholicisme-Social).

Il s'inspirait du Comte de Chambord qui rédigea sa LETTRE A M. DE MUN (28 Novembre 1878) pour expliquer AUX VRAIS CATHOLIQUES LEURS VRAIS DEVOIR, défendant le Syllabus de Pie IX.

Charles Maurras a résumé LA PENSEE CATHOLIQUE ET ROYALE du plus grand de nos Princes dans son journal d’Action Française du 8 Juillet 1922 :

-Il est sans doute clair que M. de Mun et M. de La Tour du Pin, hommes d’oeuvres Catholiques s’étaient mis à l’école du Saint-Siège: les papes Pie IX et Léon XIII, comme plus tard Pie X, fournirent toutes les bases morales de leur doctrine. Mais d’autres éléments proviennent d’une source distincte, à savoir des expériences et des constitutions, des maximes et des coutumes de l’ancienne Monarchie, de ce corps d’idées et de sentiments dont le Comte de Chambord était la figure vivante !

Le Royalisme en France, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique il défend le principe d'expension-évangélisation, dont Léon XIII reprendra l'idée: tout le contraire de l'actuel euro-mondialisme islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien: mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionnaires. C'est, enfin, face à la masse l'affirmation de la personne Chrétienne.

Il inspire en France le Légitimisme et les néo-Légitimismes que sont le Parmisme, le Survivantisme et le Providentialisme, et à l'étranger le Carlisme espagnol, le Miguélisme portugais, le Né-Bourbonnisme napolitain, le Jacobitisme écossais et irlandais, le Magyarisme des Pays de Visegrad et le Royalisme hiérosolymite de Terre Sainte.

Pour une communauté nationale voulant vivre au-delà du capitalisme et du socialisme, communauté fraternelle de vrais Français dont le lien essentiel est la vraie religion, il n'est nul besoin de « mystique » raciste, gnostique, matérialiste. La France n'est pas une déesse, ni l'État un dieu, ni tout homme un absolu. La fin et le centre de tout, ce n'est rien d'économique, de politique ou d'humain, c'est Dieu ! À la lumière de sa foi Chrétienne, le Royaliste, selon le peuple auquel il appartient, l'état de fait où il est engagé, devra se faire une conviction de son National-Catholicisme, sage, réaliste et prudente, dégagée de toute passion et de tout préjugé malsain. Il examinera la valeur politique de son appartenance à un peuple, à une nation voulus Chrétiens.

Pour le Royaliste Français, le devoir est d'une admirable simplicité. Il appartient à une nation conçue par l'Église et créée par des rois qu'elle-même a choisis, baptisés, sacrés et élevés à cette souveraineté glorieuse de « Lieutenants du Christ qui est vrai Roi de France » (Sainte-Jeanne d'Arc), garantie par tant de prophéties, de miracles et de sainteté. Le nationalisme Français n'a donc rien de révolutionnaire, rien d'agressif. Il est Catholique, conservateur et créateur d'ordre. Il n'a rien à voir avec un nationalisme raciste à l'allemande ou fasciste à l'talienne. Renforcer le National-Catholicisme Français, c'est aider à la prospérité et à l'élévation des peuples qu'il rassemble, c'est participer à la restauration d'une communauté pacifique des nations et à l'extension de la civilisation humaine.

Et voilà qui simplifie, pacifie, tranquillise la vie :

1. La communauté nationale, dans tous ses cercles naturels, accueille, éduque et protège Chrétiennement ses membres, d'abord par une pure générosité naturelle, ensuite selon cette « immense réciprocité de services » (Mgr Freppel) où se déterminent spontanément et sans trop de calcul égalitaire les droits et devoirs de chacun pour le meilleur bien de tous, compte tenu de la vocation Catholique reconnue à la France et du service national exigé de chaque personne.

2. La loi du travail est sacrée : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front. » En conséquence, tout devoir accompli, tout travail honnête, tout service devient source de mérite et de droit. Le travail et le service social sont protégés, c'est-à-dire aidés et favorisés, garantis dans la mesure du possible par l'autorité Royale, parce qu'ils sont la première et principale source de la richesse, de l'honneur, de l'autorité dans la Nation, par opposition à la spéculation, à l'intrigue, au favoritisme. Les artisans, les commerçants, les agriculteurs/marins pécheurs (non, on ne vous pas oublié!), les professions libéralòes, les auto-emtreoreneurs se ont protégès, encouragès, valorisés. Il sera fait recours par exemple à l'actionnariat salarié.

Cette loi du travail et du service social interdit le parasitisme des riches comme des pauvres, les revendications de droits sans devoirs, les outrances d'assistances sociales dégradantes.

3. C'est l'initiative individuelle et celle de l'Église qui suscitent les services de charité dont la communauté nationale a besoin, « Vous êtes tous frères, vous n'avez tous qu'un même Père », enseigne Jésus-Christ. Notre Père commun, ce n'est pas l'État mais Dieu. Certes, exceptionnellement l'État peut agir par suppléance provisoire, dans la carence de dévouements spontanés, mais une grande part reviendra aux communautés locales et professionnelles directement au contact des misères à soulager : tels l'accueil des immigrés Chrétiens, le reclassement des " marginaux ", le secours aux chômeurs, l'aide aux pauvres, et généralement toute sollicitation pour ceux qui tombent dans les trous du tissu social et restent, de ce fait, privés de tout secours.

Car « vous aurez toujours des pauvres parmi vous » et, peut-être, serez-vous l'un de ces pauvres qui demandent à être secourus. À chacun de faire aux autres, non par justice, non par politique, mais par charité, ce qu'il voudrait qu'en pareille détresse il lui soit fait à lui-même : solidarité.

Le système capitalo-socialiste est de plus en plus contesté : cette constestation ouvre une III° Voie, par laquelle, l'organisation corporative des professions, sous l'égide du Catholicisme Social, aura pour objet de rendre employeurs et salariés solidaires de leur entreprise, de mettre fin à l'antagonisme des classes et de supprimer la condition prolétarienne. Finie la lutte des classes : place à la collaboration entre classes. UN POUR TOUS ET TOUS POUR UN ! ! ! Et Firmin Bacconnier a démontré que seul le Royalisme Social peut instituer pleinement un Ordre Social Chrétien en France.

Dès maintenant, il nous faut donc mettre en place une véritable action sociale, Catholique et Royaliste, dont la mission de longue haleine sera de préserver : 1. la création, la nature et les traditions, où tout est pour notre bien.; 2. La Vie, don de Dieu; 3. La Famille, -et tout ce qui favorise la famille : la Sainteté du Mariage, l'enfance, la femme, la santé, le logement, la propriété privée, l'emploi et tous ceux qui crééent des emplois en France, artisans, commerçants, PME/PMI- que cette société avilit; 4. Les valeurs traditionnelles, Chrétiennes, familiales, patriotiques, spirituelles, morales, historiques, culturelles, etc... que cette société bafoue.
Notre action Catholique et Française, Royaliste et Providentialiste devra soutenir d'une part une initiative comme CIVITAS et rassembler d'autre part les Cathos Tradis, les Royalistes, les patriotes, les indentitaires et les Chasseurs. L'alliance Bernard Antony-Phlippe de Viliers-Pierre Coste -quand le second était encore en politique- sous l'égide de Libertas pourrait constituer un modèle : une ligne politique qui défend l'identité Franco-Chrétienne de notre Nation et combat pour les valeurs et pour la préservation de nos chasse, pèche, nature et traditions. Une ligne politique qui pourrrait se résimer par "Préférence Chrétienne, Préférence familiale, Préférence nationale".

Le parti alliance royale semble aller dans une direction similaire...

L’écroulement de notre monde actuel capitalo-socialiste se fera donc fort probablement brutalement, avons-nous dit. Mais, non sans l’aide du Cœur Immaculé de Marie, une autorité Royale à restaurer devra être l'incarnation d'une renaissance spontanée des libertés, propriétés et fraternités populaires. Tout ce que l’État démocratique avait accaparé sera rendu à la gouvernance de la communauté nationale restaurée, réorganisée. On aura l'impression de revivre, sous un régime éminemment paternel :

1. Le Savoir avait été mis en tutelle par l'État, protecteur- protégé de l'Argent « rationaliste et anti-héroïque » (Schumpeter). Monopolisé par le ministère protestant et maçon, aujourd'hui socialo-communiste, de l'Éducation nationale, il était détourné de ses fins, la religion, la culture, la science, la recherche, l'information, et chargé de la laïcisation et de la collectivisation des masses.

Il sera rendu aux grands corps de la Nation sous le contrôle bienveillant de l'Église et de l'État Catholique et Royal, et organisé, rémunéré par les provinces et les communes, les corporations -qui réconcilient employeurs et employés pour le plus grand profit commun- et les fondations privées créant académies, laboratoires de recherche, maisons de la culture, en pleine liberté.

2. Le Pouvoir, accaparé jalousement par la classe possédante et dirigeante, sera dévolu dans tout ce qui ne relève pas purement des pouvoirs régaliens, aux élites qui les assumeront naturellement, pères de famille, magistrats locaux, maires des communes, patrons des entreprises, gens de métier, et l'innombrable Aristocratie des chefs des armées, des diplomates, des magistrats, des directeurs des universités et des moyens de communication sociale, des ingénieurs, tous Catholiques.

Ces autorités, spontanément restaurées et reconnues, participeront d'emblée à ce prestige paternel, « paternaliste », si honni aux temps de la démocratie, qui comporte fermeté et douceur, comme un rayon admirable de l'autorité gracieuse et sage de notre Père céleste.

3. L'avoir, actuellement dragué par les grands organismes financiers, d'une part, et par l'État, d'autre part, cumulant les fonctions du fisc, du banquier national et du financier redistributeur et répartiteur, ne s'usera plus, perdant toute valeur et multipliant l'inflation, à courir des fonds d'épargne aux centres financiers, des familles à l'État, des provinces à Paris, pour se perdre au retour dans de grands projets aberrants.
Il demeurera dans les horizons familiers, monnaie d'échange, moyen de placement entre maisons de bonne renommée, assurant à ceux-là mêmes qui sont les véritables créateurs de richesses, tout le profit mérité de leur salaire, de leur épargne, de leur patrimoine.

Le droit de propriété sera garantie, ainsi que le droit de tramettre la propiété.

Ainsi, la Nation ne sera plus un peuple d'ignorants enrégimentés, qui ne pensent qu'à leurs vacances, leur portefeuil e leur verre de pastis, d'administrés irresponsables, de salariés assistés, mais, « toute hérissée de libertés » comme l'ancienne France (Funck-Brentano), débarrassée de ses tuteurs abusifs, parasites et voleurs de grand chemin, elle s'épanouira, s'ennoblira et s'élèvera lentement vers la lumière, composée qu'elle sera de Français travailleurs et droits, courtois et généreux, des gentilhommes préoccuppés du sort de leur voisins, des plus humbles et des plus faibles.

Ni gauche, ni droite: Royalistes ! ! !



Hervé J. VOLTO, CJA


___________

A lire : François-Marie Algould, Notre avenir est dans le passé (Ed. de Chiré).

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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Message par Hervé J. VOLTO Ven 19 Juil 2019 - 9:50

Ni gauche, ni droite: Royalistes ! ! !

Et Royalistes parce que Catholique et Français.

Nos propositions pour une France Catholique :

- référence aux préceptes Chrétiens inscrite dans la constitution

- respect de la vie de la conception à la mort

- affirmation de la famille fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme

- responsabilité des parents pour l’éducation de leurs enfants

- continuité politique des penseurs Catholiques Sociaux

- soutien politique des communautés Chrétiennes dans les pays où elles sont menacées

- liberté religieuse dans les Etats musulmans

- oui à l’immigration, mais une immigration européenne, de culture chrétienne. Respecter le principe : « cujus regno, ejus religio ».


Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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